La Jeunesse Sportive Groupe Bazano a, dans une lettre du 05 août 2023, contacté la CAF pour bloquer l’affiliation du joueur Philippe Kinzumbi qui, selon elle, aurait encore un contrat professionnel avec Bazano jusqu’en 2025.

La JS Groupe Bazano promet d’utiliser toutes les voies nécessaires pouvant lui permettre de récupérer son joueur sachant que la période de prêt à déjà expirer. Il est hors de question que le club de Moïse Katumbi « affilie et utilise illégalement Kinzumbi Philippe », dit le club Bazano.

« Pour votre gouverne, le joueur Kinzumbi Philippe sociétaire de notre club est sous contrat professionnel avec la JS Bazano jusqu’en 2025. Constatant le manque de collaboration du club bénéficiaire durant l’encours dudit prêt, la JS Groupe Bazano se réserve le droit d’utiliser toutes les voies légales pour récupérer son joueur et s’oppose à toute affiliation irrégulière au sein de TP Mazembe tant pour les interclubs de la CAF aussi pour le championnat local sans son accord», lit-on dans la lettre de Bazano.

JS Bazano fait la lumière sur la situation de son joueur en traçant la ligne chronologique du prêt. « Nous rappelons également que ce dernier était officier prêté au TP Mazembe en date du 08 mars 2020 pour trois saisons sportives (2019/2020, 2020/2021, et 2021/2022», précise Bazano.

Le feuilleton Kinzumbi est l’un ayant alimenté l’actualité sportive la saison dernière. Les deux clubs congolais en farouche opposition devraient maintenant compter sur le soutien de la CAF pour le rétablissement de chacun d’eux dans ses droits.

Gaël Hombo



La Haute Cour militaire a accordé la liberté provisoire à tous les co-prévenus de l’ex Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya. Il s'agit des co-prévenus qui étaient en détention, sauf un qui est en fuite. Il s’agit de Vanda Nowa Biama Guy, du colonel Cikapa Tite Mokili, de la commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa et du lieutenant-colonel Kalenga Kalenga Pierre. 

Dans son arrêt rendu à l’audience de ce mercredi 16 août 2023, la Haute Cour militaire a tranché que sans qu’il soit besoin d’examiner les moyens des requérants, François Beya qui avait déjà bénéficié de la liberté provisoire, avait soulevé une exception d’inconstitutionnalité qui avait abouti à la saisine de la Cour constitutionnelle. La juridiction a déclaré que durant cette période les autres prévenus s’étaient retrouvés dans une situation irrégulière de détention et ne pouvaient plus la saisir en vue d’une liberté. C’est ainsi que pour des raisons d’équité, la Haute Cour militaire a fait droit aux demandes de tous les requérants en ordonnant leur mise en liberté provisoire, laquelle est assortie des conditions telles que : ne pas occasionner de scandale, ne pas se rendre aux ports, aéroports, etc, répondre aux invitations de la justice.

La Haute Cour militaire n’a pas encore commencé l’instruction du dossier. Depuis le début du procès, elle a dû faire face à des demandes en liberté provisoire et des exceptions d’inconstitutionnalité de la part des parties. À la suite de l’arrêt de la Cour constitutionnelle rejetant l’exception d’inconstitutionnalité de François Beya, la Haute Cour militaire a repris avec l’examen du dossier. Des nouveaux juges ont été désignés en remplacement des anciens membres de la composition ayant fait l’objet d’une mutation du fait de nouvelles mises en place de la police.

François Beya, ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, est poursuivi aux côtés d'autres prévenus pour des accusations de complot et d'offense contre le chef de l'État, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.

Il avait quitté Kinshasa le 19 août dernier et, selon son entourage, se trouverait actuellement en Europe. Il avait obtenu une décision de liberté provisoire pour des raisons humanitaires le 16 août. Il avait été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR) et détenu au secret avant d'être transféré deux mois plus tard à la prison de Makala. Son procès est en cours depuis le 3 juin et suscite un intérêt croissant dans le pays.

actualite.cd/CC



« Vous avez fait la fierté du pays et vous nous donnez raison d'avoir construit les nouvelles infrastructures sportives », s’est réjoui ce mardi 15 août le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Il l’a dit alors qu’il recevait les athlètes et artistes congolais ayant participé aux IXes Jeux de la Francophonie, autour d'un dîner, rapporte la Cellule de la communication de la Présidence.

Avec une participation de 361 athlètes et 40 artistes alignés, la RDC a récolté 39 médailles dont 5 en or, 11 en argent et 23 en bronze et s'est hissée à la neuvième place au classement général.

A travers cette réception, le Chef de l'Etat a voulu les remercier et les féliciter pour l'honneur fait au pays avec une moisson abondante en dépit d'une préparation difficile.

Au sujet des infrastructures sportives nouvellement construites, le Président de la République a annoncé qu'elles serviront désormais des lieux de stage et préparation des athlètes aux frais de l'état congolais.

