Archives CultureCongolaise.net. Toute l'actualité de la RDC et de la Diaspora Congolaise, les dernières informations politiques, sportives, poeple ou encore le magazine de vos loisirs, le tout rassemblé sur un seul site. http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=category&id=56&Itemid=146 Sun, 19 May 2024 19:00:54 +0000 Joomla! 1.5 - Open Source Content Management fr-fr Communiqué final du Sommet de la Sadc http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=461:communique-final-du-sommet-de-la-sadc&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=461:communique-final-du-sommet-de-la-sadc&catid=56:news&Itemid=146 sadcLe Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la sadc, réuni à Dar-es-Salam (Tanzanie) depuis samedi 7 décembre a clôturé ses travaux dimanche 9 décembre.

S'agissant de la République démocratique du Congo, le Sommet :

(i)            a réaffirmé l'indivisibilité et le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.

(ii)          s’est dit très inquiet de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est de la RDC en raison de la situation qui prévaut.

(iii)         a condamné sévèrement le M23 et toutes ses attaques perpétrées contre la population civile, les Casques bleus des Nations Unies et les acteurs humanitaires, de même que ses violations des droits de l’homme, y compris les exécutions sommaires et la violence sexuelle et la violence à caractère sexiste.

(iv)         a déclaré que la SADC doit déployer, en bloc, sa Force en attente à l’Est de la RDC, sous les auspices de la Force neutre internationale (NIF).

(v)          a bien accueilli la décision de la CIRGL de mandater la RU de Tanzanie de désigner un Commandant de la Force pour la NIF,  à déployer à l'Est de la RDC.

(vi)         a mandaté le Comité interétatique de politique et de diplomatie (ISPDC) de la SADC et le Secrétariat de la SADC de travailler de concert avec la CIRGL afin de s'entretenir auprès du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations unies pour obtenir un soutien au déploiement et à l’entretien de la NIF.

(vii)        a exhorté les Nations unies à modifier le mandat de la MONUSCO à celui du Chapitre VII des Nations unies.

(viii)      a félicité la RU de Tanzanie et la République d’Afrique du Sud d'avoir promis de mettre à disposition un bataillon et un soutien logistique pour la NIF, respectivement.

(ix)         a félicité la RDC pour sa contribution aux fonds destinés au déploiement de la NIF.

Etaient présents à ce Sommet : Joseph Kabila Kabange (RDC),  le Premier ministre de Lesotho Thomas Motsoahae Thabane, le Président du Mozambique Armando Emilio Guebuza, le Président du Namibie Hifikepunye Pohamba, le Président de l’Afrique du Sud Jacob Gedleyihlekisa Zuma, le Président du RU de Tanzanie Jakaya Mrisho Kikwete, le Vice-Président d’Angola Manuel Domingos Vicente, le Vice-Président du Malawi Khumbo Kachali, le Vice-Président de Seychelles Danny Faure, le Vice-Président du Zambie Dr Guy Scott, le Premier Ministre du Swaziland Barnabas Sibusiso Dlamini, le Ministre des Affaires étrangères de Botwana Phandu Skelemani, Ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe Simbarashe S. Mumbengengwi, Haut-commissaire en poste en Afrique du Sud Mohammed Ismael Dossa.

Le Sommet a été présidé par Son Excellence M. Armando Emilio Guebuza, Président de la République de Mozambique et Président de la SADC.

Y ont également participé Son Excellence M. Yoweri Musevini, Président de l’Ouganda et Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et Son Excellence M. Joaquim Alberto Chissano, ancien Président du Mozambique et médiateur de la crise politique à Madagascar.

Étaient présents également le Dr Tomaz Augusto Salomao, Secrétaire exécutif de la SADC et le Professeur Alphonse Luaba, Secrétaire exécutif de la CIRGL.

CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Sun, 09 Dec 2012 16:53:49 +0000
Début des pourparlers entre rebelles et gouvernement congolais à Kampala http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=460:debut-des-pourparlers-entre-rebelles-et-gouvernement-congolais-a-kampala&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=460:debut-des-pourparlers-entre-rebelles-et-gouvernement-congolais-a-kampala&catid=56:news&Itemid=146 renéLe gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du mouvement M23, conduits par son secrétaire aux relations extérieures, René Abandi (photo), ont entamé des discussions dimanche à Kampala afin de ramener la paix dans l'Est de la RDC, théâtre de nouveaux combats ces derniers mois.

"Cette journée marque le début du dialogue entre le gouvernement de la RD Congo et le M23", a déclaré le ministre ougandais de la Défense Crispus Kiyonga au début de la réunion, qui avait été plusieurs fois reportée. ]]> kalongaali@yahoo.fr (ali) News Sun, 09 Dec 2012 16:13:21 +0000 Annonce par le FMI de l'arrêt du programme avec Kinshasa: Conséquences graves pèsent sur la RDC http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=456:annonce-par-le-fmi-de-larret-du-programme-avec-kinshasa-consequences-graves-pesent-sur-la-rdc&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=456:annonce-par-le-fmi-de-larret-du-programme-avec-kinshasa-consequences-graves-pesent-sur-la-rdc&catid=56:news&Itemid=146 fmiLes efforts consentis pour la croissance dissipés. L'annonce par le FMI (Fonds monétaire international) de l'arrêt du programme avec le gouvernement congolais défraie la chronique et nombreux sont ceux qui craignent les conséquences graves économiques qui pèsent déjà sur la RD Congo. Cela pour manque de transparence dans la publication des contrats miniers, notamment celui relatif à la cession effectuée par la Gécamines de 25% de sa participation dans COMIDE à Straker international.

Il a été constaté une absence dans le document juridique des précisions sur les termes et les conditions du fameux contrat. L'aide bilatérale risque donc d'être arrêtée pour un pays disposant, pour l'année 2013, d'un budget déficitaire et comptant sur l'apport financier extérieur afin de faire face à ses dépenses.

On a relevé aussi que les investisseurs sérieux détenteurs des capitaux importants, qui sont guidés par les institutions de Breton Wood, notamment le FMI, risquent de ne pas venir en RD Congo dont les autorités déclarent se battre pour "l'amélioration du climat des affaires".

Pour l'immédiat, les conséquences sont telles que le FMI ne va pas conclure les PEG IV, V et VI avec le gouvernement congolais. Cela alors que la conclusion de ces programmes allait permettre à l'Etat congolais de décaisser un prêt de 240 millions Usd. Ainsi, les efforts, soit disant consentis jusque-là pour la croissance, vont être dissipés. Ce que la population congolaise va continuer à souffrir déjà dans un pays, où la situation économique n'est guère reluisante.

Le manque de transparence dans les contrats démontre à suffisance l'incapacité du gouvernement congolais, considéré comme celui des surdoués, d'avoir le contrôle total sur l'ensemble de secteurs de la vie nationale. On a voulu plus jeter les responsabilités sur des politiques congolais, qu'on dit "sans âme", alors que les tenants du pouvoir sont derrières les contrats notamment miniers illicites et ne prennent jamais en considération l'intérêt général du pays.

La situation va s'aggraver avec les négociations de Kampala qui exigent à l'Etat beaucoup nd'argent à donner aux participants congolais en Ouganda. Sans compter que la guerre à Goma a déjà fait perdre beaucoup à ce même pauvre Etat. On voit comment les gens se sont battus ici à Kinshasa pour prendre part au dialogue de Kampala.

Concernant l'arrêt du programme avec le FMI, il faut rappeler que les institutions financières internationales sont au courant de tous les contrats notamment miniers signés entre les autorités congolaises et certains investisseurs véreux.

Dans la plupart de cas, ces autorités bradent les richesses du pays qui pourront permettre la relance de la croissance du pays. Elles se lancent dans les cessions des parts dans les entreprises de l'Etat, à la vente et achat des concessions minières qui ne profitent pas au pays. Une fois ces parts sont vendues, elles sont revendues quatre fois ou cinq fois plus chères au niveau de la bourse internationale.

