Les médicament antirétroviraux, qui traitent les patients atteints de VIH-SIDA, restent accessibles malgré l'insécurité et les déplacements forcés des populations, dans les régions de Beni, Lubero et Butembo, dans la province du Nord-Kivu. La disponibilité de ces médicaments essentiels offre un immense soulagement aux séropositifs de cette région du Nord Kivu.

Contrairement à d'autres régions où les ruptures de stock d'antirétroviraux constituent un problème majeur, à Beni, Butembo et Lubero, l'approvisionnement en médicaments est relativement stable. Plusieurs centres de santé sont régulièrement ravitaillés, ce qui permet aux patients séropositifs de suivre leur traitement sans interruption. Voici le témoignage d'une femme, sous traitement antirétroviral depuis 14 ans : 

 « J'étais devenue très affaiblie, je ne pesais plus que 25 kg. En 2010, quand j'ai appris que j'avais le VIH/SIDA, j'ai commencé le traitement antirétroviral. Les médicaments sont toujours disponibles. Aujourd'hui, je suis un exemple vivant : je suis forte, je peux travailler. » 

Cet accès régulier aux traitements est le résultat des efforts constants des autorités sanitaires, bien que la guerre ait rendu la région difficile d’accès. Un autre patient raconte son expérience : 

 « Aujourd’hui nous sommes en 2024 , bientôt 20 ans que je vis avec le VIH . J’avais 38 Kg quand j’ai commencé à prendre les ARV , actuellement j’ai 55 Kg que j’avais perdu à cause de l’état maladie du VIH . Les médicaments sont disponibles dans toutes les structures ou je suis pris en charge ».

L'accès constant aux traitements antirétroviraux permet à de nombreux patients de retrouver force et espoir, bien qu’ils doivent faire face à une autre bataille : la stigmatisation et le rejet social. 

radiookapi.net/CC



Plus de 400 personnes sont mortes de la tuberculose, en 2023, a affirmé mardi 1er octobre le Directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), Dr Michel Kasua.

Il l’a dit à Kinshasa lors de la présentation des résultats de l’enquête sur la réduction ou l’élimination de la tuberculose en RDC d’ici 2035 :

« L’année dernière plus de 4 000 sont mortes de la tuberculose. Il faut se rappeler qu’en trois ans la COVID-19 n’a tué que 1200 personnes, selon les statistiques nationales. En une année, la tuberculose tue trois plus que la COVID-19 ».

Pour Dr Michel Kasua, cette étude a cherché à comprendre les raisons psychologiques, sociales et structurelles qui empêchent aux gens à se faire dépister pour se faire en cas de détection positive de tuberculose.

Il a également plaidé pour la transformation des résultats de cette enquête en directives opérationnelles pour réduire ou éliminer la tuberculose en RDC d’ici 2035.

« Il s’agit de mettre en œuvre de manière programmatique toutes les évidences qui apparaissent au travers les résultats de cette étude. Que nous puissions traduire ces évidences en directives, en politique pour changer la donne. C’est ça la chose la plus importante. Et comment nous transformons ces résultats en directive opérationnelle qui change la manière de concevoir, de suivre et d’évaluer la lutte contre la tuberculose », a poursuivi ce médecin.

Cette nitiative du PNLT avec l'appui technique de Breakthroug Action sur le financement de l’USAID partenaire du ministère de la Santé publique, hygiène et prévention.

Cette activité s’est déroulée sous la direction du représentant du secrétaire général à la Santé, en présence de Florence William Mpata, directeur adjoint de Breakthroug Action.

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Les services de l’Hôpital Biamba Marie, situé dans la commune de Masina (Kinshasa) continuent de fonctionner normalement pendant le deuil son initiateur Jean-Jacques Mutombo Dikembe, décédé mardi 1er octobre aux Etats-Unis.

