Archives CultureCongolaise.net. Toute l'actualité de la RDC et de la Diaspora Congolaise, les dernières informations politiques, sportives, poeple ou encore le magazine de vos loisirs, le tout rassemblé sur un seul site. http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=category&id=45&Itemid=146 Sun, 19 May 2024 13:35:23 +0000 Joomla! 1.5 - Open Source Content Management fr-fr RDC : l’épiscopat dénonce les appels en faveur d’un 3e mandat de Joseph Kabila http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2142:rdc--lepiscopat-denonce-les-appels-en-faveur-dun-3e-mandat-de-joseph-kabila&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2142:rdc--lepiscopat-denonce-les-appels-en-faveur-dun-3e-mandat-de-joseph-kabila&catid=45:flash-news&Itemid=146 L'épiscopat congolais a mis en garde jeudi les personnes appelant à un troisième mandat du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo, estimant que cette éventualité conduirait à l'« embrasement » du pays.

Des affiches récemment déployées par des partisans du parti au pouvoir à Kinshasa, présentant Joseph Kabila comme « candidat » à l’élection présidentielle du 23 décembre, sont au cœur d’une polémique en RDC, où société civile et opposition dénoncent une « stratégie dangereuse ».

« Notre candidat Joseph Kabila », peut-on ainsi lire sur une affiche signée par les Amis de Mova Sakanyi (Amos – PPRD), installée dans le marché Lalu, dans le quartier Binza Delvaux, dans l’ouest de Kinshasa. Cette affiche, située dans une artère très fréquentée de la ville, est à l’effigie du président Kabila, le montrant avec son bouc blanc et surplombant la foule.

Juste à côté, une autre affiche montre le ministre de l’Intérieur Henri Mova Sakanyi, derrière un micro, avec ce message : « L’homme de la situation difficile du pays, likofi ya Kabila » (coup de poing de Kabila, en lingala).

« Ces propos, motivés par les intérêts de leurs auteurs et non du chef de l’État qui ne gagnera pas à être responsable de l’embrasement du pays, doivent être déconseillés », a déclaré l’abbé Donatien Nshole, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), lors d’une conférence de presse à Kinshasa jeudi 24 mai.

Pour des « élections crédibles, transparentes et inclusives »

Ce genre de déclarations peuvent « déboucher sur des situations de violence préjudiciables pour la paix et la stabilité de la RDC et de toute la sous-région », a-t-il ajouté.

La Cenco juge « plus grave les déclarations de certains ténors de la majorité présidentielle qui évoquent la possibilité d’un autre mandat » du président Kabila.

Le deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila, selon la Constitution, a pris fin en décembre 2016. La présidentielle censée élire son successeur est prévue pour le 23 décembre, en même temps que les législatives nationales et provinciales.

Parlant de ces élections, le porte-parole de la majorité présidentielle André-Alain Atundu a soutenu que « le véritable enjeu, au-delà du renouvellement des animateurs des institutions, est la stabilité de l’État, le développement de notre économie et l’amélioration des conditions sociales de nos populations ».

La Cenco a cependant salué « le respect, jusque-là, des grandes étapes du calendrier électoral », rappelant la nécessité de tenir des « élections crédibles, transparentes et inclusives pour la stabilité du pays ».

JA/CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Fri, 25 May 2018 12:21:11 +0000
La RDC s’enfonce de plus en plus dans une partie de poker aux relents aussi dangereux que criminels http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2133:la-rdc-senfonce-de-plus-en-plus-dans-une-partie-de-poker-aux-relents-aussi-dangereux-que-criminels&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2133:la-rdc-senfonce-de-plus-en-plus-dans-une-partie-de-poker-aux-relents-aussi-dangereux-que-criminels&catid=45:flash-news&Itemid=146 La RDC s’enfonce de plus en plus dans une partie de poker aux relents aussi dangereux que criminels.

La majorité kabiliste pensait disposer de solides atouts dans sa manche pour s’accrocher indéfiniment au pouvoir. L’atout le plus évident était la modification de la Constitution tentée en janvier 2015 avec les conséquences que l’on sait. Les manifestations populaires spontanées ont démontré que le peuple ne voulait pas de ce changement. La répression fut terrible et déboucha sur plusieurs dizaines (voire plus) de morts.

