La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a dévoilé, ce mardi 19 octobre 2021, la date du tirage au sort du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 zone Afrique.

À en croire le communiqué de l'instance mondiale du football, ce tirage aura lieu, le samedi 18 décembre prochain à Doha, et le classement FIFA du mois de novembre servira de critère pour le classement des équipes qualifiées.

D'après le classement FIFA publié, au mois de septembre dernier, la sélection nationale de la RDC occupe la 67ème position au niveau mondial, et 12ème sur le plan africain.

Il sied de rappeler que, deux équipes sur les dix qui prendront part au prochain tour, ont déjà arraché leurs tickets dès la quatrième journée de ces éliminatoires. Il s'agit  des Lions de la Teranga du Sénégal et des Lions de l'Atlas du Maroc.

Gratis Makabi



L'artiste musicien congolais Fabregas se produira bel et bien, le samedi 13 novembre 2021, au Centre des congrès Double Mixte de Lyon, en France.

Le Chanteur âgé de 34 ans a confirmé la tenue de sa première prestation scénique dans l'hexagone, ce lundi 18 octobre, sur sa page Facebook, et tient à tout prix y jouer, malgré tout ce qui a comme polémique autour de prestations scéniques de grandes figures de la chanson congolaise.

À l'instar de son aîné Koffi Olomide, Fabrigas défie les "combattants".

Optimiste, Fabregas entend offrir le meilleur au cours de son tout premier concert en Europe.

Il sied de rappeler que, l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère s'était rendu, le mois dernier, à Lyon, pour assurer les préparatifs dudit spectacle.

Gratis Makabi



Un gorille d'environ 35 ans, descendant d'un célèbre ancêtre immortalisé dans un billet de banque ayant fait la renommée du parc national de Kahuzi-Biega, dans l'est de la République démocratique du Congo, est mort vendredi de maladie, a-t-on appris lundi  auprès de cette aire protégée.

"Le gorille solitaire Mugaruka âgé de près de 35 ans est mort d'une diarrhée sanglante. Son corps a été retrouvé par des éco-gardes dans une plantation de thé à côté de son habitat naturel", le parc national Kahuzi-Biega, a déclaré à l'AFP Hubert Mulongoy, chargé de communication de ce parc.

Ce gorille est le dernier de la lignée du célèbre gorille Maheshe tué par des braconniers, mais immortalisé sur un billet de banque par l'ancien président Mobutu Sese Seko, a expliqué M. Mulongoy, estimant qu'il s'agissait "d'une énorme perte".

"Il venait régulièrement, de lui-même, nous rendre visite au quartier général du parc, faisant le bonheur des visiteurs, même s'il fut un animal solitaire parce qu'ayant perdu son bras dans un piège à l'âge de trois ans et demi", a-t-il encore expliqué.

Couvrant 600.000 hectares, le parc national Kahuzi-Biega situé entre deux volcans éteints, les monts Kahuzi (3.308 m) et Biega (2.790 m) dans le Sud-Kivu, est l'habitat de l'une des dernières populations de gorilles des plaines de l'est (graueri), qui compte environ 250 individus, selon le site de cette réserve protégée.

Dans la province voisine du Nord-Kivu, le parc national de Virunga a pour sa part annoncé début octobre le décès d'une gorille devenue célèbre grâce à des films et des émissions réalisés sur ce joyau naturel et touristique de l'est de la RDC. 

ACTUALITE.CD/CC et AFP



Au Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, les projections officielles ont débuté ce dimanche. Plusieurs catégories existent : longs métrages, mais aussi documentaires. En sélection, « En route pour le milliard » du Congolais Dieudo Hamadi revient sur la guerre des Six Jours dans la ville de Kisangani, guerre entre les armées rwandaises et congolaises.

Ils s’appellent Mama Bahingui, Gedeon, Sola, Mama Kashinde, Président Lemalema et ils font partie des 3 000 blessés de ces affrontements à Kisangani qui ont fait mille morts. Tous sont handicapés, se font fabriqués des attelles de fortune. Et 18 ans après cette guerre oubliée, ils décident d’aller à Kinshasa récupérer les dédommagements promis.

Une épreuve

Pour rejoindre la capitale, ils embarquent sur une barge d’un autre âge, fouettés par la pluie et les coups de vent, un voyage, une épreuve encore plus lorsque l’on est handicapé. Images saisissantes, comme celle de Mama Kashinde, elle n’a plus de bras, plus de jambes, mais sait utiliser un pilon ou faire de la couture.

