Archives CultureCongolaise.net. Toute l'actualité de la RDC et de la Diaspora Congolaise, les dernières informations politiques, sportives, poeple ou encore le magazine de vos loisirs, le tout rassemblé sur un seul site. http://www.culturecongolaise.com/old/index.php 2024-05-19T10:53:33Z Joomla! 1.5 - Open Source Content Management RDC : Félix Tshisekedi à Bruxelles: « Oublions nos différends » pour « chasser Kabila » 2017-11-08T22:03:16Z 2017-11-08T22:03:16Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2096:rdc-felix-tshisekedi-a-bruxelles-l-oublions-nos-differends-r-pour-l-chasser-kabila-r&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/antoine tshilombo.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Trois jours après une réunion "secrète" de l'opposition à Bruxelles, Félix Tshisekedi s'est adressé mercredi après-midi 8 novembre, dans la capitale belge, à la diaspora congolaise pour l'"exhorter" à s'unir en vue d'un but commun: le départ du président hors mandat Joseph Kabila "avant le 31 décembre 2017".</p> <p style="text-align: justify;">Le président du Rassemblement d’opposition a expliqué au public présent dans une salle du quartier africain de Bruxelles, surnommé « Matonge », que l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016 avait été « <em>une victoire, obtenue autour d’une table, sous la pression du peuple, qui a fait peur à la communauté internationale ».</em> Mais Kabila « <em>a saisi l’occasion du décès</em>« , le 1er février, d’Etienne Tshisekedi – survenu deux mois après celui du chef d’une autre branche de l’opposition, le G7, Charles Mwando Nsimba – pour « <em>bazarder l’Accord ».</em> Les discussions sur sa mise en œuvre n’ont jamais abouti en raison de la « <em>mauvaise foi</em> » du camp kabiliste, qui y participait « <em>pour tuer l’Accord</em>« . Les évêques, médiateurs, « <em>ont rendu leur tablier et tout a capoté</em>« .  Joseph Kabila a « <em>alors commencé les débauchages</em> » au sein de l’opposition « <em>et les plus faibles d’entre nous ont mordu à l’hameçon</em>« .</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Bien pire que ce que vous croyez</strong></p> <p style="text-align: justify;">Ce résumé de l’échec de l’Accord de la Saint Sylvestre fait, Felix Tshisekedi s’est attelé à convaincre son auditoire que la situation au Congo était « <em>bien pire que ce qui circule sur les réseaux sociaux</em>« . De retour d’une tournée au Katanga, il a souligné qu’en province, « <em>loin des journalistes et consultats étrangers », « on tue parce qu’il n’y a pas de témoins étrangers ». « La dictature (…) revient au galop »,</em> accompagnée « <em>d’un système de pillage systématique du Congo</em>« . C’est pourquoi « <em>quelle que soit notre sensibilité, nous devons tous nous mettre ensemble », « oublier</em> » les reproches sur « <em>l’intégrité</em> » des uns et des autres pour « <em>nous libérer »</em> et obtenir « <em>le départ forcé de Joseph Kabila</em>« . Et d’accuser celui-ci d’avoir utilisé, pour des achats « <em>d’armes</em> » et matériel répressif, l’argent budgétisé chaque année pour les élections,<em> « qu’il n’a pas l’intention d’organiser ».</em></p> <p style="text-align: justify;">Face à des « <em>dirigeants qui n’ont aucun sentiment d’attachement au peuple</em>« , le pays est « <em>en danger</em>« . « <em>Je vous demande de mettre nos querelles de côté et de nous mettre tous ensemble ».</em> Et d’inciter la diaspora à organiser, là où elle se trouve, des protestations « <em>pacifiques</em> » a-t-il insisté – « <em>causer des dégâts se retournerait contre la cause que nous voulons défendre</em> » – à « <em>utiliser ses contacts pour attirer l’attention sur ce qui se passe au Congo</em>« , à « <em>téléphoner au pays pour inciter nos connaissances à soutenir</em> » les marches organisées contre Joseph Kabila. Celle du 15 novembre, organisée par le mouvement citoyen Lucha, et celle du 28 novembre, que prépare l’opposition politique. Et « <em>à ne pas laisser passer le cap du 31 décembre</em>« , car si Joseph Kabila n’est pas parti à cette date, « <em>la communauté internationale, qui choisit toujours la facilité, viendra avec une série de mesures qu’on nous obligera à accepter et à garder Kabila en échange de nouvelles promesses – auxquelles nous ne croyons plus</em>« .</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Les contrats signés « seront nuls »</strong></p> <p style="text-align: justify;">Le calendrier électoral qui a été rendu public le 5 novembre ne sert qu’à <em>« lâcher du lest pour desserrer la pression »</em> de la comunauté internationale – « <em>et vous avez vu que ça marche, les Etats-Unis l’ont félicité »</em>. Et Tshisekedi d’avertir <em>« tous ceux qui signent des contrats avec Joseph Kabila: quand les choses auront changé, ils seront nuls »</em>.</p> <p style="text-align: justify;">Conscient que beaucoup de Congolais se demandent « <em>comment</em> » le peuple pourrait chasser Joseph Kabila d’ici au 31 décembre, il s’est insurgé contre ceux qui y voyaient un manque de réalisme. <em>« Nous sommes le peuple congolais (…) Comment notre volonté de changer les choses au Congo pourrait-elle ne pas se réaliser si nous le voulons vraiment? ».</em></p> <p style="text-align: justify;"><strong>« Ils ne peuvent pas tuer 80 millions de Congolais</strong></p> <p style="text-align: justify;">Le président du Rassemblement d’opposition a énuméré des indices de « <em>peur</em> » et de « <em>manque de confiance</em> » en leurs troupes des kabilistes. « <em>Si nous nous mettons ensemble (..), ils vont fuir. Alors faisons-le! Ils ne peuvent pas tuer 80 millions de Congolais. Certains seront tués. Nous en ferons nos martyrs »,</em> tandis que les responsables actuels <em>« iront en prison jusqu’à la fin de leurs jours »</em> (<em>« A mort »</em>, suggéraient plutôt des membres du public).</p> <p style="text-align: justify;">Interrogé sur l’importante réunion qui s’est tenue discrètement, le week-end dernier à Bruxelles, M. Tshisekedi a répondu qu’il ne pouvait rien en révéler parce qu’elle était <em>« secrète »</em> mais que son but était de barrer la route à Joseph Kabila. <em>« Par des actions pacifiques mais fermes et constantes ». « Certains participants à cette réunion ne veulent pas être connus; d’autres sont les opposants connus »</em>.</p> <p style="text-align: justify;">Marie-France Cros</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/antoine tshilombo.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Trois jours après une réunion "secrète" de l'opposition à Bruxelles, Félix Tshisekedi s'est adressé mercredi après-midi 8 novembre, dans la capitale belge, à la diaspora congolaise pour l'"exhorter" à s'unir en vue d'un but commun: le départ du président hors mandat Joseph Kabila "avant le 31 décembre 2017".</p> <p style="text-align: justify;">Le président du Rassemblement d’opposition a expliqué au public présent dans une salle du quartier africain de Bruxelles, surnommé « Matonge », que l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016 avait été « <em>une victoire, obtenue autour d’une table, sous la pression du peuple, qui a fait peur à la communauté internationale ».</em> Mais Kabila « <em>a saisi l’occasion du décès</em>« , le 1er février, d’Etienne Tshisekedi – survenu deux mois après celui du chef d’une autre branche de l’opposition, le G7, Charles Mwando Nsimba – pour « <em>bazarder l’Accord ».</em> Les discussions sur sa mise en œuvre n’ont jamais abouti en raison de la « <em>mauvaise foi</em> » du camp kabiliste, qui y participait « <em>pour tuer l’Accord</em>« . Les évêques, médiateurs, « <em>ont rendu leur tablier et tout a capoté</em>« .  