Vendredi, Mai 17, 2024

Près de 914.000 personnes enregistrées comme déplacées dans la région du Nord-Kivu

déplacésQuelque 914.000 personnes ont été enregistrées comme déplacées dans la région du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a annoncé jeudi un responsable du Haut commissariat des Nations unies au réfugiés (HCR), n'écartant pas l'idée que certaines aient pu être comptabilisées plusieurs fois.

Le nombre de personnes déplacées s'est accru d'environ 500.000 depuis avril, en raison des affrontements entre forces gouvernementales et rebelles qui se sont déroulées autour de Goma a expliqué le responsable du HCR Gert Weskereen, au cours d'une conférence de presse commune avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'organisation des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), à Kinshasa.

751 enfants ont été perdus par leurs familles au moment des déplacements provoqués par les combats ou les avancées de troupes, a précisé Nona Zicherman, représentante de l'UNICEF. Rassemblés et confiés à des familles ou placés dans des structures particulières, ils ne sont jusqu'à présent que 84 à avoir retrouvé leurs parents.

Selon l'UNICEF, 80% des déplacés ont été hébergés dans des familles d'accueil. 160.000 d'entre eux ont bénéficié de distribution de nourriture, selon Fabienne Pompey du PAM.

Les déplacés sont répartis sur 19 sites autour de Goma, a indiqué le PAM. Un seul des camps est géré par les autorités, les autres ont été installés de manière improvisée autour d'écoles, d'églises ou dans des lieux Par ailleurs, la résolution "condamne fermement les actes de violence sexuelle massivement perpétrés en RDC, en particulier les viols commis sur des femmes et des jeunes filles, ainsi que le recrutement d'enfants soldats", et demande que les auteurs des violations des droits de l'homme et des crimes de guerre soient punis conformément au droit national et international.

Enfin, le Parlement européen s'est prononcé en faveur de la poursuite de la mission de stabilisation des Nations unies, Monusco, tout en demandant à ce qu'elle garantisse davantage la sécurité des civils congolais. plus ou moins appropriés.

Les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars) avaient lancé en avril-mai une offensive qui a conduit à l'occupation pendant douze jours, en novembre, de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu aux immenses richesses minières. Sous forte pression internationale, le M23 a accepté de se retirer le 1er décembre de la ville en échange de négociations avec le régime de Joseph Kabila. De premiers pourparlers se sont ouverts le 9 décembre à Kampala.

Le M23 est composé d'ex rebelles Tutsi congolais qui avaient d'abord accepté d'être intégrés en 2009 à l'armée régulière avant de se mutiner au printemps.

Le gouvernement de RDC et l'ONU accusent le Rwanda et l'Ouganda de soutenir les rebelles congolais, ce que ces deux pays démentent. Selon Gert Weskereen, depuis l'arrêt des combats il y a deux semaines environ, on constate un mouvement de retour des populations vers le Rutshuru, région du nord de Goma conquise depuis juillet par le M23. Ce mouvement concerne 9.000 ménages soit environ 27.000 personnes, a-t-il précisé.

APA/CC

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