La consommation régulière de l’huile de palme a un effet protecteur sur l’organisme à cause des acides gras qu’elle contient.
La noix de palme est une graine qui vient du palme. Elle peut être déconseillée à certaines personnes mais toujours est-il qu’elle dispose d’assez vertus, selon certains nutritionnistes.
Le palmier dispose d’assez de dérivées, toutes utiles pour le bien être sanitaire. S’agissant deses vertus, elles sont innombrables tant pour l’être humain en général que pour le sportif en particulier.
« Les noix de palme ont beaucoup de vertus. Il faut savoir que c'est une noix oléagineuse. On les appelle aussi les fruits secs oléagineux, riche en lycopène, et en vitamine A, riche en acides gras insaturés, favorise la bonne mémoire parce qu’elle contient un peu de la vitamine B.
Selon une étude menée par les chercheurs en 2013, c'est une forme de vitamine E qui protégerait les cellules du cerveau. Elle prévient certaines maladies comme les cancers et aiderait à réduire le cholestérol. L'huile de palme contient des acides gras saturés, particulièrement l'acide palmitique qui lui donne sa consistance semi-solide à température ambiante.
Très consommée dans la sous-région ouest africaine, l’huile de palme est une huile extraite de la noix de palme. Elle intervient dans beaucoup de nos plats mais ses multiples apports sur la santé sont méconnus.
Selon les scientifiques, l’huile de palme communément appelée « l’huile rouge » est considérée comme l’aliment naturel le plus riche en vitamine A. Elle en contient environ 15 fois plus que la carotte.
Des vertus anti-rides
La consommation régulière de cette huile a également un effet protecteur sur l’organisme à cause des acides gras qu’elle contient. Elle est aussi bénéfique pour les femmes ménopausées, enceinte et peut être même utilisée contre l’ostéoporose.
Au niveau cutané, la vitamine A participe à l’hydratation de la peau et active la production de mélanine. Elle a également des vertus anti-rides. Le betâ-carotène, un dérivé de la vitamine A, est surtout connu pour donner un joli teint hâlé. C’est pourquoi l’huile de palme est très utilisée en Occident dans les cosmétiques notamment les fonds de teints.
Elle est très résistante à l’oxydation, supporte des températures élevées – jusqu’à 180 degrés, et reste solide à température ambiante.
L’huile de palme favorise la bonne mémoire
En soin cosmétique, l’huile de palme se réclame d’autres propriétés. En effet, appliquée avant le shampooing, elle ravive les pointes et donne du soyeux à la chevelure. En bain d’huile, elle est excellente. Ses actifs naturels sont également parfaits pour préserver la nature du cheveu.
Mais attention pour profiter au maximum des bienfaits de l’huile de palme, il faut l’utiliser au naturel : elle ne doit être ni raffinée ni traitée.
Riche en acides gras insaturés, elle favorise la bonne mémoire parce que contenant un peu de la vitamine B. Cela fait partie des macros nutriments dont on a besoin en permanence », a révélé Patrick Zinvoedo, Diététicien de formation qui ajoute : « De même, ce sont des lipides dans la catégorie des acides gras insaturés dont le cœur a besoin et aussi les vaisseaux sanguins pour un bon fonctionnement et produisent de l’énergie à l’organisme, aux muscles et aux tissus. Donc la noix de palme est naturelle pour la santé. Les noix de palmes, procurent de l’acide gras dont les sportifs ont besoin pour le bon fonctionnement des cellules, elles donnent de l’énergie ».
À l’en croire, la noix de palme prend du temps avant de produire de mauvais cholestérol si l’individu n’en abuse pas de trop.
Nourrissante et protectrice
Par ailleurs, tirée de la pulpe du fruit du palmier à huile, l’huile de palme se distingue de l’huile de palmiste, qui est extraite du noyau. On peut également différencier l’huile de palme et l’huile de palme rouge, qui n’est pas raffinée et qui est la plus riche en carotène. « Pour profiter de toutes les propriétés de l’huile de palme tout en préservant l’environnement, on ne peut que conseiller aux consommateurs d’être particulièrement stricts sur la qualité de l’huile utilisée et sur son mode de production », a déclaré le diététicien.
