Un registre de prédilection retrouvé
Avec “Vida Loca”, les quatre garçons d’Abidjan reviennent dans leur registre de prédilection, celui des morceaux ensoleillés et entraînants qui ont fait leur marque. Rythmé et survolté, ce nouveau single s’inscrit parfaitement dans la lignée de leurs plus grands succès.
Réalisé par le réalisateur Kore, le clip de “Vida Loca” nous plonge dans une ambiance festive et estivale, parfaitement en phase avec les sonorités du morceau. Véritable invitation à la fête et à la bonne humeur, ce titre s’annonce d’ores et déjà comme la bande-son idéale d’un été placé sous le signe de la joie et de la célébration.
Les maîtres incontestés des hits ensoleillés
Avec ce nouveau single, Magic System prouve une fois de plus qu’ils sont les rois incontestés des morceaux festifs et entraînants. Leur capacité à créer des tubes planétaires, à l’image de “Magic in the Air”, fait d’eux des incontournables de la scène musicale africaine et mondiale.
Nul doute que “Vida Loca” saura séduire les foules cet été, confirmant le statut de Magic System en tant que valeur sûre de la musique afropop. Un retour gagnant pour le groupe ivoirien, qui s’impose encore comme l’un des fers de lance de la scène musicale africaine contemporaine.
mbote/CC
« Le Parc national des Virunga à l’épreuve des réalités locales » est le nouvel ouvrage de Me Olivier Ndoole Bahemuke, publié en février 2025 aux éditions Jets d’encre. Ce livre de 206 pages explore à la fois les menaces qui pèsent sur le parc et les opportunités qu’offre ce site classé au patrimoine mondial, notamment en période de conflits armés dans la région.
Il s’agit de la troisième publication de cet activiste climatique et défenseur des droits fonciers, connu pour son engagement sur les questions environnementales et sociales au Nord-Kivu.
radiookapi.net/CC
Les juges de la Cour de cassation ont renvoyé au 23 juillet courant la poursuite de l’affaire Constant Mutamba, accusé de détournement présumé des fonds destinés à la construction de la prison centrale de Kisangani. Ce renvoie est fait sur demande et insistance des avocats de la défense de l'ancien ministre de la Justice.
Selon Yves Kisombe, un des avocats du collectif de la défense de M. Mutamba, cette remise leur permet non seulement de s'imprégner des pièces de ce dossier mais également de régulariser la procédure pour le prévenu qui n'a pas pu suivre tout le déroulé de l'audience à son début.
Cet avocat estime également que ce report va leur permettre de compulser les pièces pour un débat contradictoire avec le ministère public.
« La procédure pénale fait dépendre de son déroulement le sort des accusés. Et ici chacun a droit à un procès équitable. Et le procès équitable, c’est l’indépendance des juges, mais aussi du respect de la procédure. Il y va des droits fondamentaux, de l’efficacité de ce qui sera fait ici. Constant Mutamba n’a pas été cité régulièrement. Il a été cité par le greffier en chef, alors que c’est le procureur général qui doit lui adresser la citation à prévenu. Le ministère public a procédé, avec l’autorisation de la Cour, à la présentation générale des accusations contre Constant Mutamba avant son arrivée. Il a estimé par la suite que c’était nous les avocats qui devrions faire rapport à notre client. Vous verrez la ligne de la défense de Constant Mutamba », s’est plaint Yves Kisombe.
A cette première audience publique, le ministère public est accusé Mutamba de détournement de 19 millions USD dans un marché de gré à gré avec la société Zion Construction qui n'existe que de nom et sans aucun actif financier.
Une trentaine d'avocats de la défense plaident pour l'innocence de l'ancien garde des sceaux congolais.
Ils déclarent attendre de la Cour de dire le vrai droit. Le prévenu comparait en homme libre.
radiookapi.net/CC
Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a réagi, ce mercredi 9 juillet 2025, à la publication du rapport semestriel du Groupe d’experts des Nations Unies, sur la RDC -République démocratique du Congo-. Dans une déclaration détaillée, il appelle à des mesures urgentes, fermes et coordonnées contre le Rwanda, accusé d’orchestrer, via le M23, une guerre d’occupation à des fins d’exploitation illégale des ressources dans l’Est du pays.