Joseph Kabila a « <em>alors commencé les débauchages</em> » au sein de l’opposition « <em>et les plus faibles d’entre nous ont mordu à l’hameçon</em>« .</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Bien pire que ce que vous croyez</strong></p> <p style="text-align: justify;">Ce résumé de l’échec de l’Accord de la Saint Sylvestre fait, Felix Tshisekedi s’est attelé à convaincre son auditoire que la situation au Congo était « <em>bien pire que ce qui circule sur les réseaux sociaux</em>« . De retour d’une tournée au Katanga, il a souligné qu’en province, « <em>loin des journalistes et consultats étrangers », « on tue parce qu’il n’y a pas de témoins étrangers ». « La dictature (…) revient au galop »,</em> accompagnée « <em>d’un système de pillage systématique du Congo</em>« . C’est pourquoi « <em>quelle que soit notre sensibilité, nous devons tous nous mettre ensemble », « oublier</em> » les reproches sur « <em>l’intégrité</em> » des uns et des autres pour « <em>nous libérer »</em> et obtenir « <em>le départ forcé de Joseph Kabila</em>« . Et d’accuser celui-ci d’avoir utilisé, pour des achats « <em>d’armes</em> » et matériel répressif, l’argent budgétisé chaque année pour les élections,<em> « qu’il n’a pas l’intention d’organiser ».</em></p> <p style="text-align: justify;">Face à des « <em>dirigeants qui n’ont aucun sentiment d’attachement au peuple</em>« , le pays est « <em>en danger</em>« . « <em>Je vous demande de mettre nos querelles de côté et de nous mettre tous ensemble ».</em> Et d’inciter la diaspora à organiser, là où elle se trouve, des protestations « <em>pacifiques</em> » a-t-il insisté – « <em>causer des dégâts se retournerait contre la cause que nous voulons défendre</em> » – à « <em>utiliser ses contacts pour attirer l’attention sur ce qui se passe au Congo</em>« , à « <em>téléphoner au pays pour inciter nos connaissances à soutenir</em> » les marches organisées contre Joseph Kabila. Celle du 15 novembre, organisée par le mouvement citoyen Lucha, et celle du 28 novembre, que prépare l’opposition politique. Et « <em>à ne pas laisser passer le cap du 31 décembre</em>« , car si Joseph Kabila n’est pas parti à cette date, « <em>la communauté internationale, qui choisit toujours la facilité, viendra avec une série de mesures qu’on nous obligera à accepter et à garder Kabila en échange de nouvelles promesses – auxquelles nous ne croyons plus</em>« .</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Les contrats signés « seront nuls »</strong></p> <p style="text-align: justify;">Le calendrier électoral qui a été rendu public le 5 novembre ne sert qu’à <em>« lâcher du lest pour desserrer la pression »</em> de la comunauté internationale – « <em>et vous avez vu que ça marche, les Etats-Unis l’ont félicité »</em>. Et Tshisekedi d’avertir <em>« tous ceux qui signent des contrats avec Joseph Kabila: quand les choses auront changé, ils seront nuls »</em>.</p> <p style="text-align: justify;">Conscient que beaucoup de Congolais se demandent « <em>comment</em> » le peuple pourrait chasser Joseph Kabila d’ici au 31 décembre, il s’est insurgé contre ceux qui y voyaient un manque de réalisme. <em>« Nous sommes le peuple congolais (…) Comment notre volonté de changer les choses au Congo pourrait-elle ne pas se réaliser si nous le voulons vraiment? ».</em></p> <p style="text-align: justify;"><strong>« Ils ne peuvent pas tuer 80 millions de Congolais</strong></p> <p style="text-align: justify;">Le président du Rassemblement d’opposition a énuméré des indices de « <em>peur</em> » et de « <em>manque de confiance</em> » en leurs troupes des kabilistes. « <em>Si nous nous mettons ensemble (..), ils vont fuir. Alors faisons-le! Ils ne peuvent pas tuer 80 millions de Congolais. Certains seront tués. Nous en ferons nos martyrs »,</em> tandis que les responsables actuels <em>« iront en prison jusqu’à la fin de leurs jours »</em> (<em>« A mort »</em>, suggéraient plutôt des membres du public).</p> <p style="text-align: justify;">Interrogé sur l’importante réunion qui s’est tenue discrètement, le week-end dernier à Bruxelles, M. Tshisekedi a répondu qu’il ne pouvait rien en révéler parce qu’elle était <em>« secrète »</em> mais que son but était de barrer la route à Joseph Kabila. <em>« Par des actions pacifiques mais fermes et constantes ». « Certains participants à cette réunion ne veulent pas être connus; d’autres sont les opposants connus »</em>.</p> <p style="text-align: justify;">Marie-France Cros</p> Tshisekedi et Katumbi demandent "une transition sans Kabila" 2017-09-19T11:00:57Z 2017-09-19T11:00:57Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2084:tshisekedi-et-katumbi-demandent-qune-transition-sans-kabilaq&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/tshisekedi_et_katumbi.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Les deux figures de l'opposition congolaise, Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, ont demandé "une transition" sans le président Joseph Kabila pour préparer des élections en République démocratique du Congo.</p> <p style="text-align: justify;">Les deux opposants ont co-signé lundi un communiqué daté de New York où les Nations unies tiennent mardi une réunion sur la crise en RDC liée au maintien au pouvoir du président Kabila dont le second mandat a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.</p> <p style="text-align: justify;">Dans leur communiqué, MM. Tshisekedi et Katumbi pointent la responsabilité de M. Kabila "dans le non-respect de la Constitution et de l’accord du 31 décembre 2016" qui prévoyait des élections d'ici décembre 2017.</p> <p style="text-align: justify;">"Pour prévenir le vide juridique et le chaos dans la perspective de la non-tenue des élections le 31 décembre 2017 au plus tard, (nous) exigeons une transition sans M. Kabila, devenu illégal et illégitime", écrivent les deux leaders du Rassemblement de l'opposition.</p> <p style="text-align: justify;">Cette transition sera "conduite par des personnalités éminentes consensuelles chargées de préparer les élections démocratiques, libres, transparentes et paisibles qui ne sont pas possibles, ni avec M. Kabila ni avec la commission électorale (Céni) dans sa configuration actuelle", ajoutent-t-ils.</p> <p style="text-align: justify;">Les deux signataires rejettent d'avance "tout projet de référendum constitutionnel" qui modifierait la Constitution sur la question du nombre et de la durée du mandat du président de la République. Le communiqué a été signé aussi par des animateurs de la société civile et de mouvements citoyens.</p> <p>AFP/CC</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/tshisekedi_et_katumbi.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Les deux figures de l'opposition congolaise, Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, ont demandé "une transition" sans le président Joseph Kabila pour préparer des élections en République démocratique du Congo.</p> <p style="text-align: justify;">Les deux opposants ont co-signé lundi un communiqué daté de New York où les Nations unies tiennent mardi une réunion sur la crise en RDC liée au maintien au pouvoir du président Kabila dont le second mandat a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat.</p> <p style="text-align: justify;">Dans leur communiqué, MM. Tshisekedi et Katumbi pointent la responsabilité de M. Kabila "dans le non-respect de la Constitution et de l’accord du 31 décembre 2016" qui prévoyait des élections d'ici décembre 2017.