Ce documentaire, s’il parle du rejet au sein même des familles, des pensées suicidaires de certains, est surtout une leçon de vie, de combat. Refoulés de l’Assemblée nationale, des bureaux des Nations Unies, l’équipe cherche finalement un avocat et attend beaucoup de l’élection du président Tshisekedi.

Bouleversant

Bouleversé comme de nombreux spectateurs à la sortie de la projection, Yémoussa Ouédraogo a eu du mal à trouver les mots : « Les dirigeants n’écoutent pas ceux qui ont des problèmes sérieux. Ils ont d’autres chats à fouetter que de résoudre les problèmes réels. La conclusion, c’est ça. Ça fait pitié. »

« En route pour le milliard » de Dieudo Hamadi est d’ores et déjà l’un des documentaires marquants de ce Fespaco.

Une grande vague de bien-être souffle sur la ville. Ouagadougou s’est faite belle pour le Fespaco. Un bon signal pour aller de l’avant, estime Charles: «Le fait que le Fespaco existe, ça montre qu’on est intègre. Et dans l’intégrité, il y a ce qu’on appelle le courage. On ne baisse pas les bras. On avance.»

RFI/CC



Les scènes d’humour du « Gondwana club » seront lancées à Kinshasa, le samedi 23 octobre prochain, à la grande halle de l’Institut Français. Porté par Mamane, l’humoriste nigérien qui sera à Kinshasa pour l’occasion, le projet veut mettre en place des stands up chaque vendredi soir pour rapprocher les artistes des spectateurs. Des scènes ouvertes permettant de dénicher des jeunes talents sont également prévues.

Pour la soirée de lancement, les humoristes congolais Ronsia Kukielukila, Felix  Kisabaka, les Nyotas, Dayana Esebe, Neveu national, Gladys Aïda, Mobikisi et bien d’autres qui ne sont pas de Kinshasa seront sur scène. Le spectacle débute à 18h30. Le droit d’entrée s’élève à 10$.

« Le Gondwana club est une scène mise en place pour mettre en lumière les humoristes congolais. Cela est arrivé ici parce qu’on a compris qu’aujourd’hui, ça continue de croître, on a besoin d’exposer tous ces talents. Quand on parle d’humour, on parle plus de Kinshasa. Il est donc important d’inviter aussi ceux de Lubumbashi, de Gemena, de Kolwezi, pour qu’ils aient une visibilité », a dit à ACTUALITÉ.CD, Ronsia Kukielukila, humoriste et ambassadeur du Gondwana club Afrique centrale.

Ronsia porte le rêve de voir les humoristes congolais réunis. Il est satisfait à moitié de l’existence des comedy clubs, d’humoristes congolais sur la scène internationale. Car, dit-il, on n’est plus à l’époque où l’humoriste congolais s’arrête au maquillage. Il est devenu celui qui peut parler, celui qui peut porter une idée et peut défendre son pays.

Le Gondwana Club est une comédie club qui propose des spectacles chaque semaine. Il se tient déjà à Abidjan. Brice Anoh et Willy Dumbo en sont les deux gardiens du temple, et accueillent artistes et public dans une ambiance festive, musicale et survoltée. Il a également pour but de faire en sorte que les artistes humoristes exercent leur métier dans leur propre pays.

Emmanuel Kuzamba



Un conglomérat d’individus avec à leur tête la Conférence épiscopale nationale du Congo (cenco) et l’Eglise du Christ du Congo (ecc) s’oppose à l’entérinement de Denis Kadima Kazadi en qualité de président de la Commission électorale nationale indépendante (ceni) au motif que ce dernier serait proche du président Félix Tshisekedi.

La croisade contre cet expert électoral s’est cristallisée lorsqu’il a éliminé tous ses concurrents y compris le candidat présenté par l’Ecc et soutenu par la Cenco. L’argument de l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la cenco, est que la candidature de Kadima est entachée de corruption et des pressions de la présidence de la République. Mais Mr l’abbé n’amène aucune preuve !

Qui s’assemble se ressemble, dit-on. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Kabila et consorts sont vent debout pour chercher le blocage et un nouveau dialogue en vue du partage du pouvoir. Leur agenda caché serait, sans nul doute, le glissement. Tous pressent le chef de l’Etat à refuser l’investiture à Kadima comme pour Malonda, faute de consensus.

