Musique CultureCongolaise.net. Toute l'actualité de la RDC et de la Diaspora Congolaise, les dernières informations politiques, sportives, poeple ou encore le magazine de vos loisirs, le tout rassemblé sur un seul site. http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=category&id=50&Itemid=117 Sun, 28 Apr 2024 21:44:07 +0000 Joomla! 1.5 - Open Source Content Management fr-fr Johnny Hallyday: un 51e album rock encore inachevé http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2122:johnny-hallyday-un-51e-album-rock-encore-inacheve&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2122:johnny-hallyday-un-51e-album-rock-encore-inacheve&catid=50:musique&Itemid=117 Jusqu'aux derniers jours de sa vie, Johnny Hallyday, décédé mercredi 06 décembre, n'a jamais cessé de travailler à son 51e album studio sans pouvoir le terminer. Il aura toutefois enregistré une dizaine de chansons aux sonorités rock pour cet opus encore sans titre, que ses fans espèrent voir sortir en 2018.

Le 17 mars dernier, neuf jours après avoir annoncé qu'il était atteint d'un cancer, Johnny s'est mis au travail.

Prêt à en découdre avec la maladie, il postait même sur Twitter une photo (non datée) où on le voit, entouré de ses musiciens, accroupi et faisant un doigt d'honneur à l'objectif, avec ce message: "En studio pour un nouvel album. Fuck the Cancer!"

Même si ce cancer l'a finalement emporté, Johnny avait puisé une vraie énergie pour combattre la maladie dans ce projet musical ainsi que dans la tournée des "Vieilles Canailles" en juin et juillet avec Eddy Mitchell et Jacques Dutronc, au cours de laquelle il croisait pour la dernière fois son public.

Entre deux séances de chimiothérapie, les premières sessions d'enregistrement se déroulent au printemps à Los Angeles, où il vit encore, à l'Apogee Studio, avec notamment son guitariste fétiche Yarol Poupaud. Elles se poursuivent à la fin de l'été au studio Guillaume Tell à Paris, comme en atteste une autre photo, publiée par Laeticia Hallyday sur Twitter, où on voit Johnny en compagnie du compositeur Maxime Nucci, dit Yodelice, qui réalise son album.

"Je me souviens de ces séances de voix en septembre. Les meilleures que l'on ait faites", écrivait jeudi avec émotion, sur Facebook, Bertrand Lamblot, le directeur artistique des derniers albums de la star.

De plus en plus affaibli, Johnny espérait finir cet album chez lui à Marnes-la-Coquette, même lorsque le souffle lui manquait trop.

Au final, "dix titres ont été enregistrés. Puis la maladie est devenue trop forte, il n'a pas pu enregistrer les deux derniers titres", a affirmé le journaliste Philippe Manoeuvre sur le plateau de BFMTV.

Jean-Claude Camus, le producteur historique de Johnny, avait pu écouter huit de ces chansons. "C'est très rock, un retour aux sources", a-t-il décrit au Parisien. Christophe Miossec, auteur de plusieurs chansons ces dernières années, lui en a écrit une "sur Los Angeles", la ville d'adoption de la star depuis 2009, a-t-il dit également au Parisien.

Il y a un mois, Sébastien Farran, le manager de Johnny Hallyday, affirmait à l'AFP que l'album n'allait "pas tarder à entrer dans sa finalisation", espérant une sortie "courant 2018". Sa maison de disque Warner refusait vendredi d'évoquer cet album en préparation, dans cette période de deuil.

AFP/CC
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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Sat, 09 Dec 2017 10:38:33 +0000
RDC : Olomidé porte plainte contre Gola http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2109:rdc--olomide-porte-plainte-contre-gola&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2109:rdc--olomide-porte-plainte-contre-gola&catid=50:musique&Itemid=117 L'artiste congolais Koffi Olomidé a porté plainte contre Ferre Gola, l'un de ses ex-disciples, qui s'est lancé depuis en carrière solo.