</p> <p style="text-align: justify;">"Pour prévenir le vide juridique et le chaos dans la perspective de la non-tenue des élections le 31 décembre 2017 au plus tard, (nous) exigeons une transition sans M. Kabila, devenu illégal et illégitime", écrivent les deux leaders du Rassemblement de l'opposition.</p> <p style="text-align: justify;">Cette transition sera "conduite par des personnalités éminentes consensuelles chargées de préparer les élections démocratiques, libres, transparentes et paisibles qui ne sont pas possibles, ni avec M. Kabila ni avec la commission électorale (Céni) dans sa configuration actuelle", ajoutent-t-ils.</p> <p style="text-align: justify;">Les deux signataires rejettent d'avance "tout projet de référendum constitutionnel" qui modifierait la Constitution sur la question du nombre et de la durée du mandat du président de la République. Le communiqué a été signé aussi par des animateurs de la société civile et de mouvements citoyens.</p> <p>AFP/CC</p> Le Rassemblement rejette toute idée d’un probable 3e dialogue avec le camp Kabila 2017-09-15T07:42:54Z 2017-09-15T07:42:54Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2081:le-rassemblement-rejette-toute-idee-dun-probable-3e-dialogue-avec-le-camp-kabila&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/fatshi.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquise au changement se dit non-concerné à l’idée d’un troisième dialogue avec le pouvoir en place.</p> <p style="text-align: justify;">Dans une mise au point faite jeudi 14 septembre 2017, Félix Tshisekedi, Président de ce regroupement de l’opposition, dit que le Rassemblement reste attaché aux conclusions de l’Accord du 31 décembre 2016 qui recommandent notamment l’organisation de la présidentielle en décembre 2017.</p> <p style="text-align: justify;">«<em>Le Rassemblement ignore tout de l’organisation et de la tenue d’un troisième dialogue. Le Rassemblement profondément attaché à sa nouvelle feuille de route adoptée à l’unanimité à l’issue de son deuxième conclave et à ses nombreuses prises de positions subséquentes, rejette l’idée d’un troisième dialogue orchestrée et véhiculée par Joseph Kabila et ses acolytes. Le Rassemblement considère que Joseph Kabila a délibérément bloqué le processus électoral et sabordé l’Accord de la Saint sylvestre constate en conséquence que Joseph Kabila a renoncé et donc perdu la légitimité que seul l’Accord lui conférait, il ne peut en aucune manière se prévaloir de la qualité de président de la RDC, s’étant lui-même disqualifié, il n’est dès lors plus un interlocuteur crédible, il est un problème intégral, le processus prévu par l’accord, doit aboutir, se poursuivre sans Joseph Kabila</em> », dit Félix Tshisekedi président du Rassemblement</p> <p style="text-align: justify;">Côté Majorité présidentielle,   on dit s’en tenir également à l’Accord du 31 décembre “qui pour le pouvoir est en cours d’exécution.”</p> <p><strong>Stanys Bujakera/CC</strong></p> <p>Ci-après l'intégralité de la mise au point de Rassemblement:</p> <p><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/mise au point de rassop.jpg" border="0" /></p> <p><strong><br /></strong></p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/fatshi.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquise au changement se dit non-concerné à l’idée d’un troisième dialogue avec le pouvoir en place.</p> <p style="text-align: justify;">Dans une mise au point faite jeudi 14 septembre 2017, Félix Tshisekedi, Président de ce regroupement de l’opposition, dit que le Rassemblement reste attaché aux conclusions de l’Accord du 31 décembre 2016 qui recommandent notamment l’organisation de la présidentielle en décembre 2017.</p> <p style="text-align: justify;">«<em>Le Rassemblement ignore tout de l’organisation et de la tenue d’un troisième dialogue. Le Rassemblement profondément attaché à sa nouvelle feuille de route adoptée à l’unanimité à l’issue de son deuxième conclave et à ses nombreuses prises de positions subséquentes, rejette l’idée d’un troisième dialogue orchestrée et véhiculée par Joseph Kabila et ses acolytes. Le Rassemblement considère que Joseph Kabila a délibérément bloqué le processus électoral et sabordé l’Accord de la Saint sylvestre constate en conséquence que Joseph Kabila a renoncé et donc perdu la légitimité que seul l’Accord lui conférait, il ne peut en aucune manière se prévaloir de la qualité de président de la RDC, s’étant lui-même disqualifié, il n’est dès lors plus un interlocuteur crédible, il est un problème intégral, le processus prévu par l’accord, doit aboutir, se poursuivre sans Joseph Kabila</em> », dit Félix Tshisekedi président du Rassemblement</p> <p style="text-align: justify;">Côté Majorité présidentielle,   on dit s’en tenir également à l’Accord du 31 décembre “qui pour le pouvoir est en cours d’exécution.”</p> <p><strong>Stanys Bujakera/CC</strong></p> <p>Ci-après l'intégralité de la mise au point de Rassemblement:</p> <p><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/mise au point de rassop.jpg" border="0" /></p> <p><strong><br /></strong></p> Une réunion sur la RDC se tiendra le 18 septembre au siège de l’ONU 2017-09-06T20:38:36Z 2017-09-06T20:38:36Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2074:une-reunion-sur-la-rdc-se-tiendra-le-18-septembre-au-siege-de-lonu&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/onu3.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Une réunion de haut niveau sur la République démocratique du Congo se tiendra le 18 septembre au siège de l’ONU à New York.</p> <p>Cette annonce a été faite mercredi 6 septembre par la porte-parole de la MOMUSCO, Fabienne Pompey au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.</p> <p style="text-align: justify;">«<em> En marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, se tiendra au siège de l’organisation une réunion consacrée à la RDC. Cette réunion sera présidée par le chef des opérations de maintien de la paix. Elle abordera les thèmes suivants : soutien à l’Accord du 31 décembre, soutien au processus électoral, mesures de décrispation, droits de l’homme et soutien à l’engagement régional</em> », précise  la porte-parole de la MONUSCO.</p> <p style="text-align: justify;">Elle fait remarquer que les autorités congolaises seront représentées  à cette rencontre. Fabienne Pompey rappelle le conseil de sécurité demande à la CENI de publier le plus rapidement possible le calendrier électoral.</p> <p style="text-align: justify;">« <em>Ce n’est pas à la MONUSCO de dire si oui ou non les élections sont possibles. C’est à la CENI de publier un calendrier que le Conseil de sécurité lui a demandé expressément de publier le plus rapidement possible. Tant qu’on n’a pas ce calendrier, en tout cas officiellement, on ne peut pas se prononcer sur la suite des événements</em>», note la porte-parole de la MONUSCO.</p> <p style="text-align: justify;">Fabienne Pompey a annoncé également la visite cette semaine en RDC du Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge de la sûreté et la sécurité, Peter Thomas Drennan. Après ses rencontres avec les ministres congolais des Affaires étrangères et de l’Intérieur, il devrait avoir des séances de travail avec les hauts responsables de la MONUSCO et se rendre à Goma et à Kananga.</p> <p>Radio Okapi/CC</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/onu3.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Une réunion de haut niveau sur la République démocratique du Congo se tiendra le 18 septembre au siège de l’ONU à New York.</p> <p>Cette annonce a été faite mercredi 6 septembre par la porte-parole de la MOMUSCO, Fabienne Pompey au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.