RDC: Joseph Kabila à Lubumbashi pour la clôture du forum sur la réconciliation des leaders katangais
Clap de fin pour le forum de Lubumbashi ce dimanche. Autour de Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, hommes politiques influents venant des plusieurs bords politiques mais ayant l’espace Katanga comme origine se sont rassemblés dans la capitale du cuivre.
« Interpelés par la crise de cohabitation qui se vit dans notre province et des tensions sociales qui en résultent, notre démarche se veut fondamentalement apolitique », avait expliqué l’archevêque de Lubumbashi à l’ouverture du forum.
Et d’ajouter:
« Loin de cacher une quelconque visée politique au profit de quiconque, elle s’inscrit dans le but de notre mission pastorale. L’Église que nous servons est dans le Christ comme un sacrement du salut où l’on veut opérer l’union avec tous les gens humains ».
Difficile de dissocier la politique de cette initiative. Plus de 400 participants dont des ministres du gouvernement Sama Lukonde sont présents.
Il y a aussi les alliés « frustrés » de l’actuel pouvoir dont Moïse Katumbi et beaucoup de ses proches présents ou pas dans les institutions qui sont très impliqués dans ce forum.
Parmi les participants les plus attendus, il y avait le clan Kabila. Les membres de sa famille biologique et les caciques du PPRD ont également répondu présents.
Des échanges en aparté, des sessions en groupe au centre pastoral de l’archevêché de Lubumbashi ou encore des activités récréatives et symboliques comme les matches de football au Stade du TP Mazembe ont été organisés.
Pour la clôture, Joseph Kabila a fait le déplacement et a participé à la messe. Son entrée a été frénétiquement accompagnée d’applaudissements.
« Les Katangais se sont parlés. C’est un premier pas. On attend maintenant la vraie réconciliation par les actes avant d’envisager le développement de notre terre et de notre pays », a confié un participant à la presse.
Il reste à savoir comment se matérialisera cette réconciliation sur le terrain et sur le plan politique.
actualite.cd/CC
Plusieurs députés originaires de l’espace grand Katanga ont rendu visite, ce samedi 21 mai, au pasteur Daniel Ngoy Mulunda, condamné en 2021 à trois ans de prison ferme pour avoir tenu des « propos incitant à la haine ethnique et brandi la menace d’une partition de la région du Katanga », lors de la commémoration du 20e anniversaire de la mort de Laurent-Désiré Kabila.
Parmi les députés qui ont fait le déplacement pour « réconforter » l’ancien Président de la centrale électorale congolaise, il y a eu la présence très remarquée de Jaynet Kabila, la sœur jumelle de Joseph Kabila.
Cette visite intervient le jour même de la clôture du forum sur l’unité et la réconciliation des katangais, sous le thème : « frères un jour, frères pour toujours », organisé par Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi.
Ouvertes le 17 mai, de nombreuses personnalités politiques congolaises issues du Katanga ont pris part à ces assises : Moïse Katumbi Chapwe, dernier gouverneur du Katanga avant son démembrement, l’actuel gouverneur du Haut-Katanga, Jaynet Kabila, la sœur de Joseph Kabila, ancien président congolais, mais également des ministres de l’actuel gouvernement et des élus locaux.
Une forte présence politique qui a poussé Mgr Muteba à souligner que la finalité de cette rencontre n’est pas politique mais plutôt soucieuse de la préservation du bien commun, au service de la dignité humaine.
En marge de la clôture de ces assises, un match amical qui doit « sceller la réconciliation des ressortissants de l’espace katangais » sera organisé au stade TP Mazembe. L’archevêque métropolitain de Lubumbashi mobilise. Plusieurs sources annoncent une possible présence de Joseph Kabila, qui séjourne, lui aussi à Lubumbashi.
Stéphie MUKINZI M
Le ministère des Finances révèle que 70.053 enseignants nouvelles unités qui ont été mécanisés, recevront leur salaire du mois d’avril, mai ensuite celui de juin dans les prochains jours. Il a fait cette annonce le vendredi 20 mai dernier à l’issue d’une séance de travail avec les syndicalistes de l’EPST.
