Sur les 44 députés provinciaux de la ville de Kinshasa proclamés provisoirement élus par la Commission Électorale Nationale Indépendante, il y a 35 nouveaux députés provinciaux et 9 députés provinciaux réélus qui composent la nouvelle Assemblée provinciale de la ville province de Kinshasa. Ces chiffres ont été révélés par Louis -Gilbert Bompate Mbula Secrétaire Provincial de la ville de Kinshasa à l'ouverture de la session extraordinaire de la nouvelle législature lundi 5 février 2024. 

S'agissant du genre, la nouvelle Assemblée provinciale de Kinshasa ne compte que 5 femmes soit 11,36% contre 39 hommes soit 88,64%. Il s'agit de Kahromon Kilala Pepitho élue de Bumbu ( ACP-A), Matanda Simiya Norbetine élue de Lemba ( ACP-A), Kanefu Bahati Édith élue de Limete ( Udps Tshisekedi), Lumbu Kukiel Edug Eden élue de Makala ( ACP-A) et enfin Tshinyama Mpemba Germaine élue de Ngaliema ( ANB).

"Je profite de cet instant pour vous présenter nos sincères félicitations suite à votre brillante élection car vous avez non seulement vaincu mais aussi réussi à convaincre le souverain primaire Kinois de vous faire confiance en vous élisant comme ses propres représentants. Brillante élection disais-je au regard du nombre écrasant des candidats soit plus de 5000 inscrits à cette compétition électorale pour 44 sièges seulement. C'est vous 5 femmes soit 11,36 % et 39 hommes soit 88,64% qui les occupent ici et maintenant"a-t-il déclaré dans son mot de circonstance

Et de poursuivre :

"Il serait incongru de ne pas réserver une page spéciale aux 9 députés réélus. Il s'agit de Mbokoso Amous Kempay Honoré élu de Kimbanseke, Kasinzi Mafolo Joseph élu de Kinsenso, Kazadi Kankonde Peter élu de Lemba, Mulumba Nkongolo Wa Nkongolo Gérard dit Gecoco élu de Limete, Ngoyi Mvunzi Jean élu de Masina, Tshibalala Mukunayi Francis élu de Masina, Shakob Woot Constantin élu de N'Djili, Iyeli Molangi Eddy élu de Ngiri Ngiri, Samba Mwamolele Clauvis  élu de Nsele pour cette confiance renouvelée de la population Kinoise".

Louis-gilbert Bompate Mbula, Secrétaire Provincial de la ville province de Kinshasa a invité la nouvelle Assemblée provinciale de Kinshasa d'entretenir des rapports étroits avec l'électorat durant toute la législature pour mériter sa confiance

"C'est ici le lieu pour moi de vous inviter Honorables députés à entretenir des rapports étroits avec l'électorat durant votre mandat pour mériter sa confiance lorsqu'il sera question de briguer un autre mandat. Mon vœu le plus ardent est que vous serviez cette ville de tout cœur en accomplissant loyalement les missions qui vous sont légalement confiées.  Voilà pourquoi, vous méritez l'honneur de toute la ville de Kinshasa, capitale de notre pays et siège des institutions. Vous êtes sans peur d'être contredit l'Assemblée provinciale phare et baliseur des sentiers pour les autres Assemblées de notre pays. Le travail que vous abattrez durant cette législature soyez-en sûrs servira de modèle aux autres Assemblées provinciales", a indiqué le Chef de l'administration de la ville province de Kinshasa.

Au cours de cette plénière, le Secrétaire provincial avait procédé à l'installation du bureau d'âge de cet organe délibérant. Mbokoso Amous Kempay Honoré ( Né le 20 juillet 1956) élu de la Commune de Kimbanseke sur la liste de Alliance des Congolais Progressistes et  Alliés assumera les fonctions de président du bureau d'âge de l'Assemblée provinciale de Kinshasa. Il sera assisté par deux jeunes élus, en qualité de premier et deuxième secrétaire. Il s'agit de Iyeli Molangi Daniel ( Né le 14 juillet 1997) élu de la Commune de Ngaliema sur la liste du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et Kanefu Bahati Édith ( née le 20 juillet 1991) élue de la Commune de Limete sur la liste de UDPS/Tshisekedi.

Le bureau d'âge aura pour mission notamment la validation des pouvoirs; la cooptation des chefs coutumiers, l'élaboration et l'adoption du Règlement intérieur; l'élection et l'installation du Bureau définitif. L'Assemblée provinciale de Kinshasa doit avoir 48 élus. En attendant les résultats définitifs, les 44 étant déjà connus, les 4 autres seront cooptés parmi les chefs coutumiers conformément à la loi électorale dans son article 152.