</p> <p style="text-align: justify;">«<em> En marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, se tiendra au siège de l’organisation une réunion consacrée à la RDC. Cette réunion sera présidée par le chef des opérations de maintien de la paix. Elle abordera les thèmes suivants : soutien à l’Accord du 31 décembre, soutien au processus électoral, mesures de décrispation, droits de l’homme et soutien à l’engagement régional</em> », précise  la porte-parole de la MONUSCO.</p> <p style="text-align: justify;">Elle fait remarquer que les autorités congolaises seront représentées  à cette rencontre. Fabienne Pompey rappelle le conseil de sécurité demande à la CENI de publier le plus rapidement possible le calendrier électoral.</p> <p style="text-align: justify;">« <em>Ce n’est pas à la MONUSCO de dire si oui ou non les élections sont possibles. C’est à la CENI de publier un calendrier que le Conseil de sécurité lui a demandé expressément de publier le plus rapidement possible. Tant qu’on n’a pas ce calendrier, en tout cas officiellement, on ne peut pas se prononcer sur la suite des événements</em>», note la porte-parole de la MONUSCO.</p> <p style="text-align: justify;">Fabienne Pompey a annoncé également la visite cette semaine en RDC du Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge de la sûreté et la sécurité, Peter Thomas Drennan. Après ses rencontres avec les ministres congolais des Affaires étrangères et de l’Intérieur, il devrait avoir des séances de travail avec les hauts responsables de la MONUSCO et se rendre à Goma et à Kananga.</p> <p>Radio Okapi/CC</p> Ituri : Innocent Banga Karaba, journaliste de la RTNC, tué à Bunia 2017-07-12T12:52:29Z 2017-07-12T12:52:29Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2033:ituri-innocent-banga-karaba-journaliste-de-la-rtnc-tue-a-bunia&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <div> <div> <div> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/rtnc-siege_0.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Innoncent Banga Karaba, journaliste de la radio-télé d’État, a été tué à son domicile mercredi à l'aube à Bunia, capitale de la province de l'Ituri dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes.</p> <p style="text-align: justify;">"Un journaliste de la RTNC (Radio-télévision nationale congolaise) a été tué vers 4h00 par une personne non encore identifiée qui l'a assommé avec un objet contondant ayant causé sa mort", a déclaré à l'AFP le vice gouverneur de l'Ituri, Pacifique Keta.</p> <p style="text-align: justify;">"Notre confrère Banga Karaba de la RTNC a été tué par un inconnu qui s'était introduit dans sa parcelle à l'aube", a déclaré pour sa part Serge Karba, président de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) de l'Ituri, qui a décrété immédiatement "des journées sans radio et sans journaux mercredi et jeudi pour exiger toute la lumière sur ce meurtre.</p> <p style="text-align: justify;">"La police et tous les services concernés sont mobilisés pour retrouver le tueur et connaitre les raisons qui l'ont poussé à commettre ce crime", a ajouté M. Keta.</p> <p style="text-align: justify;">M. Banga était présentateur des informations en français à la radio publique à Bunia depuis plus de 20 ans et il est réputé pour son "sens élevé de la mesure et de l'équilibre", selon M. Karba.</p> <p style="text-align: justify;">Il était de l'ethnie hema, régulièrement en conflit avec l'ethnie rivale lendu. Mais pour le vice-gouverneur Keta, "il est prématuré de lier ce meurtre au conflit hema-lendu. Il faut attendre les résultats de l'enquête en cours".</p> <p style="text-align: justify;">Riche en or, l'Ituri a été le théâtre de violences intercommunautaires attisées par des milices pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), à laquelle a mis fin l'intervention militaire Artémis de soldats de l'Union européenne, essentiellement français.</p> <p>AFP/CC</p> </div> </div> </div> <div> <div> <div> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/rtnc-siege_0.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Innoncent Banga Karaba, journaliste de la radio-télé d’État, a été tué à son domicile mercredi à l'aube à Bunia, capitale de la province de l'Ituri dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes.</p> <p style="text-align: justify;">"Un journaliste de la RTNC (Radio-télévision nationale congolaise) a été tué vers 4h00 par une personne non encore identifiée qui l'a assommé avec un objet contondant ayant causé sa mort", a déclaré à l'AFP le vice gouverneur de l'Ituri, Pacifique Keta.</p> <p style="text-align: justify;">"Notre confrère Banga Karaba de la RTNC a été tué par un inconnu qui s'était introduit dans sa parcelle à l'aube", a déclaré pour sa part Serge Karba, président de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) de l'Ituri, qui a décrété immédiatement "des journées sans radio et sans journaux mercredi et jeudi pour exiger toute la lumière sur ce meurtre.</p> <p style="text-align: justify;">"La police et tous les services concernés sont mobilisés pour retrouver le tueur et connaitre les raisons qui l'ont poussé à commettre ce crime", a ajouté M. Keta.</p> <p style="text-align: justify;">M. Banga était présentateur des informations en français à la radio publique à Bunia depuis plus de 20 ans et il est réputé pour son "sens élevé de la mesure et de l'équilibre", selon M. Karba.</p> <p style="text-align: justify;">Il était de l'ethnie hema, régulièrement en conflit avec l'ethnie rivale lendu. Mais pour le vice-gouverneur Keta, "il est prématuré de lier ce meurtre au conflit hema-lendu. Il faut attendre les résultats de l'enquête en cours".</p> <p style="text-align: justify;">Riche en or, l'Ituri a été le théâtre de violences intercommunautaires attisées par des milices pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), à laquelle a mis fin l'intervention militaire Artémis de soldats de l'Union européenne, essentiellement français.</p> <p>AFP/CC</p> </div> </div> </div> Le Rassemblement s'oppose à tout report des élections 2017-07-11T10:15:14Z 2017-07-11T10:15:14Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2027:ssemblement-soppose-a-tout-report-des-elections&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/felix-1.png" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement considère l’annonce faite par le président de la CENI Corneille Nangaa de l’impossibilité de tenir les élections en décembre 2017 comme une “véritable déclaration de guerre au peuple congolais”. </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Au cours d’un point de presse lundi 10 juillet 2017, le Rassemblement indique que le président de la Centrale électorale sera “responsable et répondra devant le peuple congolais de tout décalage dans l’organisation des élections” qui en principe sont censées se tenir cette année conformément aux dispositions de l’accord de la Saint-Sylvestre.</span></p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p><em><span style="font-weight: 400;">«L’annonce faite par Corneille Nangaa est une véritable déclaration de guerre au peuple congolais, ordonnée par Joseph Kabila, pour énerver un peuple déjà meurtri par la situation socio-économique catastrophique, qui entend le voir libérer, le 31 décembre 2017 au plus tard, le fauteuil et le palais présidentiels qu’il occupe à la faveur d’un coup de force»,</span></em><span style="font-weight: 400;"> indique le communiqué signé par Félix Antoine Tshisekedi.