Après avoir réussi à passer le cap de décembre 2016, puis 2017, Joseph Kabila pensait avoit fait le plus dur. Un scénario déjà mis à mal par la communauté internationale, l’opposition et le peuple congolais. La Ceni a donc été contrainte de sortir un calendrier électoral crédible qui prévoit un passage par les urnes le 23 décembre 2018. Un consensus international s’est dégagé sur ce calendrier mais cette fois, plus question d’y couper. Il faudra passer par les urnes.

Les atouts disparaissent

La Kabilie disposait encore de beaux atouts pour rester au pouvoir au nez et à la barbe du monde entier. Il y avait le scénario « à la Poutine ». Kabila proposait à Gizenga de soutenir sa candidature à la présidentielle. Le président sortant se contentant de la présidence du Sénat… qui lui permettait de revenir au pouvoir en cas de défaillance d’un président qui aurait eu 93 ans. Hélas, le patriarche, aujourd’hui en soins à Bruxelles, ne faisait plus un candidat crédible vu son état de santé. Même Kabila devait le constater.

Caramba, encore raté

Pas de souci, il y avait encore la vieille piste de la division de l’opposition. Félix Tshisekedi était le « nouvel ami » tout désigné pour ce scénario. Le nouveau patron de l’UDPS s’installait à la primature et nommait un des siens à la tête du CNSA, comme le prévoit l’accord de la saint Sylvestre. Cette mise en place allait prendre du temps et les nouveaux venus, avides de « bouffer » le plus longtemps possible, s’organisaient pour reporter de deux ans le scrutin présidentiel. La Kabilie pouvait ainsi organiser entre temps des législatives qui lui conféraient une majorité confortable au Parlement… La nouvelle équipe révisait a constitution et JK s’installait à vie sur son trône de Kinshasa.

On sait depuis mardi dernier, et la prise de position de Félix Tshisekedi, que c’est encore raté. Les atouts filent entre les doigts d’une majorité qui a très mal vécu ce rassemblement de l’UDPS à Ste Thérèse.

A chaque fois, dans chaque scénario, Kabila retirait les marrons du feu sans s’exposer.

« C’est ce qu’il recherche absolument », confie un membre de la majorité. « Il faut qu’il puisse rester mais que la faute incombe aux autres. Cette fois, dans le nouveau plan, ce sont les députés qui sont mis à contribution ».

En effet, reste le plan qui se dessine aujourd’hui. Interdire le vote de la loi sur la répartition des sièges. Selon plusieurs sources, instruction vient d’être donnée aux députés de créer « les conditions du désordre » afin de remettre en question le travail de la CENI, contester les sièges dévolus aux circonscriptions et ne pas adopter le texte déposé dans le délai imparti fixé au plus tard au 15 juin prochain. Ainsi, « faute de loi sur la répartition des sièges, personne ne sera en mesure de déposer les candidatures », confirment deux élus. Kabila et Nangaa ne pourront que constater la situation.

Un seul responsable

Il faudra alors retourner vers la Ceni pour qu’elle concocte un nouveau calendrier, les élections seront une fois de plus reportées… « mais sans que jamais la responsabilité de Kabila ou de Nangaa soit engagée.  Les députes sont sous pression. On sait que le calcul de Kabila est très simple. Vous êtes mes députés, si vous allez aux élections demain sans ma machine à tricher, vous avez toutes les chances d’être battus. Vous dépendez donc de moi, vous êtes grassement payés pour ce que vous faites et vous obéissez. » Pression maximale sur des députés !

Sauf que la communauté internationale, les pays voisins, le peuple congolais, eux, exigent un scrutin pour le 23 décembre prochain. Si les députés ne parviennent pas à s’entendre sur la représentation des circonscriptions, l’élection présidentielle, elle, pourrait très bien avoir lieu. Ici, on ne parle que d’une seule circonscription nationale. Mais ni Nangaa, ni Kabila n’envisagent ce scénario.

« Personne ne sera dupe. Si la loi sur la répartition des sièges est remise en cause, ce sera par la faute exclusive des élus de la majorité et personne n’ignore qu’ils sont aux ordres de Kabila », explique un ancien député « bien content de ne plus subir ces pressionsL’ unique instigateur de ce sabotage s’appelle Joseph Kabila. Mais ce sont les députés qui se retrouveront en première ligne et s’ils veulent être réélus, ils devront retourner devant leurs électeurs en ayant  saboté les élections. Ils sont finis ».