Clément MUAMBA



Le parti Ensemble pour la République vient de lever l’option de prendre part aux travaux de l’Assemblée nationale pour cette nouvelle législature.

C’est la décision qui ressort de deux jours des consultations initiées par son président Moïse Katumbi.

Ensemble pour la République revendique 18 députés nationaux élus, selon les résultats provisoires des législatives publiés le mois dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le parti justifie notamment sa décision par la volonté de contrer un probable projet de changement de la Constitution.

Infos.cd/CC



Sur les images vidéos parvenues à JED et qui ont circulé dans les réseaux sociaux, on peut voir la Directrice provinciale de la radiotélévision nationale, à Mbandaka dans la Province de l’Equateur, Mimi Etaka, assise à même le sol, exhibant ses habits déchirés et ses meubles de bureau renversés qui témoignent de la violence de l’agression. Elle accuse le gouverneur de province, Bobo Boloko Bolumbu d’avoir fait irruption dans son bureau et ordonné à son garde du corps de la passer à tabac pour avoir refusé de faire diffuser sur les antennes des arrêtés signés par le gouverneur. Ce que dément Mimi Etaka qui explique avoir plutôt demandé au Porte-parole du Gouverneur d’attendre la fin de la diffusion du journal qui était en cours.

Pour JED, ce gouverneur qui n’en est pas à son premier forfait, est réputé pour être un des pires bourreaux de la presse, qui menace et fait arrêter régulièrement des journalistes de sa province. 

Cette attaque des installations d’un média public renforce un peu plus l’image d’un Etat où il fait régner sa loi de la jungle, en cherchant à faire main basse sur les médias.

Récemment candidat aux élections, il avait été d’accusé de fraude et invalidé par la Commission électorale (CENI), puis suspendu avant d’être réhabilité dans ses fonctions de gouverneur où il fait désormais face à une fronde d’un groupe de ses ministres.

Journaliste en danger (JED) condamne vigoureusement cette énième attaque contre la presse, et demande instamment au Vice-Premier Ministre et Ministre de l'intérieur, ayant la tutelle sur les gouverneurs des provinces, de prendre une mesure immédiate de suspension de ce fonctionnaire indélicat et d’ouvrir une enquête pour connaître les mobiles de ce grave incident qui ternit encore un peu plus l’image de notre République.

CC



C'est d'abord une brève nouvelle du site d'informations Infos.cd qui annonce en premier «la disparition de Godé Kalonji dans son domicile, après des douleurs ressenties ces deux derniers jours». Quelques minutes plus tard, c'est le CASC -Collectif des Actions de la Société Civile-, une des structures à laquelle appartenait le journaliste, qui confirme l'information, non sans évoquer une nouvelle inconsolable et dévastatrice. 

Très vite alors, la mauvaise nouvelle s'est répandue dans les réseaux sociaux, et touche particulièrement ses confrères, les activistes de la société civile et un haut cadre du parti présidentiel.

C'est aux alentours de 23h passées que le standard d'Opinion-info.cd reçoit en pleurs le Secrétaire Général de l'UDPS, qui, malgré que frappé par la douleur sur la disparition de Godé Kalonji, laisse quelques phrases. 

«Il a beaucoup contribué à la lutte démocratique dans notre pays. Il a réussi à couvrir les grandes étapes de la lutte de l'UDPS contre toutes les formes de la dictature», a reconnu Augustin Kabuya. 

A son tour, le président de l'ASADHO -Association Africaine pour la Défense des droits de l'homme- loue la grandeur qu'a fait montre Godé, grand partenaire de la défense des droits humains.

«Tu étais de tous nos combats pour la démocratie et les droits humains. Vas en paix.», a-t-il publié sur son compte X (Ex- Twitter)

Décès du journaliste Godé Kalonji: la nouvelle de ta mort m'a beaucoup brisé. Je rends hommage à ton nom et au travail que tu as fait,en partenariat avec nous, pour la défense des droits humains. Tu étais de tous nos combats pour la démocratie et les droits humains. Vas en paix. pic.twitter.com/4N6br0iCT7

— Jean Claude Katende (@JeanClaudekat2) February 6, 2024

Godé Kalonji était un journaliste très engagé dans l’activisme au sein de la société civile, dans la défense des droits de l’homme, depuis plus d’une dizaine d’années.

opinion-info/CC



Willy Dumbo, Général Camille Makosso, Kérosène et plein d’autres influenceurs ivoiriens ont haussé le ton contre les tueries qui se vivent à l’Est de la RDC. Dans les plateformes sociales, ces hommes suivis par des millions d’hommes et femmes partout dans le monde ont exigé à la communauté internationale de jeter un œil sur le cas de la RDC.