Koffi Olomidé l'accuse d'injure, diffamation et "non-respect d'un contrat" datant de 2005.

Sur sa page Facebook, Ferre Gola a réagi en disant que "les jaloux vont maigrir. Je vais très bien. Les gens de très mauvaise foi ont tenté de nous faire taire par des procédures téméraires et vexatoires, mais en vain".

Le musicien congolais indique avoir été arrêté à Kinshasa mais dit être désormais libre de ses mouvements.

Hugue Matadi, avocat de l'artiste, a confirmé les poursuites contre son client par Koffi Olomidé pour imputation dommageable.

Sur les réseaux sociaux, les internautes s'interrogent. Koffi Olomidé, devait-il porter devant la justice son différend avec son cadet?

Ferré Gola a en effet signé en 2005 un contrat de deux ans avec Koffi Olomidé pour intégrer son groupe Quartier Latin mais n'est resté qu'un an.

BBC/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Mon, 27 Nov 2017 11:40:26 +0000
A paru aux éditions Académia-Bruylant : Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2092:a-paru-aux-editions-academia-bruylant-dictionnaire-des-immortels-de-la-musique-congolaise-moderne&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2092:a-paru-aux-editions-academia-bruylant-dictionnaire-des-immortels-de-la-musique-congolaise-moderne&catid=50:musique&Itemid=117 L’auteur, Jean-Pierre Nimy Nzonga, a lancé le premier « Who’s Who » de la musique congolaise.
Jean-Pierre François Nimy Nzonga, l’auteur, vient d’innover avec la sortie de cet ouvrage qui présente une approche fouillée de plus de 330 musiciens oeuvrant ou ayant œuvré en RD Congo, au Congo-Brazzaville et d’autres pays africains.

Nimy qui est musicologue, a approfondi ses recherches de façon à restituer, sans nul doute, tous les détails de la vie des « immortels » dans leur contexte véritable. « Les interactions entre l’artiste et son milieu social aident à décrypter les thèmes des chansons et leurs succès », affirme Jean-Pierre Nimy qui a analysé le contenu de certaines chansons qu’il a traduit en français poétique pour expliquer, semble-t-il, toutes les nuances et les saveurs cachées des œuvres. « Jean-Pierre » recourt dans son oeuvre aux anecdotes croustillantes et aux témoignages pris sur le vif. Il fournit des renseignements utiles et détaillés dans un style limpide qui facilite la lecture. L’intérêt historique et sociologique de cette œuvre est indéniable au regard de la place qu’occupe la musique congolaise et de son engouement en Afrique, en général, et en Afrique centrale, en particulier.

En guise d’illustration, le lecteur se souviendra de la célèbre chanson de Adu Elenga « Ata ndele mokili ekobaluka » (un jour on vivra le changement), exécutée en pleine époque coloniale. De même, l’auteur donne un éclairage digne d’intérêt sur le premier voyage à Bruxelles de l’ « African jazz », ensemble musical congolais.

Dans l’introduction de ce dictionnaire, préfacé par l’ancien ministre des Affaires étrangères et de l’Education nationale du Congo-Brazzaville, Antoine Ndinga-Oba, une partie de l’action se situe cependant en Belgique où des artistes musiciens Congolais en herbe, dont l’auteur, rappelle au lecteur le bon vieux temps. On peut citer Léon Ebeya, Max Mongali, Nzanga Zizi, Bokito Tony Dee, Oscar Sukami, Bernard Landu Kianda, Léon-Perry Bisengambi, Venant Kinzonzi Zato, etc. La lecture de cette introduction plonge le lecteur dans l’ambiance notamment de « Bolingo ya téléphone » ou de « Salami na nga ». Fondateur de l’orchestre des jeunes « Yéyé national » en Belgique, l’auteur a gardé l’esprit vif et critique qui se reflète dans son ouvrage.

