La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appelle au calme la communauté catholique et toute la société civile du Congo face à la demande de l’ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.

Dans un communiqué publié, mardi 30 avril, la CENCO affirme que le dossier est traité « de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux du pays, y compris l’Accord cadre entre la RDC et le Saint-Siège, lequel garantit un régime de collaboration loyale et sincère entre l’Eglise catholique et l’Etat, au service du peuple congolais ».

Interrogé par Radio Okapi, ce mercredi 1er mai, le secrétaire général de la CENCO, Mrg Donatien Nshole estime qu’à ce stade d’une information judiciaire dont a besoin le Parquet, « il n’y a rien à dramatiser ».

Et d’ajouter : « Le Cardinal Fridolin Ambongo n’a jamais refusé de répondre à une invitation de la justice. Mais si ça se transforme en tracasserie, ça va appeler une autre réaction ».

Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde a ordonné, dans une note destinée au procureur général près la cour d’appel de Matete, le 27 avril, d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa.

Il ordonne au procureur général près la Cour d’appel de Matete d'investiguer sur le « comportement séditieux entraînant des faits infractionnels contre le Cardinal Ambongo ».

Selon le procureur général près la Cour de cassation, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, il s'observe dans les comportements du prélat une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et sermons de nature à décourager les militaires des FARDC qui combattent au front. 

radiookapi.net/CC



La France comme partenaire de la République Démocratique du Congo dit tenir au respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Alors que des voix ne cessent de se lever pour exiger des sanctions à l'endroit du Rwanda soutien numéro Un du M23, Emmanuel Macron, président français dit croire encore à l'option de la résolution de la crise par voie de dialogue et diplomatique.

Toutefois, E. Macron a rappelé que son pays la France a eu à condamner déjà publiquement les agissements Rwandais à l'Est de la République Démocratique du Congo et ce à plusieurs reprises depuis la fin 2022. À l'en croire, cette option n'est pas exclue et sera examinée à chaque étape de l'évolution de ce dossier.

« Nous avons aussi pris des sanctions au niveau européen c'est parce que la France a plaidé justement pour le renforcement du régime en vigueur en décembre 2022 que des mesures restrictives individuelles inédites ont été prises six mois plus tard à l'encontre des groupes armés congolais M23 et FDLR et d'un officier Rwandais impliqué sur le terrain au Nord-Kivu. Nous continuerons à explorer cette voie à chaque fois qu'elle sera nécessaire, on a d'ailleurs parlé très précisément de ce sujet avec le Président », a déclaré Emmanuel Macron à l'issue de l'entretien avec son homologue Félix Tshisekedi mardi 30 avril 2024 à Paris.

À lui de poursuivre :

« Pour le moment nous considérons que d'abord on continuera à apporter des sanctions comme ça individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur terrain, notre priorité elle est à l'action DDR à l'égard de tous les groupes armés, reinmplication des Forces régionales Onusiennes reconnues et acceptées par la RDC sur son sol et avec un travail et des engagements que nous demandons au Rwanda et ce faisant nous pensons que le dialogue et la recherche de la solution diplomatique et sécuritaire est plus efficace à ce jour mais rien ne doit être exclu, nous ferons tout ce qui est utile à chaque étape comme nous l'avons fait tous ces derniers mois, ces dernières années ».

La partie orientale de la République Démocratique du Congo reste une zone en proie à l'insécurité due à l'activisme des groupes armés depuis plusieurs décennies. Malgré les opérations militaires contre ces groupes armés et la proclamation de l'état de siège, la situation demeure particulièrement préoccupante, surtout avec la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans la province du Nord-Kivu.

Des initiatives régionales lancées peinent à donner des résultats escomptés sur terrain. En même temps, une bonne partie des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo est toujours entre les mains des rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.

Clément MUAMBA



Les chanteurs Ferre Gola et Serge Beynaud offriront à leur public francilien une soirée musicale exceptionnelle le 11 mai prochain à Saint-Denis.

Les deux icônes de la rumba congolaise et de la soukouss ivoirienne se produiront sur la même scène lors d’un mini-concert commun.

Ce showcase promet d’être une féria pour les mélomanes, avec la promesse d’assister à un show réunissant deux artistes majeurs de l’afrobeat.

C’est l’occasion unique de voir Ferre Gola, fraichement auréolé de deux concerts à guichets fermés à l’Adidas Arena de Paris, partager l’affiche avec la superstar ivoirienne Serge Beynaud.

La connexion entre Kinshasa et Abidjan prendra tout son sens lors de prestations qui permettront d’apprécier la virtuosité des deux Padres.

