Kin Malebo CultureCongolaise.net. Toute l'actualité de la RDC et de la Diaspora Congolaise, les dernières informations politiques, sportives, poeple ou encore le magazine de vos loisirs, le tout rassemblé sur un seul site. http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=category&id=49&Itemid=115 Sat, 27 Apr 2024 14:29:54 +0000 Joomla! 1.5 - Open Source Content Management fr-fr RDC : les « journalistes détenus depuis six mois sans jugement » étaient en fait des cultivateurs http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2121:rdc-les-l-journalistes-detenus-depuis-six-mois-sans-jugement-r-etaient-en-fait-des-cultivateurs-&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2121:rdc-les-l-journalistes-detenus-depuis-six-mois-sans-jugement-r-etaient-en-fait-des-cultivateurs-&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 En lançant une alerte concernant deux journalistes emprisonnés depuis plusieurs mois à Uvira, dans le Sud-Kivu, l'ONG Journaliste en danger - qui travaille au quotidien à défendre la liberté de la presse en RDC - a-t-elle été victime d'une tentative de manipulation ?

Deux journalistes congolais « appréhendés pendant qu’ils réalisaient une série de reportages avec la population civile » puis « détenus sans jugement, depuis six mois, à Uvira », où ils ont subi « des violences corporelles »… Dans un communiqué diffusé lundi 4 décembre, l’ONG congolaise Journaliste en danger (JED), qui dénonce régulièrement les violations de la liberté de la presse en RDC, alertait l’opinion sur le sort de deux journalistes arrêtés le 29 juillet dans la province orientale du Sud-Kivu. D’après l’association, les deux hommes, qui effectuaient un reportage pour la radio communautaire de Mibunda (RCM), sont accusés par la justice d’être des « informateurs » d’un groupe armé dénommé « Maï Maï Yakutumba ».

Le communiqué est rapidement reproduit à l’identique sur des sites d’actualité congolais, avant d’être diffusé sur les réseaux sociaux. L’Agence France-Presse (AFP) relaie l’information dès le lendemain, suivie d’une autre dépêche le surlendemain. Cette dernière fait cependant part, cette fois, de doutes concernant la fonction réelle des deux détenus. Une précaution qui s’avérera judicieuse.

Une tentative de manipulation ?

Mercredi 5 décembre, l’avocat mandaté par Journaliste en danger, Me Adolphe Kilomba, se rend à la prison centrale d’Uvira afin de remettre deux journalistes incarcérés une enveloppe de 200 dollars, destinée à améliorer leur ordinaire.

Coup de théâtre : au parloir, ces derniers se présentent comme des « cultivateurs » qui ne savent ni lire ni écrire ! « Ils étaient très surpris et m’ont affirmé n’avoir jamais vu un micro de leur vie », rapporte l’avocat. Le doute s’insinue : l’ONG aurait-elle été victime d’une manipulation ?

Une dizaine de jours plus tôt, JED avait été contactée par un militant de la société civile du Sud-Kivu qui prétendait jouer le rôle d’intermédiaire entre l’ONG et la radio communautaire de Mibunda (où sont censés travailler les journalistes).  Il leur fait part d’un document émanant de cette radio faisant mention de « nos collègues journalistes […] victimes d’arrestation et en détention (sic) par la police nationale congolaise en date du 29 juillet 2017 ». D’après la lettre, étrangement datée du 5 juillet (soit vingt-quatre jours avant l’arrestation présumée des journalistes), ces derniers travaillaient pour « un projet de monitoring d’abus (sic) et violations des droits de l’homme dans nos contrées ».

Elle est signée par un certain John Mundukwage, présenté comme le directeur de la RCM. Celui-ci, dont le numéro de téléphone figure dans le document, est resté sourd à nos appels.

Un intermédiaire gourmand

S’ensuit alors une série d’échanges entre l’intermédiaire et l’avocat de JED, ce qui débouche sur la signature de documents destinés à apporter un soutien financier aux deux journalistes emprisonnés. Frais de « liberté provisoire », « détraumatisation », « transport pour regagner leur famille »… Au total, le montant de l’aide est estimé à 4 567,50 euros, que l’avocat est censé remettre au mystérieux intermédiaire. À charge pour ce dernier de fournir ensuite « un rapport narratif et financier sur l’utilisation de la subvention ».