Ce livre de 443 pages avec photos, est le recensement le plus large des musiciens Congolais en fonction de leur spécificité et de leur talent. Des portraits remarquables de ces stars, fleuron de la musique de la République Démocratique du Congo. De Wendo Kolosoy à JB Mpiana, en passant par Kabasele Tshiamala dit Kallé Jeff, Lwambo Makiadi Franco, Makubila Essous Jean Serge, Nino Malape, Pamelo Mounka ou Emeneya King Kester, le dictionnaire livre des à-côtés que le grand public ignore. Qui sait, par exemple, que la « Reine des mutwashi », Tshala Mwana s’appelle Elisabeth Muidikay ou la « Perle noire » Mbilia Bel c’est Mboyo Moseka Marie-Claire ?

Il est évident que tous les artistes ne sont pas répertoriés dans ce travail. Choix partisan ? L’auteur s’en défend. « Des critères de professionnalisme et de sédentarisation ont joué notamment dans la sélection des artistes ». Et d’ajouter : « L’utilisation de sources soumises à un traitement scientifique a permis la réfutation des thèses fantaisistes colportées par les rumeurs sur les dates et les circonstances de la vie des orchestres et des musiciens ».

Le vocabulaire technique, utilisé à bon escient et qui offre aux non initiés certaines clefs pour appréhender la réalité musicale, complète la panoplie de belles choses que fournit la lecture de cet ouvrage. Aujourd’hui la chaîne entre génération est rompue, constate-t-on, de sorte que les vieux artistes vivants ou décédés sont vite oubliés.

Le dictionnaire vient finalement combler cette lacune, de l’avis de l’auteur, en honorant les artistes musiciens dans leur aspiration légitime à l’immortalité. Enfin, l’ouvrage tente de dépoussiérer la mémoire oubliée de certains « immortels » qui autrement seraient à jamais relégués dans les rebutantes oubliettes de l’histoire.

Ali Kalonga

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Thu, 02 Nov 2017 11:18:02 +0000
Musique : Koffi Olomidé revient avec son nouvel album « Nyataquance » http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1954:musique-koffi-olomide-revient-avec-son-nouvel-album-l-nyataquance-r&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1954:musique-koffi-olomide-revient-avec-son-nouvel-album-l-nyataquance-r&catid=50:musique&Itemid=117

Ses adversaires le disaient mort et enterré, mais le roi de la rumba moderne entend bien conserver son trône.

Poursuivi en France pour le viol et la séquestration d’une mineure (entre autres), filmé à l’aéroport de Nairobi donnant un coup de pied à l’une de ses danseuses en juillet dernier, Koffi Olomidé vient de réussir un joli coup marketing.

En sortant officiellement son single « Nyataquance », le 8 mars dernier, lors de la Journée internationale des droits des femmes, le boss de la musique congolaise entend se racheter auprès de la gent féminine.

 

« Beaucoup de femmes sont fâchées contre moi, je voulais leur demander pardon », a confié le chanteur dans une émission de télé camerounaise. L’album, qui doit sortir cette année, inclura « Forgive Me Mama », « une chanson pour toutes les dames : ma fille, ma mère, mon épouse… », ainsi qu’un titre en hommage à son père, disparu le 30 décembre 2016.

« La danse des boss »

Le single « Nyataquance », qui laisse peu de place aux envolées de l’artiste, n’est sans doute pas la meilleure production de Koffi Olomidé, mais il a déjà imposé sa choré, « la danse des boss », à Kinshasa. Après le succès de 13e Apôtre, annoncé à tort comme le dernier album de sa carrière, le patron confirme qu’il est toujours debout.

Léo Pajon/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Wed, 15 Mar 2017 22:00:20 +0000
D Congo : alors, il est comment l’album posthume de Papa Wemba ? http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1809:d-congo-alors-il-est-comment-lalbum-posthume-de-papa-wemba-&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1809:d-congo-alors-il-est-comment-lalbum-posthume-de-papa-wemba-&catid=50:musique&Itemid=117 Dans les bacs depuis fin octobre , "Forever - De génération en génération", l’album posthume de Papa Wemba ne fait pas l’unanimité parmi son public, partagé entre nostalgie et déception.

