Avec éclat et force, comme le tonnerre !

Le siècle entre dans le troisième millénaire !!

Lors de cet instant crucial, les conflits en masse

Arrivent et avec eux, la bêtise s’entasse !!

Sur ce globe mobile où s’étale le monde,

Arès triomphe du faîte de sa faconde !

Ses ouvrages vils forment la catastrophe,

Que le poète désigne, achevant sa strophe !

« Le fanatique tient le couteau sur la gorge

De sa victime, et la colère qu’il se forge

Le pousse vers ce geste mortel qui retire

La dignité à celui qui commet le pire ! »

Lorsque sous tous les yeux, se déroule maint drame,

Ne faut-il pas s’emplir la tête de vague à lame,

Et croire que les mots ne portent plus la lumière,

Dans des vers venant de naître, où la rime est fière?!

A ce désespoir, qui envahit plus d’un être,

Un « non » dans une âme se doit de paraître !

Un « non » franc et définitif à la rancœur,

Ainsi qu’à la peine, qui touche la noirceur

Sur la ligne de cet horizon, qui rend triste !

Car le « oui » surgit dans plus d’une tête artiste !

Un « oui » à l’espoir fou, qui annonce l’aurore

Dans un beau ciel, où la brise souffle encore!

Et vous qui empruntez le chemin du courage,

Vous les esprits de tout parti et de tout âge,

Vous ne craignez pas l’ombre épaisse d’un revers,

Confiants que vous êtes, dans ce vaste univers!!

Saïd Kalonga.

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