« Je confirme que le paiement a été effectué. Il s’agit de 3 mois pour toutes les nouvelles unités de l’EPST. C’est 70.053 enseignants qui ont été mécanisés et qui seront payés dans les prochains jours. Et donc, au courant de ce mois de mai, nous allons payer les mois d’avril et mai, et au mois de juin, nous allons également payer le mois de Juin. », rapporte le conseiller en trésorerie du ministre des Finances.
Il ajoute que dès le mois de juillet, les salaires des enseignants nouvelles unités seront intégrés dans l’état liquidatif. De ce fait, le ministère des Finances estime que le problème sera résolu.
« Les enseignants peuvent se calmer. Qu’ils soient apaisés, ils auront leur argent dans les tout prochains jours. Il suffira pour eux de suivre avec leurs Banques respectives pour bénéficier de leur salaire », ajoute-t-il.
Pour Cécile Tshiyombo, secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), qui confirme également la paie des enseignants nouvelles unités, le problème a été résolu.
« Nous avons compris qu’il y avait incompréhension. Nous voilà autour des conseillers et le ministre qui vient de monter dans son cabinet. Il y aura la paie pour les enseignants nouvelles unités et ça sera pour deux mois d’abord avril et mai, et ensuite le mois de Juin et au mois de juillet la paie sera intégrée dans les fichiers. Nous demandons aux enseignants nouvelles unités qui pensaient que la paie n’était pas vraiment assurée de rester calme, de comprendre que (…) la problématique a été décantée », a-t-elle dit.
L’Intersyndicale des syndicats des enseignants de l’Enseignement primaire, secondaire et technique avait exigé au gouvernement Sama Lukonde, le 17 mai dernier, de décaisser de manière « immédiate » et « sans condition », la paie complémentaire du mois d’avril des enseignants nouvelles unités et les frais de fonctionnement des établissements scolaires dans un délai de 48h (2 jours). Il menaçait d’aller en grève au cas où ces conditions ne sont pas réunies selon leur ultimatum.
Christian Malele
La Cour d'appel de la Mongala qui fait office de la Cour administrative d'appel a confirmé l'élection de maître César Limbaya à la tête de cette province. Cette plus haute juridiction l'a fait savoir dans son arrêt rendu public à l'audience du samedi 21 mai 2022.
Cette instance judiciaire a jugé recevable mais non fondée la requête en annulation de l'élection du gouverneur de cette province introduite par le candidat malheureux Aimé Bokungu, qui dénonce la corruption qui, selon ses dires, a caractérisé ce scrutin remporté dès le premier tour par maître César Limbaya.
Pour rappel, maître César Limbaya, ticket de l'Union sacrée de la nation du président Félix Antoine Tshisekedi a été élu gouverneur de la Mongala le 06 mai dernier. Ce, avec 13 voix sur 20 votants en remplacement de Crispin Ngbundu Malengo, ancien gouverneur de ladite province qui a été destitué par l'Assemblée provinciale pour détournement des deniers publics en décembre 2020.
César Augustin Mokano Zawa
Le général Patience Mushid Yav séjourne à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, depuis le vendredi 20 mai 2022. Sa mission dans la région consiste notamment à enquêter sur la présence « irrégulière » de 750 policiers.
Devant la presse locale, le samedi, le commissaire général adjoint en charge de la police administrative a indiqué que ces policiers seront identifiés dans un rapport qui sera, par la suite, envoyé à Kinshasa.
« Je suis dans le Lualaba accompagné d'une grande délégation. Parmi elle, un grand général de la Police, le directeur des ressources humaines et tant d'autres. Ils sont venus s'enquérir d'une présence massive des policiers venant d'autres provinces. Il a plu aux deux gouverneurs, celui du Haut-Katanga et du Lualaba de dénoncer cette présence massive et irrégulière. Alors Kinshasa nous a dépêché pour s'enquérir, pour identifier ces policiers, faire un rapport à Kinshasa pour une décision à prendre », a-t-il affirmé.
Il a fait savoir en outre que cette situation doit être régularisée de peur qu'elle ne favorise l'insécurité dans cette région.
« Nous devons régulariser cette situation. Imaginez-vous, un policier qui est à Kolwezi, lorsqu'il fait deux ou trois mois impayé, il s'attaque à notre population et tracasse notre population. Et l'autorité provinciale ne sera pas d'accord avec ça », a-t-il renchéri.
