A l’occasion de la célébration, ce vendredi 03 mai 2024, de la journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF), principal partenaire de Journaliste en danger (JED), rend public son classement annuel des pays les plus à risques pour les journalistes dans le monde. Au total, ce sont 180 pays dont l’écosystème médiatique est analysé et évalué concernant, notamment, le cadre normatif et institutionnel de l’exercice du journalisme, la liberté d'expression et le droit d’accès à l’information publique, l’indépendance des médias publiques et la sécurité des journalistes.

Pour Sadibou Marong, responsable du bureau Afrique de RSF, "la timide progression de la Rdc au classement de cette année, ne doit pas faire oublier les nombreuses agressions et menaces dont ont été victimes les journalistes en 2023, particulièrement en amont des élections présidentielles de décembre 2023, l’enlèvement d’un journaliste et la pression subie par les médias de la part des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu..."

Depuis la ténue, en janvier 2022 à Kinshasa, des Etats généraux de la presse, la RDC s’est engagée sur la voie de la réforme du cadre légal de l’exercice de la liberté de la presse en se dotant d'une nouvelle loi sur la presse, savoir L’Ordonnance-Loi n° 23/009 du 13 mars 2023. Outre le fait qu’elle comporte plusieurs dispositions problématiques sur l’exercice de cette liberté et la sécurité des journalistes, cette nouvelle Loi n est toujours pas appliquée et respectée concernant, notamment, les infractions de presse, l’octroi de l’aide publique aux médias, l’indépendance des médias publiques ou le renforcement des mécanismes de régulation et d’auto-régulation, etc.

En dépit de l’engagement du Président de la République, Félix Tshisekedi, lors de la clôture de ces États généraux, d’accompagner la Dépénalisation des délits de presse et de garantir l’indépendance des médias, le constat qui se dégage est que les journalistes et les médias congolais restent exposés aux diverses pressions et actes de censures, aux arrestations arbitraires et aux menaces directes et indirectes.

A titres illustratifs de la montée de la censure contre la presse et la liberté d'expression, JED rappelle l’arrestation pendant plusieurs mois et la condamnation "injuste" à six mois de prison du journaliste Stanis Bujakera, correspondant du Magasine Jeune Afrique , dans l’affaire de l’assassinat de l’opposant  Chérubin Okende, suivie des menaces proférées par le Procureur général de la Cours de cassation, contre toute personne, y compris des journalistes, qui oseraient critiquer ou remettre en cause l’enquête qui a conclu au suicide de ce membre de l’opposition, à la stupéfaction générale.

A cette menace qui constitue un acte de censure, JED rappelle également la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), du 29 mars 2024, interdisant aux médias et aux journalistes de traiter et de diffuser toute information sur les forces rebelles sans s’en référer aux sources officielles. Pour les Organisations professionnelles des médias congolaises, cette décision a été prise en violation des textes du CSAC et dévoile la partialité de cet Organe de régulation dont une des missions essentielles est de protéger la liberté de presse.

Pour JED, la multiplication des actes et déclarations de criminalisation des journalistes et de remise en cause de la liberté d'expression enregistrés depuis le début du nouveau mandat de Tshisekedi, traduisent une volonté politique de rétrécissement des espaces de liberté d’expression pour les médias libres et indépendants, alors que s’annonce un bras de fer entre le Pouvoir de Kinshasa et l’Église catholique qui dénonce des atteintes à la liberté d'expression, à la suite d’une action judiciaire en cours contre l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, accusé par la justice congolaise de " faire l’apologie de la rébellion; d’incitation des populations à la révolte contre les Institutions établies lors de ses points de presse et interviews dans les médias".

actualite.cd/CC



Le ticket porté par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) et l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) de Modeste Bahati Lukwebo, a remporté l’élection de gouverneur dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la RDC.

Le professeur Jean-Jacques Purusi, parce que c’est de lui qu’il s’agit, s’est défait de son challenger de l’Union pour la Nation congolaise (UNC), Émile Sumaili, contre lequel les députés provinciaux n’ont pas su trancher au premier tour organisé le 29 avril dernier.