Où sont passés les surdoués du gouvernement pour arrêter toutes ces magouilles ?

CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Sat, 08 Dec 2012 11:55:50 +0000
L'opérateur téléphonique Orange lance ses activités en RDC http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=447:loperateur-telephonique-orange-lance-ses-activites-en-rdc&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=447:loperateur-telephonique-orange-lance-ses-activites-en-rdc&catid=56:news&Itemid=146 orangeLa compagnie de télécommunication Orange a lancé ses activités en RDC ce mercredi 05 décembre. Elle va proposer des services de téléphonie et d'internet mobile. Le réseau est opérationnel dès ce mercredi à Kinshasa. Orange avait racheté l'opérateur téléphonique Congo Chine Télécom en octobre 2011.

Les responsables d'Orange assurent que le réseau sera opérationnel à Lubumbashi et Matadi " dans les prochains jours ". Les villes de Goma, Bukavu et Mbuji-Mayi devraient rejoindre le réseau au début de 2013.

Les mêmes responsables indiquent que depuis l'acquisition de CCT en octobre 2011, Orange a investi 95 millions des dollars américains pour " étendre et mettre à niveau son réseau ".

L'entreprise, qui compte déployer " le premier réseau 3G+ (3G améliorée) en RDC dans les principales villes ", emploierait directement plus de six cents personnes et environ trente mille personnes, indirectement.

Avec 2,3 millions d'abonnés soit 10% du marché de télécommunication en RDC, Orange projette de devenir le plus important réseau téléphonique congolais.

France Telecom détient actuellement toutes les actions d'Orange/RDC mais l'entreprise compte ouvrir le capital de sa filiale à des actionnaires congolais.

France Telecom-Orange qui a fait un chiffre d affaires de 45 milliards d'euros en 2011 est l'un des principaux operateurs de télécommunication dans le monde. Elle est présente dans 33 pays dont 18 en Afrique. La RDC est le 19e pays africain où le groupe est implanté.

APA/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Fri, 07 Dec 2012 19:12:45 +0000
Le FMI sanctionne la RDC http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=441:le-fmi-sanctionne-la-rdc&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=441:le-fmi-sanctionne-la-rdc&catid=56:news&Itemid=146 melhadoLe représentant du Fonds monétaire international (FMI) à Kinshasa, Oscar Melhado (photo), a annoncé lundi que l’institution financière suspendait 240 millions de dollars de prêts prévus au Congo, en raison du non-respect, par les autorités congolaises, de leur engagement à publier leurs contrats miniers, pétroliers et forestiers. Pire : selon notre confrère de Kinshasa "Le Potentiel", qui cite un expert du FMI : "Les contrats publiés sont amputés de certaines clauses."

C’est une nouvelle catastrophique pour les autorités de Kinshasa. Le Congo avait dû faire face, en 2006, à une sanction similaire, qui avait mis fin à son programme avec l’institution internationale. Il avait alors fallu attendre trois ans pour relancer un programme formel avec le FMI - et c’est celui-ci qui est aujourd’hui remis en cause.

Croissance sans développement : la corruption ?

Kinshasa avait, selon l’agence financière Bloomberg, demandé une prolongation de six mois du programme de trois ans que le Congo avait signé avec le FMI et qui vient à échéance ce 10 décembre. Le FMI n’a pas cédé à cette demande malgré la tentative de Kinshasa de publier, en dernière minute, quelques éléments d’un contrat minier controversé et datant de juin 2011, éléments jugés insuffisants par le FMI. " Nous croyons que la transparence dans le secteur minier est capitale pour ce pays ", a souligné M. Melhado.

Le Congo a connu ces dernières années une croissance économique de 7 % par an mais le taux de pauvreté des Congolais n’en a guère été affecté, passant de 71 % à 70 %. Et le Congo est toujours le dernier du classement de l’Onu pour le développement humain. Ce type de croissance sans développement nourrit des soupçons de corruption et l’insistance des institutions de Bretton Woods pour plus de transparence.

