Le Juge Dieudonné Kamuleta Badibanga a été investi officiellement président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo. L'ordonnance portant son investiture a été lue vendredi 24 juin 2022 sur la chaîne nationale conformément à l’article 158 de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée et complétée à ce jour.
Le juge Dieudonné Kamuleta Badibanga a été élu mardi 21 juin 2022 par ses pairs pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Il succède ainsi à Dieudonné Kaluba, qui a quitté la Cour lors d’un tirage au sort avec le juge Prince Funga Molima et Polycarpe Mongulu décédé au mois d'avril dernier.
Bien avant, trois juges nouvellement nommés avaient prêté serment le 15 juin devant le Chef de l'État Félix Tshisekedi. Il s’agit des juges Christian Bahati Yuma, Sylvain Lumu Mbaya et Mandza Andia Dieudonné. Ces trois nouveaux membres rejoignent les 6 qui sont en fonction à savoir : Wasenda N'songo Corneille ; Mavungu Jean-Pierre ; Nkulu Kilomba Norbert ; Bokona Wiipa Bondjali ; Kalume Asengo Cheusi Alphonsine et Kamuleta Badibanga Dieudonné.
La Cour constitutionnelle est chargée du contrôle de la constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi.
actualite.cd/CC
L’ancien secrétaire d’État américain, assistant aux affaires africaines, Herman Cohen affirme que la seule solution aux problèmes de l’insécurité dans l’Est de la RDC demeure l’armée congolaise à condition que des réformes soient introduites.
Herman Cohen l’a fait savoir dans son tweet après l’annonce d’un déploiement de la force régionale composée des éléments des pays membres de la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC).
“ Seule l’armée congolaise peut résoudre le problème à condition que les réformes nécessaires soient introduites ”, a-t-il fait savoir.
Pour l’ancien secrétaire d’État américain aux affaires Afracaines, la force régionale proposée par l’EAC ne peut pas résoudre le problème d’autant plus que la déstabilisation de la RDC trouve son origine dans ces pays de l’Est.
“ Dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les citoyens ont raison de rejeter une proposition de force de maintien de la paix en Afrique de l’Est. La déstabilisation du nord-est de la RDC trouve son origine dans les pays à l’Est (Rwanda, Ouganda, Burundi etc), de la RDC ”, ajoute-t-il.
Pour rappel le président de la République du Kenya et president en exercice de l’EAC Uhuru Kenyata a convoqué le troisième conclave de cette organisation pour tabler sur la question sécuritaire de la RDC.
Au terme de ce conclave, il a été décidé d’un déploiement d’une force régionale dans l’Est de la RDC pour imposer la paix. Décision qu’a accepté Kinshasa à condition que les éléments de l’armée Rwandaise n’en font pas partie.
Acturdc.com/CC
Vingt-quatre heures après l'annonce de l'acquittement de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du chef de l'État et l'homme d'affaires, libanais Samih Jammal, par la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, les réactions fusent de partout.
Au cours d'une interview accordée ce vendredi à ACTUALITE.CD, le coordonnateur de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), Maître Georges Kapiamba, dit ce qu’il considère comme une déception. Il qualifie ce verdict d'un coup fort donné à l'Etat de droit.
« La décision a été rendue en dehors de l'audience publique alors que le prononcé de la décision avait été renvoyé à ce vendredi. Nous avons tous été surpris de l'apprendre, les membres de la Cour n'ont pas respecté leur parole. Nous avons constaté que c'est une décision qui n'est pas fondée sur le droit mais qui est fondé sur des considérations à caractère politique, et au regard des éléments à notre possession, nous pouvons confirmer que c'est la politique qui a pesé à la balance en lieu et place du droit », a-t-il dit à ACTUALITE.CD.
Et d’ajouter :
« C'est fortement regrettable pour la République. Nous ne pouvons plus parler de l'État de droit à partir du moment où nous constatons par ce genre de décision que les magistrats de l'État se retrouvent capitaliser c'est-à-dire ils sont incapables d'assumer leur mission de dire le droit avec indépendance », a indiqué Georges Kapiamba à ACTUALITE.CD.