</span></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Le Rassemblement qualifie la sortie médiatique de Nangaa d’une “fuite en avant”. Le regroupement politique dirigé par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi évoque également des foyers d’insécurité qui se multiplient au pays afin de justifier la non-tenue des élections.</span></p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p style="text-align: justify;"><em><span style="font-weight: 400;">«Joseph Kabila qui est prêt à tout continue à multiplier des subterfuges et n’hésite pas à utiliser des moyens qui heurtent violemment la conscience humaine, comme la multiplication des foyers d’insécurité, notamment dans le Kasaï et à l’Est du pays où sous ses ordres, des éléments des forces armées et de la police se livrent à des tueries de masses et autres crimes ignobles dont sont victimes plusieurs milliers de civils parmi lesquels les experts des Nations Unies»</span></em><span style="font-weight: 400;">, ajoute le Rassemblement qui appelle également le peuple congolais à “</span><em><span style="font-weight: 400;">redoubler de vigilance et à se tenir prêt pour prendre activement part aux grandes actions de résistance qu’il va proposer à la Nation le 22 juillet prochain, lors de la clôture des travaux de son deuxième conclave.”</span></em></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;"><br /> </span><strong>Christine Tshibuyi</strong></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/felix-1.png" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement considère l’annonce faite par le président de la CENI Corneille Nangaa de l’impossibilité de tenir les élections en décembre 2017 comme une “véritable déclaration de guerre au peuple congolais”. </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Au cours d’un point de presse lundi 10 juillet 2017, le Rassemblement indique que le président de la Centrale électorale sera “responsable et répondra devant le peuple congolais de tout décalage dans l’organisation des élections” qui en principe sont censées se tenir cette année conformément aux dispositions de l’accord de la Saint-Sylvestre.</span></p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p><em><span style="font-weight: 400;">«L’annonce faite par Corneille Nangaa est une véritable déclaration de guerre au peuple congolais, ordonnée par Joseph Kabila, pour énerver un peuple déjà meurtri par la situation socio-économique catastrophique, qui entend le voir libérer, le 31 décembre 2017 au plus tard, le fauteuil et le palais présidentiels qu’il occupe à la faveur d’un coup de force»,</span></em><span style="font-weight: 400;"> indique le communiqué signé par Félix Antoine Tshisekedi.</span></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Le Rassemblement qualifie la sortie médiatique de Nangaa d’une “fuite en avant”. Le regroupement politique dirigé par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi évoque également des foyers d’insécurité qui se multiplient au pays afin de justifier la non-tenue des élections.</span></p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p style="text-align: justify;"><em><span style="font-weight: 400;">«Joseph Kabila qui est prêt à tout continue à multiplier des subterfuges et n’hésite pas à utiliser des moyens qui heurtent violemment la conscience humaine, comme la multiplication des foyers d’insécurité, notamment dans le Kasaï et à l’Est du pays où sous ses ordres, des éléments des forces armées et de la police se livrent à des tueries de masses et autres crimes ignobles dont sont victimes plusieurs milliers de civils parmi lesquels les experts des Nations Unies»</span></em><span style="font-weight: 400;">, ajoute le Rassemblement qui appelle également le peuple congolais à “</span><em><span style="font-weight: 400;">redoubler de vigilance et à se tenir prêt pour prendre activement part aux grandes actions de résistance qu’il va proposer à la Nation le 22 juillet prochain, lors de la clôture des travaux de son deuxième conclave.”</span></em></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;"><br /> </span><strong>Christine Tshibuyi</strong></p> Félix Tshisekedi : « Corneille Nangaa a déclaré la guerre au Peuple congolais » 2017-07-09T11:12:42Z 2017-07-09T11:12:42Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2026:felix-tshisekedi-l-corneille-nangaa-a-declare-la-guerre-au-peuple-congolais-r&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/felix ranger.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le Rassemblement va réagir [formellement] lundi 10 juillet aux propos du président de la Ceni, a promis le président de la coalition de l’opposition, en plein milieu de la nuit de samedi à dimanche.</p> <p style="text-align: justify;">Sur son compte twitter, Félix Tshisekedi n’est pas allé par quatre chemins pour trancher sur la décision du patron de la Centrale électorale de constater l’impossibilité de tenir les élections en 2017. <em>« Corneille Nangaa a déclaré la guerre au Peuple congolais »,</em> a écrit celui le leader de l’opposition. Avant de donner rendez-vous demain (lundi).</p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p dir="ltr" lang="fr">C. Naanga a déclaré la guerre au peuple congolais, par sa déclaration prouvant son appartenance à la Kabilie. Réaction du Rassop ce lundi.</p> <p>— Félix A. Tshisekedi (@fatshi13) <a href="https://twitter.com/fatshi13/status/883844700331008000">9 juillet 2017</a></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><br /> Félix Tshisekedi s’ajoute ainsi à la liste des opposants qui ont exprimé leur indignation ce weekend. De Claudel André Lubaya à Martin Fayulu en passant par Sindika Dokolo. Tous appellent à la mobilisation pour faire échec à ce que l’UDA qualifie de <em>« tentative de prise de pouvoir par la force ».</em></p> <p style="text-align: justify;">Le lundi 10 juillet, le Rassemblement devra donc clarifier sa stratégie face à cette nouvelle phase de la crise.</p> <p>CAS-INFO.CA/CC</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/felix ranger.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le Rassemblement va réagir [formellement] lundi 10 juillet aux propos du président de la Ceni, a promis le président de la coalition de l’opposition, en plein milieu de la nuit de samedi à dimanche.</p> <p style="text-align: justify;">Sur son compte twitter, Félix Tshisekedi n’est pas allé par quatre chemins pour trancher sur la décision du patron de la Centrale électorale de constater l’impossibilité de tenir les élections en 2017. <em>« Corneille Nangaa a déclaré la guerre au Peuple congolais »,</em> a écrit celui le leader de l’opposition. Avant de donner rendez-vous demain (lundi).</p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p dir="ltr" lang="fr">C. Naanga a déclaré la guerre au peuple congolais, par sa déclaration prouvant son appartenance à la Kabilie. Réaction du Rassop ce lundi.</p> <p>— Félix A. Tshisekedi (@fatshi13) <a href="https://twitter.com/fatshi13/status/883844700331008000">9 juillet 2017</a></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><br /> Félix Tshisekedi s’ajoute ainsi à la liste des opposants qui ont exprimé leur indignation ce weekend. De Claudel André Lubaya à Martin Fayulu en passant par Sindika Dokolo. Tous appellent à la mobilisation pour faire échec à ce que l’UDA qualifie de <em>« tentative de prise de pouvoir par la force ».</em></p> <p style="text-align: justify;">Le lundi 10 juillet, le Rassemblement devra donc clarifier sa stratégie face à cette nouvelle phase de la crise.