Contrat minier controversé

Le contrat controversé est la vente, par la compagnie minière Gécamines, qui appartient à l’Etat congolais, de ses 25 % des parts d’un projet minier (cuivre et cobalt) au Katanga, Comide - dont le principal propriétaire est l’entreprise kazakhe ENRC (Eurasian Natural Resources Corp).

Figurant parmi les principales minières cotées à la Bourse de Londres, ENRC est dirigée par Patokh Chodiev, inculpé en 2001, en Belgique, de faux, association de malfaiteurs et blanchiment, avant qu’un versement de 23 millions d’euros à la justice belge, en juin 2011, mette fin aux poursuites (voir "LLB" du 9 octobre 2012). Le Serious Fraud Office - agence gouvernementale britannique - a ouvert une enquête sur ENRC, au sujet de ses affaires au Congo.

L’ONG Global Witness a dénoncé des ventes secrètes d’actifs miniers appartenant à l’Etat congolais à des prix "très inférieurs" à leur coût réel (parfois "à 5 % " de leur valeur) à des sociétés off shore souvent liées à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, un ami proche du président congolais Joseph Kabila. Gertler en a revendu plusieurs à ENRC. En raison de l’opacité des contrats, Global Witness soupçonne que les bénéficiaires de ces ventes de biens nationaux incluent "des fonctionnaires congolais corrompus".

Marie-France Cros

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Wed, 05 Dec 2012 22:57:26 +0000
La Radio Okapi n’émet plus http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=437:la-radio-okapi-nemet-plus&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=437:la-radio-okapi-nemet-plus&catid=56:news&Itemid=146 radio«La Radio Okapi n’émet plus à Kinshasa depuis le samedi 1er décembre dans l’après-midi, sur décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel congolais (CSAC), organe de régulation de la presse en RDC. La station n’a reçu aucune notification de cette décision. Selon un communiqué de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), qui cite une note technique lue à la télévision publique, le CSAC reproche à la Radio Okapi «d’avoir diffusé le vendredi 23 novembre à deux heures du matin, au cours de l’émission Parole aux auditeurs, des interventions comportant le non respect de l’autorité  et des institutions établies, le manque de retenue, l’appel à l’insurrection et la parti pris ».

Interrogé par RFI, le président du CSAC, Jean Bosco Bahala, a indiqué que la Radio Okapi a été suspendue pour des raisons administratives et non à cause de l’interview accordée le jeudi dernier par la chaîne au chef politique du M23, Jean-Marie Runiga.

« Nous leur avons demandé de ne pas accorder la parole aux rebelles du M23 qui sont considérés comme des terroristes. Mais là n’est pas le problème. Pour nous, le problème est d’abord administratif. S’ils amènent leur cahier de charge, nous allons rouvrir la radio », a-t-il expliqué.

A en croire RFI, le patron du CSAC a mis en garde la Radio Okapi qui est sommée « de régulariser sa situation d’ici mardi sinon elle s’exposera à de nouvelles sanctions ».

Dans un communiqué publié ce dimanche 2 décembre, la Mission des Nations unies en RDC a exprimé « sa déception » suite à la décision du CSAC.

« La décision est particulièrement mal venue eu égard à la situation délicate et difficile qui prévaut au Nord- Kivu », a indiqué le Chef de la Monusco, Roger Meece.

« Radio Okapi diffuse des informations cruciales pour la population telles que des appels au calme par les leaders religieux, les communiqués relatifs à l’instauration du couvre-feu par les autorités provinciales et bien d’autres encore. Je trouve le choix du moment pour cette décision et l’absence de notification troublants et regrettables », a-t-il ajouté.

Le communiqué révèle que la décision de suspension n’a jamais été notifiée ni à Radio Okapi ni à la Monusco.

Mais selon un document du CSAC dont la mission onusienne a réussi à obtenir une copie, le CSAC justifie sa décision par le refus de Radio Okapi de lui soumettre sa grille de programmes.