"Le régime de Kigali dirige et contrôle de facto les opérations du M23", affirme Denis Mukwege, s’appuyant sur les conclusions du rapport qui évoque des preuves irréfutables : images, vidéos authentifiées, renseignements croisés et témoignages concordants. Ces documents montrent que les RDF -Forces de Défense Rwandaises- ont mené des incursions massives sur le sol congolais, positionnées en première ligne des combats, avec un usage avéré d’armement de haute technologie.
Depuis l’offensive éclair de janvier 2025, plus de 11 millions de Congolais vivent dans des zones sous occupation, soumis à la violence, à la famine et à une répression systématique, alerte Mukwege. Le rapport accuse également Kigali de mettre en place, via le M23-AFC, des administrations parallèles dans les territoires conquis, révélant une stratégie d’annexion déguisée.
Mukwege conteste vigoureusement la justification sécuritaire avancée par Kigali au sujet des FDLR, qu’il qualifie de "prétexte suranné". Selon lui, les éléments restants de ce groupe n'ont plus de capacité opérationnelle significative, et leur instrumentalisation sert de couverture à des ambitions territoriales et économiques dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Le médecin congolais exhorte les autorités nationales et la Communauté internationale à s’attaquer définitivement à la présence de citoyens rwandais armés sur le sol congolais, en favorisant leur désarmement et réintégration au Rwanda, afin de priver Kigali de son principal prétexte d’intervention.
Il appelle également la CPI -Cour pénale internationale- à intensifier ses enquêtes sur les crimes commis en RDC depuis 2002, et encourage les États à activer la compétence universelle pour poursuivre les auteurs des atrocités recensées, notamment celles documentées dans le rapport Mapping de l’ONU.
Enfin, Denis Mukwege demande la mise en œuvre stricte de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui exige un cessez-le-feu immédiat et sans condition ; le retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais ; le démantèlement des administrations illégales mises en place par le M23 et ses alliés dans les Kivus.
Dans cette déclaration, Denis Mukwege rappelle avec gravité que plus de six millions de Congolais ont péri depuis la fin du génocide de 1994 au Rwanda, et que l’impunité persistante pour les crimes commis en RDC est un frein majeur à la paix.
De sortie ce mercredi sur la pelouse du Stade Olympique de Rabat, le Maroc a renversé la RDC de fort belle manière ce mercredi (2-4) dans le cadre de la deuxième journée de groupes de “sa” CAN féminine 2025. Surprises par l’ouverture du score très tôt des Congolaises, contre le cours du jeu, les Lionnes de l’Atlas s’en sont longtemps remises à leur capitaine Ghizlane Chebbak, auteure d’un triplé, pour se tirer du piège des Léopardes.
Quatre jours après le partage du nul avec la Zambie (2-2) dans le match d’ouverture, le Maroc devait s’imposer pour faire un pas significatif vers les quarts de finale de la CAN féminine.
Les Marocaines partaient à l’abordage d’entrée. Dès la 5e minute de jeu, Fatima Tagnaout se retrouvait à deux doigts d’ouvrir le score sur une reprise croisée passant tout près du montant gauche de Fideline Ngoy.
La RDC climatise Rabat
Malgré cette bonne entame, les Nord-Africaines se faisaient cueillir à froid dans la minute suivante, concédant ainsi l’ouverture du score pour la seconde fois de suite dans la compétition.
Sur une séquence à trois contre une, Naomie Kabakaba servait Merveille Kanjinga à droite dans la profondeur. L’attaquante du PSG battait ensuite Khadija Er-Rmichi d’une frappe croisée, et climatisait le Stade Olympique de Rabat (1-0, 6e).
Le scénario était parfait pour la RDC, qui se regroupait bloc bas afin de piquer en contre. Le Maroc dos au mur accentuait la pression sur l’arrière-garde des Léopardes.
Ghizlane Chebbak porte le Maroc devant…
Au quart d’heure de jeu, Ibtissam Jraidi trouvait la transversale sur une reprise des 20m (15e). Très vite, les Lionnes concrétisaient leur domination par l’intermédiaire de leur capitaine, l'inévitable Ghizlane Chebbak.