On le retrouve là où il nous a quittés. Avec moins de gras, sans le mabanga – ce name-dropping qui pollue souvent la chanson congolaise -, mais pas au sommet de son art.

Dans Forever – De génération en génération, Papa Wemba, décédé le 24 avril sur la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), dans le sud d’ Abidjan , offre à ses fans, à titre posthume, un opus qui se situe entre la « world music » et la rumba de la RD Congo.

 

Après une intro sur un rythme folk anamongo (l’ethnie de Papa Wemba), l’opus s’ouvre sur un featuring plutôt réussi, entre le Mzée de cette rumba congolaise et Diamond Platnumz, le prodige de la Bongo flava, le hip-hop est- africain . Dans Chacun pour soi en effet, la finesse de la guitare et de la kora côtoient les vibrations de la musique électro . Le tout sublimé par cette voix immuable et particulièrement perchée de Papa Wemba.

Sur la même lancée mais plus entraînant, Papa Wemba et le chanteur guinéen Sékouba Bambino signent un titre aux sonorités à la fois ouest- africaines et congolaises, confirmant le caractère ouvert que le leader de Viva La Musica voulait donner à cet album. Ouverture également dans les textes , notamment dans Tonada de luna ou dans Union. Ce dernier est un vibrant appel en chorale à l’unité. « Mon frère , ma sœur, qu’importe ta race (sic), ta religion, [tes] convictions ou [ta] culture , nous devons nous unir, nous entraider. Car l’ amour est plus fort et n’a jamais tort », chante Papa Wemba.

« Je ne me suis pas retrouvé »

Après avoir écouté les 12 morceaux de l’album, Naty Lokole, l’un des chroniqueurs musicaux les plus suivis en RDC , se dit « pas convaincu » par la qualité de Forever. De génération en génération. « Vivant, Papa Wemba ne se serait pas permis de sortir cet opus », confie l’animateur télé de Sektion Musik à Jeune Afrique.

« J’ai reçu plusieurs fois Papa Wemba et chaque fois il m’expliquait que son album de world music n’était pas encore prêt. C’est pourquoi il avait préféré en 2014 sortir Maître d’école , 100% rumba, alors qu’il travaillait déjà depuis quelques années sur un opus world », ajoute Naty Lokole.

« L’album qui est sorti n’est pas de la trempe de Émotion [L’un des meilleurs opus de la carrière de Papa Wemba, NDLR], sorti en 1995. Je ne me suis pas retrouvé : j’ai du mal à situer cet album. Est-ce de la word music ou de la rumba ? » interroge celui qui affirme avoir été « bercé depuis son enfance par la musique de Papa Wemba ».

Jeune Afrique/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Mon, 07 Nov 2016 15:26:01 +0000
Musique: l’ONG MJDD largue «Amani ni Nguvu» pour sensibiliser sur la paix http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1782:musique-long-mjdd-largue-lamani-ni-nguvur-pour-sensibiliser-sur-la-paix&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1782:musique-long-mjdd-largue-lamani-ni-nguvur-pour-sensibiliser-sur-la-paix&catid=50:musique&Itemid=117 A Lubumbashi (Haut-Katanga), l’ONG Mouvement des jeunes pour la dignité et la démocratie (MJDD) a sorti, samedi 22 octobre, la chanson intitulée: «Amani ni nguvu" (traduisez en français: la paix fait la force) pour sensibiliser sur la paix.

La sortie de ce tube a été liée à la clôture des activités de la célébration de la journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre de chaque année.

Dans cette chanson, l’ONG MJDD explique que la paix reste ce facteur important pour le développement durable.

Les jeunes membres de cette ONG ont également sensibilisé les écoliers de la ville de Lubumbashi  sur la culture de la paix  autour du  message du Secrétaire général des Nations unies qui avait exhorté les gouvernements du monde à "encourager la jeunesse à réaliser le rêve de la paix".