Malgré que Malonda fut le fruit du FCC tandis que Kadima est présenté par l’église Kimbangiste, les opposants à l’expert électoral font l’amalgame et soutiennent que le processus électoral avec l’entérinement de Kadima, vient là d’être entaché d’une irrégularité qui ne peut garantir une issue favorable.

Tandis que pour les autres, selon notre consoeur « La Prospérité », l’entérinement du nouveau bureau de la CENI par l’Assemblée nationale, avec à sa tête Denis Kadima, est une étape décisive pour la tenue des joutes électorales de 2023. Pour ce deuxième groupe composé manifestement des progressistes, poursuit le tabloïd, il y a une nécessité absolue d’avancer et de débloquer le processus électoral pour éviter tout glissement des échéances électorales. Ces derniers soutiennent, mordicus, que toute tergiversation, qu’elle vienne des religieux ou des politiciens, ferait le lit du retardement du processus électoral, (sic).

Ali Kalonga



Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est bel et bien lancé. Malgré la pandémie et malgré la crise sécuritaire qui touche le Burkina Faso, le festival du cinéma africain a démarré samedi 16 octobre en fin d’après-midi, avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture au Palais des sports. La compétition officielle, les diffusions des films, documentaires et séries ont débuté ce dimanche 17 octobre, mais la cérémonie de lancement a clairement marqué les esprits.

Lutter, créer, s’appuyer sur l’héritage de Sankara. L’ambition de cette 27e édition du Fespaco est de mettre en avant les nouvelles générations.

Présent, le chef de l’État Roch Marc Christian Kaboré s’est interrogé sur les difficultés dans le secteur du cinéma : « Quelles sont les contraintes, les perspectives du cinéma africain ? Il faudra que l’ensemble des acteurs de ce monde se penchent dessus pour que nous puissions lever tous les verrous qui empêchent le cinéma africain de prospérer. »

« On a tous besoin de la même chose : l’espoir » 

Avec près de 40 danseurs et une superbe chorégraphie, le tout appuyé par des artistes réputés comme le Sénégalais Baaba Maal, Serge Aimé Coulibaly a a réussi son pari : redorer le blason du Fespaco, prouver que le Faso est bel et bien là. « On doit réunir toutes ses forces pour pouvoir montrer au monde qu’on reste debout, explique-t-il, qu’on est là sur nos jambes et qu’on est prêt à avancer malgré l’adversité. On a tous besoin de la même chose : l’espoir. » 

Une posture revendiquée également par les responsables du Fespaco. « Le septième art, faut-il le rappeler, peut valablement défendre la paix en fléchissant toutes les formes d’intégrisme et d’extrémisme pour les militants en prison et défendre la solidarité entre nos peuples, souligne Salifo Taida, qui préside le comité d’organisation. Vive le cinéma africain ! Vive le Fespaco ! »

RFI/CC



Pour la promotion du livre et le ravitaillement de toute sa chaîne en RDC, Richard Ali, responsable de la bibliothèque Wallonie-Bruxelles et secrétaire d’Ecrivain du Congo Asbl, a fait ses propositions mentionnant la responsabilité de l’état, des médias, l’engagement des passionnés dans l’organisation des conférences, prix ou salon littéraire. C’était au cours de la première conférence du Cercle du savoir placée sous le thème « le livre délivre de nombreuses ignorances ».

Richard Ali a exposé sur les stratégies et la politique à mettre en place pour que les gens s’intéressent au livre et pour que le livre soit promu. Il a eu à marteler que ceux qui doivent placer des mécanismes pour que les choses avancent, c’est le pouvoir étatique. Selon lui, il faut avoir une loi sur la politique culturelle car c’est inconcevable que pendant tout un mandat où la RDC est à la tête du continent africain et que le thème soit dédié à la culture mais que le pays lui-même n’ait toujours pas de lois sur la politique culturelle et du livre.

« Nous pensons et trouvons inconcevable que jusqu'à aujourd'hui le pays n’ait toujours pas de loi sur la politique nationale du livre. Ce sont des faits que nous décrions. Au-delà de ça, parce qu’on ne peut pas continuer à tout attendre de l’Etat, nous avons exhorté les participants à ces assises à faire ce qu’ils peuvent notamment l’organisation des activités littéraires, des émissions littéraires dans toutes les chaînes notamment la chaîne nationale, de créer des prix littéraires, créer des salons littéraires, des concours littéraires, etc. ça permet aux gens de se rencontrer, se resauter, de raviver leur flamme, leur passion pour le livre », a-t-il affirmé.