Cet élan donne espoir à de nombreux habitants qui redoutaient de l’avenir de ce centre hospitalier de 300 lits dont le cout est estime à 29 millions USD.
Selon les témoignages, le défunt avait, à lui seul mis 15 millions USD dans l’enveloppe global de construction de cet hôpital renommé de Kinshasa.
« Il a réalisé beaucoup de bienfaits pour la population congolaise. Il y a ce grand hôpital. Ou est ce qu’on peut trouver quelqu’un d’aussi grande générosité que Mutombo Dikembe. Que Dieu l’accueille dans sa maison », a témoigné un habitant de la commune de Masina.
De nombreuses femmes dans le quartier pleurent Mutombo Dikembe. Elles se souviennent de l’humanisme du défunt dont elles ont été bénéficiaires sur le plan de la santé publique.
L’une parmi elles se souvient des bienfaits de cet hôpital :
« Il a organisé dans son hôpital la campagne de dépistage volontaire de cancer du sein, cancer de l’utérus, c’est en fait ça que je connais, Ce sont des souvenirs que je garde de cet homme ».
Mutombo Dikembe avait construit son hôpital de Kinshasa en mémoire de sa mère biologique Biamba Marie Mutombo, décédée en 1998.

radiookapi.net/CC



L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Marburg (MVD) après que des cas ont été confirmés dans des districts du Rwanda situés à la frontière avec la RDC, la Tanzanie et l’Ouganda.

Le 27 septembre, le ministère rwandais de la Santé a confirmé la détection du virus Marburg après que des tests réalisés sur des personnes présentant des symptômes se sont révélés positifs. À la date du 29 septembre, 26 cas ont été recensés, dont huit mortels, dans sept districts du pays. Parmi les personnes touchées, plus de 70 % sont des agents de santé travaillant dans deux établissements hospitaliers de la capitale, Kigali.

Il s'agit de la première fois que le Rwanda est confronté à une épidémie de la MVD, une maladie extrêmement virulente et proche du virus Ebola. Le gouvernement, avec le soutien de l'OMS et de ses partenaires, a intensifié la recherche des contacts et suit actuellement environ 300 personnes susceptibles d'avoir été exposées au virus.

La situation est d'autant plus préoccupante que la maladie pourrait s'étendre aux pays voisins. Les cas ont été signalés dans des régions frontalières avec la RDC, la Tanzanie et l'Ouganda. L'OMS estime que la propagation du virus au niveau régional est "élevée", même si le risque mondial reste faible.

L'OMS a mis en garde contre les risques que représente cette épidémie, notamment dans un contexte où la capitale Kigali, point névralgique des échanges avec plusieurs pays d'Afrique de l'Est, pourrait contribuer à la diffusion du virus. Un contact suspect a déjà voyagé à l'étranger, mais aucune contamination supplémentaire n'a été signalée.

Le virus Marburg se transmet par contact direct avec des fluides corporels ou des surfaces contaminées, et les travailleurs de la santé figurent parmi les plus vulnérables en raison de leur exposition accrue.

L'OMS appelle à des mesures de contrôle strictes dans les établissements de santé, à une surveillance renforcée, et à la mise en place d'enterrements sécurisés pour limiter la propagation du virus. Des recherches supplémentaires sont également en cours pour identifier la source exacte de l’épidémie et évaluer son étendue.

actualite.cd/CC



Un dispositif de contrôle sanitaire visant la surveillance de l'épidémie de Mpox, (variole du singe) qui sévit en République démocratique du Congo, est installé depuis quelques jours à l'aéroport international de N'djili, dans la capitale congolaise.

Dans une dépêche publiée samedi 21 septembre par l’Agence congolaise de presse (ACP), le chef de poste du Programme national de l'hygiène aux frontières (PNHF), docteur Claude Taty, explique que ce dispositif a été installé sur instruction des autorités sanitaires.

Le contrôle se fera sur tous les passagers des vols internationaux et domestiques.

Le Programme national de l'hygiène aux frontières est un service public qui a dans ses attributions, la surveillance des épidémies aux frontières du pays.

La RDC concentre environ 90 % des 30 000 cas de la Mpox signalés depuis le début de l’année dans 14 pays de la région africaine, selon l’Organisation mondiale de la santé, (OMS).

Afin de renforcer la riposte, cette agence onusienne a livré vendredi 20 septembre 33,5 tonnes de fournitures médicales et d’équipements d’urgence à la République démocratique du Congo.

radiookapi.net/CC



Afin de renforcer la riposte à l’épidémie de la Mpox, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a livré vendredi 20 septembre 33,5 tonnes de fournitures médicales et d’équipements d’urgence à la République démocratique du Congo. 

Il s'agit de la plus importante expédition de fret aérien de l’OMS dans la région africaine depuis le début de l’année. Cette livraison intervient, deux semaines après un premier envoi, de plus de 14 tonnes de fournitures d’urgence, afin de soutenir les mesures de prévention et de contrôle des infections ainsi que les soins cliniques dans le cadre de l'épidémie actuelle. 

