Kabila recale le budget 2013 de l’Etat
Dirigeant en dilettante notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine, le Commandant Suprêmes des Forces Armées de la République démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise (photo) a renvoyé mercredi 2 janvier de l’an des grâces 2013 au Parlement pour une seconde délibération. Stupeur et tremblements !
Ceci expliquant cela, le gouvernement a demandé l’ouverture des crédits provisoires pour 2013 en attendant que le budget de l’année soit révisé. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la pourrie, le Parlement est prié instamment de revoir à la hausse le budget consacré à la défense nationale !
On va donc augmenter le budget de l’armée pour remplir les poches de quelques officiers généraux kleptomanes ! Ils seront encore plus dodus, plus ventrus, plus lippus, plus fessus, plus joufflus, plus poilus ! Enfer et damnation !
Tout le monde sait que le budget de l’Etat n’est jamais exécuté convenablement. Tout le monde sait que l’argent destiné aux troupes prend des directions connues. Alors pourquoi tant d’hypocrisie !
D’après mon ami qui connaît tout, c’est juste pour faire croire que le Chef de l’Etat travaille enfin. On dit chez nous que la paresse va si lentement que bientôt la misère l’a atteinte. Bref, passons.
Pour disposer d’une armée forte, républicaine et dissuasive, il ne faut pas seulement faire semblant d’augmenter les effectifs et son budget. Il faut des réformes en profondeur.
Des lois aussi importantes que celles relatives au Conseil supérieur de la Défense ou au Statut du militaire, déjà votées par le Parlement n’ont jamais été promulguées par Kabila. Allez-y comprendre quelque chose. Si le ridicule pouvait tuer, toutes les rues de Goma seraient pleines de cadavres. Bref, passons.
Ceci expliquant peut-être cela, qui vous savez n’arrive pas encore à obtenir la levée de l’immunité parlementaire de Diomi Ndongala. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la pourrie, les honorables députés craignent que ce qui arrive à Diomi ne leur arrive un jour. Ils ne sont pas des Saints. Le cas d’Adolphe Onusumba est arrivé à point nommé pour tous ceux qui hésitaient encore.
Les Japonais disent que la vie est une bougie dans le vent.
Mokossa Disu
Dépêches
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