</p> <p>CAS-INFO.CA/CC</p> RDC : Kinshasa joue sa dernière carte à l’Europe 2017-07-05T09:42:27Z 2017-07-05T09:42:27Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2019:rdc-kinshasa-joue-sa-derniere-carte-a-leurope&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/mogherini.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le sommet de l'Union africaine à peine terminé, la délégation de la RDC, qui n'a eu de cesse de dire tout le mal qu'elle pensait de l'Union européenne et de ses sanctions à Addis-Abeba, met le cap sur Bruxelles.</p> <p style="text-align: justify;">Ce mercredi 5 juillet, le ministre des Affaires étrangères congolais, She Okitundu, est attendu face au Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l’Italienne Frederica Mogherini. Une visite qui s’apparente à une mission de la dernière chance pour une RDC sans le sou et qui espère que le FMI ouvrira dans les prochains jours les cordons de sa bourse.</p> <p style="text-align: justify;">Une délégation du Fonds monétaire international est attendu ce vendredi à Kinshasa. Au même moment, Corneille Naanga, le président de la CENI sera devant l’Organisation internationale de la Francophonie.  Ce 7 juillet sera donc la journée de tous les dangers pour le Congo. Lors de la dernière visite du FMI à Kinshasa, au printemps, le chef de la délégation, Mario de Zamaroczy n’y était pas allé avec le dos de la cuiller pour dépeindre la situation économique et politique catastrophique de la RDC. Pour envisager de demander de débloquer des fonds, M. Zamaroczy avait  mis trois conditions très claires : la mise en place du Comité national de suivi de l’accord (CNSA) avec son président, l’application des mesures de décrispation politiques et, enfin, un calendrier électoral clair et un engagement irrévocable de s’en tenir à la date prévue pour les élections.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Rien n’a été fait</strong></p> <p style="text-align: justify;">Deux mois plus tard, force est de s’interroger sur les points positifs que pourraient découvrir la délégation du FMI. Certes, on évoque  dans les couloirs du pouvoir la mise en place du CNSA. Mais un CNSA complètement vidé de sa substance, le reste de l’accord de la Saint-Sylvestre ayant été proprement enterré par le clan Kabila.</p> <p style="text-align: justify;">Pour ce qui est de la décrispation, le cas le plus emblématique, celui de Moïse Katumbi, est plus que significatif. Alors que le comité des droits de l’homme de l’Onu de Genève a appelé le gouvernement congolais à laisser rentrer M. Katumbi en homme libre pour qu’il puisse mener en toute sécurité son éventuelle campagne électorale, le ministre de la justice congolaise, M. Alexis Thambwe, contre lequel une instruction est ouverte en Belgique  pour crime contre l’humanité, a expliqué doctement que la demande de comité  des Nations unies n’avait pas lieu d’être et que s’il rentrait au pays, Moïse Katumbi serait renvoyé, au mieux, devant les tribunaux. Au pire en prison.</p> <p style="text-align: justify;">Enfin, pour ce qui est des élections qui doivent se tenir « selon le calendrier prévu », la réponse du président Kabila lors d’une interview au magazine allemand Der Spiegel était désarmante de limpidité sur cette question de l’organsiation de ce scrutin fin 2017 : <em>« je n’ai rien promis »</em>.</p> <p style="text-align: justify;">Bref, aucune des demandes du FMI n’a été entendue. Dans ce contexte, impossible d’imaginer que l’institution financière ne décaisse le moindre dollar malgré une crise économique qui ne fait chaque jour que s’accentuer en RDC. <em>« Les réserves de change sont quasi nulles. Une ou deux semaines maximum »</em>, selon divers analystes pour lesquels la Banque centrale congolaise ne fait que retarder l’échéance en faisant tourner la planche à billets, ce qui engendre inévitablement une inflation qui faisait dire au FMI, lors de sa dernière visite à Kinshasa, que le taux de change du dollar devrait avoisiner les 2000 francs congolais à la fin de cette année (pour 1000 FC il y a un an).</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Plaidoyer humanitaire</strong></p> <p style="text-align: justify;">Que peut venir « vendre » ce mercredi le ministre congolais des Affaires étrangères à l’Europe ? <em>« La rengaine traditionnelle</em>, explique un expert financier. <em>Sans argent, la crise économique sera encore plus intense au Congo et ce seront les plus faibles qui trinqueront le plus. Aidez-nous à les aider et, en échange, on vous promet d’être bien sages. On vous promet que politiquement on sera irréprochable »</em>. Car désormais, dans ce dossier, c’est le politique qui est au centre de la pièce. Si l’Europe lâche du lest face à l’actuel pouvoir congolais, celui-ci peut espérer que le FMI suivra. Dans le cas contraire, il sait que l’espoir d’une inflexion du FMI sera proche de zéro.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>« Aider ce gouvernement, ce n’est pas aider ce peuple »</strong></p> <p style="text-align: justify;">Frederica Mogherini, habituée à ce petit jeu est-elle susceptible de tomber dans le piège. <em>« Elle n’est pas dupe. Elle gère crise ur crise depuis de longs mois maintenant et connaît bien le dossier congolais. Des promesses, elle en a entendues des tas. Du concret, elle n’a jamais rien vu venir</em>« , enchaîne un diplomate européen. Qui poursuit : <em>« Le plus fou, c’est que les responsables congolais ne doutent de rien. Ils pensent que nous ne savons pas ce qui s’est dit au sommet de l’Union africaine. Et au sortir de ceci, ils viennent nous jouer la sérénade. Le pouvoir congolais est le seul responsable de la crise qui sévit aujourd’hui dans ce pays. C’est terrible pour ces millions de Congolais qui sont pris en otages. Aider le gouvernement, ce n’est pas aider ce peuple. »</em></p> <p style="text-align: justify;">Le refus d’accueillir une misson d’enquête internationale sur les crimes perpétrés au Kasaï reste aussi dans toutes les mémoires.</p> <p style="text-align: justify;">La sortie ce mardi de Madame Mogherini sur le soutien des Etats candidats à l’adhésion à l’Union européenne (Macédoine, Montenegro, Albanie, mais aussi de pays comme la Moldavie, l’Islande ou le Liechtenstein) aux sanctions contre des responsables du régime congolais doit être lu, selon notre expert européen, comme un signal envoyé à la délégation de Kinshasa : <em>« Plus personne ne croit aux promesses de ce régime », </em>conclut-il… <em>« même plus les évêques catholiques »</em>.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Appel du clergé</strong></p> <p style="text-align: justify;">Une conclusion en forme de boutade qui prend tout son sens en République démocratique du Congo après l’appel des évêques au peuple congolais. Dans une lettre publique les évêques congolais ont en effet appelé  le peuple à se mettre « debout » pour qu’une transition ait lieu dans leur pays et que des élections se tiennent en 2017 comme prévu dans l’accord de la Saint-Sylvestre.</p> <h5 style="text-align: justify;"><a href="https://afrique.lalibre.be/author/hleclercq/" title="Hubert Leclercq">Hubert Leclercq</a></h5> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/mogherini.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />Le sommet de l'Union africaine à peine terminé, la délégation de la RDC, qui n'a eu de cesse de dire tout le mal qu'elle pensait de l'Union européenne et de ses sanctions à Addis-Abeba, met le cap sur Bruxelles.</p> <p style="text-align: justify;">Ce mercredi 5 juillet, le ministre des Affaires étrangères congolais, She Okitundu, est attendu face au Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l’Italienne Frederica Mogherini. Une visite qui s’apparente à une mission de la dernière chance pour une RDC sans le sou et qui espère que le FMI ouvrira dans les prochains jours les cordons de sa bourse.