Ces deux livraisons, selon l’OMS, contribueront de manière significative à assurer les services de prévention et de traitement des infections dans le pays au cours des trois prochains mois.

En plus de renforcer la réponse à l'épidémie de la Mpox, des équipements et fournitures médicaux seront également livrés aux laboratoires ainsi qu'aux centres de santé de district et de référence afin de fournir des soins pour d'autres maladies.

« Nous renforçons notre appui à la République démocratique du Congo dans tous les domaines essentiels de la réponse à l’épidémie de Mpox, en veillant à une prévention efficace ainsi qu’à des tests et soins cliniques adéquats pour arrêter la propagation de ce virus », a déclaré  Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

La RDC concentre environ 90 % des 30 000 cas de la Mpox signalés depuis le début de l’année dans 14 pays de la région africaine, indique l’agence onusienne.

radiookapi.net/CC



La République Démocratique du Congo va lancer sa campagne de vaccination contre la variole de singe (Mpox) à partir du 2 octobre 2024. Selon le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba qui l'a annoncé lors de la treizième réunion du conseil des ministres tenue vendredi 13 septembre 2024, cette campagne va se clôturer jusqu'au 11 octobre de l'année en cours.

"Sur le Mpox, il a mentionné que la recherche active des cas s'intensifie autant que le suivi des contacts, la surveillance au point d'entrée, au point de contrôle ainsi que la sensibilisation de la communauté. À ce jour, notre pays a réceptionné plus de 265.000 doses de vaccins, le processus d'acquisition de 3000 doses de vaccins pour enfants est suffisamment avancé auprès du gouvernement Japonais, 100.000 autres doses de vaccins sont attendues de la France. Ainsi, la campagne de vaccination contre le Mpox sera lancée du 2 au 11 octobre 2024 pour le premier passage", rapporte le compte rendu de la réunion. 

Entre-temps, poursuit la source citée, 10 tonnes de fournitures médicales ont été aussi réceptionnées par l'organisation mondiale de la Santé (OMS) pour garantir une prise en charge médicale adéquate et efficace de tous les malades. "La prise en charge étant gratuite" a-t-il fait savoir. En ce qui concerne le choléra, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a signalé que le cumul des cas est passé de 314 à 380 cas amenant le taux de létalité à 0.5% contrairement à la semaine dernière qui était à 0,02%. Les actions menées et envisagées dans le cadre du plan de riposte ont été portées à la connaissance du conseil et ce dernier a pris acte de cette note d'information.

La République démocratique du Congo continue à enregistrer de nouveaux cas de Mpox. Selon le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba, la République Démocratique du Congo a besoin de près de 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes tout en insistant sur l'importance de la prévention".

Dans sa stratégie de riposte, le gouvernement de la République via le ministère de la santé Publique, hygiène et Prévoyance Sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

Clément MUAMBA



Dans le cadre de la lutte contre le virus Mpox, l’ambassadrice des États-Unis en République démocratique du Congo, Lucie Tamlyn, a annoncé via son compte X, le 10 septembre 2024, l’arrivée à Kinshasa du don de 50.000 vaccins en provenance des États-Unis.

Lucie Tamlyn rassure la population congolaise que les vaccins sont un élément crucial pour prévenir la propagation de la variole du singe et constituent une des multiples façons d’assister les Congolais qui sont leurs partenaires face à cette épidémie.

« Depuis le début de l'année 2024, nous avons réuni des millions de dollars de fonds supplémentaires pour la santé afin de renforcer les ressources de laboratoire, d'accroître le soutien au personnel de santé présent sur terrain et de mettre au point des plans pour faire parvenir les vaccins à ceux qui en ont besoin et d'empêcher la propagation de la maladie », a indiqué l’ambassadrice des États-Unis.

Selon Lucie Tamlyn, le soutien des États-Unis en faveur de la lutte contre le mpox en RDC s'inscrit dans le cadre d'un partenariat sanitaire de plusieurs décennies qui a vu les deux pays coopérer dans la lutte contre une série de maladies mortelles telles que la malaria, la tuberculose, le VIH et l’ebola.

Les États-Unis se disent déterminés à soutenir la République démocratique du Congo et à collaborer avec les partenaires internationaux pour mettre fin à cette épidémie, protéger la santé ainsi que la vie des Congolais.

Linda Lusonso

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