Sur le dossier Samih Jammal, le président de l'ACAJ précise que ce dernier a violé les lois de la République.
« Il avait été établi clairement que Monsieur Jammal avait transféré une somme d'argent à l'étranger au-delà du taux autorisé par les lois de la République c'est-à-dire il s’est retrouvé dans la situation de l'infraction de blanchiment des capitaux, mais les juges de la Cour l'ont même acquitté pour ce fait. Nous regrettons sérieusement ce recul », a-t-il renchéri.
L'ACAJ promet de poursuivre son combat pour que la vérité soit établie et que la somme détournée soit récupérée au bénéfice du peuple congolais.
Vital Kamerhe et ses coaccusés dans l’affaire 100 jours ont été acquittés par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour faute de preuves.
Grâce Guka
Moïsha Bombula Buya, épouse du journaliste Yves Buya, a porté plainte, ce mercredi 23 juillet 2022, à l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) contre le journaliste Israël Mutombo, accusé d'avoir poursuivi son mari, devant une juridiction de droit commun au lieu du tribunal des pairs, en violation du principe de solidarité consacré par les textes régissant l'UNPC, la corporation des journalistes en République Démocratique du Congo (RDC).
Accompagnée des épouses du député provincial Mike Mukebayi et du journaliste Edmond Izuba, l'épouse du journaliste Buya a fustigé le fait que la Commission de discipline de l'UNPC tarde à juger et condamner Israël Mutombo malgré une précédente plainte déposée contre ce dernier, pour les mêmes motifs, par le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC).
Réunifiés 25 ans après leur séparation, les têtes d'affiche de Wenge Musica BCBG 4x4, ancienne formule sont déterminés à faire revivre aux amoureux de la bonne musique leur belle épopée des années 80 et 90, le jeudi 30 juin 2022, au Stade des Martyrs de Kinshasa.
Invité à l'émission "Canal Presse", ce vendredi 24 juin, Werrason, l'une des figures emblématiques du clan Wenge a demandé aux mélomanes qui feront leur déplacement au Stade des Martyrs de se vêtir en blanc, question d'exiger le retour de l la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Sur le plateau de cette même émission, Werrason a révélé que tous les musiciens de Wenge Musica 4x4 seront vêtus en tenue militaire.
Pour eux, c'est une façon de soutenir les Forces Armées de République Démocratique du Congo (FARDC).
Après le grand rendez-vous du 30 juin, le clan Wenge livrera un concert VIP, le samedi 09 juillet prochain, autour de la piscine du Pullman hôtel, ex Grand hôtel de Kinshasa.
Gratis Makabi
L’indépendance de la République démocratique du Congo ne reflète pas ce que rêvait Patrice Lumumba pour les Congolais, a estimé jeudi 23 juin l’ancien secrétaire provincial du Mouvement national congolais-Lumumba (MNC-L) de Lumumba dans la Province Orientale, Célestin Kangakolo, 83 ans.
« Notre indépendance, ça ne répond pas (à ce qui) a été proposé par lui-même Lumumba ; puisque nous voyons que le gouvernement nationaliste, (s’il) existe (s’il) n’existe pas, nous ne connaissons pas puisque toute chose coûte cher. L’indépendance du Congo doit être totale pour les Congolais. Mais, au lieu de favoriser la population qu’elle reste à l’aise, pour les autorités qui dirigent le pays aujourd’hui - en tout cas ce n’est pas moi-même qui parle mais c’est tout le monde qui regrette - la vie est très chère on ne sait pas comment vivre », déplore Célestin Kangakolo.
L’ex-Premier ministre Patrice Emery Lumumba avait commencé sa carrière politique dans la ville de Kisangani (Tshopo). Le Mouvement national congolais Lumumba (MNC-L) avait entrepris une campagne de sensibilisation de la population dans la perspective des élections générales devant aboutir au choix des futurs dirigeants du pays.