De cœur avec les congolais, Willy Dumbo, Général Camille Makosso, Kérosène et autres ont reconnu que la RDC est actuellement le pays avec le plus grand taux de meurtre dans le monde, et demandé la fin de ces massacres. « Les gens ne savent peut-être pas mais la RDC est le pays avec le plus grand nombre de tueries aujourd’hui. Nous pleurons avec le peuple congolais mais bien plus, nous demandons à la communauté internationale de veiller sur cette situation afin qu’elle prenne fin. Nous autres ivoiriens sortons d’une guerre e », et donc nous savons ce que la guerre est capable de faire à un peuple », a dit Camille Makosso.

Depuis quelques jours, les actions en faveur de la RDC ne cessent de se multiplier afin de mettre fin aux atrocités. Congolais et étrangers veulent tous de la fin de cette série de guerre conduite par le Rwanda sous couvert du M23.

Que Dieu soit avec la RDC et son peuple

Gaël Hombo

 


Manœuvres anti patriotiques d’un scélérat au service de la Kabilie ou paradigme d’un banditisme sempiternel ?

autopsie d’une crapule

Il est connu de tout congolais que le président se bat farouchement pour faire du Congo une terre prospère où il fait beau vivre et dont la vision a été définie clairement avec comme dénominateur commun une justice comme bras séculier pour un État de droit.

Il est aussi un secret pour personne que rendre la dignité aux congolais,nécessite avant tout de battre en brèche les vieilles méthodes qui ont ravalées les citoyens de ce pays.

En dépit de sa bonne foi,il reste certains récalcitrants nostalgiques de l’ère Kabila dont ils ont hérités certaines vilenies et perfidies indélébiles qu’ils ne veulent pas lâcher à tout prix.

Pour certains comme le colonel Néné (avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga )qui ne jure que sur le retour du Raïs, la lutte contre les anti valeurs initiée par l’actuel chef de l’État est un handicap majeur pour atteindre leur objectif car la popularité grandissante de fatshi ,les expose à l’oubli général du peuple dont ils ont martyrisés pendant 18 ans.

Il est alors prévisible que certaines manœuvres des fidèles de Kabila, n’ont pour réelle motivation que de zapper les réformes initiées par fatshi en vue de pérenniser leur fourberie et perpétuer leur prédation.

Il est ainsi clair que le colonel Néné (avocat général et auditeur du haut Katanga )réputé jadis kabiliste assidu et anti kassaien connu de tous et de ceux qui combattent sous coulisses l’actuel régime par ses méthodes indélicates.

??Alors que le président de la république avait promis avant la fin de son mandat fabriquer des millionnaires et milliardaires congolais,le colonel Néné(avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga) quant à lui est entrain de fabriquer les millionnaires et milliardaires chinois, indiens et libanais et cela au détriment des congolais.

Usant de sa qualité de l’avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga, il s’est octroyé le pouvoir suprême qui fait de lui: ministre des mines,cadastres miniers,conservateur de titre foncier… Et patron de tous ce qui touche au sol et sous-sol toujours au détriment des nationaux.

Ses abus du pouvoir au service des étrangers (chinois, libanais, indiens) qu’il favorise perpétuant ainsi les vilenies de l’ancien régime qui mettait l’étranger sur un piédestal faisant du congolais un petit asservi au profit des intérêts d’un cénacle.

Si la justice élève une nation,l’injustice du colonel Néné avilie le Katanga, créa ainsi une milice des mines à la place de la police des mines reconnue par l’État, il ne se gène pas à envoyer les éléments de la justice militaire qu’il a transformé en vigiles des sites miniers chassant les artisanaux et spoliant les carrés miniers des fils du pays pour l’intérêt de ceux qui lui verse de rétro-commissions nous citons:chinois, indiens et libanais.

Aujourd’hui il n’est vraiment pas étonnant de constater que la justice militaire du Katanga n’a rien d’une justice militaire car tout est focus sur les sites miniers où la majeure partie des éléments ont élu domicile,chassant, maltraitant et clochardisant les congolais qu’ils accusent de ne pas bien payer les redevances et cela au profit des chinois, libanais et indiens qui pour eux sont des bons clients et payeurs.