« Nous n’avons jamais versé une telle somme car nous l’avons trouvée excessive, explique Tshivis Tshivuadi, le secrétaire général de JED. Nous ne pouvions pas donner plus de 300-500 dollars. » Décision est donc prise de se passer de l’intermédiaire et de faire parvenir directement aux détenus une somme de 200 dollars destinée à leur nourriture et à leurs frais de santé.

Mais au tribunal d’Uvira, où il consulte le dossier,  l’avocat se rend compte de la supercherie. Non seulement les deux hommes ne sont pas journalistes, mais de plus la raison de leur incarcération ne relève pas d’une complicité supposée avec quelque milice locale : ils sont accusés de vol à main armée.

Les explications brumeuses de l’intermédiaire

Ses demandes d’explications auprès de l’intermédiaire restent vaines. Contacté par Jeune Afrique, ce dernier vitupère longuement contre l’association Journaliste en danger, qu’il accuse « d’être intervenue sans nous contacter, et en violant notre accord initial ».

Quant à savoir si les deux détenus sont vraiment journalistes ou si la radio communautaire de Mibunda – inconnue au bataillon – existe réellement, l’homme se perd en explications embrouillées avant d’adopter suite à ce premier entretien un prudent silence radio.

L’avocat de l’association juge pour sa part « qu’il s’agit plutôt d’une véritable tentative d’escroquerie, où l’intermédiaire voulait soutirer de l’argent à JED en prétendant que les détenus étaient journalistes ».

Même son de cloche du côté de Tshivis Tshivuadi, qui affirme avoir « agi de bonne foi » pour faire libérer des confrères. « Depuis vingt ans, j’alerte sur les violations graves de la liberté de la presse en RDC [le pays occupe la 154e place sur 180 du classement de Reporters sans frontières, NDLR], et c’est la première fois qu’une chose pareille m’arrive », se désole-t-il.

Olivier Liffran

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Fri, 08 Dec 2017 14:19:52 +0000
Uvira : Deux journalistes détenus depuis 6 mois, et accusés de « coopérer » avec un groupe armé http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2117:uvira-deux-journalistes-detenus-depuis-6-mois-et-accuses-de-l-cooperer-r-avec-un-groupe-arme&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2117:uvira-deux-journalistes-detenus-depuis-6-mois-et-accuses-de-l-cooperer-r-avec-un-groupe-arme&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 Journaliste en danger (JED) exprime ses vives inquiétudes sur le sort de deux journalistes arrêtés et détenus, sans jugement, depuis 6 mois à Uvira, ville située à environ 130 Km de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (Est de la RD Congo).

Selon plusieurs informations concordantes reçues par JED et confirmées par la société civile locale, Fidel Nsikundi et Heri Makyambi, journalistes-reporters de la Radio Communautaire de Libunda, station émettant dans le territoire de Mwanga, dans la province du Sud-Kivu, ont été arrêtés, le 29 juillet 2017, à Bibogobogo, un village du territoire de Fizi, par des éléments de la police nationale congolaise. Ils ont été conduits dans la cité de Kabara où ils ont été placés en garde à vue pendant quelques jours avant d’être conduits dans un cachot de la police à Minembwe-centre. Après plus de six jours de détention, ils ont été transférés finalement à la prison centrale d’Uvira où ils sont détenus dans des conditions sanitaires très précaires.

Les deux journalistes ont été appréhendés pendant qu’ils réalisaient une série de reportages avec la population civile, au lendemain des affrontements qui ont opposé des éléments des Forces Armées de la RD Congo (FARDC) au groupe armé dénommé « Maï Maï Yakutumba ». Ils sont accusés d’être « des informateurs de ce groupe armé ».

Mais selon nos sources, le magistrat de l’auditorat militaire, instructeur du dossier, qui s’est déjà entretenu avec les deux journalistes n’a trouvé aucune infraction militaire commise par les journalistes. C’est alors qu’il a décidé de transférer le dossier des journalistes à parquet d’Uvira.

Journaliste en danger (JED) dénonce cette longue détention de ces deux journalistes accompagnés des sévices corporels.