De quoi donner des arguments aux diplomates qui veulent, en cas de non-respect du calendrier électoral, intensifier la pression sur le pouvoir kabiliste, notamment en sortant de nouvelles sanctions contre des proches du président.

Hubert Leclercq

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Thu, 26 Apr 2018 18:33:15 +0000
RDC : pourquoi le camp Kabila salue le « comportement » de Félix Tshisekedi http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2132:rdc--pourquoi-le-camp-kabila-salue-le-l-comportement-r-de-felix-tshisekedi&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2132:rdc--pourquoi-le-camp-kabila-salue-le-l-comportement-r-de-felix-tshisekedi&catid=45:flash-news&Itemid=146 RDC : pourquoi le camp Kabila salue le « comportement » de Félix Tshisekedi

Quarante-huit heures après le meeting de Félix Tshisekedi, la Majorité présidentielle (MP) a salué jeudi le « comportement » de ce nouveau chef du principal parti de l'opposition en RDC. Un rapprochement se dessine-t-il entre les deux camps ?

Le camp du président Joseph Kabila est-il en train d’amadouer Félix Tshisekedi ? En tout cas, le nouveau leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti emblématique de l’opposition congolaise, était au cœur de la conférence de presse organisée ce jeudi 26 avril par la Majorité présidentielle (MP), à Kinshasa.

« Le comportement de l’UDPS avant, pendant et après son meeting [du 24 avril] est un pas dans la bonne direction », explique dans la foulée André-Alain Atundu Liongo à Jeune Afrique. Le porte-parole de la MP se dit ainsi « satisfait » par la « trêve politique » décrétée pour les obsèques annoncées d’Étienne Tshisekedi, leader historique de l’UDPS décédé le 1er février 2017. Après plusieurs atermoiements, un accord pour le rapatriement de sa dépouille dans la capitale congolaise a enfin été conclu entre le gouvernement, son parti et sa famille biologique.

Vers des élections apaisées ?

« Le sort du processus électoral est aujourd’hui scellé, se réjouit déjà Atundu Liongo. Les parties prenantes doivent continuer dans cet élan pour donner au peuple congolais la chance d’avoir des élections apaisées d’ici le 23 décembre. » Cela passerait-il par la nomination de Félix Tshisekedi comme Premier ministre ? Le principal intéressé dit n’être « ni demandeur ni preneur » du poste. « Nous n’avons jamais abordé cette option au sein du bureau politique de la MP », complète Atundu Liongo.

Ces dernières années, le président Kabila, dont le second mandat est arrivé à terme depuis fin 2016, est souvent parvenu à reprendre la main, en jouant la carte de la division de l’opposition. Entre 2014 et 2017, plusieurs opposants ont ainsi été débauchés en échange de postes ministériels.

La décrispation politique, c’est aussi la fin du dédoublement des partis politiques

En attendant, la MP serait-elle prête à prendre d’autres mesures de décrispation politique, notamment celles liées à la libération des prisonniers politiques et au retour des exilés, comme l’a recommandé Félix Tshisekedi lors de son meeting populaire ? « Il [Félix Tshisekedi] a surtout fait un amalgame rhétorique. Car personne n’interdit à Antipas Mbusa Nyamwisi, Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu ou Francis Kalombo de rentrer au pays », esquive Atundu Liongo.

Pour lui, « la décrispation politique, c’est aussi la fin du dédoublement des partis politiques, rendu possible grâce aux efforts du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) », une structure boudée par une franche de l’opposition qui a été mise en place début 2017 à l’issue du compromis politique de la Saint-Sylvestre.

Plus d’émissaire spécial de la SADC

Au cours de son point de presse, la MP s’est en outre félicitée de la dernière position prise par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à Luanda, de renoncer à sa décision initiale de dépêcher un émissaire spécial en RDC. « C’est une reconnaissance méritée des efforts du président Kabila pour baliser la voie vers des élections apaisées », soutient Atundu Liongo.

Mais, sur le terrain, beaucoup d’obstacles – politiques, techniques, financiers – restent à relever avant l’organisation des scrutins provinciaux, législatifs et présidentielle le 23 décembre.

JA/CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Thu, 26 Apr 2018 17:37:26 +0000
kabund hospitalisé http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2114:kabund-hospitalise&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2114:kabund-hospitalise&catid=45:flash-news&Itemid=146 Kinshasa : relâché par la police, « Kabund dans un sale état », accuse l’UDPS

Maintenu en garde en vue jeudi à la suite de la manifestation organisée à l’appel du Rassemblement pour réclamer notamment le départ de Joseph Kabila,  le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund a  été relâché le même jeudi tard la nuit.