Nourrissante et protectrice, l’huile de palme est particulièrement hydratante, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est beaucoup utilisée en savonnerie. Elle protège notamment les cheveux contre la déshydratation, tout en leur apportant douceur et brillance.
Corneille Kinsala Nsoki, Phytothérapeute
La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancée ce 27 mars, par le gouverneur de la province du Kasaï-Central, John Kabya Shikayi.
Pendant ces trois jours, soit du 28 au 30 mars 2024, plus d’un million d’enfants de 0 à 59 mois sont attendus dans 26 zones de santé qui composent la province pour être immunisés contre ce polio-virus.
Cette campagne, selon partenaires techniques, est organisée grâce à l’appui de l’initiative mondiale de l’éradication de la poliomyélite.
Pierre Kabakila
Au total, 1.115 cas de tuberculose ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu au cours de l'année 2023. Parmi ces cas, au moins 20% concernent les enfants de moins de 5 ans.
Ces statistiques ont été livrées par le Programme provincial de lutte contre la tuberculose lors d'un point de presse en marge de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée le 25 mars de chaque année.
Selon le docteur Freddy Birembano, directeur de ce programme, les zones les plus touchées au Sud-Kivu sont Shabunda, Bunyakiri, Kalehe, Fizi, Kamituga, Itombwe, Lulingu, Kadutu et Kalole.
Il appelle à acheminer, dans des structures sanitaires, les patients qui ont une toux pour une consultation et prise en charge gratuite "si la tuberculose est confirmée".
Le docteur Freddy Birembano rappelle que la tuberculose est une maladie contagieuse. Parmi les facteurs de risque, il cite le diabète, le VIH/SIDA, la cigarette et la malnutrition.
Dans la foulée, il souligne que d'ici 2035, son programme envisage de contrôler au maximum cette maladie et parvenir à son élimination comme problème de santé publique.
Il sied de signaler qu'en 2023, plus de 13.000 autres cas de la tuberculose coinfectés ont été notifiés au Sud-Kivu.
Déogratias Cubaka, à Bukavu
Le monde célèbre du 18 au 25 mars, la semaine de la schizophrénie. Cette maladie du cerveau affecte la pensée, les sentiments et les émotions, selon Josué Ozowa Latem, psychothérapeute.
"Un schizophrène peut percevoir des difficultés à établir un contact avec son entourage ou son environnement, avoir la sensation d'entendre des voix qui n'existent pas dans la réalité, avoir beaucoup de difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, avoir l'impression que des personnes de son entourage lui veulent du mal, se replier sur lui-même et se comporter de façon étrange, ressentir une insécurité en permanence", précise le médecin.
D'après le psychologue, de nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période et être perturbées uniquement pendant des périodes de crise. Ces troubles surviennent surtout chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, généralement entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière, souligne Dr. Latem.
Néanmoins, les personnes atteintes de cette maladie peuvent guérir si le traitement a été respecté, précise le psychologue.
"Ces personnes demandent un accompagnement de leur entourage pour les aider à se rétablir et ne pas rechuter. On doit veiller à ce qu'ils ne prennent pas des subsistances toxiques, leur éviter des stress et les mettre dans des endroits où ils peuvent vivre heureux et joyeux afin de leur permettre un rétablissement total."
Les causes de cette maladie, renchérit Josué Ozowa Latem, sont multifactorielles, parmi lesquelles on note les facteurs organiques, biologiques, psycho-sociaux, dont la consommation des subsistances psychoactives.
Pour la prévenir, le médecin recommande une hygiène de vie mentale, la non prise des subsistances toxiques, éviter toute situation de stress ou toute situation qui peut affecter la santé mentale, mieux résoudre calmement tout problème de la vie.