Radio Okapi/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Mon, 24 Oct 2016 12:06:30 +0000
Sam Tshintu annonce la sortie de son album "Eyoma" en octobre http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1722:sam-tshintu-annonce-la-sortie-de-son-album-qeyomaq-en-octobre&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1722:sam-tshintu-annonce-la-sortie-de-son-album-qeyomaq-en-octobre&catid=50:musique&Itemid=117 Le patron de l'orchestre Academia, Sam Tshintu alias Che Guevara Mente a annoncé la sortie dans les bacs de son nouvel album intitulé: «Eyoma». Il a fait cette annonce dans un entretien accordé, en début septembre, à Radio Okapi.

Sam Tshintu estime que son opus trouve sons sens avec la situation politique actuelle du pays dominée par la tenue du dialogue et la crise sécuritaire à Beni.

Dans cette œuvre musicale, le patron de l’orchestre Academia exhorte les autorités du pays à s’impliquer pour la restauration de la paix et sécurité dans le territoire de Beni et environs (Nord-Kivu).

Cet album «Eyoma» va succéder son single intitulé « Sentiment ».

Radio Okapi/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Wed, 14 Sep 2016 21:05:51 +0000
Lutumba Simaro annonce la sortie de son nouvel album en novembre http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1709:lutumba-simaro-annonce-la-sortie-de-son-nouvel-album-en-novembre&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1709:lutumba-simaro-annonce-la-sortie-de-son-nouvel-album-en-novembre&catid=50:musique&Itemid=117 Le patron de l’orchestre Bana Ok, Lutumba Simaro Masiya annonce la sortie dans les bacs de son nouvel album qui n’a pas encore de nom.

Son manager, Willy Tafar, a fait cette annonce, mercredi 7 septembre, à Radio Okapi :

«Le nom l'album n’est pas encore connu. L’album portera huit titres et sortira à la mi-novembre prochain».

Cet album sera produit par la maison Chris Nguz, basée à Luanda, en Angola.

Agé de 78 ans, le patron de l’orchestre Bana Ok a plus de plus de cinquante ans de carrière musicale.

Radio Okapi/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Wed, 07 Sep 2016 23:30:36 +0000
Koffi Olomidé : « Moi, je sais que je n’ai pas frappé, pas violé, pas séquestré » http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1679:koffi-olomide--l-moi-je-sais-que-je-nai-pas-frappe-pas-viole-pas-sequestre-r&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1679:koffi-olomide--l-moi-je-sais-que-je-nai-pas-frappe-pas-viole-pas-sequestre-r&catid=50:musique&Itemid=117 La star de la rumba congolaise nie tout. Les accusations de viol et de séquestration de danseuses, qui ont porté plainte en France, où Koffi Olomidé est toujours poursuivi et sous le coup d’un mandat d’arrêt international ? « Des témoignages bidons ». Le violent coup de pied à l’une de ses danseuses à l’aéroport de Nairobi, et dont la vidéo postée sur Internet a provoqué l’émoi et donné lieu à une procédure judiciaire en République démocratique du Congo ? « Le coup de pied n’a jamais atteint la danseuse. »

Depuis que vous avez été filmé en train de frapper l’une de vos danseuses à l’aéroport de Nairobi, le 22 juillet, votre nom est associé à la violence envers les femmes. Comment le vivez-vous ?

Koffi Olomidé : J’ai présenté mes excuses publiquement. Je ne suis pas un surhomme et je me suis emporté. Je le regrette. Mais je n’ai pas voulu la frapper. J’ai simplement voulu lui faire peur. D’ailleurs, mon coup de pied n’a jamais atteint la danseuse. Les policiers présents sur place l’ont bien vu et ils ne m’ont pas interpellé. C’est une fois que la vidéo a été postée sur Internet que le buzz a éclaté. Des ONG de défense des droits des femmes au Kenya ont demandé à ce que je sois interpellé, sans doute sous le coup de l’émotion. Les autorités kényanes m’ont expulsé, mais elles ont constaté qu’il n’y avait pas de coup et de blessure. Je le répète : je n’ai pas frappé cette danseuse.