Aucun candidat n’avait pu atteindre la majorité absolue de 25 voix sur les 48 votants. Jean-Jacques Purusi avait obtenu 20 voix, tandis que son poursuivant direct Emile Sumaili avait récolté 15 voix.

Par ailleurs, le second tour des scrutins organisés ce jeudi 02 mai, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI ) a consacré la victoire du ticket UDPS-AFDC-A.

Selon le résultat provisoire publié par la Centrale électorale, sur les 48 voix des députés provinciaux, Jean-Jacques Purusi en a obtenu 27

Le nouveau chef de l’exécutif hérite d’une province marquée par des crises institutionnelles persistantes. Il devrait, une fois investi, mettre la main à la pâte pour relever les innombrables défis notamment en termes d’infrastructures routières, la sécurité, le social et la collaboration entre l’organe délibérant et l’exécutif.

Carmel NDEO



L’année 2023 a été riche en succès internationaux pour les artistes français. Selon le compte Twitter spécialisé dans les ventes d’albums en France Ventesfrap, Ninho, rappeur français originaire de la RDC se démarque comme l’artiste tricolore ayant obtenu le plus de certifications à l’étranger en 2023 avec 19 récompenses.

Juste derrière lui, on retrouve Aya Nakamura qui compte 15 certifications à l’export pour ses titres. La chanteuse originaire du Mali fait rayonner la scène française bien au-delà de nos frontières.

Ces performances exceptionnelles témoignent de l’influence croissante de la touche française musicale partout dans le monde. Le rappeur parisien Ninho, avec ses titres et ses productions soignées, est parvenu comme rarement un artiste français à s’imposer hors de Hexagone au cours des derniers mois.
 
Grâce aux plateformes de streaming et à leur talent indéniable, Ninho et Aya Nakamura font vibrer les mélomanes internationaux et portent haut les couleurs de la scène française Urbaines à l’étranger.

Signalons notamment que Ni est aussi le rappeur français le plus certifié de l’histoire avec plus de 120 certifications en or, plus de 70 singles de platine et plusieurs disque de diamant.

Miguel Jegou Mpiutu



La question vaut tout son pesant d'or. D'autant plus que beaucoup d'eau ont coulé sous le pont, et des spéculations ne cessent d'aller bon train dans tous les sens, au sujet de la qualité de Vital Kamerhe dans la suite du Président de la RDC -République démocratique du Congo-, dans le cadre de sa toute première visite officielle à Paris, en France. Une réponse pédagogique à la hauteur de la préoccupation vaut également la peine. Histoire de fixer l'opinion sur les vraies raisons de la présence de Vital Kamerhe dans la délégation de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et à quelle qualité il y a pris part, d'une part; et, de l'autre, de balayer d'un revers de la main toutes les balivernes et autres inepties distillées par certains vendeurs d'illusions, dans le seul but de ternir l'image du candidat unique de l'USN -Union sacrée de la Nation- pour le poste de président de l'Assemblée nationale. Sinon, le mensonge risquerait de l'emporter sur la vérité. Invité par la France, en qualité de parlementaire rd-congolais, pour représenter le Parlement de son pays au partage d'expériences parlementaires avec le Parlement français, Vital Kamerhe n'a jamais usurpé des fonctions pour se retrouver dans la délégation du Président de la République. On ne l'a jamais non plus, pour une mission aussi importante, fait voyager avec une fausse identité. Au contraire, le Gouvernement rd-congolais lui avait même établi une note verbale et il a été associé par la RDC, pour représenter le Parlement rd-congolais. Ci-dessous, la vraie version des faits.

Kamerhe parmi les invités de la France

C'est comme invité de la République française, en qualité de parlementaire rd-congolais, que Vital Kamerhe s'est retrouvé dans la délégation du Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, pour la première fois depuis qu'il est à la tête du Congo de Lumumba, devait effectuer sa première visite officielle à Paris, en France.