Déjà sauveuse du Maroc en ouverture face à la Zambie (2-2), la milieu de 34 ans remettait les pendules à l’heure à l'aide d'une reprise au point de penalty, suite à une remise de la tête de Jraidi en pivot (1-1, 25e).
Joueuse providentielle des Rouges et Vertes, l’ex-pensionnaire du Wydad Casablanca permettait à son équipe de prendre l’avantage peu avant la mi-temps. Opportuniste, elle poussait au fond des filets un ballon qui trainait près du poteau droit de Ngoy (1-2, 43e).
Dans tous les bons coups, la native de Casablanca aurait pu mettre les siennes à l’abri en seconde période, peu après l'heure de jeu. Mais sa frappe enroulée depuis l’extérieur de la surface était claquée au-dessus par Ngoy (66e).
…et s’offre un triplé
Derrière, la RDC en profitait pour égaliser. À gauche, Flavine Mawete déposait son vis-à-vis à la course avant d’envoyer un enroulé dans le coin gauche d’Er-Rmichi (2-2, 70e).
Mais pas de panique côté marocain. En cinq minutes à peine, capitaine Chebbak, encore elle, propulsait ses coéquipiers devant au tableau d’affichage à nouveau, en coupant victorieusement au second poteau un centre rasant provenant de droite (2-3, 75e). Elle s'offrait ainsi un triplé tout en portant son total à quatre réalisations en deux matchs.
À la 83e, Yasmin Mrabet mettait définitivement le Maroc à l’abri sur penalty (2-4). Dans les arrêts de jeu, Anissa Lahmari manquait, elle, la balle du 2-5, en dévissant complètement son enroulé sur la gauche de Ngoy (90e+1).
Le Maroc lance enfin sa compétition et vire en tête du groupe A devant la Zambie grâce à la différence de buts. Samedi, les joueuses de Jorge Vilda affronteront le Sénégal pour le compte de l’ultime journée. Un résultat nul suffira pour se qualifier en quarts de finale.
Bonne dernière au classement, la RDC se retrouve au bord de l'élimination. Car elle devra s'imposer devant la redoutable Zambie pour espérer finir parmi les meilleurs troisièmes.
Prudence Ahanogbe
Une nouvelle innovation technologique made in Congo promet de révolutionner l’accès à l’eau potable dans les zones rurales. Présenté ce mardi au ministère du Développement rural, le robot «Isabo», mis au point par la structure Women’s Technology, est capable de transformer de l’eau insalubre en eau potable, grâce à une combinaison simple de sel et d’énergie solaire.
C’est Thérèse Kirongozi, experte en innovation technologique et initiatrice des célèbres robots roulages de Kinshasa, qui a présenté officiellement l’appareil au ministre d’État en charge du Développement rural, Muhindo Nzangi, en présence des responsables de l’ONHR -Office national d’hydraulique rurale-.
Fonctionnant à l’aide d’une petite batterie et d’un panneau solaire de 20W, Isabo a été conçue pour les zones rurales dépourvues d’électricité. Elle utilise un procédé simple mais ingénieux : 20 grammes de sel sont ajoutés à de l’eau pour produire de l’ion hypochlorite, un puissant désinfectant capable de purifier jusqu’à 25 litres d’eau, qu’elle provienne d’un puits, d’une rivière ou d’un forage.
«Notre objectif est de contribuer à la lutte contre les maladies hydriques, comme le choléra, en proposant une solution accessible, autonome et facile à utiliser par les communautés rurales», a expliqué Thérèse Kirongozi.
L’Office national d’hydraulique rurale, en charge de l’aménagement et de l’approvisionnement en eau des milieux ruraux, a salué cette innovation. Son directeur général, Yannick Asifiwe, a qualifié la machine de «prometteuse», en affirmant que l’ONHR se tient prêt à l’accompagner, sous réserve de la validation des normes techniques et chimiques.
«Isabo» pourrait ainsi être déployée à grande échelle dans les villages congolais, contribuant à réduire les maladies d’origine hydrique et à améliorer les conditions sanitaires des populations les plus isolées.
Cette technologie, entièrement conçue localement, incarne une avancée majeure dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de la santé publique, secteurs clés pour le développement des zones rurales en RDC. L’appui affiché du ministère du Développement rural laisse entrevoir une possible intégration de ce dispositif dans les politiques nationales d’accès à l’eau.