A défaut de leur accorder une liberté provisoire, JED demande que cette affaire soit rapidement fixée devant un Tribunal pour qu’ils aient les moyens de se défendre.

JED


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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Mon, 04 Dec 2017 18:38:51 +0000
Marche du Rassemblement : circulation plutôt timide à Kinshasa http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2111:marche-du-rassemblement-circulation-plutot-timide-a-kinshasa&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2111:marche-du-rassemblement-circulation-plutot-timide-a-kinshasa&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 La circulation est timide dans plusieurs points de la ville de Kinshasa, jeudi 30 novembre, alors que le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement appelle à manifester pour une transition sans le président Joseph Kabila.

Ce regroupement politique de l’opposition s’oppose aussi au calendrier électoral publié le 5 novembre dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Selon un membre du cabinet du président du « Rassemblement », la police est actuellement autour de la résidence du président Félix Tshisekedi. Des bombes assourdissantes et des grenades lacrymogènes sont lancées, selon la même source qui affirme que les combattants venus pour accompagner Fatshi à la marche sont dispersés sans ménagement.

Jean Marc Kabund et Martin Fayulu seraient arrêtés par la Police et emmenés vers une destination inconnue après avoir tenté de marcher avec une centaine de combattants sur le Boulevard Lumumba vers l'échangeur de Limete, selon des témoins.

Du côté du campus de l’Université de Kinshasa, des coups de feu ont été entendus au niveau de l’Intendance aux alentours de 7 heures-8 heures, renseigne un professeur de cette institution, cité par la radio onusienne.

 

L’appel à manifester à Kinshasa s’est plutôt transformé en une journée pays mort. Plusieurs endroits de la RDC sont investis par des hommes lourdement armés empêchant les paisibles citoyens de vaquer à leurs occupations.

Le dispositif sécuritaire de la police déployé depuis la nuit à plusieurs endroits de la ville de Kinshasa a dissuadé plusieurs personnes à descendre dans les rues.

Les entreprises, banques commerciales, et les commerces sont restés fermés. Sur l’avenue du commerce par exemple, les maisons ouvertes étaient à peine visibles. Plusieurs étalages étaient vides au marché central depuis l’avenue Rwakadingi jusqu’à l’avenue Kasa-Vubu.

Sur les grandes artères de la capitale, tel que le boulevard du 30 juin, l’avenue libération ex-24 novembre, le boulevard triomphal, jusqu’au boulevard Lumumba en passant par Sendwe, en sillonnant la commune de Lemba par les avenue Sefu et By-pass pour sortir par Lumumba jusqu’à  la route Mokali, les véhicules étaient à peine visibles. La circulation est fluide.

Quelques Kinois interrogés par Radio Okapi ont avoué qu’ils n’ont pas pu manifester à cause du déploiement de la police. D’autres ont dit ne plus vraiment avoir foi en l’opposition. Certains ont préféré rester dans leurs maisons pour désavouer le pouvoir en place.

Le reporter de Radio Okapi n’a pas enregistré d’accrochages entre la population et la police dans les endroits où il est passé dans l’avant-midi.

Radio Okapi/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Thu, 30 Nov 2017 14:32:58 +0000
RDC : le budget 2018 fixé à environ 5 milliards USD http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2104:rdc-le-budget-2018-fixe-a-environ-5-milliards-usd&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2104:rdc-le-budget-2018-fixe-a-environ-5-milliards-usd&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 Le gouvernement de la RDC a adopté mardi au cours d’une réunion extraordinaire à l’hôtel du Gouvernement à Kinshasa, le Projet de loi des Finances pour l’exercice 2018. Bruno Tshibala a déposé officiellement ce projet mercredi 15 novembre à l'Assemblée nationale.

Selon ce projet de loi, le budget de l’exercice 2018 adopté par le gouvernement est évalué en recettes et en dépenses à dix mille trois cent treize, trois milliards des francs congolais. Cela équivaut à environ cinq milliards des dollars américains, en tenant compte du taux de change de la fin de l’année, estimée à 1.934 Francs Congolais, le dollar américain.

Parmi les priorités retenues dans cette loi des finances 2018, il est notamment signalé  l’organisation des élections, l’arrêt de la dégradation de la situation économique du pays,  l’amélioration des conditions de vie de la population ainsi que la restauration de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.