En marge de cette première visite officielle du Chef de l'État rd-congolais, le Congo devait, entre autres, partager l'expérience parlementaire avec la France. Voilà qui a justifié cette invitation française adressée à Vital Kamerhe, pour lequel, d'ailleurs, le Gouvernement rd-congolais avait même établi une note verbale.

Ce qui a fait que Vital Kamerhe a été associé par la RDC, pour représenter le Parlement rd-congolais au partage d'expériences parlementaires avec le Parlement français.

 Kamerhe moins visible

Durant le séjour du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Paris, en France, dans le cadre de sa toute première visite officielle à la ville Lumière, le député national Vital Kamerhe aura été on ne peut plus moins visible.

Tenez, au Palais de l'Elysée, où Félix Antoine Tshisekedi et Emmanuel Macron ont co-animé, mardi, une conférence de presse pour faire la restitution de leur tête-à-tête, Vital Kamerhe était le grand absent.

Le même mardi, alors que Félix Antoine Tshisekedi présidait la table ronde sur les investissements et les affaires, entre la France et la RDC, au centre de conférences Mendès à Paris - Bercy, Vital Kamerhe était, ici aussi, le grand absent. Pourtant, les ministres et les mandataires publics rd-congolais qui étaient dans la délégation présidentielle avaient pris part active à cette table ronde, aux côtés des ministres et des investisseurs français.

Même ce mercredi, à l'espace Charenton, où Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a échangé avec plus ou moins 2.000 Congolais vivant en France, le député national Vital Kamerhe n'y a pas été présent.

Il en est de même au ministère français des Armées, où même la silhouette du député national Vital Kamerhe n'a pas été aperçue.

Normal que Vital Kamerhe n'ait pas pris part à toutes ces activités. Preuve que cela ne le concernait pas, et qu'il ne s'était pas rendu à Paris, en France, pour toutes ces activités relatives à la visite officielle du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les quelques moments remarquables de la présence de Vital Kamerhe, c'est le jour où le Président rd-congolais était reçu au Sénat français et à l'Assemblée nationale française, ainsi qu'au Musée de l'Armée, où il a bénéficié des honneurs militaires. Non sans raison. Comme ci-haut indiqué, Vital Kamerhe faisait partie des invités de la République française, en qualité de parlementaire. Et donc, à ce titre et qualité, il ne pouvait nullement manqué à de telles cérémonies.

Vital Kamerhe était aussi perceptible lors du vernissage du livre du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, intitulé "Pour un Congo retrouvé". Depuis, plus rien.

 Kamerhe n'y est pour rien

Alors que c'était prévu de commencer le dépôt, depuis mardi 30 avril 2024, des dossiers de candidature pour l'élection des membres du bureau définitif de l'Assemblée nationale, le bureau d'âge, par l'entremise sa secrétaire, la députée nationale Percy Nzuzi, a annoncé, contre toute attente, le report sine die de cette opération. 

La raison évoquée par le même bureau provisoire était bel et bien l'absence, ici à Kinshasa, de plusieurs députés nationaux qui se retrouvent à l'intérieur du pays, dans le cadre des scrutins combinés des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, auxquels nombreux étaient candidats.

Vital Kamerhe n'est, donc, ni de près ni de loin, à la base de la modification ou perturbation du chronogramme électoral des membres du bureau définitif de l'Assemblée nationale, tel que l'insinuent, à tort, certaines mauvaises langues, évoquant son déplacement de Paris comme la cause principale.

 Conclusion

Compte tenu de ce qui précède, il ressort clairement, comme l'eau du cristal, que le député national Vital Kamerhe s'est retrouvé dans la délégation du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en qualité de parlementaire, compté parmi les invités de la France, pour représenter le Parlement rd-congolais au partage d'expériences parlementaires avec le Parlement français.