Qu’avait fait la danseuse pour subir un tel traitement ?

Elles avaient piqué des choses dans l’avion de la compagnie Kenya Airways, notamment des couvertures, des coussins… Et des membres du personnel de l’avion ont commencé à se plaindre. J’ai donc exigé de mes danseuses qu’elles remettent ce qu’elles avaient volé à l’équipage. L’une d’entre elles a refusé et a commencé à brailler, à dire n’importe quoi. Je redoutais que les journalistes qui nous attendaient l’apprennent et l’écrivent. L’honneur de la femme congolaise aurait été terni. Mon image aurait aussi été salie dans ce pays où je suis adulé. C’est pour ces raisons que je me suis emporté et que j’ai fait ce geste.

Vous expliquez avoir feint de frapper cette danseuse pour préserver son honneur

J’aurai dû garder mon calme. Ma faute est morale, et je la reconnais. Mais je sais que cette affaire a été montée de toutes pièces par mes détracteurs, les « Koffiphobes », qui s’en sont donnés à cœur joie. J’ai subi une injustice.

Qu’est devenue la danseuse ?

Je l’ai gardée dans ma troupe. Je ne suis pas rancunier. A mon retour à Kinshasa, j’ai été poursuivi par la justice congolaise. Un avocat général m’a présenté comme une icône du pays, un ambassadeur de la République démocratique du Congo… J’ai expliqué que je ne suis pas un superhomme et que je voulais être jugé comme n’importe quel Congolais. Entendue à son tour, cette danseuse a expliqué que mon coup de pied ne l’avait pas atteinte. Et elle n’a pas porté plainte. J’ai passé trois nuits en prison, puis j’ai été relâché. Pour moi, cette incarcération était une erreur judiciaire.

En France, vous êtes visé par un mandat d’arrêt international émis en 2009. Et à la suite de la plainte de quatre de vos danseuses, vous êtes poursuivi pour « viol sur mineure de 15 ans », « séquestration », « aide à l’entrée et au séjour d’une étrangère en France » et « conditions de travail ou d’hébergement contraires à la dignité humaine ». Ces faits extrêmement graves ne portent-ils pas atteinte à l’honneur de la femme congolaise, comme vous dites ?

Mon public est féminin, ne l’oubliez pas. Je n’ai jamais violé qui que ce soit, je n’ai jamais séquestré. Si je ne viens pas en France, c’est que j’ai peur d’aller en prison. Je suis un père de famille. Et je vous le dis : ces quatre danseuses ont inventé ces histoires pour obtenir les papiers et rester en France.

Lors de cette tournée avec mon groupe Quartier latin, qui remonte à 2002, je n’avais pas voyagé en France seulement avec ces quatre danseuses mais avec une vingtaine de membres de mon équipe, garçons et filles. Après notre tournée, tout le monde est rentré à Kinshasa, sauf celles qui m’accusent. Elles ont voulu rester en France, où résident des membres de leurs familles. Elles ont trompé des associations de défense des droits des femmes. Car leurs témoignages sont bidons. C’est ce que j’ai dit à la juge du tribunal de grande instance de Nanterre, chez qui je me suis présenté à deux reprises.

Mais dans votre pavillon d’Asnières (Hauts-de-Seine), les danseuses, mineures pour certaines au moment des faits, expliquent avoir été abusées sexuellement et séquestrées…

C’est un pavillon que je louais ! J’y ai vécu auparavant avec ma femme et mes trois enfants. Puis j’y ai logé mes danseuses après avoir acheté un autre appartement à Paris. Contrairement à ce qu’elles disent, je n’ai pas de garde du corps. Ces danseuses étaient toujours accompagnées, car elles ne connaissaient pas Paris, et ne parlaient pas français. Ce sont des Africaines qui n’étaient jamais venues en France. Voilà la vérité.