Ce projet de budget accorde un important volet aux dépenses exceptionnelles pour les opérations électorales en vue de parachever en 2018 les trois scrutins retenus dans le nouveau calendrier électoral de la CENI. Ainsi, 912,5 milliards des francs congolais de ce budget seront alloués à la commission électorale comme ressources en vue d’accélérer les opérations électorales. "Voeux pieux", selon les observateurs avisés !

Au cours de la même réunion, le gouvernement Tshibala a également adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi de 2006 sur l’organisation des élections.
Les deux projets de loi seront déposés incessamment au parlement pour être amendés.

En réaction avec le dépôt de la loi budgétaire, le député national Henri-Thomas Lokondo fustige ce budget qu’il qualifie de «modique.»

«Il faut que je sois clair. Le budget que nous avons est modique. Il est insignifiant par rapport aux ambitions du programme du gouvernement et par rapport aux potentialités minières, pétrolières, agricoles et forestières que possède la RDC», a affirmé l’élu de Mbandaka.

Radio Okapi/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Wed, 15 Nov 2017 23:44:20 +0000
Mobilisation en RDC mercredi: l'ONU met en garde Kinshasa http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2101:mobilisation-en-rdc-mercredi-lonu-met-en-garde-kinshasa&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2101:mobilisation-en-rdc-mercredi-lonu-met-en-garde-kinshasa&catid=49:kin-malebo&Itemid=115

Les Nations unies ont mis en garde mardi Kinshasa contre d'"éventuelles violation des droits de l'homme" mercredi 15 novembre lors des mobilisations à l'appel de l'opposition contre le calendrier électoral qui prolonge de fait le mandat du président Joseph Kabila jusqu'à janvier 2019.

"Conformément à son mandat, la Monusco se réserve le droit d’observer les événements et de rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme", a déclaré le patron de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), Maman Sidikou, dans un communiqué.

"La Mission exhorte ainsi les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution congolaise, dont la liberté de réunion et de manifestation", ajoute le communiqué.

"La Monusco rappelle également aux citoyens que le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes", souligne la mission onusienne.

Les manifestations sont souvent lourdement réprimées en RDC comme il y a un mois à Goma (est) où un rassemblement s'était soldé par plusieurs morts (dont un policier).

Plusieurs mouvements citoyens (Lucha, Filimbi...) et une large partie de l'opposition ont appelé à manifester mercredi contre le calendrier présenté le 5 novembre par la commission électorale.

Ce chronogramme renvoie au 23 décembre 2018 toute une série d'élections, dont la présidentielle pour désigner le successeur de M. Kabila.

Le Rassemblement de l'opposition demande une "transition sans Kabila" à partir du 1er janvier 2018 et des élections plus tôt dans le courant de l'année.

Pour sa part, la communauté internationale - Nations unies, États-Unis, UE et les deux grands partenaires de la RDC France et Belgique - s'est ralliée au calendrier des autorités en demandant des mesures de "décrispations" politiques (liberté de manifester, libération des "prisonniers politiques"...).

Au pouvoir depuis l’assassinat de Mzee Laurent-Désiré en 2001, "élu" en 2006, "réélu" en 2011, au terme de deux élections entachées de fraudes massives, M. Kabila aurait dû quitter le pouvoir le 20 décembre 2016 d'après l'actuelle Constitution.

La loi fondamentale interdit au président de solliciter un troisième mandat, tout en l'autorisant à rester en place jusqu'à l'installation de son successeur élu dans l'hypothèse qu'il organise dans les délais constitutionnels l'élection de son successeur. Ce qu'il refuse d'organiser !

Un accord pouvoir-opposition signé le 31 décembre 2016 sous l'égide de l'église catholique prévoyait déjà des élections au plus tard fin décembre 2017. M. Kabila a boycotté cet accord. C'est dans cette perspective que l'opposition réclame une courte transition pour organiser les élections mais sans Kabila.