Vital Kamerhe ne séjourne donc pas en France, en compagnie de la délégation présidentielle rd-congolaise, en qualité de Vice-premier ministre de l'Économie ni d'expert, comme le veulent faire croire à l'opinion ses pourfendeurs en mal de positionnement, qui l'accusent faussement d'avoir usurpé des fonctions dont il a pourtant démissionné volontairement, après avoir opté pour l'Assemblée nationale.

En homme d'État pétri des valeurs, Vital Kamerhe ne peut jamais se faire voyager, pour une mission aussi importante et officielle, avec une fausse identité.

Bijou NDJODJI BATEKO



VfB Stuttgart, club où évolue l'international footballeur congolais Silas Katompa est officiellement qualifié pour la Ligue des Champions de l'UEFA saison 2024-2025.

C'est grâce à la victoire de Borussia Dortmund face au Paris Saint-Germain (1-0) que l’Allemagne enverra 5 clubs au lieu de 4 dans la compétition des interclubs la plus prestigieuse de l'UEFA. 

Stuttgart est actuellement 3ème de Bundesliga avec 64 points à 3 journées de la fin, et va faire son retour en Ligue des Champions, 15 ans après. La dernière participation de Stuttgart en C1 remonte en 2010. Le club rouge et blanc a été éliminé par le FC Barcelone en huitièmes de finale.

Silas Katompa va finalement découvrir la Ligue des Champions s'il reste au club allemand. Le léopard de 25 ans est courtisé par le club anglais de Nottingham Forest.

Gratis Makabi



Les Congolais devenus Français ont une nouvelle fois rappelé ce mercredi 1er mai 2024 au Président Félix Tshisekedi l'urgence et la nécessité de légaliser la double nationalité en République Démocratique du Congo. Cette catégorie de Congolais estime que l'article 10 de la constitution, dans sa configuration actuelle rendant exclusive la nationalité congolaise, prive le pays des compétences capables de contribuer au développement de la République.

En réaction, Félix Tshisekedi a appelé les Congolais à la patience et aux réflexions "minutieuses" dans la gestion de cette question, de peur que cela profite aux ennemis de la République qui veulent à tout prix diviser le pays dans sa partie orientale.

"Moi-même, je suis un enfant de la diaspora. Je suis conscient de cette difficulté, mais vous devez savoir que ce n'est pas facile. C'est une question à aborder avec beaucoup de prudence et de méthode parce que, comme vous le savez, du côté de l'Est de la République Démocratique du Congo, nous n'avons pas que nos frères et sœurs là-bas. Je vous ai dit ici que le plan de l'ennemi est de nous faire la guerre, de déplacer nos populations comme vous entendez qu'ils sont près de 2 millions autour de Goma. Ils ont fui leurs localités dans le but de placer une nouvelle population et demain, lorsque nous serons en paix, je vous le promets, nos frères et sœurs déplacés qui vont rentrer, vont se mélanger avec la population placée. Nous disons OK, la question de la double nationalité est garantie, vous ne voyez pas qu'on est en train d'ouvrir la porte à notre ennemi ?", s'est interrogé Félix Tshisekedi ce mercredi 1er mai 2024.

Félix Tshisekedi a également abordé les cas de ceux qui sont devenus Congolais par naturalisation. À l'en croire, il faudra également examiner cette catégorie en ce qui concerne l'accès à certaines fonctions de responsabilité dans le pays.

"Une autre difficulté, c'est la question des Congolais qui ne sont pas vraiment des Congolais. Vous avez suivi lors des élections législatives le débat sur ceux qui sont Congolais et ceux qui ne le sont pas. Donc, le débat se posera sur l'accès de ces Congolais-là à certaines fonctions, donc ça aussi, c'est un problème. Vous voyez que la question de la nationalité nous demande de faire des analyses profondes avec sagesse parce que je ne suis pas contre, même un étranger qui a longtemps vécu au Congo pour devenir Congolais. Je ne suis pas contre la personne qui, étant Chinoise, Libanaise, française, ayant eu ses enfants au Congo, restant au Congo, ayant des activités au Congo, pourquoi pas devenir aussi Congolais. Le plus grand problème va se poser au niveau de l'accès à certaines fonctions", a indiqué Félix Tshisekedi.