« Considérant la gravité de la situation sécuritaire à Goma, souligne le communique de la Monusco, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a pris la décision d’autoriser l’utilisation des voies alternatives afin de permettre, même de façon intermittente, la poursuite de la diffusion des programmes de Radio Okapi dans le Nord-Kivu ».

Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, s’est dit surpris par la décision du CSAC, indiquant que cette décision est mal venue au regard des événements dans l’Est de la RDC marqués par la rébellion du M23 qui, après avoir occupé la ville de Goma une dizaine de jours, en est sorti le samedi.

« La population compte beaucoup sur Radio Okapi pour s’informer. Depuis l’entrée du M23 dans la ville de Goma, les signaux des toutes les radios ont été coupés à l’exception de la RTNC et de la Radio Okapi. La RTNC, étant devenue la voie de propagande du M23, la population n’a pas l’occasion d’avoir d’autre son de cloche si ce n’est par Radio Okapi. Et si Radio Okapi devait aussi devenir muette, ça veut dire que nous abandonnons la population du Nord-Kivu dans le noir en ce qui concerne l’accès à l’information », a-t-il expliqué».

Ce sont là les effets de la folie d’un pouvoir anti-démocratique.

Giscard Kusema

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Mon, 03 Dec 2012 20:33:25 +0000
Le retrait du M23 est-il crédible? http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=429:le-retrait-du-m23-est-il-credible&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=429:le-retrait-du-m23-est-il-credible&catid=56:news&Itemid=146 m23Les pressions internationales contre la rébellion qui a conquis Goma le 20 novembre ont payé. Mais l’accalmie risque d’être provisoire.
La diplomatie a encore les moyens de peser sur les crises régionales. Du moins en apparence. Ainsi, les bonnes fées qui se sont penchées sur la situation dramatique de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) semblent avoir marqué des points en début de semaine: sous pression de la communauté internationale, les rebelles du M23 ont en effet commencé mercredi leur retrait de la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, qu’ils avaient conquise le 20 novembre. ]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) News Fri, 30 Nov 2012 18:31:47 +0000
Analyse et réflexion : nous sommes responsables des nos malheurs http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=426:analyse-et-reflexion--nous-sommes-responsables-des-nos-malheurs-&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=426:analyse-et-reflexion--nous-sommes-responsables-des-nos-malheurs-&catid=56:news&Itemid=146 rdcEssayons d’imaginer les prescriptions du médecin, si la RDC consultait un docteur ?
Nom : RDC
Age : 52 ans
Votre problème ?
Je souffre des palpitations internes liées à des guerres ethniques, rebellions depuis mon enfance et actuellement ça s’est empiré.

Le médecin : Avez-vous déjà vu un médecin depuis que ç’a commencé ?

Oui en 1964, après les rebellions de Mulele, je suis allé au clinique universel des Nations Unies, le médecin m’avait prescrit, les élections libres et transparentes, malheureusement la piqûre était douloureuse, j’ pas pu continuer. Il y a eu un arrêt cardiaque avec le coup d’Etat de 1965 et je suis entré dans un profond comma. Les médecins m’on réanimé à Sun City, ils m’ont prescrit, de prendre la bonne gouvernance chaque jour, ajouté à cela les élections libres, démocratiques et transparentes chaque 5 ans.

L’avez-vous fait ?

J’ai essayé, mais l’élection de 2011, c’était trop amer, je n’ai pas pu la digérer.

Le médecin : Ok c’est ce qui explique les palpitations que vous avez actuellement ? Il faut respecter les prescriptions du médecin, allez voir l’infirmière, qu’elle vous donne un comprimé de dialogue, qu’elle vous fasse une perfusion de la vérité des urnes. Rentrez à la maison, reprenez votre cure du processus électoral, en respectant les doses.

La faute, c’est Nous !