Avant le Lualaba, le général Patience Mushid Yav a séjourné dans la province voisine du Haut-Katanga pour la même mission.
Le 2 avril dernier, Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga a alerté sur la présence de 750 policiers « armés » en province du Grand Kasaï. Le général Mushid Yav a confirmé leur séjour irrégulier dans la région mais il a précisé que ces forces de l’ordre ne détiennent pas des armes.
Marcelo Mfumu, à Kolwezi
La Cour d'Appel du Maniema, siègeant au premier degré en matière de contentieux électoral, a confirmé l'élection du gouverneur Hubert Kindanda Kishabongo conformément aux résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le verdict de cette juridiction qui fait office de la Cour administrative d'appel a été prononcé dans la soirée de vendredi 20 mai 2022 après l'audience publique qui a eu lieu jeudi dernier.
Pour rappel, 3 candidats malheureux avaient introduit leurs requêtes auprès du greffe de la Cour d'Appel pour demander l'annulation de l'élection du gouverneur et vice-gouverneur notamment pour « fraude » sur la liste électorale.
Hubert Kindanda Kishabongo était le ticket de l'Union sacrée au Maniema pour ce marathon électoral déroulé le 06 mai dernier.
Morisho Tambwe, à Kindu
La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, va abriter, du 23 au 27 mai 2022, la 39ème session ordinaire des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES).
C'est la cellule de communication du ministère de l'ESU qui l'a annoncé le vendredi 20 mai 2022.
"Après plusieurs semaines consacrées aux préparatifs, le ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo, est heureux de voir que cette grande activité qui permet la visibilité de la RDC dans le domaine universitaire s’organiser à Kinshasa. Il rassure que toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de la 39eme session ordinaire des ministres du CAMES, sous la présidence du ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara", peut-on lire dans une dépêche de la cellule de communication du ministère de l'ESU.
Ces assises représentent une occasion pour le secrétariat général du CAMES de présenter, entre autres, son bilan d’activités 2021 et les dossiers soumis, à l’adoption du Conseil pour aider à la bonne marche de l’Institution. Les résultats de l’évaluation externe du Plan stratégique de développement du CAMES (PSDC 2020-2022) seront également présentés au Conseil, pour aider à bâtir un CAMES fort et répondant davantage aux aspirations de ses parties prenantes.
À Kinshasa, 16 délégations ministérielles sont attendues pour participer à ces travaux.
D'après le programme évoqué par la cellule de communication du ministère de l'ESU, ces assises débuteront par la réunion du comité des experts qui se tiendra le 23 et 24 mai. C'est le ministre congolais de l'ESU, Muhindo Nzangi, qui la présidera.
Dans la matinée du 25 mai, il est prévu la réunion du réseau des partenaires techniques et financiers du CAMES. Le même jour, il y aura également la réunion du conseil de l’ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES).
Les travaux proprement dits seront ouverts le jeudi prochain. Ils seront présidés par le Premier ministe congolais, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
En marge de la cérémonie de clôture un jour après, une cérémonie de réception dans l’ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES) sera organisée pour reconnaitre et magnifier les mérites de plusieurs personnalités qui ont contribué au rayonnement du CAMES en particulier et au progrès des systèmes africains d’éducation et de formation, en général.
La première délégation d’experts séjourne déjà à Kinshasa. D’autres délégations ministérielles des pays concernés par le CAMES sont attendues.
Merveil Molo
La plénière du Sénat a désigné le sénateur Mbonga Magalu Engwanda Louis comme candidat au poste de juge à la Cour constitutionnelle en remplacement de Polycarpe Mongulu décédé le mois dernier. Tous deux sont originaires de la Mongala.
C'était au cours de la plénière tenue à huis-clos le vendredi 20 mai 2022 dans la salle des conférences internationales du Palais du peuple.
Cette résolution du Sénat sera entérinée au cours d'un congrès qui se tiendra ce lundi dans la Salle de Congrès du Palais du peuple.
Il sied de signaler que cet ancien gouverneur de la Mongala a été choisi par la chambre haute du Parlement du fait que sur les 3 juges du quota du parlement, un seul doit être remplacé. Il s'agit de celui qui a été envoyé par le Sénat. Les deux autres de l’Assemblée nationale étant toujours en poste.
Moïse Dianyishayi