Si le chef de l’État et le gouvernement se battent pour augmenter les intérêts de la partie congolaise dans le contrat chinois, le colonel Néné (avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga )quant à lui se bat de son côté pour augmenter les intérêts des indiens, chinois et libanais dans les mines du Katanga cela au détriment des nationaux qu’il accuse d’avoir trahi le Raïs.

Ceci étant, si vous êtes un entrepreneur minier congolais, vous pouvez être en ordre avec tous ce que demande l’État(documents),mais face à un libanais, indien ou chinois du réseau du colonel Néné(avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga) qui se croit être au dessus de la loi au Katanga, vous n’aurez aucune chance d’avoir gain de cause.

Regrettable alors de constater que les petits malfrats pareils comme ce troubadour de Néné (avocat général à l’auditorat militaire du haut Katanga) sont entrain d’œuvrer librement pour faire barrage à la vision du chef de l’État et ternir son image, en installant une association des malfaiteurs, faisant des nationaux aigris, alors que les étrangers ponctionnent quotidiennement les richesses congolaises en tout impunité et illégalité avec la bénédiction et protection de cet ancien kabiliste nostalgique.

Il est alors souhaitable à la hiérarchie, d’arrêter les ignominies de ce petit caïd au service des étrangers, avec comme objectif principal, saper les efforts patriotiques du chef de l’État et le rendre moins populaire, en vue de préparer le retour de son mentor barbu au crâne rasé.

Le patriote



Guerre au Nord-Kivu : face à Jean-Pierre Lacroix, la société civile déplore « le silence de la communauté internationale » 
Les acteurs de la société civile du Nord-Kivu ont fait part, lundi 5 février, au Secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, de leur désarroi face à ce qu’ils qualifient de mutisme et laxisme de la communauté internationale face aux tueries, la guerre qui endeuille les populations de l’Est de la Rdc et l’impunité totale pour le pays agresseur, le Rwanda.
Ces acteurs sociaux ont échangé avec cette autorité onusienne, lundi, à Goma. 
Le président de la société civile du Nord-Kivu, John Banyene, a souligné, non sans pincement au cœur, que la société civile est exaspérée de voir l’indulgence dont jouit le Rwanda, bien que qu’il y ait plusieurs rapports des experts onusiens qui ont désigné nommément ce pays frontalier comme agresseur de la RDC.
« Il y a peu, les Nations unies ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes en RDC mais cela n’a jamais été fait », regrette-t-il, avant d’ajouter : « Nous, en tant que paysans, nous disons que cette guerre dont nous sommes victimes, est une guerre de complicité ; nous disons que le Rwanda doit être soutenu quelque part ». 
Réagissant à ce cri de détresse de la société civile, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre La Croix, a mis en exergue la résolution de cette crise par les mécanismes régionaux.  

« Il y a beaucoup d’acteurs qui travaillent, qui s’engagent pour faire prévaloir la paix dans la région des Grands lacs. Nous sommes en contact avec ces pays. Vous connaissez le processus de Luanda avec à l’initiative l’Angola, vous connaissez le processus de Nairobi visant le désarmement des groupes armés. Les Nations unies, en commençant par le Secrétariat général, ne sont pas ceux qui décident des sanctions. Ce sont des Etats membres. C’est une question à adresser aux Etats », a-t-il expliqué. 
Au cours de son séjour à Goma, le numéro 2 de l’ONU a aussi rencontré le gouverneur de province. Ils ont passé en revue la question relative à la coopération entre la MONUSCO et les autorités congolaises en cette période de transition de la MONUSO.

radiookapi.net/CC



La XXXè édition de la Conférence minière internationale (Indaba) s’ouvre ce lundi 5 février à Cape Town, en Afrique du Sud.

Elle est placée sous le thème : « Adopter le pouvoir du bouleversement positif :  un nouvel avenir prometteur pour l’industrie minière en Afrique ».

Le Premier ministre Sama Lukonde conduit une forte délégation congolaise à ces assises qui se clôturent le 8 février courant.

Elle est notamment composée de la ministre des Mines, des mandataires publics, des membres de la FEC, des gouverneurs et du Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Ce forum de trois jours se propose de susciter le changement et de stimuler les investissements dans le secteur minier et celui de l’énergie à travers l’Afrique.

radiookapi.net/CC

 

 
 

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Directeur de la Rédaction

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