La faute c’ pas Kagame, encore moins les impérialistes. Nous sommes les responsables de nos propres malheurs. Ce n’est pas un blanc qui a capturé mon frère Nkontakité dans la brousse pour un verre de sel. Ce n’est pas Baudouin qui a transféré Lumumba au Katanga. Ce n’est pas Clinton qui a tiré sur Mzee au Palais de Marbre, c’pas un soldat belge qui a poignardé la sœur Annuarite.

La guerre à l’Est, est voulue et fabriquée par une certaine classe politique pour des intérêts personnels et égoïstes. Le nœud du problème c’est le refus de la volonté commune. A place du brassage, prévu à sun city, nous avons eu le mixage. Où est la cour constitutionnelle ? Est-ce nous avons eu des élections libres, crédibles en RDC. Nous avons choisi de faire autrement, nous avons court-circuité les choses, voilà les dégâts.

Nous répétons toujours les mêmes erreurs. En 1964, Joseph Kasavubu n’a pas digéré la victoire de Moïse Tshombe (à l’époque Premier ministre) devenu populaire après ses victoires sur les guerres mulelelistes à l’Est et à Kwilu. Il va jusque à révoquer le premier ministre qui avait une majorité absolue au Parlement et le soutien de la population. Kasavubu va perdurer dans l’erreur en nommant Evariste Kimba, ancien ministre du sécessionniste Tshombe, Premier ministre dans l’idée de diviser et dresser certains députés contre le Président du CONACO. La RDC était alors entrée dans une cacophonie, un désordre organisé, entretenu qui a permis à Joseph Mobutu de faire le coup d’état de novembre 1965.

L’analyse de cette crise de 1964 démontre à suffisance que la cause principale était le non respect de la volonté commune (la vérité des urnes). Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je pense que les élections chaotiques de 2011 sont à la base de tout ce que nous vivons aujourd’hui.

La solution, c’est de revenir aux fondamentaux, le consensus, la réconciliation nationale et l’acceptation de la volonté du peuple congolais issue des urnes.

Les tueries ne servent à rien, car le fils du tué cherchera toujours à tuer le tueur de son père. Le pardon dans la verité et la conversion doit primer. La participation de tous dans la recherche de la pais, unité et développement de la RDC implique une conversion des acteurs politiques et sociaux. Il est facile d’allumer le feu, mais pour l’éteindre !

Yves Kongolo

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Thu, 29 Nov 2012 13:19:01 +0000
RDC: la rébellion du M23 commence à se retirer de Goma http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=423:rdc-la-rebellion-du-m23-commence-a-se-retirer-de-goma&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=423:rdc-la-rebellion-du-m23-commence-a-se-retirer-de-goma&catid=56:news&Itemid=146 retraitLa rébellion congolaise du M23 a commencé mercredi à se retirer de Goma, selon l'ONU et des témoins, pour se replier au nord de cette ville stratégique de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), un préalable exigé par Kinshasa pour entamer des négociations de paix.

Depuis l'annonce mardi de son retrait par la rébellion, des habitants ont rapporté avoir "vu plusieurs dizaines de camions" réquisitionnés par les rebelles "quitter Goma avec des vivres et des munitions", a indiqué mercredi à l'AFP une autorité locale qui a requis l'anonymat. Ces véhicules se "dirigeraient vers Rutshuru et Rumangabo" où les rebelles tiennent des positions, au nord de Goma.

"Des gens nous disent que le nombre de militaires (du M23, ndlr) dans la ville est en train de diminuer", a déclaré à l'AFP le maire de la capitale du Nord-Kivu, Naason Kabuya Ndoole, exilé à Béni, à plus de 300 km au nord.

Le chef militaire des rebelles, le général Sultani Makenga, avait affirmé mardi en fin de journée avoir "commencé à transférer la logistique" (munitions, médicaments, vivres) vers le territoire de Rutshuru. Il avait évoqué un délai de "deux ou trois jours", soit d'ici vendredi, pour un retrait total de Goma.

L'ONU avait fait état mardi soir "d'indications selon lesquelles des éléments du M23 commençaient à se retirer de Goma".

Cependant aucun retrait massif de troupes n'a jusque-là été observé. Le nombre total des rebelles au Nord-Kivu est estimé à environ 1.500, selon une source militaire occidentale.