Nancy Clémence Tshimueneka
Au cours de la 129e réunion du Conseil des ministres, le Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde est revenu sur le suivi de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle. Pour ce faire, il a annoncé l’accélération du processus d’extension de ce programme dans les 26 provinces de la RDC.
Dans sa communication, le Premier ministre a fait part au conseil, qu’en sa qualité de Vice-président du comité de pilotage du conseil national de la Couverture Santé Universelle, il a présidé une réunion avec les parties prenantes.
Faisant le point sur l’implémentation de cette réforme dans le système sanitaire de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est félicité des résultats satisfaisants, en ce qui concerne la phase opérationnelle, qui a débuté avec la gratuité de la maternité.
« Au cours de cette réunion, il a été dégagé le principe de la progressivité dans l’extension du programme au profit des provinces, avec une priorité pour les membres des forces armées, de la police nationale et des services de sécurité», a expliqué le Premier Ministre, d’après le compte-rendu lu par le porte-parole du gouvernement.
« En ce qui concerne la demande d’extension voulue expressément par le Président de la République au cours de son intervention à la 127e réunion du conseil des ministres, la gratuité de la maternité devrait passer de cinq à douze provinces d’ici le mois d’avril prochain, et que, le reste des provinces seront concernées d’ici là fin de l’année», a poursuivi la même source.
Par ailleurs, il a été rapporté que, le gouvernement travaille à la mise en place de l’obligation individuelle de l’assurance maladie et des mécanismes innovants de financement de la couverture santé universelle.
Le programme Couverture Santé Universelle mis en œuvre à l’initiative du Président Félix Tshisekedi, entend faciliter à chaque congolais de recourir aux services médicaux dont elle a besoin, où et quand elle en a besoin, sans exposer à des difficultés financières. Le premier volet concerne la gratuité des accouchements et la prise en charge des nouveau-nés.
Junior Ngandu
L'humanité toute entière célèbre le 24 mars de chaque année, la journée mondiale de lutte contre la Tuberculose. "Oui, nous pouvons mettre un terme à la tuberculose", tel est le thème retenu au niveau mondial. Et niveau national, il a été retenu comme thème: "Oui, ensemble, nous pouvons mettre fin à la tuberculose en République démocratique du Congo".
À cette occasion, a-t-on appris de sources officielles, plusieurs activités sont retenues en marge de cette journée au niveau central.lI sera lancée, lundi 18 mars 2024, le dépistage gratuit de la Tuberculose, à l'aide de la radio thorax.
Ce dépistage qui va s'étendre jusqu'au 24 mars courant, va se tenir au terrain sportif de la RTNC -Radio Télévision Nationale Congolaise-, dans la commune de Lingwala, à Kinshasa.
Il sera suivi d'une matinée scientifique prévue le vendredi 22 mars, à Fleuve Congo hôtel.Pour relier l'utile à l'agréable, une marche de santé sera organisée le 24 mars, journée dédiée à la lutte contre la Tuberculose.
Au terme de cette activité, sera prononcé un mot de l'autorité du Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention.
Serge Mavungu
À l'occasion de la Journée mondiale de l'audition le 5 mars, centrée sur les problèmes engendrés par les idées fausses et la stigmatisation dans la société, notamment le manque de sensibilisation et d'informations précises auprès du grand public et des professionnels de santé, l'OMS a tenu à rectifier certaines idées reçues erronées concernant les soins des oreilles et de l'audition.
Selon l'OMS, voici les pratiques à éviter pour maintenir une bonne audition :
- Nettoyer le cérumen ;
Réalité : Les oreilles se nettoient naturellement.
- Traiter la douleur auriculaire avec un remède maison ;
Réalité : Consultez un professionnel de santé.
- Utiliser des cotons-tiges pour les oreilles ;
Réalité : Ils sont déconseillés pour le nettoyage des oreilles.
- Considérer l'écoulement auriculaire comme un léger désagrément ;
Réalité : C'est une urgence médicale.