Gloire Balolage
Gims, artiste incontournable de la musique française, vient une fois de plus de démontrer sa domination sur le marché musical national.
Saber Ben Jabria a été nommé à la tête du staff technique de l'As V.Club. La nouvelle a été annoncée sur les réseaux sociaux du club.
C'est peut-être le début d'une nouvelle ère chez les Dauphins Noirs de Kinshasa avec l'arrivée du technicien tunisien en provenance du FC Tanganyika, dans le Grand Katanga. L'entraîneur tunisien a réalisé un excellent travail avec Tanganyika depuis son arrivée il y a deux saisons et les résultats ont été plus que satisfaisants. Il réussit à qualifier l'équipe pour les Play Off lui assurant le maintien du coup. Comparativement à la saison dernière, Tanganyika aura été très concurrent en faisant douter quelques favoris à qui il a posé des gros soucis. Ce sont clairement ces résultats qui ont milité à sa venue sur le banc des Vert et noir de la capitale.
Après une saison manquée largement et qui ressemble presque à la dernière, l'As V.Club commence sa campagne pour la saison prochaine. Ne jouant pas une compétition africaine, l'équipe aura peut-être le temps de se refaire pour aller chercher un titre à l'issue de la saison à condition que les moyens nécessaires suivent ce nouveau projet qui va démarrer avec Saber Ben Jabria.
Michel TOBO
La République démocratique du Congo confie désormais la sécurisation de ses ressources stratégiques à une figure controversée du mercenariat moderne. Erik Prince, ancien officier des Navy SEALs et fondateur de Blackwater, a été mandaté pour protéger mines, forêts et sites pétroliers nationaux. Cette décision intervient dans le cadre d’un accord bilatéral avec les États-Unis, actuellement en finalisation.
Des installations minières aux zones forestières sensibles, le dispositif sécuritaire congolais subit une transformation majeure. Le milliardaire américain coordonnera également la collecte des taxes minières et la lutte contre la contrebande transfrontalière. Une mission officiellement signée avec le ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde.
Qui est réellement cet homme clé du secteur minier RDC ? Né en 1969, Erik Dean Prince a bâti sa réputation sur les champs de bataille. Après son service dans la marine américaine, il créa Blackwater Worldwide, société militaire privée impliquée dans plusieurs scandales en Irak et en Afghanistan. Depuis la cession de l’entreprise en 2010, il oriente ses activités vers la sécurisation des ressources naturelles via le Frontier Services Group.
Le contexte congolais justifie-t-il ce choix ? Le secteur minier RDC représente l’épine dorsale de l’économie nationale, mais souffre de pillages systématiques et de fraudes fiscales. Des groupes armés contrôlent illégalement certaines exploitations, tandis que la contrebande de minerais priverait l’État de milliards de dollars annuels. La gouvernance économique du secteur extractif nécessite des réformes urgentes.
Cette collaboration s’inscrit dans une stratégie géopolitique plus vaste. Les États-Unis renforcent leur influence en Afrique, particulièrement après leur médiation dans l’accord de paix RDC-Rwanda. La sécurisation des mines en RDC répondrait à un double objectif : stabiliser la région des Grands Lacs et garantir l’approvisionnement en minerais critiques pour les industries occidentales.
Des opérations similaires sont déjà déployées par Prince au Mozambique, en Libye et en Haïti. Son modèle combine expertise paramilitaire et gestion logistique dans les zones à risques. Mais son passé soulève des inquiétudes légitimes. Blackwater fut impliquée dans le massacre de la place Nisour à Bagdad en 2007, où 17 civils innocents furent tués. Des accusations de violations des droits humains poursuivent l’entreprise à travers ses successeurs.
Comment concilier ce bilan avec la protection des populations congolaises ? Le gouvernement défend ce partenariat comme une solution pragmatique aux défaillances sécuritaires chroniques. Des sources sécuritaires évoquent la création de centres de commandement intégrés et la modernisation des systèmes de surveillance. Mais des observateurs internationaux redoutent une privatisation excessive de la souveraineté étatique.