AFP/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Tue, 14 Nov 2017 12:34:24 +0000
Etat de la liberté de la presse en RDC : Carole Agito réagit http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2097:etat-de-la-liberte-de-la-presse-en-rdc-carole-agito-reagit&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2097:etat-de-la-liberte-de-la-presse-en-rdc-carole-agito-reagit&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONG "Journaliste en danger" (JED), le 3 novembre 2017, au lendemain de la publication du Rapport sur l’état de la liberté de presse et d’expression en RD Congo, la Directrice générale a.i. de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), Carole Agito (photo),  sollicite la « compréhension de JED » pour le retrait de son nom de la liste des « bourreaux de la liberté de l’information ». Par souci « d’équité et de justice », suggère-t-elle.

Dans son rapport 2017, JED publie, notamment, une liste reprenant les noms d’une quinzaine de personnalités présentées comme les « bourreaux de l’information en 2017 ».

Mme Carole Agito figure sur cette liste en raison de son implication dans l’arrestation et la détention pendant environ 6 mois à la Prison centrale de Makala du journaliste Serge Kabongo qui l’avait accusé de détournement des fonds.

Dans sa lettre à JED, Mme Carole Agito rappelle les tenants et aboutissants de cette affaire qui l’avait opposé au journaliste Serge Kabongo, directeur du journal « Métro News ». Elle affirme avoir, en son temps, et pour montrer sa bonne foi, « retiré verbalement sa plainte », par suite d’une lettre de pardon lui adressée par le journaliste depuis la prison.

Elle dit aussi avoir renoncé à ses intérêts civils en évitant de comparaitre devant le Tribunal de paix de la Gombe en charge de ce dossier.

Tout en prenant acte de ce droit de réponse, JED exhorte Mme Carole Agito à privilégier désormais les voies de la conciliation professionnelle, chaque fois qu’elle se sent lésée par un écrit de presse.

Pour rappel, Serge Kabongo, directeur du journal « Métro News », paraissant à Kinshasa, avait été arrêté, le 6 janvier 2017, sans aucun mandat par un groupe d’agents en civil, accompagnés par l’attaché de presse de la Sonas qui l’avait attiré dans un guet-apens. Le journaliste a été détenu pendant environ six mois à la prison centrale de Makala, pour avoir publié dans l’édition n°36 du 5 janvier 2017 de son journal un article intitulé : « Scandale à la direction de la Sonas : 1.300.000 $ détournés ».

JED

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Thu, 09 Nov 2017 23:49:47 +0000
RDC : la présidentielle fixée le 23 décembre 2018 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2094:rdc-la-presidentielle-fixee-le-23-decembre-2018&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2094:rdc-la-presidentielle-fixee-le-23-decembre-2018&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 Les élections présidentielle, législatives et provinciales sont fixées le 23 décembre 2018, a annoncé le président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa, dimanche 5 novembre, lors de la publication du calendrier électoral.

Est-ce que ce calendrier va être accepté par l'opposition ?

En tout cas, pas par Félix Tshisekedi. Le président du Rassemblement de l'opposition que l'on vient de joindre à l'instant, rejette ce calendrier, affirme ne plus reconnaître ni le gouvernement ni la Céni. Il estime que ce calendrier est une violation de la Constitution et de l'accord politique de la Saint-Sylvestre que lui-même a signé.

C'est l'avis d'Eve Bazaiba du MLC qui rejette également de ce calendrier. « Le peuple n'acceptera », dit-elle.

Ce soir, tous ces leaders de l'opposition sont en réunion pour déterminer la marche à suivre.

CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Sun, 05 Nov 2017 21:07:41 +0000
Kinshasa : Plusieurs écoles prises d’assaut ce matin par des inconnus http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2083:kinshasa-plusieurs-ecoles-prises-dassaut-ce-matin-par-des-inconnus&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2083:kinshasa-plusieurs-ecoles-prises-dassaut-ce-matin-par-des-inconnus&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 La tension est tendue lundi 18 septembre 2017 matin dans la ville de Kinshasa où des personnes inconnues ont procédé à l’expulsion d’élèves en plein cours dans plusieurs écoles de la ville.