L'OMS souligne que, à l'échelle mondiale, plus de 80 % des besoins en soins auriculaires et auditifs ne sont toujours pas satisfaits. Les idées fausses profondément ancrées et les attitudes stigmatisantes sont des obstacles majeurs à la prévention et au traitement de la perte auditive. Il est crucial de changer ces perceptions pour améliorer l'accès aux soins auriculaires et auditifs et réduire l'impact de la déficience auditive non traitée.
Thérèse Ntumba
Près de la moitié de la population congolaise (40%) est concernée par différents niveaux d’insécurité alimentaire chronique, selon les résultats du deuxième cycle du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). Selon ces données récoltées après une étude sur plus de 100 millions de congolais sur l’étendue du territoire national, une persistance de haut niveau de l’insécurité alimentaire aiguë est signalée.
Ces chiffres ne cessent de progresser au fil du temps en RDC. 13 provinces sur les 26 que compte la RDC et 77 territoires sur les 145 ont été pris pour unité statistique. Les facteurs qui favorisent cette situation alarmante sont toujours présents. Il s’agit entre autres de conflits et violences armées, de catastrophes naturelles, de maladies, de la faible production agricole et de la dépréciation monétaire. Les provinces les plus touchées sont notamment le Kasaï, Nord-Kivu, Ituri, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Equateur, Tshuapa, Tshopo, Kwilu, Kwango, Maï-Ndombe.
Ainsi, ces chiffres de l’IPC, dévoilés ce 5 mars 2024, indiquent que près de 15,8 millions de personnes se trouvent en insécurité alimentaire chronique sévère, 25,1 millions sont en insécurité alimentaire chronique modérée. La ville de Kinshasa est dans l’insécurité alimentaire légère avec environ 11,7 millions de ses habitants qui sont en insécurité alimentaire minimale.
Rien que pour les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri, le rapport de l’année dernière montrait que 6,7 millions de personnes touchées par l'insécurité alimentaire, ce qui déjà, représentait une augmentation de 10% par rapport à l'année 2022.
En 2023, le Service de la Protection Civile et des Opérations d'Aide Humanitaire de l'Union européenne (ECHO) a fourni une contribution inestimable de 14,5 millions de dollars américains pour faire face à l'escalade de la crise humanitaire en RDC. Ce financement a permis au PAM de fournir une assistance vitale aux populations vulnérables de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à travers une aide en espèces, répondant ainsi aux besoins immédiats de la crise en cours.
Le PAM a toujours affirmé sa volonté d’intensifier ses programmes d'assistance pour améliorer les moyens de subsistance. Cependant, il clarifie qu’avec la poursuite des conflits, les besoins humanitaires sont de plus en plus importants, et il a urgemment besoin de 397 millions de dollars pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle essentielle dans l'est de la RDC et un total de 543 millions de dollars pour poursuivre les opérations dans l'ensemble du pays. Le mois dernier, le PAM a annoncé restreindre son assistance alimentaire afin de satisfaire aux cas prioritaires dans le pays.
La RDC a besoin d’investissements plus importants en agriculture et en développement rural pour inverser cette tendance catastrophique contre la faim. L’agriculture est déclarée priorité des priorités depuis plus de 40 ans mais le budget alloué à celle-ci reste toujours inférieur à 5%. Il y a possibilité de mieux faire car la RDC compte plus de 80 millions d’hectares, des terres arables et ses étendues d’eaux et de forêts. Il y a à noter aussi que 40% des enfants congolais sont en retard de croissance à la suite de la sous-alimentation.
La RDC reste l'une de plus grandes crises alimentaires au monde, et la faim plane sur le pays au point qu’il suffit d'un choc pour plonger des millions de personnes supplémentaires dans une insécurité alimentaire extrême.
En utilisant la classification et l’approche analytique de l’IPC, les gouvernements, les agences des Nations Unies, les ONG et d’autres parties prenantes travaillent ensemble pour déterminer la gravité et l’ampleur des situations d’insécurité alimentaire aiguë et chronique et de malnutrition en RDC, selon des normes internationalement reconnues. Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) est une initiative multipartite innovante visant à améliorer l’analyse et la prise de décision en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.
Kuzamba Mbuangu