La question centrale demeure : cette externalisation renforcera-t-elle réellement la gouvernance économique RDC ? Prince promet un système transparent de traçabilité des minerais et de collecte fiscale. Des audits indépendants seraient prévus pour contrôler les flux financiers. Pourtant, des parlementaires congolais réclament déjà des garanties sur la supervision étatique des opérations.
Cette implication survient à un moment charnière. La filière cobalt – dont la RDC produit 70% du volume mondial – fait face à une demande exponentielle. Sécuriser les mines devient crucial pour attirer les investissements étrangers. Mais à quel prix éthique ? Des organisations civiles dénoncent le risque de substituer une violence mercenaire aux exactions des milices locales.
La réussite de cette mission conditionnera l’avenir du secteur minier RDC. Si les méthodes de Prince réduisent effectivement la contrebande et augmentent les recettes fiscales, le modèle pourrait s’étendre à d’autres pays africains. Mais un échec ou des dérives sécuritaires compromettraient la crédibilité internationale du Congo. L’ombre de Blackwater plane désormais sur le cœur minier de l’Afrique.
Cédric Botela
La Loi sur la mise en œuvre de la politique nationale d’Aménagement du territoire en République démocratique du Congo, qualifiée au Parlement de « Loi Loando », du nom de son initiateur, a été promulgué, samedi, a appris l’ACP, des Ordonnances lues sur la télévision nationale.
« La première Loi est la Loi n°25/045 du 1er juillet 2025, relative l’Aménagement du territoire. Son exposé de motif reprend le contexte en matière de planification spatiale, l’Aménagement du territoire a été régi en RDC du 20 juin 1957 sur l’urbanisme. La présente Loi s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique nationale d’Aménagement du territoire. Elle est prise selon les dispositions de l’article 203.16 de la Constitution de la RDC. La Loi est subdivisée en huit titres », a-t-on lu.
Cette loi, note-t-on, s’en tient directement à la vision du Chef de l’État, exprimée dans le Programme d’Action du Gouvernement 2024-2028, notamment à travers son pilier 3 : aménager le territoire pour garantir une connectivité maximale.
La Loi vise le désenclavement des provinces, rapprochement des populations et des services essentiels et structuration du développement du pays de manière équilibrée, selon la source.
Une nouvelle ère et une réforme historique pour l’Aménagement du territoire en RDC
Dans un communiqué publié dimanche, soit le lendemain de la promulgation de cette Loi, le ministère de l’Aménagement du Territoire a salué une réforme historique. Ce texte, selon le ministère, vient doter la RDC d’un outil clair pour planifier, organiser et gérer durablement son espace. Le Ministère a également rendu un hommage appuyé au ministre d’État Maître Guy Loando Mboyo, qualifié d’artisan déterminé de cette réforme.
« Son engagement constant et son leadership technique sont largement reconnus, au point que la loi est déjà surnommée dans les milieux institutionnels dont le Parlement la “Loi Loando” », lit-on.
Le Ministère n’a pas manqué de remercier la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, pour son accompagnement rigoureux, ainsi que les honorables députés et sénateurs, les experts, les ministères sectoriels et les acteurs de la société civile qui ont contribué à cette œuvre collective. « Il s’agit d’un chantier qui aura mobilisé de nombreux partenaires pendant quatre années, dans un esprit de dialogue, d’ajustement et de recherche de cohérence », rapporte-t-on.
Pour rappel, la Loi Loando introduit plusieurs innovations notamment : un système de zonage clair à tous les niveaux, des plans d’aménagement harmonisés, l’obligation d’un avis spatial préalable avant tout projet, la création de conseils d’aménagement dans chaque province et entité locale, ainsi qu’une Agence nationale et un Observatoire chargé de suivre et d’évaluer l’évolution du territoire.
Somme toute, il s’agit d’une réforme saluée de toutes parts, qui marque un tournant décisif pour la République Démocratique du Congo dans la manière de gérer son espace national.
Car, pendant des décennies, le pays a fonctionné avec un texte hérité de l’époque coloniale, complètement dépassé face aux enjeux actuels. Aujourd’hui, la RDC dispose enfin d’un cadre moderne et cohérent pour organiser son territoire, éviter les conflits fonciers, planifier le développement et renforcer la cohésion nationale.
ACP/C.L./CC