Pour promouvoir le sport congolais et mieux préparer les compétitions internationales, le Chef de l’Etat a promis d'organiser chaque année à Kinshasa des "Jeux de la RDC."

Il a instruit le Premier ministre afin de débloquer des primes de mérite pour les médaillés et des primes de participation en faveur de tous les compétiteurs congolais alignés, conclut la dépêche de la Cellule de communication de la Présidence de la République.

radiookapi.net/CC



Certains membres de la commission maintien de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri ont claqué la porte, mardi 15 août, de leur commission à la table ronde sur l’état de siège qui se tient à Kinshasa.

Ils ont décidé de rejoindre la commission sur la levée de cette mesure exceptionnelle. 

Si les échanges se déroulent jusqu'au point de conclure les argumentations au sein de la commission levée, les avis sont plus divergents à la commission chargée du maintien de l’état de siège.

Quelques-uns parmi ceux qui ont quitté la commission maintien de l'état de siège affirment qu'ils s'y sont retrouvés contre leur gré.

« Il y avait des arguments qui avaient déjà été avancés et des gens dont nous ne connaissons pas l'origine, voulaient qu'on ne puisse pas se retrancher. Même si ce sont des points relatifs au maintien de l'état de siège, nous devons discuter ou connaître les avantages et les inconvénients pour chaque argument avancé. Malheureusement, nos collègues dans la commission n'ont pas accepté que nous puissions aller comme ça. Voilà pourquoi nous avons décidé de claquer la porte », a argumenté Alexis Bahunga, élu de Masisi (Nord-Kivu).

Avancer des arguments

Cet argument a été recadré par Jacquemin Shabani, délégué de la Présidence :

« Ici lorsque vous êtes dans une commission, il est question d'enrichir cette thématique par exemple la requalification, même si vous êtes contre, vous devez, comme participant à la commission, donner vos argumentaires.  C'est vrai que les participants sont venus avec beaucoup de passion parce qu'en effet ils vivent cette réalité au quotidien mais c'est une activité consultative ».

Pour sa part, le député national élu de Walikale (Nord-Kivu), Juvénal Munubo, comme membre de la commission sur la levée de l’état de siège comprend ce dispositif et donne un avis appuyant la préservation de certains acquis en termes de recommandations :

« C'est vrai que pour satisfaire l'opinion, il faut bien qu'on arrive à la levée de l’état de siège. Mais la seule levée ne suffit pas. Il faut des recommandations, il faut que la paix arrive. Moi je viens de la commission levée, j'ai pu me renseigner sur les travaux d'autres commissions ça évolue très bien et donc il faut qu'on évite aussi cette maladie qu'on a souvent de proroger des rencontres de ce genre ci ».

Trois commissions ont été mises en place pour évaluer l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu : la commission du maintien de l’état de siège, celle de sa requalification et sa levée.

radiookapi.net/CC



Le concert de Werrason à Londres est au centre de la polémique depuis quelque heure. Annulé par la salle Indigo O2 pour des raisons inconnues, celui-ci est maintenu par le musicien. Werrason tient à son concert peu importe la décision de la salle de production.

Werrason invite les fans à venir massivement en précisant que la nouvelle est l’œuvre d’hommes malveillants. « Ne croyez pas aux informations qui circulent pendant que la haine anime les coeurs de nos détracteurs. Le concert aura lieu le 26 Août à London. Suivez moi en live ici dans une heure », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.

Il ne reste plus qu’à voir la suite du feuilleton pour ce concert prévu ce 26 août prochain. Werrason reste positif et promet un spectacle XXL.

Gaël Hombo



L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) sera en congrès extraordinaire ce 25 août prochain dans la ville de Kinshasa pour entériner la candidature de l’actuel Président de la République Félix Tshisekedi pour un second mandat.

L’annonce a été faite par le secrétaire du parti, Augustin Kabuya au cours d’une matinée politique ce 13 août dernier au siège du parti.

« Il y aura convocation du congrès extraordinaire pour l’entérinement de la candidature du Chef de l’État Félix Tshisekedi, fils politique de l’UDPS, le congrès extraordinaire va se tenir ici. Il y aura un seul point à l’ordre du jour:  » l’entérinement de la candidature » du Chef de l’État Félix Tshisekedi pour son second mandat. Le congrès extraordinaire va débuter ce vendredi 25 août 2023 et va se clôturer le samedi 26 août 2023», a annoncé Augustin Kabuya.

Le congrès extraordinaire du parti ne connaîtra pas la participation de tout le monde, dit le parti. D’après Augustin Kabuya, seuls les membres reconnus par le statut du parti pourront participer à ces assises. « Si vous voulez connaître ceux qui prennent part au congrès extraordinaire, allez lire le statut du parti. Ceux qui n’ont pas qualité de prendre part au congrès dépendent du pouvoir discrétionnaire du Secrétaire Général. J’insiste, je ne veux pas de désordre ce jour-là»a prévenu le SG de l’’UDPS/Tshisekedi.