Lors de cette tournée, nous nous étions rendus à Lyon pour un concert. L’un des producteurs, que je ne connaissais pas d’ailleurs, a acheté nos billets avec des cartes bancaires volées et nous avons été arrêtés par la police et placés en garde à vue. Au commissariat, pourquoi n’ont-elles pas expliqué qu’elles étaient séquestrées et violées dans ce pavillon d’Asnières ? La tournée n’était pas encore finie, il restait quatre mois de concert et on ne pensait pas encore au retour à Kinshasa.

Je subis l’injustice d’être une superstar black congolaise. Et la justice française s’en prend à moi sur la simple foi de ces témoignages. Ce n’est pas sérieux. Elles sont restées vivre en France, ne sont plus danseuses et ont eu ce qu’elles voulaient.

Ce ne sont pas les danseuses mais les enquêteurs français qui signalent que « les portes et surtout les fenêtres étaient munies de verrous de nature à les empêcher de quitter les lieux ».

Encore une erreur. Je suis un globe-trotter. Pour mon travail, je voyage fréquemment, et tout le monde le sait. Du coup, ma femme était souvent seule dans ce pavillon d’Asnières. Et elle avait fait installer ces verrous pour sa propre sécurité. Et ce, en accord avec le propriétaire du pavillon. Ces danseuses ont osé dire qu’elles étaient tombées enceintes après que je les ai violées et qu’elles avaient été hospitalisées avec les papiers de mon épouse. Mais ma femme est une Franco-Congolaise à la peau claire ! Et ces danseuses sont noires comme moi. Comment auraient-elles pu être admises avec des papiers d’identité sur lesquels il y a une photo de quarteronne ? Ces filles n’ont pas de cœur. Aucune des danseuses ayant travaillé pour moi n’a confirmé ces accusations.

Ces dernières années, Koffi Olomidé occupe l’espace médiatique pour ses tubes et sa brutalité. En 2012, vous aviez frappé votre producteur à Kinshasa, ce qui vous valut une condamnation à trois mois de prison avec sursis. Que s’était-il passé ?

Là encore, je ne l’ai jamais frappé. Ce type me doit encore de l’argent ! J’ai fini par être relaxé par la justice congolaise. Une fois de plus, j’avais simplement voulu lui faire peur. Et il a eu peur de Koffi Olomidé. Mon succès fait beaucoup de jaloux.

Votre succès ne nourrit-il pas une sorte de mégalomanie qui vous éloigne de la réalité ?

Pensez ce que vous voulez, moi, je sais que je n’ai pas frappé, que je n’ai pas violé, que je n’ai pas séquestré. Je ne suis pas un violent. J’aime m’amuser, jouer de la guitare, faire des parties de Scrabble avec mes amis et chanter. Et je n’arrêterai pas.

Le 7 août, j’ai tenu à rejoindre sur scène Fally Ipupa pour son concert célébrant ses dix ans de carrière solo. C’est mon « petit », un ancien du Quartier latin, dont je suis fier. Je prépare un grand concert au Stade Vélodrome de Kinshasa le 13 août et un autre, le lendemain, où les femmes sont conviées gratuitement.

Si la justice française revient à la raison et est disposée à m’entendre, elle finira par me relaxer, et je remplirai alors le Stade de France. Ce que je vous dis est la vérité et faites une page ou deux dans le journal Le Monde. Je vous paierai le prix si vous voulez.

Propos recueillis par Joan Tilouine et Xavier Monnier

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Sat, 27 Aug 2016 17:10:51 +0000
Kinshasa accueille la dépouille de la star Papa Wemba http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1603:kinshasa-accueille-la-depouille-de-la-star-papa-wemba&catid=50:musique&Itemid=117 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=1603:kinshasa-accueille-la-depouille-de-la-star-papa-wemba&catid=50:musique&Itemid=117

Plusieurs dizaines de milliers de fans ont accueilli avec émotion jeudi 28 avril à Kinshasa la dépouille du roi de la rumba congolaise, Papa Wemba, mort dimanche matin en plein concert à Abidjan.