Pour inciter davantage les jeunes à la littérature, Richard Ali estime qu’il faudra aussi faciliter l’accès au livre. Ce qui veut dire qu’il faut des mécanismes pour que le livre se vende à un prix accessible à tout le monde. Ce serait possible si le pouvoir public ou des mécènes arrivaient à industrialiser le secteur. Il qualifie de dramatique le fait de ne pas avoir d’imprimeries dignes de ce nom en plein 21ème siècle dans le pays. Les livres sont pour la plupart édités à l’extérieur du pays. Aussi faudrait-il apporter des subventions aux éditeurs, ceux qui s’adonnent à investir dans l’édition, que l’état crée des mécanismes pour qu’ils n’abandonnent pas ledit secteur.

Richard Ali est fondateur de l’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO). Il a récemment publié le roman « Et les portes sont des bouches ». Il a rappelé que c’est faux de dire que les Congolais n’aiment pas lire ou ne s’intéressent pas aux livres d’autant plus que quand il y a des activités, des événements littéraires, le constat est que les Kinois, les Congolais sont de plus en plus intéressés à prendre part. Il faudrait laver les esprits de ce stéréotype-là, ajoute-t-il.

Emmanuel Kuzamba

 
 


Le Gouvernement Sama Lukonde, ici représenté par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a procédé, samedi, à la signature d’un contrat de construction des usines brassicoles des produits du groupe PEPSI en RDC avec la société Varun Beverages/PEPSI. Celle a été représentée par son Directeur Général, Iyer Shankar.

Selon le ministre Paluku, cette prouesse l’est grâce à l’appel lancé par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, invitant des investisseurs aussi bien du secteur privé que public à venir évoluer dans son pays.
«Des gens qui connaissent Mirinda, des gens qui connaissent PEPSI ; désormais ces marques vont être visibles sur le sol congolais. Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi tient à ce que le sol congolais soit attrayant aux investissements aussi bien publics que privés. Voilà pourquoi ces investisseurs, sur son appel, ont répondu favorablement. Nous saluons son engagement parce que des emplois vont être créés, la richesse va circuler à travers la République et donc, les Américains qui verront que leur marque vibre en RDC seront satisfaits », a déclaré en substance Julien Paluku.

Et de renchérir : «C’est un jour où nous célébrons une RDC qui commence à ouvrir ses portes vers tous les investisseurs extérieurs aussi bien nationaux qu’étrangers. Cette signature marque la grandeur de ce jour qui illustre les fruits de la mission du ministre de l’industrie à Harare au Zimbabwe depuis près d’une semaine ».

De son côté, le Directeur général de Varun Beverages/Pepsi a réitéré tout son plaisir d’œuvrer en RDC. Iyer Shankar espère que son entreprise va commencer par l’importation des produits avant de passer à la construction de l’usine.

«Je suis sûr que dans les prochaines années, deux ou trois ans, nos investisseurs viendront aussi en RDC. Nous allons commencer par l’importation des produits PEPSI et simultanément nous allons également démarrer avec la construction de l’usine afin de donner au peuple congolais le meilleur produit », a-t-il indiqué.

Pour rappel, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, déterminé à vulgariser le Plan directeur d’industrialisation de la RDC sur ordre du Chef de l’Etat, a bouclé sa mission officielle à Harare, vendredi 8 octobre 2021. Dans la capitale du Zimbabwe, où il a représenté le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la cérémonie d’inauguration de la troisième phase du projet Vanun Baverages. Cette société Zimbabwéene utilise la licence d’exploitation de la firme internationale PEPSI. Elle compte installer ses usines dans le secteur agro-industriel en RDC à Kinshasa, Lubumbashi et Goma.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



L’As Maniema Union a été accrochée (2-2) par la formation de Mamelodi Sundows en match comptant pour le 2ème tour préliminaire aller de la Ligue des Champions.

La formation congolaise sera allée chercher ce nul qui lui donne le droit d’espérer à une qualification. Les protégés de Daoula Lopembe ont couru dernière le score tout au long de cette partie. Ils ont marqué l’entremise de Rodrigue Kitwa et Mutuale aux 39ème et 88ème minutes.

Un nul avec but n’a jamais été un bon résultat pour l’équipe qui a reçu lors du match aller. Maniema Union va partir clairement avec un handicape et sera obligé de sortir un exploit pour ramener la qualification.

Michel TOBO

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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