Félix Tshisekedi est parti pour être le seul candidat de sa formation politique mais également de l’Union Sacrée. La plateforme gouvernementale pour sa part annonçait l’actuel Chef de l’État comme candidat unique de la plateforme pour la présidentielle de décembre 2023.

Gaël Hombo



Ferre Gola renaît de ses cendres après une période sombre de son histoire. D’après les sources concordantes, Hervé Ferre Gola devrait se produire AccorHotels Arena, ex Bercy en 2024.

L’information n’a pas encore été confirmée par Ferre Gola et son équipe de communication mais à en croire les mêmes sources, la publication faite sur les réseaux sociaux faisant allusion aux lignes « 6 et 14 » est une station métro parisien conduisant directement vers la salle AccorHotels Arena, ex Bercy.

« Ferre Gola, le Padre est en feu est personne ne peut le stopper. La dynamite est sur le point d’exploser. Nombreux ne savent pas encore mais nous serons bientôt en France avec Jésus de Nuances pour un magnifique concert à AccorHotels Arena, ex Bercy. Nous revenons très fort dans le haut niveau pour montrer à tous que nous sommes le meilleur en Afrique et dans le monde », confirme notre source.

Si l’événement est maintenu et rendu officiel, Ferre Gola fera donc son retour en France après son concert au Zénith de Paris en 2010. Le Padre signe donc une série de grandes productions après son concert au stade des Martyrs et sa prestation lors des jeux de la Francophonie.

Gaël Hombo



Une première de l’histoire ! Moïse Mbiye va affronter le stade des Martyrs lors d’un méga concert avec son groupe. Le Fally Ipupa de la musique congolaise l’a annoncé lors d’une prière avec son groupe d’accompagnement.

Moïse Mbiye au stade des Martyrs ? Oui, la présence du pasteur en concert au stade des Martyrs est certaine. Le musicien gospel a cependant gardé secret la date de sa production dans la plus grande salle de production de la RDC.

« On sera très bientôt en concert au stade des Martyrs pour annoncer la bonne nouvelle par les cantiques mais également apporter notre soutien au secteur musical chrétien du pays. Les préparatifs ont déjà commencé et nous reviendrons très prochainement avec les décisions finales. Nous serons au stade des Martyrs pour louer et adorer Dieu», a-t-il dit.

Moïse Mbiye annonce son concert après celui de Mike Kalambay prévu en 2024. Les deux grandes personnalités de la musique gospel congolaise auront chacun rendez-vous avec l’histoire.

Gaël Hombo



Selon le vice-premier ministre de l'Intérieur, décentralisation et affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde, la République démocratique du Congo connaît une baisse de 26% de cas de banditisme urbain, surtout à Kinshasa. 

Le patron de la territoriale l'a dit lors de l'hebdomadaire conseil des ministres du vendredi 11 août 2023.

A en croire le compte rendu de cette réunion de l'exécutif national, le vice-premier ministre attribue le mérite à la Police Nationale Congolaise (PNC) à travers ses récentes opérations de patrouilles.

Cette baisse est surtout une conséquence des effets liés aux audiences foraines organisées par le procureur général près la Cour de Cassation danst l’enceinte du ministère de l’Intérieur.

Ce membre du gouvernement pense que ces audiences publiques auraient servi d’exemple à d’autres délinquants communément appelés « Kuluna ».

Pour rappel, le gouvernement de la RDC a, mercredi dernier, annoncé sa décision de recruter au moins 13.000 agents supplémentaires pour renforcer la Police. 

MD



Les travaux de la table ronde sur l'Etat de siège ont été lancés ce lundi 14 août 2023 à Kinshasa par le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.

Le chef de l'Etat a, dans son allocution, reconnu que cette mesure exceptionnelle « qui n'a pas vocation à 's’éterniser » ne fait pas l'unanimité dans le chef de la population, au regard de ces effets deux années après.

Il a, pour ce faire, invité les participants à ces travaux de 3 jours à une réflexion approfondie à propos de l'état de siège instauré dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.

« Je vous exhorte donc chers compatriotes, chers participants, dans un esprit d'unité de cohésion, et de tolérance mutuelle, à consacrer ces 3 journées au développement d'une réflexion approfondie sur l'état de siège et de sa gouvernance actuelle. Cet exercice consiste à pacifier définitivement les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Je ne saurai clore mon propos sans lancer un appel patriotique à ces congolais qui sont encore malheureusement engagés dans la poursuite d'action subversive contre la mère patrie », a-t-il affirmé.

Et à lui de poursuivre : « Je tiens à rassurer la nation que le gouvernement de la République s'est engagé de bonne foi à offrir une dernière chance de sortie pacifique aux groupes rebelles encore présents dans le territoire national à travers le programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et Stabilisation (PDD-RS). En vous souhaitant les fructueux échanges, je déclare ouverte la table ronde sur l'Etat de siège ».

Notons que l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu a été instauré en juin 2021 à la suite à l’insécurité causée par les groupes armés dont l’ADF. Cette mesure exceptionnelle a pour objectif de pacifier cette partie Est de la République démocratique du Congo.

Christel Insiwe

A Propos

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