« J’ai commencé à travailler au MLC/Lumumba comme propagandiste. Il avait payé les voitures pour nous, les propagandistes et nous envoyait souvent à l’intérieur. On est passé partout à l’intérieur de la Province Orientale pour expliquer à la population congolaise qu’est-ce que l’indépendance », ajoute l’ancien secrétaire provincial du MNC/L.
radiookapi.net/CC
Les prix des carburants et de certaines denrées alimentaires sont revus à la baisse sur les marchés dans différents centres commerciaux de la province de l’Ituri. Les reporters de Radio Okapi l’ont constaté jeudi 23 juin sur le marché de Bunia.
Un litre de carburant se négocie actuellement à 3100 voire 3200 francs congolais dans les stations-services à Bunia. Alors qu’il y a environ un mois, il se vendait à 4000 franc congolais (2 USD). Le tarif de transport en commun dans la ville et sur les différents axes routiers a également sensiblement baissé.
Un sac de 25 kilogrammes du riz est passé de 37 à 27 dollars, un bidon d’huile végétale qui se vendait à 60 dollars, se négocie à 47 dollars. Un bassin de 10 kilogrammes d’haricots se vend à 18 000 francs congolais (9 USD), au lieu de 25 000 voire 30 000 francs congolais il y a environ un mois.
Les opérateurs économiques attribuent cette hausse à l’amélioration de la situation sécuritaire et la réhabilitation du trafic sur le tronçon Bunia-Mahagi.
Certains commerçants témoignent que, les attaques des groupes armés sur le tronçon Komanda-Bunia-Mahagi-Aru sont devenues rares depuis plus d’un mois. D’autre part, cette route est en bon état grâce aux travaux de réfection financés par le gouvernement. Ce qui a rendu le trafic très fluide sur cette route nationale.
De nombreux camions transportant de marchandises arrivent chaque jour à Bunia en provenance de pays voisins et de zones de desserte agricole dans les territoires de Djugu et de Mahagi.
De nombreux habitants s’en réjouissent et demandent au gouvernement d’accélérer le processus de DDRC-S pour l’instauration d’une paix durable en Ituri.
radiookapi.net/CC
Après une accalmie précaire dans les zones de guerre entre les forces armées FARDC et les rebelles du M23, soutenus par leurs alliés supplétifs, les combats ont repris, jeudi soir, sur plusieurs axes des fronts dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, dans l’Est tourmenté de la République Démocratique du Congo.
Des sources militaires confirment des combats en cours avec les terroristes du M23 à Kanombe, Nkokwe, Katagara, des localités proches de la localité de Rumangabo. Selon ces mêmes sources, ce mouvement terroriste qui a lancé des nouvelles attaques contre les positions des forces armées loyalistes, veut occuper le centre de Rumangabo pour avoir le contrôle de la route qui relie Goma et Rutshuru.
Sur les fronts, une série de contre-offensive a été lancée par les FARDC contre les terroristes du M23. Les affrontements se poursuivent dans le groupement Bweza (près de Ntamugenga et Rubare) et dans le groupement Gisigari (près du centre de formation militaire de Rumangabo). D’après les sources locales, l’ennemi occupait les collines environnantes.
Par ailleurs, ces combats sont à la base d’un déplacement massif de la population qui tente de retrouver des zones sans affrontements. Depuis la nuit, annoncent plusieurs sources locales, des civils en bon nombre font déplacement vers Rumangabo centre. Ces derniers occupent des écoles de la place.
Notons que les M23 continuent à occuper la région de Bunagana où une administration rebelle a été installée par ces terroristes. Depuis lors, aucune communication de l’armée sur les derniers développements sur la ligne de front. Cependant, mardi, dans un communiqué officiel signé par le gouvernement militaire du Nord-Kivu, une mesure d’interdiction de trafic au poste frontalier de Bunagana a été prise. Des commerçants ont été appelés de ne plus faire l’importation et l’exportation de leurs biens via ce poste sous occupation terroriste.