Dimanche, Mai 19, 2024

Annonce par le FMI de l'arrêt du programme avec Kinshasa: Conséquences graves pèsent sur la RDC

fmiLes efforts consentis pour la croissance dissipés. L'annonce par le FMI (Fonds monétaire international) de l'arrêt du programme avec le gouvernement congolais défraie la chronique et nombreux sont ceux qui craignent les conséquences graves économiques qui pèsent déjà sur la RD Congo. Cela pour manque de transparence dans la publication des contrats miniers, notamment celui relatif à la cession effectuée par la Gécamines de 25% de sa participation dans COMIDE à Straker international.

Il a été constaté une absence dans le document juridique des précisions sur les termes et les conditions du fameux contrat. L'aide bilatérale risque donc d'être arrêtée pour un pays disposant, pour l'année 2013, d'un budget déficitaire et comptant sur l'apport financier extérieur afin de faire face à ses dépenses.

On a relevé aussi que les investisseurs sérieux détenteurs des capitaux importants, qui sont guidés par les institutions de Breton Wood, notamment le FMI, risquent de ne pas venir en RD Congo dont les autorités déclarent se battre pour "l'amélioration du climat des affaires".

Pour l'immédiat, les conséquences sont telles que le FMI ne va pas conclure les PEG IV, V et VI avec le gouvernement congolais. Cela alors que la conclusion de ces programmes allait permettre à l'Etat congolais de décaisser un prêt de 240 millions Usd. Ainsi, les efforts, soit disant consentis jusque-là pour la croissance, vont être dissipés. Ce que la population congolaise va continuer à souffrir déjà dans un pays, où la situation économique n'est guère reluisante.

Le manque de transparence dans les contrats démontre à suffisance l'incapacité du gouvernement congolais, considéré comme celui des surdoués, d'avoir le contrôle total sur l'ensemble de secteurs de la vie nationale. On a voulu plus jeter les responsabilités sur des politiques congolais, qu'on dit "sans âme", alors que les tenants du pouvoir sont derrières les contrats notamment miniers illicites et ne prennent jamais en considération l'intérêt général du pays.

La situation va s'aggraver avec les négociations de Kampala qui exigent à l'Etat beaucoup nd'argent à donner aux participants congolais en Ouganda. Sans compter que la guerre à Goma a déjà fait perdre beaucoup à ce même pauvre Etat. On voit comment les gens se sont battus ici à Kinshasa pour prendre part au dialogue de Kampala.

Concernant l'arrêt du programme avec le FMI, il faut rappeler que les institutions financières internationales sont au courant de tous les contrats notamment miniers signés entre les autorités congolaises et certains investisseurs véreux.

Dans la plupart de cas, ces autorités bradent les richesses du pays qui pourront permettre la relance de la croissance du pays. Elles se lancent dans les cessions des parts dans les entreprises de l'Etat, à la vente et achat des concessions minières qui ne profitent pas au pays. Une fois ces parts sont vendues, elles sont revendues quatre fois ou cinq fois plus chères au niveau de la bourse internationale.

Où sont passés les surdoués du gouvernement pour arrêter toutes ces magouilles ?

CC



Billet de Ali Kalonga

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Ali Kalonga

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