A l'occasion du 55me anniversaire de l'indépendance de la RDC, le président Joseph Kabila qui s’est adressé lundi 29 juin à la nation congolaise sur la chaîne de radio télévision publique, a rejeté toute médiation internationale dans le dialogue national projeté.

Dans son discours de près de 14 minutes, Il a été essentiellement question du processus électoral en cours et des consultations qu'il a entreprises.

De ces consultations, il a relevé 4 obstacles  pour des élections crédibles et apaisées :

1. le calendrier électoral et global, exigé puis contesté par l’opposition.

2. Le caractère onéreux du financement du processus électoral  : 1 milliard de dollars contre 9 milliards pour le budget total du pays.

3. La problématique de la participation d’anciens mineurs devenus majeurs,  et exclus du processus.

4. L’impératif de la sécurisation du processus, en tirant profit de l’expérience du passé marquée par la « non acceptation des résultats par les perdants. »

Le leader du PPRD a estimé que ces questions devraient être réglées d’une manière consensuelle.

D’où selon lui, la nécessité d’un éventuel  dialogue qui devrait se tenir sans ingérence étrangère, avec un nombre limité de participants et pour une courte durée.

Une manière de fermer la porte à l'Accord-cadre d'Addis-Abeba et aux exigences de Tshisekedi qui veut le dialogue sous la médiation internationale.

Quant à la réforme territoriale et à l’installation de nouvelles provinces, le locataire du Palais de la Nation a affirmé qu'elles ont recueilli une large adhésion des personnes consultées jusque là.

Cheik FITA / Ali Kalonga