«Depuis le matin, des écoles sont attaquées par des groupes des gens non autrement identifiés. La tension est montée, semant la panique dans plusieurs quartiers de la commune. La police est intervenue mais la peur se fait sentir toujours. Les parents très inquiets viennent récupérer leurs enfants dans des écoles », témoigne un habitant de Lemba, l’une des communes de Kinshasa où environ trois écoles ont été victimes de ces attaques.
A Masina, une autre commune dans l’est de la Capitale, certaines écoles ont également subi les mêmes attaques.
« Les parents sont venus chercher leurs enfants. Un groupe de gens agressifs a fait irruption dans des écoles pour interrompre le cours. Et ils n’hésitent pas à brutaliser les enseignants si ceux-ci n’obtempèrent pas », témoignent un autre habitant.
A l’heure actuelle, aucune autorité politico-administrative de la ville de Kinshasa s’est prononcée sur ces incidents.
Will Cleas Nlemvo

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Mon, 18 Sep 2017 13:36:17 +0000
Félix Tshisekedi à Kinshasa ce dimanche http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2067:felix-tshisekedi-a-kinshasa-ce-dimanche&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2067:felix-tshisekedi-a-kinshasa-ce-dimanche&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 Félix Tshisekedi rentre à Kinshasa ce dimanche 3 septembre 2017 à 11 heures, via l’aéroport de Ndjili, en provenance des États Unis après un séjour d’un mois et quelques jours en occident.

Le président du Rassemblement devrait, sauf imprévu, les après-midis, adresser un message aux militants du Rassemblement au cours d’un meeting annoncé le même jour.

Le porte-parole de l’UDPS qui a livré cette information, a demandé aux combattants de l’UDPS de se mobiliser pour réserver un accueil délirant au fils de l’opposant historique.

L’opinion attend être fixé par Félix Tshisekedi sur les différentes actions arrêtées au Rassemblement lors du conclave pour obtenir le départ du président Kabila.

En séjour à Bruxelles et Paris, «Fatshi» avait déjà confirmé l’appel à la désobéissance civile le 1er octobre 2017.

Média Congo/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Fri, 01 Sep 2017 15:20:20 +0000
Lundi 21 août : Ne Muanda Nsemi n’a pas exécuté ses menaces http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2056:lundi-21-aout-ne-muanda-nsemi-na-pas-execute-ses-menaces&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2056:lundi-21-aout-ne-muanda-nsemi-na-pas-execute-ses-menaces&catid=49:kin-malebo&Itemid=115 En RDC, le mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo n’a pas mis ses menaces à exécutions lundi 21 août dernier : pas d’attaques ni de manifestations, comme annoncé dans une vidéo de son leader Ne Muanda Nsemi (postée dans les réseaux sociaux via Facebook). Mais la police est restée mobilisée toute la journée avec une sécurité renforcée dans certains points de la capitale Kinshasa.

Avenue Triomphale, rond-point Ngaba, mais aussi dans les collines d'UPN et près de l'aéroport de Ndjili, toute la journée, les policiers sont restés mobilisés à Kinshasa, la capitale congolaise.

Finalement, rien, mais le député et chef spirituel de la secte politico-militaire Bundu dia Kongo, Ne Muanda Nsemi, agace les services de sécurité. Où se trouve-t-il ? Plus de trois mois après son évasion spectaculaire de la prison centrale de Kinshasa, le chef du mouvement Bundu dia Kongo s'est comme volatilisé. Dans la capitale, disent certains, dans la région du Pool au Congo-Brazzaville, affirment d'autres sources. Cette région serait parfaitement accessible à pied depuis la province du Kongo-central.

Une capacité de mobilisation intacte

Où qu'il soit, le chef spirituel constitue un problème pour les autorités. Ses vidéos régulièrement postées sur les réseaux sociaux lui permettent de continuer à exister et mobiliser. Pour preuve, les attaques menées le 7 août dernier dans différents points de Kinshasa et du Kongo-central.

Ses adeptes, nombreux dans toute cette partie ouest du pays, « sont mobilisables à tout moment et n'ont pas peur de mourir », analyse un observateur.

Avec quel objectif ? C'est toute la question. Ne Muanda Nsemi dit vouloir le départ du président Joseph Kabila. Mais il a aussi d'autres griefs comme le non-paiement d'indemnités pour les victimes de la répression de son mouvement, par exemple, et des déceptions par rapport à la promesse d'un poste de ministre qui alimenteraient la brouille en cours.

RFI/CC

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kalongaali@yahoo.fr (ali) Kin Malebo Tue, 22 Aug 2017 23:36:50 +0000