D’après le porte-parole  de l’UDPS Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS est actuellement hospitalisé dans un hôpital de la place à cause des tortures qu’il a subi durant sa détention.

A en croire M. Kabuya qui a affirmé également avoir été torturé, M.Kabund se trouve dans un sale état et son état de santé est inquiétant. Le sg a été admis dans une formation hospitalière, a-t-il conclu.

Radio Okapi/CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Fri, 01 Dec 2017 23:35:06 +0000
ville morte http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2102:ville-morte&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2102:ville-morte&catid=45:flash-news&Itemid=146 L’appel à la journée ville-morte lancé par les mouvements citoyens pour contraindre le président Joseph Kabila à quitter le pouvoir a été peu suivi mercredi à Kinshasa, a constaté sur place le correspondant de APA.

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Wed, 15 Nov 2017 23:25:37 +0000
nations unies http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2088:nations-unies&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2088:nations-unies&catid=45:flash-news&Itemid=146 La 72e session de l’Assemblée générale des Nations unies 2017 composée 193 Etats membres a accueilli :

90 chefs d’Etat, 5 vice-présidents, 39 chefs de gouvernement, 3 vice-premiers ministres et 52 ministres.

Le « score » du speech de Joseph Kabila : 12 membres de la délégation de RDC, 8 officiels des NU, 24 autres personnes (presse et curieux). Total = 44 personnes.

CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Mon, 25 Sep 2017 23:14:15 +0000
Félix Tshisekedi et JM Kabund à New-York http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2082:felix-tshisekedi-et-jm-kabund-a-new-york&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2082:felix-tshisekedi-et-jm-kabund-a-new-york&catid=45:flash-news&Itemid=146 Le président Féliix Antoine Tshisekedi du Rassemblement et le secrétaire général de l'Udps, Jean-Marc Kabund ont quitté Kinshasa mercredi 13 septembre dernier pour New-York où une réunion de haut niveau sur la République démocratique du Congo se tiendra le 18 septembre au siège de l’ONU.

« En marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, se tiendra au siège de l’organisation une réunion consacrée à la RDC. Cette réunion sera présidée par le chef des opérations de maintien de la paix. Elle abordera les thèmes suivants : soutien à l’Accord du 31 décembre, soutien au processus électoral, mesures de décrispation, droits de l’homme et soutien à l’engagement régional », selon Fabienne Pompey, porte-parole de la MONUSCO lors de sa conférence de presse le 6 septembre dernier à Kinshasa.

CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Fri, 15 Sep 2017 08:03:04 +0000
félix http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2075:felix&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2075:felix&catid=45:flash-news&Itemid=146 Fatshi appelle à l'unité de l'opposition pour faire partir Joseph Kabila.

Au cours d’une conférence de presse tenue mardi 5 septembre à Kinshasa, le président de forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Antoine Tshisekedi (Fatshi), a lancé un «appel pressant à la nécessaire unité de toutes les forces anti-Kabila pour accélérer le processus de l'alternance démocratique et libérer le pays d'ici au 31 décembre 2017».

L’unité de toutes les forces de l’opposition constitue un gage pour «barrer la route à l'imposture», a estimé M. Tshisekedi, rejetant l'idée de toute négociation avec le pouvoir en place.

Il accuse le régime du président Joseph Kabila d'avoir fait de la RDC «non seulement une vaste prison à ciel ouvert, mais aussi un mouroir et un tombeau aux profondeurs abyssales», a affirmé Félix Tshisekedi, également secrétaire général adjoint de l’UDPS.

Le fils du leader historique de l’opposition décédé en février dernier à Bruxelles a dressé un bilan sombre de la situation sécuritaire, politique, économique et social de la RDC. Selon lui, les cinq chantiers de la République, présentés par le président Kabila, se sont transformés en cinq fléaux: « L’insécurité généralisée, la corruption et l’enrichissement illicite, les tueries de masse, la tyrannie, l’illégitimité et l’illégalité».

«L'heure est plus que grave ! Notre patience a atteint ses limites», a-t-il lancé, insistant sur la nécessité d’une mobilisation de toutes les forces politiques de l’opposition.

