Samedi, Mai 18, 2024

L’«art classique » africain se vend bien

 

Parlez-vous d’art tribal, d’art primitif ou d’arts premiers ? Pour Pierre Loos, 66 ans, directeur de la galerie Ambre Congo, c’est un « art primordial ». Issu de la génération des marchands-aventuriers qui a construit la réputation du Sablon, à Bruxelles, il a lancé en 1983 un « petit événement convivial entre amis marchands du quartier », qui s’est structuré en association, a pris le nom de Brussels non-european art fair (Bruneaf) et fête cette année ses 25 ans.

 

 

Cette association a fédéré la Baaf (The Brussels ancient art fair, dédiée à l'archéologie, 13e édition cette année) et l'AAB (Asian Art in Brussels, spécialisée en arts asiatiques, 3e édition), rassemblant, sur 4 jours, plus de 100 marchands venus du monde entier, dont 48 pour l'art africain. C'est la plus importante manifestation du genre, avec Parcours des mondes, à Paris.

Nouvelles générations

Son nouveau président depuis deux ans, Didier Claes, spécialisé dans les arts d'Afrique centrale, en a été vice-président pendant 8 ans. Métis belgo-congolais, né à Kinshasa, il est l’un des très rares marchands d’origine africaine. Quadragénaire, il est resté attaché au Sablon mais casse les codes. Il a lancé l’expression « art classique », moins connotée, travaille avec des galeries d’art contemporain et a invité la Fundaçao Dokolo, basée à Luanda, au sein de la superbe exposition, « Uzuri wa Dunia » (« beautés du monde » en swahili), qui a rassemblé 130 chefs-d'œuvre dans l'ancienne nonciature de la ville. A nouvelle génération de marchands, nouvelle génération de collectionneurs.

Le Monde/CC

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