Les rebelles, qui occupent la ville depuis le 20 novembre, doivent se retirer à au moins 20 kilomètres plus au nord, selon un accord conclu à Kampala, suite à une médiation de pays de la région des Grands Lacs.

Dans les rues de Goma, l'activité était normale mercredi, les commerces étaient ouverts et des motos-taxi circulaient. Quelques rebelles ont été vus à des carrefours mais leur présence est très discrète comme depuis plusieurs jours, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Sake toujours occupée

En fin de matinée, le M23 occupait en revanche toujours Sake, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Goma, sur la route menant à la capitale du Sud-Kivu, Bukavu. Des rebelles ont été vus dans des collines autour de Sake et une dizaine d'autres à un point de contrôle à l'entrée de la ville, a constaté l'AFP. Un colonel du M23 a indiqué n'avoir pas reçu l'ordre de quitter Sake.

Les chefs d'état-major des armées des pays de la région des Grands Lacs sont attendus vendredi à Goma pour s'assurer du retrait des rebelles.

Alors qu'aucun bilan des affrontements entre l'armée congolaise et la rébellion n'a été dressé jusqu'à présent, la Croix-Rouge congolaise a indiqué mercredi à l'AFP que dans les jours ayant suivi la prise de Goma quasiment sans combats, elle avait ramassé dans les rues 62 corps "de civils et militaires", seulement "des adultes".

A Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a dit mercredi attendre "l'effectivité" du retrait du M23 pour entamer des négociations avec le mouvement. "Le président (de la RDC Joseph Kabila) va les écouter, procéder à un réexamen des accords de 2009, et répondre aux griefs qu'il juge légitimes (...) nous nous y sommes engagés", a-t-il dit.

Le chef politique du M23, Jean-Marie Runiga, a déclaré sur RFI qu'il n'y avait "aucun problème" pour le retrait "militaire" des rebelles de Goma. Mais il s'est dit opposé au retour de l'armée régulière dans la ville, accusant les militaires d'exactions à l'encontre des civils. Il est allé jusqu'à évoquer une participation du M23 à "l'administration" de Goma. Il a aussi réitéré une série de demandes concernant notamment les élections contestées ou les droits de l'homme, à mettre sur la table lors des discussions avec Kinshasa.

Les soldats du M23 sont d'ex-rebelles en majorité tutsi congolais intégrés dans l'armée après un accord de paix en mars 2009 et qui ont repris le maquis en avril dernier. Ils exigeaient essentiellement de rester dans leur région du Kivu (est), refusant toute mutation, pour protéger leurs familles.

La RDC a déjà été le théâtre de deux guerres régionales (1996-97 et 1998-2003). Le second conflit a opposé Kinshasa, appuyée par le Zimbabwe et l'Angola, à différentes rébellions soutenues par les armées rwandaise, ougandaise et burundaise.

Cette fois encore, le Rwanda et l'Ouganda sont accusés par Kinshasa et l'ONU de soutenir le M23, ce qu'ils démentent.

AFP/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) News Wed, 28 Nov 2012 17:58:42 +0000
M23 accepte de se retirer de Goma http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=409:m23-accepte-de-se-retirer-de-goma&catid=56:news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=409:m23-accepte-de-se-retirer-de-goma&catid=56:news&Itemid=146 gomaLe conflit rwando-rwandais présenté à l’opinion comme une mutinerie des FARDC semble négocier un tournant dans la crise congolaise avec l’acceptation, sans autre précision, du retrait des rebelles du M23 de quitter Goma qu’ils ont investi depuis une semaine.

Interrogé par l'AFP sur un accord conclu dans la capitale ougandaise Kampala entre la rébellion et une médiation des pays des Grands Lacs, menée par l'Ouganda, sur un retrait de Goma, le colonel Antoine Manzi a répondu : "C'est vrai". ]]> kalongaali@yahoo.fr (ali) News Tue, 27 Nov 2012 10:13:11 +0000