Radio Okapi/CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Wed, 06 Sep 2017 21:00:19 +0000
Une militante congolaise expulsée vers la RDC http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2065:une-militante-congolaise-expulsee-vers-la-rdc&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2065:une-militante-congolaise-expulsee-vers-la-rdc&catid=45:flash-news&Itemid=146
Une militante congolaise expulsée mercredi 30 aout vers la RDC.
Fefe Tuluka, une journaliste militante congolaise et opposante au régime de la République démocratique du Congo (RDC), a été expulsée mercredi 30 aout vers son pays d’origine à bord d’un avion de Royal Air Maroc, a indiqué mercredi Dominique Ernould, porte-parole de l’Office des Etrangers.
Fefe Tuluka était placée depuis mars dernier au centre fermé de Bruges, où elle avait entamé, début août, une grève de la faim. Une première tentative d’expulsion la visant a échoué fin juillet. La seconde devait se faire le 17 août dernier mais avait été reportée à la semaine suivante. Selon l’Office des Etrangers, les quatre demandes d’asile introduites par Fefe Tuluka se sont toutes soldées négativement, de même que sa demande de régularisation médicale. Ces refus du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) ont à chaque fois été confirmés par le Conseil du contentieux des étrangers.
« Fefe Tuluka est une journaliste combattante et opposante au régime actuel de Kabila. Elle a fui la RDC où elle fut emprisonnée pour avoir manifesté son opposition. Arrivée en Belgique en 2006, elle a poursuivi son travail de journalisme d’investigation. Elle a acquis une aura sur les réseaux sociaux, avec une visibilité encore accrue ces derniers temps. Cela ne laisse aucun doute quant à ses opinions vis-à-vis du pouvoir en place. Or Kabila est sans pitié pour les opposants », ont indiqué plus tôt dans la journée deux membres de son comité de soutien.
La Libre Afrique/CC
]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Thu, 31 Aug 2017 08:44:32 +0000
zacharie http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2059:zacharie&catid=45:flash-news&Itemid=146 http://www.culturecongolaise.com/old/index.php?option=com_content&view=article&id=2059:zacharie&catid=45:flash-news&Itemid=146 RDC : Ne Muanda Nsemi reste introuvable

Évadé de la prison de Makala en mai, le député congolais, introuvable, continue de diriger ses adeptes et de défier le pouvoir.

 

Où se cache-t-il ? Depuis son incryable évasion le 17 mai, Ne Muanda Nsemi (« esprit créateur » en kikongo), de son vrai nom Zacharie Badiengila, reste introuvable. Le gourou de la secte politico-mystique Bundu dia Kongo (BDK) continue pourtant à faire parler de lui à Kinshasa.

Le 7 août, comme il l’avait annoncé fin juin dans une vidéo diffusée sur YouTube, ses adeptes sont descendus dans les rues de la capitale et de certaines villes de son Kongo-Central natal pour exiger le départ du président Joseph Kabila, tentant au passage d’attaquer de nouveau la prison de Makala, à Kinshasa, et divers « sites stratégiques », notamment les installations de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC).

Une « tentative de coup d’État », selon la police, qui a arrêté une dizaine de makesa, les combattants de BDK, gourdins et grigris en main, rubans rouges sur la tête. « Nous avons affaire à des illuminés », commente un proche d’Emmanuel Ramazani Shadary, vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité.

Ne Muanda Nsemi, 71 ans, est officiellement à la tête de son mouvement depuis 1986. Celui qui se considère comme le « grand maître de la sagesse kongo » prêche le « recours à l’authenticité », avec une forte dose de repli sur soi.Il promet notamment à ses ouailles la résurrection du royaume Kongo tel qu’il s’étendait au XVe siècle, de la RD Congo au Gabon en passant par l’Angola et le Congo-Brazzaville.

Le député de la Funa (district de Kinshasa) s’est-il retranché dans l’un de ces pays, où il revendique des adeptes ? « Si Ne Muanda Nsemi est aperçu chez nos voisins, il sera immédiatement arrêté », croit savoir une source gouvernementale congolaise.

« Il n’est certes pas l’ennemi public numéro un, mais son degré de nocivité est pris très au sérieux dans la région », ajoute-t‑elle. Sur ce point, le Rassemblement de l’opposition émet un doute car il soupçonne une instrumentalisation de BDK par le pouvoir

J.A./CC

]]>
kalongaali@yahoo.fr (ali) Flash News Wed, 23 Aug 2017 10:28:25 +0000