Félix Tshisekedi a annoncé ce jour le début de l'identification des Congolais vivant à l'étranger par l'ONIP.

"Je vous informe déjà que nous avons commencé avec l'identification de la population. Donc vous aussi, de l'étranger, sachez que dans les prochains jours, vous serez invités à l'ambassade pour vous faire identifier. Nous avons trouvé un partenaire qui va nous permettre de faire avancer ce projet ", a rassuré Félix Tshisekedi.

La question de la double nationalité a toujours divisé l'environnement sociopolitique congolais. Des leaders de l'opposition tels que Martin Fayulu Madidi se sont toujours montrés ouverts à la légalisation de la double nationalité, sauf pour les pays limitrophes de la République Démocratique du Congo.

Clément MUAMBA



Le Fc les Aigles du Congo a gagné pour la première fois à domicile cette phase en play-offs après deux défaites et trois nuls concédés. Ce mercredi 1er mai contre Don Bosco, les Samouraïs l’ont emporté sur le score de 2-0.

Les Kinois, privés de succès à la maison, ont ramené un peu de sérénité dans leur camp après un nul concédé lors de sa dernière sortie face à Lubumbashi Sport (1-1). Les samouraïs n'ont jamais tremblé face à des adversaires qu'ils avaient déjà battus à l'aller. Bien que résister par les salésiens, ils aient réussi à être récompensé à une minute avant la fin de la première période de leur domination grâce à une tête de Djoumekou Ravel Maxwell.

Dès le retour des vestiaires, Manassé Wembo et ses coéquipiers vont réagir avec la même intensité de jeu et marquer le but du break sur penalty. Djoumekou Ravel Maxwell a réussi à transformer pour marquer un doublé (50'). Malgré le réveil de Lushois, le score demeure inchangé jusqu'au coup de sifflet final.

Un succès qui permet aux Aigles du Congo de se tranquilliser avec 14 points maintenant, après un trois nul frustrant enregistré contre Lubumbashi Sport (1-1) la semaine dernière. Néanmoins, cette défaite continue de freiner Don Bosco, qui est maintenant 6e avec 5 points dans la course au top 3 du classement.

Lors de leur prochaine sortie, les aigles du Congo auront à affronter Maniema Union, tandis que Don Bosco sera accueilli par Dauphin Noir de Goma. Cela aura lieu le dimanche 5 mai.

Fiston MOKILI



L'AS VClub de Kinshasa a été tenue en échec par l'AS Dauphin noir (1-1), ce mercredi 01 mai 2024, au Stade de l'unité de Goma, en match comptant pour la 11ème journée des Play-offs de Vodacom Ligue 1.

Elie Panzu a inscrit l'unique but des moscovites à la 23ème minute de jeu, avant que les Gomatraciens égalisent 7 minutes plus tard. Elie Panzu a manqué son penalty devant Jackson Lunanga, dans les ultimes minutes de la rencontre.

Dans l'autre affiche du jour, le FC Saint-Éloi Lupopo et le Tout-puissant Mazembe se sont séparés en bons amis (1-1), au Stade Frédéric Kibasa Maliba de Lubumbashi.

Fily Traoré a ouvert le score pour les corbeaux à la 54ème minute de jeu, avant que Madou Zon marque contre son camp à la 63ème minute. L'attaquant de Lupopo, Horso Mwaku a écopé d'un carton rouge à la 65ème minute de jeu.

Grâce à ces résultats, Mazembe prend la tête du championnat avec 19 points, en égalité avec l'AS Maniema Union. VClub et Lupopo sont 3ème et 4ème, respectivement avec 18 et 16 unités.

