Vendredi, Mai 17, 2024

La cohésion nationale pour sauver Kabila

jkLe samedi 15 décembre 2012, le Commandant Suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise a fait l’état de la nation devant les deux Chambres réunies du Parlement au Palais du peuple. A l’occasion, le siège du Parlement fut transformé en place forte. Craignant pour sa vie, le Commandant Suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise avait ordonné que tous les invités, parlementaire y compris, déposent leurs véhicules au Stade des Martyrs et de là, des bus les prirent pour les déposer au Palais du peuple. Dès qu’ils arrivèrent, ils furent fouillés et retournés dans tous les sens comme des crêpes ! Enfer et damnation. L’Etat, c’est moi disait Louis XIV. Le Commandant Suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise arriva sur les lieux avec 15 minutes de retard. Derechef, il cita nommément dans son discours, pour la première fois, le Rwanda comme étant le pays agresseur. Le public applaudit à tout rompre. Parions que Paul Kagamé et  James Kabarebe sont entrain de trembler de tous leurs membres, claquant des dents. Stupeur et tremblements ! Comme si cela ne suffisait pas, il les effraya davantage en déclarant urbi et orbi : "Désormais, au-delà de toutes nos actions pour le développement, notre priorité sera la défense de la patrie. La défense, rien que la défense, avec une armée dissuasive, une armée nationale, apolitique et professionnelle". Poursuivant son discours, il appela à l’unité et à la cohésion nationale. Ceci expliquant cela, la veille, il convoqua illico presto les députés de l’opposition à le rencontrer. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la pourrie, il leur tint à peu près ce langage : vous ne jouez pas franc jeu alors que l’ennemi est à nos portes. Je vous suis à la télévision et vous tenez des propos qui démobilisent les jeunes qui veulent s’enrôler au sein de nos forces de défense et de sécurité. Je ne prétends à aucun mandat présidentiel après celui-ci. Je veux devenir Sénateur à vie comme dispose la constitution. Pour démontrer ma bonne foi, je compte nommer bientôt un gouvernement d’union nationale. Stupeur et tremblements ! D’après mon ami qui connaît tout, se sentant perdu, il a besoin de tout le monde pour se sauver. Dès qu’il sera sauvé, il oubliera tous ses engagements. Enfer et damnation ! On dit chez nous que la mouche a beau volé, elle ne deviendra jamais un oiseau. D’après mon ami qui connait tout, le Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, avait fait un pacte avec Sultani Makenga juste avant l’élection présidentielle de novembre 2011. Il avait demandé à Sultani et consorts de créer des troubles s’il n’était pas élu et ainsi retarder la passation des pouvoirs. Malheureusement pour Sultani, le magicien Ngoyi Mulunda est entré dans la danse. On connaît la suite. Ayant été élu de la manière que nous connaissons, il oublia toutes les promesses faites à la bande de Sultani.

Mokossa Disu

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Ali Kalonga

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