Une marée humaine, tous âges confondus, a assailli le cortège funèbre sur le trajet de l'aéroport au centre de Kinshasa: vingt kilomètres parcourus en quatre longues heures sous la canicule tropicale.

Lamentations pour les uns, chants à la gloire de l'icône perdue pour les autres. Trajet à pied pour les plus solides, accrochages acrobatiques aux bus bondés pour les autres.

C'est dans la matinée, à 09H35 (08H35 GMT), qu'a atterri l'Airbus A320 de la compagnie aérienne Congo Airways à l’aéroport de Ndjili, ramenant le corps du chanteur décédé soudainement moins d'une demi-heure après sa montée sur scène.

Pour cet accueil de star, le Premier ministre congolais lui-même, Augustin Matata Ponyo, et le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku avaient fait le déplacement, accueillant à la descente d'avion le cercueil blanc recouvert du drapeau de la RDC et suivi par un prêtre catholique.

Avec eux, officiels, parents, fans, chefs coutumiers et autres admirateurs de l'icône de la rumba congolaise se sont pressés pour suivre le corbillard orné du drapeau de la RDC et rendre hommage au musicien originaire de la province de Sankuru, dans le centre du pays.

Tout le long du parcours on remarquait des adeptes de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes), mouvement dont Papa Wemba - véritable dandy habillé par les grands couturiers - a été l'un des initiateurs dans les années 1970. Depuis, ce mouvement a été élevé au rang de "religion" par ses partisans, vêtus majoritairement en noir.

Perchés sur leurs véhicules, canne à la main ou pipe accrochée aux lèvres, les adeptes de la "religion kitendi" (morceau d’étoffe, en lingala), habillés de façon extravagante, s'arrêtaient de temps en temps, exhibant leurs vêtements et chaussures au grand bonheur du public.

- 'le roi est mort, vive le roi!' -

"Nous sommes venus rendre hommage au roi de la Sape", "la sape ne tombera jamais", "le roi est mort, vive le roi", lançaient certains avec un brin d'orgueil, sous un soleil de plomb, volant la vedette aux danseurs folkloriques et à la musique traditionnelle qui avaient investi pendant plus de trois heures l'aéroport avant l'arrivée de la dépouille de l'artiste.

Annia Matukutane, ancienne danseuse de Papa Wemba, aujourd'hui patronne d'une école de danse à Kinshasa, a promis de "garder l'héritage" reçu de son maître: "l'amour de la bonne musique et de la danse". "Nous continuerons à le faire de façon élégante", promet-elle.

Le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Kouakou, venu accompagner la dépouille, a salué la mémoire de Papa Wemba, "un grand homme de culture, mort le micro à la main, l'arme à la main", indiquant que "la nouvelle du décès de Papa Wemba a été un séisme" en Côte d'Ivoire. Selon lui, Abidjan a fait en sorte que "cette nouvelle ne détériore pas les relations entre la Côte d'Ivoire et le Congo en raison de la qualité de la personne qui est décédée".

Voix haut perchée et personnalité flamboyante, Papa Wemba est mort sur scène dimanche vers 5 heures du matin, après s'être effondré en plein concert à Abidjan, où il participait au Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), un quartier populaire.

Un des chanteurs africains les plus populaires depuis 40 ans, Papa Wemba fut une des grandes figures de la rumba congolaise. "Nous allons perpétuer son héritage", promettait jeudi le "sapeur" Djef Lokadi.

Le corps de l'artiste est conservé à l'hôpital du Cinquantenaire en face de la base logistique de l'armée congolaise.

Le gouvernement congolais avait mis en garde mercredi la population contre toute "récupération politique" pendant ce deuil.

Selon le Ministre congolais de la Culture, Banza Mukalay, le corps sera exposé lundi au Palais du peuple pour des hommages populaires avant l’enterrement mardi dans un cimetière de la périphérie de Kinshasa.

AFP/CC]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Musique Thu, 28 Apr 2016 19:10:30 +0000