Vendredi, Mai 17, 2024

RDC: Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"

raïsLundi soir 31 décembre lors de son message du Nouvel An, Joseph Kabila a annoncé pour "début 2013" un dialogue inter-congolais visant à renforcer la "cohésion nationale" face au Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion active dans l'Est et présumée soutenue par le Rwanda et l'Ouganda.

"La cohésion nationale demeure la condition de notre survie et le bouclier le plus sûr contre toute velléité de balkanisation et de destruction (...) Dans cette perspective, je confirme l'organisation dès le début de l'année 2013 d'un cadre pour les échanges entre toutes les forces vives de la nation", a-t-il ajouté.

Mais l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti politique de la RDC, qui avait rejeté le résultat des présidentielle et législatives du 28 novembre 2011, a précisé qu'elle n'est "pas question" pour elle "d'être derrière Kabila".

"La cohésion nationale doit se faire autour des valeurs, pas autour d'une fraude (électorale). La cohésion nationale a été détruite par lui, donc il ne peut pas en même temps détruire et arranger", a précisé Bruno Mavungu, secrétaire général de l'UDPS.

Pour l’opposition qui siège au Parlement, les contours du cadre de concertations et d’échanges, évoqués par Kabila sont encore flous.
Les membres de cette opposition institutionnelle rappellent alors leurs exigences depuis le premier appel à la cohésion nationale, appel lancé il y a plus ou moins deux semaines par le « Raïs » devant les deux chambres du Parlement : un dialogue inclusif avec un facilitateur international pour parler de tout ce qui divise les Congolais.
Cela permettrait, dit-on dans les rangs de l’opposition, de parvenir à une véritable réconciliation et à des solutions durables. Ce dialogue inclusif est un préalable à toute nouvelle discussion depuis les résultats de la dernière présidentielle controversée dont la « victoire » de Joseph Kabila reste toujours contestée par la majorité des Congolais.

L'armée affronte le M23 depuis mai dans l'est. Ce groupe est surtout composé d'ex-rebelles intégrés dans les forces loyalistes après un accord signé le 23 mars 2009 et dont ils revendiquent la pleine application. Des experts de l'ONU accusent le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le M23, ce que les deux pays réfutent.

Le M23 a pris le 20 novembre Goma, ville-clé de l'est de la RDC, et s'en est retiré 11 jours plus tard sur demande des Etats de la région des Grands Lacs, médiateurs de la crise, et en échange d'un dialogue avec Kinshasa. Ce dialogue a commencé début décembre à Kampala. Suspendu pour les fêtes, il doit reprendre vendredi.

Mais d'autres groupes armés ayant signé l'accord de 2009 voudraient être entendus. "Les Maï Maï (groupes armés locaux) ont plusieurs revendications fondées (...) Nous voulons et devons être associés aux pourparlers", a plaidé Joseph Assanda, porte-parole de 11 groupes Maï Maï de la province du Sud-Kivu.

AFP/RFI/CC

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