Gratis Makabi



Radio Okapi Bukavu a mis fin mardi 30 avril aux programmes locaux, notamment le décrochage local, dans le cadre du désengagement de la MONUSCO dans la province du Sud-Kivu. Ses auditeurs ont manifesté leur regret, à ce sujet. 

Au cours de ce dernier décrochage local, la société civile, le caucus des femmes et les artistes se sont exprimés et ont partagé les souvenirs qu’ils gardent de ce programme local.

"La radio Okapi est restée l’une des radios professionnelles ayant plus de couverture sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu. En apprenant que c’est la fin du décrochage local, ça nous donne vraiment un sentiment de frustration, d’inquiétude", a affirmé Nene Bintou Iragi, présidente de la société civile du Sud-Kivu.

Solange Lwashiga, secrétaire exécutive du caucus des femmes, a rappelé  que "depuis que la radio Okapi a commencé à émettre, la place que cette radio a accordé aux femmes a contribué à l’émergence et à la promotion des organisations des femmes".

Le musicien Franck Issa le Rossignol, président de la Corporation des artistes du Sud-Kivu ( COASKI) a aussi exprimé son regret, du fait que la population locale s’etait vraiment habituée à cette radio. "Je voudrais jeter mes fleurs à ses journalistes qui nous ont toujours accompagnés à Bukavu", a poursuivi l'artiste. 

Toutefois, Amadou Ba, directeur adjoint de Radio Okapi apaise les auditeurs du Sud-Kivu, car l’antenne nationale continuera à émettre: 

"Le studio ferme mais Radio Okapi ne ferme pas. Et elle ne fermera pas aujourd’hui ni demain. Bien-sûr qu’on regrette que le studio de Bukavu ne soit plus opérationnel. J’aimerais quand-même dire à nos auditeurs que qu’ils peuvent compter sur nous et que depuis Kinshasa nous allons être tout à fait conscients qu’il faut continuer à ne pas éteindre la flamme de Radio Okapi".

La MONUSCO, propriétaire de Radio Okapi, a cessé ses opérations de maintien de la paix mercredi 30 avril dans la province du Sud-Kivu, à la demande du Gouvernement congolais.

radiookapi.net/CC



Le président de la République, Felix Tshisekedi a rassuré, mardi 30 avril à Paris, les investisseurs Français quant au climat des affaires en RDC.

Devant le patronat français, Felix Tshisekedi a lancé : « Je vous attends là-bas ».

C’était lors de la table ronde d’affaires coorganisée par le MEDEF, patronat français et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) dans l’enceinte du ministère français de l’économie.

Présentant certains dispositifs mis en place, Felix Tshisekedi a rassuré les uns et les autres quant au climat des affaires, première crainte des investisseurs étrangers attirés par la RDC.

Pour Felly Samouna, le président de la commission nationale PME au sein de la FEC, les investisseurs français ont exprimé leur volonté de revenir ou renforcer leurs positions en RDC dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et la construction des villes nouvelles.

Cette table ronde d’affaires s’est clôturée avec la signature de deux contrats. Il s’agit d’un contrat pour la valorisation des minerais avec la GECAMINES et un autre avec MetroKin pour la construction d’un réseau de train urbain à Kinshasa. Le président Tshisekedi a également confirmé l’implication de la France dans le projet Grand Inga.

Avant de quitter la France ce mercredi 1er mai, le chef de l’Etat, a rencontré la communauté congolaise de France.

Pour Christophe Mafuta, un juriste et chercheur congolais en relations internationales et diplomatie établi depuis de longues années à Paris, ce rapprochement entre la RDC et la France est une bonne chose vu surtout le rôle majeur que joue la France dans la diplomatie internationale.

Cependant, concernant le volet économique de cette visite de Felix Tshisekedi à Paris, ce chercheur pense que les Congolais ne doivent pas être dupes.

« La RDC doit se responsabiliser pour laver son image par rapport à tous les scandales de détournement, de corruption qui ne sont pas cachés », a soutenu Christophe Mafuta.

radiookapi.net/CC

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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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