</p> <p style="text-align: justify;">Une délégation du Fonds monétaire international est attendu ce vendredi à Kinshasa. Au même moment, Corneille Naanga, le président de la CENI sera devant l’Organisation internationale de la Francophonie.  Ce 7 juillet sera donc la journée de tous les dangers pour le Congo. Lors de la dernière visite du FMI à Kinshasa, au printemps, le chef de la délégation, Mario de Zamaroczy n’y était pas allé avec le dos de la cuiller pour dépeindre la situation économique et politique catastrophique de la RDC. Pour envisager de demander de débloquer des fonds, M. Zamaroczy avait  mis trois conditions très claires : la mise en place du Comité national de suivi de l’accord (CNSA) avec son président, l’application des mesures de décrispation politiques et, enfin, un calendrier électoral clair et un engagement irrévocable de s’en tenir à la date prévue pour les élections.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Rien n’a été fait</strong></p> <p style="text-align: justify;">Deux mois plus tard, force est de s’interroger sur les points positifs que pourraient découvrir la délégation du FMI. Certes, on évoque  dans les couloirs du pouvoir la mise en place du CNSA. Mais un CNSA complètement vidé de sa substance, le reste de l’accord de la Saint-Sylvestre ayant été proprement enterré par le clan Kabila.</p> <p style="text-align: justify;">Pour ce qui est de la décrispation, le cas le plus emblématique, celui de Moïse Katumbi, est plus que significatif. Alors que le comité des droits de l’homme de l’Onu de Genève a appelé le gouvernement congolais à laisser rentrer M. Katumbi en homme libre pour qu’il puisse mener en toute sécurité son éventuelle campagne électorale, le ministre de la justice congolaise, M. Alexis Thambwe, contre lequel une instruction est ouverte en Belgique  pour crime contre l’humanité, a expliqué doctement que la demande de comité  des Nations unies n’avait pas lieu d’être et que s’il rentrait au pays, Moïse Katumbi serait renvoyé, au mieux, devant les tribunaux. Au pire en prison.</p> <p style="text-align: justify;">Enfin, pour ce qui est des élections qui doivent se tenir « selon le calendrier prévu », la réponse du président Kabila lors d’une interview au magazine allemand Der Spiegel était désarmante de limpidité sur cette question de l’organsiation de ce scrutin fin 2017 : <em>« je n’ai rien promis »</em>.</p> <p style="text-align: justify;">Bref, aucune des demandes du FMI n’a été entendue. Dans ce contexte, impossible d’imaginer que l’institution financière ne décaisse le moindre dollar malgré une crise économique qui ne fait chaque jour que s’accentuer en RDC. <em>« Les réserves de change sont quasi nulles. Une ou deux semaines maximum »</em>, selon divers analystes pour lesquels la Banque centrale congolaise ne fait que retarder l’échéance en faisant tourner la planche à billets, ce qui engendre inévitablement une inflation qui faisait dire au FMI, lors de sa dernière visite à Kinshasa, que le taux de change du dollar devrait avoisiner les 2000 francs congolais à la fin de cette année (pour 1000 FC il y a un an).</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Plaidoyer humanitaire</strong></p> <p style="text-align: justify;">Que peut venir « vendre » ce mercredi le ministre congolais des Affaires étrangères à l’Europe ? <em>« La rengaine traditionnelle</em>, explique un expert financier. <em>Sans argent, la crise économique sera encore plus intense au Congo et ce seront les plus faibles qui trinqueront le plus. Aidez-nous à les aider et, en échange, on vous promet d’être bien sages. On vous promet que politiquement on sera irréprochable »</em>. Car désormais, dans ce dossier, c’est le politique qui est au centre de la pièce. Si l’Europe lâche du lest face à l’actuel pouvoir congolais, celui-ci peut espérer que le FMI suivra. Dans le cas contraire, il sait que l’espoir d’une inflexion du FMI sera proche de zéro.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>« Aider ce gouvernement, ce n’est pas aider ce peuple »</strong></p> <p style="text-align: justify;">Frederica Mogherini, habituée à ce petit jeu est-elle susceptible de tomber dans le piège. <em>« Elle n’est pas dupe. Elle gère crise ur crise depuis de longs mois maintenant et connaît bien le dossier congolais. Des promesses, elle en a entendues des tas. Du concret, elle n’a jamais rien vu venir</em>« , enchaîne un diplomate européen. Qui poursuit : <em>« Le plus fou, c’est que les responsables congolais ne doutent de rien. Ils pensent que nous ne savons pas ce qui s’est dit au sommet de l’Union africaine. Et au sortir de ceci, ils viennent nous jouer la sérénade. Le pouvoir congolais est le seul responsable de la crise qui sévit aujourd’hui dans ce pays. C’est terrible pour ces millions de Congolais qui sont pris en otages. Aider le gouvernement, ce n’est pas aider ce peuple. »</em></p> <p style="text-align: justify;">Le refus d’accueillir une misson d’enquête internationale sur les crimes perpétrés au Kasaï reste aussi dans toutes les mémoires.</p> <p style="text-align: justify;">La sortie ce mardi de Madame Mogherini sur le soutien des Etats candidats à l’adhésion à l’Union européenne (Macédoine, Montenegro, Albanie, mais aussi de pays comme la Moldavie, l’Islande ou le Liechtenstein) aux sanctions contre des responsables du régime congolais doit être lu, selon notre expert européen, comme un signal envoyé à la délégation de Kinshasa : <em>« Plus personne ne croit aux promesses de ce régime », </em>conclut-il… <em>« même plus les évêques catholiques »</em>.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Appel du clergé</strong></p> <p style="text-align: justify;">Une conclusion en forme de boutade qui prend tout son sens en République démocratique du Congo après l’appel des évêques au peuple congolais. Dans une lettre publique les évêques congolais ont en effet appelé  le peuple à se mettre « debout » pour qu’une transition ait lieu dans leur pays et que des élections se tiennent en 2017 comme prévu dans l’accord de la Saint-Sylvestre.</p> <h5 style="text-align: justify;"><a href="https://afrique.lalibre.be/author/hleclercq/" title="Hubert Leclercq">Hubert Leclercq</a></h5> Les sommets qui se ressemblent ! 2017-07-03T07:15:33Z 2017-07-03T07:15:33Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2017:les-sommets-qui-se-ressemblent-&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/jk zro.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />07 Mai 1997, malgré son État de santé précaire, le finissant Président Joseph MOBUTU quittera Kin<span>shasa pour prendre part au sommet sur le Zaïre qui se tenait à Libreville, lequel Zaïre traversait les crises politique et sécuritaire. </span></p> <p style="text-align: justify;"><span>Le Zaïre accusait la Belgique, La Grande Bretagne et les USA d'ingérence aux affaires africaines en générale et le Zaïre en particulier suite à la position du gouvernement Canadien. Le Canada, appuyé par la troïka, soutenait l'envoi des troupes ONUSIENNES (Forces multinationales) au détriment de Kinshasa qui s'opposait à l'envoi de ces troupes ONUSIENNES. </span></p> <p style="text-align: justify;">Vingt ans plus tard, le 02 Juillet 2017, malgré son État de santé touché par la grippe et l'insomnie depuis 3 mois, le grippé insomniaque Président agonisant Joseph KABILA quitte Kinshasa pour Addis-Abeba pour y participer à un sommet dans le but de s'opposer aux sanctions occidentales contre certains dirigeants Congolais.