Rwanda, Ouganda, Burundi, Angola, Congo, Afrique du Sud, Tanzanie et République démocratique du Congo (RDC) devraient signer un accord avec l'ONU avant la fin de ce mois de février, selon le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo.

" Le secrétaire général nous a assurés que des progrès énormes ont été accomplis et que l'accord-cadre devrait, sauf surprise, être signé bien avant la fin de ce mois " a-t-il déclaré.

"C'est sur la base de cet accord que devra être montée toute la machinerie qui a pour objectif de consolider la paix à l'est du pays" a précisé le Premier ministre.

Présenté fin janvier au sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, ce plan régional de paix n'avait pas pu être signé à cette occasion. Aujourd'hui selon l'ONU, les principaux obstacles ont pu être levés.

Cette action diplomatique va s'accompagner de forces armées pour faire entendre raison aux rebelles : des troupes d'Afrique du Sud, d'Angola, du Malawi, de la Namibie, de la Tanzanie, de la Zambie, du Lesotho, de l'Ile Maurice et du Zimbabwe se préparent à intervenir.

De même que les drones : " Il est fort possible que d'ici juin juillet les drones soient opérationnels pour identifier les mouvements de ceux qui dérangent l'Est ", a déclaré le Premier ministre.

Selon Camille Lungedo, un natif de Bukavu, il s'agit d'un répit pour Kabila qui est la cause de l'insécurité dans les provinces orientales. Aussi longtemps que le problème de légitimité au sommet de l'Etat n'est pas réglé, la situation va s'empirer malgré la concentration des armes à l'est, renchéri Pascal Mukwa, taximan à Kinshasa.

APA/CC