</p> <p style="text-align: justify;">Il sied de rappeler que la crise politique Zaïroise se caractérisait par le non respect des acquis de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui  devaient régir la période transitoire; ce non respect des acquis avait ouvert la porte à l'AFDL de triste mémoire.</p> <p style="text-align: justify;">La Crise Congolaise se caractérise aujourd'hui par le non respect des acquis de l'Accord de la Saint sylvestre du 31<img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/jd mobutu.jpg" border="0" width="250" style="float: right; margin: 15px;" /> Décembre. Rappelons que La RDC s'oppose à la décision du CNDH pour des enquêtes aux Kasaï et aux sanctions de l'Union européenne contre ses dirigeants.</p> <p style="text-align: justify;">Les dernières heures au pouvoir sont d'un goût très amère.</p> <p style="text-align: justify;">Nous souhaitons un prompt rétablissement au convalescent et insomniaque dont les yeux sont couverts par des lourdes cernes (BIPOTI NA MISU).</p> <p style="text-align: justify;">On ne change pas l'histoire car on doit assurément en tirer les conséquences.</p> <p style="text-align: justify;">Sagement Joseph KABILA doit démissionner ça ira de son intérêt.</p> <p>Christian LUMU LUKUSA</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/jk zro.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />07 Mai 1997, malgré son État de santé précaire, le finissant Président Joseph MOBUTU quittera Kin<span>shasa pour prendre part au sommet sur le Zaïre qui se tenait à Libreville, lequel Zaïre traversait les crises politique et sécuritaire. </span></p> <p style="text-align: justify;"><span>Le Zaïre accusait la Belgique, La Grande Bretagne et les USA d'ingérence aux affaires africaines en générale et le Zaïre en particulier suite à la position du gouvernement Canadien. Le Canada, appuyé par la troïka, soutenait l'envoi des troupes ONUSIENNES (Forces multinationales) au détriment de Kinshasa qui s'opposait à l'envoi de ces troupes ONUSIENNES. </span></p> <p style="text-align: justify;">Vingt ans plus tard, le 02 Juillet 2017, malgré son État de santé touché par la grippe et l'insomnie depuis 3 mois, le grippé insomniaque Président agonisant Joseph KABILA quitte Kinshasa pour Addis-Abeba pour y participer à un sommet dans le but de s'opposer aux sanctions occidentales contre certains dirigeants Congolais.</p> <p style="text-align: justify;">Il sied de rappeler que la crise politique Zaïroise se caractérisait par le non respect des acquis de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) qui  devaient régir la période transitoire; ce non respect des acquis avait ouvert la porte à l'AFDL de triste mémoire.</p> <p style="text-align: justify;">La Crise Congolaise se caractérise aujourd'hui par le non respect des acquis de l'Accord de la Saint sylvestre du 31<img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/jd mobutu.jpg" border="0" width="250" style="float: right; margin: 15px;" /> Décembre. Rappelons que La RDC s'oppose à la décision du CNDH pour des enquêtes aux Kasaï et aux sanctions de l'Union européenne contre ses dirigeants.</p> <p style="text-align: justify;">Les dernières heures au pouvoir sont d'un goût très amère.</p> <p style="text-align: justify;">Nous souhaitons un prompt rétablissement au convalescent et insomniaque dont les yeux sont couverts par des lourdes cernes (BIPOTI NA MISU).</p> <p style="text-align: justify;">On ne change pas l'histoire car on doit assurément en tirer les conséquences.</p> <p style="text-align: justify;">Sagement Joseph KABILA doit démissionner ça ira de son intérêt.</p> <p>Christian LUMU LUKUSA</p> L’ONU n’enverra pas une mission d’enquête internationale au Kasaï 2017-06-22T16:50:19Z 2017-06-22T16:50:19Z http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2005:lonu-nenverra-pas-une-mission-denquete-internationale-au-kasai&catid=47:politique&Itemid=146 ali kalongaali@yahoo.fr <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/al hussein.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />L’ONU ne lancera pas une mission d’enquête internationale sur les violences au Kasaï, en RDC. Le gouvernement congolais conservera la direction des investigations après le retrait d’un projet de résolution au Conseil des droits de l’homme à Genève.</p> <p style="text-align: justify;">Un autre document doit être débattu vendredi. Mais il ne prévoit que l’envoi d’une équipe d’experts pour l’établissement des faits qui devront remettre leurs conclusions aux autorités judiciaires congolaises. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme devra présenter un rapport dans un an au Conseil. Après la session de mars, Zeid Raad al-Hussein n’aura pas été entendu pour la seconde fois consécutive sur son appel à des investigations internationales en République démocratique du Congo. Le gouvernement avait menacé lundi de ne pas accorder l’accès à son territoire aux membres d’une mission d’enquête indépendante d’un an. Et M. Zeid avait déployé la semaine dernière une équipe de son bureau pour entendre les réfugiés de la province du Kasaï dans les pays proches de la RDC. Après leurs conclusions, il avait accusé mardi les autorités congolaises d’avoir armé une milice à l’origine d’attaques ethniques « horribles » dans le Kasaï.</p> <p style="text-align: justify;">Des centaines de civils des communautés Luba et Lulua auraient été tués, brûlés vifs ou mutilés. Selon l’Eglise catholique congolaise, près de 3.500 personnes ont été tuées au Kasaï dans les violences depuis septembre dernier entre l’armée et les soutiens armés d’un responsable local. Plus de 1,3 million de personnes ont été déplacées et 30.000 sont réfugiées, dit l’ONU.</p> <p>Lalibre.be/CC</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://www.culturecongolaise.com/old/images/stories/al hussein.jpg" border="0" width="250" style="float: left; margin: 15px;" />L’ONU ne lancera pas une mission d’enquête internationale sur les violences au Kasaï, en RDC. Le gouvernement congolais conservera la direction des investigations après le retrait d’un projet de résolution au Conseil des droits de l’homme à Genève.</p> <p style="text-align: justify;">Un autre document doit être débattu vendredi. Mais il ne prévoit que l’envoi d’une équipe d’experts pour l’établissement des faits qui devront remettre leurs conclusions aux autorités judiciaires congolaises. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme devra présenter un rapport dans un an au Conseil. Après la session de mars, Zeid Raad al-Hussein n’aura pas été entendu pour la seconde fois consécutive sur son appel à des investigations internationales en République démocratique du Congo. Le gouvernement avait menacé lundi de ne pas accorder l’accès à son territoire aux membres d’une mission d’enquête indépendante d’un an. Et M. Zeid avait déployé la semaine dernière une équipe de son bureau pour entendre les réfugiés de la province du Kasaï dans les pays proches de la RDC. Après leurs conclusions, il avait accusé mardi les autorités congolaises d’avoir armé une milice à l’origine d’attaques ethniques « horribles » dans le Kasaï.</p> <p style="text-align: justify;">Des centaines de civils des communautés Luba et Lulua auraient été tués, brûlés vifs ou mutilés. Selon l’Eglise catholique congolaise, près de 3.500 personnes ont été tuées au Kasaï dans les violences depuis septembre dernier entre l’armée et les soutiens armés d’un responsable local. Plus de 1,3 million de personnes ont été déplacées et 30.000 sont réfugiées, dit l’ONU.</p> <p>Lalibre.be/CC</p>