De quoi ravir les fans des deux communautés qui se donneront rendez-vous en masse pour célébrer la richesse de la musique africaine. Un événement prometteur pour les amoureux de rumba et de zouk.

mbote/CC



Alors que Félix Tshisekedi s'apprête à rencontrer Emmanuel Macron à l'Élysée, les enjeux de paix régionale et la position française face à la crise au Congo sont plus que jamais au cœur des discussions.

Le président congolais, Félix Tshisekedi, est attendu à l'Élysée pour un déjeuner en tête-à-tête avec son homologue français, Emmanuel Macron. Cette visite, prévue dans un contexte de tensions exacerbées dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC), soulève de nombreuses attentes quant à la position de la France et le rôle médiateur potentiel de l'Angola.

Depuis plusieurs mois, la région des Grands Lacs est le théâtre d'une escalade de violence, notamment due à l'activité des rebelles du M23, soutenus ouvertement par le Rwanda. Cette situation alarmante a poussé la communauté internationale, notamment la France, à réaffirmer son engagement pour le rétablissement de la paix, en s'appuyant sur les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Accord-cadre d'Addis-Abeba.

La France, une alliée de poids ?

La France, qui entretient des relations bilatérales fortes tant avec la RDC qu'avec le Rwanda, se trouve dans une position délicate. Nathalie Broadhurst, la représentante permanente adjointe de la France à l'ONU, a récemment souligné la détérioration de la situation sécuritaire, critiquant les actions du M23 et appelant à une mobilisation internationale pour soutenir les efforts de paix.

L'approche française semble axée sur une diplomatie discrète mais ferme, visant à encourager les dialogues sous l'égide de médiateurs africains, notamment l'Angola. Le président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, reconnu pour son rôle actif dans les médiations régionales, a été soutenu par Emmanuel Macron pour sa tentative de rapprochement entre Kinshasa et Kigali.

Un déjeuner à l'Élysée sous le signe de la diplomatie

Le menu du déjeuner entre Tshisekedi et Macron ne se limitera pas à la gastronomie. Les discussions devraient graviter autour de la crise en RDC, mais aussi des perspectives économiques et des projets de coopération bilatérale, surtout dans le secteur des matières premières où la France souhaite promouvoir une exploitation responsable et transparente.

Cette visite est également une opportunité pour Tshisekedi de clarifier la position congolaise sur plusieurs fronts, notamment sa récente décision controversée de rétablir la peine de mort pour les actes de trahison et de terrorisme, une mesure qui a suscité des réactions mitigées sur la scène internationale.

L'Angola en médiateur : une lueur d'espoir ?

Alors que la situation semble dans l'impasse, l'implication de l'Angola en tant que médiateur pourrait être cruciale. Le pays, qui jouit d'une position neutre et respectée dans la région, tente de coordonner une série de rencontres bilatérales, espérant déboucher sur un dialogue constructif entre les parties en conflit.

actualite.cd/CC

 
 


Une cérémonie de vernissage du livre « Pour un Congo retrouvé » écrit par le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, arrivé lundi dans la capitale française pour un séjour de travail, a été organisée lundi à l’auditorium du Collège Les Bernardins de Paris en France.

« Pour un Congo retrouvé », le livre de Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo, comporte des mots forts d’un acteur politique majeur pétri de convictions inébranlables, mais disposé à affronter la contradiction afin de dégager des compromis pour faire avancer la nation congolaise, a-t-on expliqué.

Une lecture critique permet de pénétrer la pensée du chef de l’Etat congolais et de comprendre plus facilement ses positions sur la gestion du pays.

« Vous lirez dans ces pages des prises de position, des idées, des réflexions

Elles sont certes versées sur le papier mais elles ne sont pas gravées dans le marbre de ma personne »,a révélé Félix Tshisekedi entre les lignes.

« Je suis un homme de convictions et je les défends avec vigueur. Mais je suis aussi capable de changer d’avis », a-t-il dit

Honneurs militaires

Peu après son arrivée en France pour une visite officielle de trois jours sur invitation de son homologue français, le Président Félix Tshisekedi a reçu les honneurs militaires aux Invalides, à l’occasion d’une cérémonie solennelle en présence des officiels français et congolais.

Les Invalides est une place mythique abritant le musée de l’armée française. C’est un passage obligé pour tous les hôtes de marque en visite officielle en France. Sa construction remonte au 18ème siècle sur demande de Louis XIV, en faveur des militaires malades, blessés et âgés.

A la Place des invalides, le chef de l’Etat congolais a eu droit aux honneurs de la Garde républicaine française.

Mardi à 9h00 (7h00 GMT), le programme indique une visite dans une école militaire française ainsi qu’un entretien avec le ministre des Armées de la France, Sébastien Lecornu.

Puis, à 13h00, le plus important rendez-vous à l’Elysée aura lieu sous le coup de 13h00 (11h00 GMT) avec un programme officiel fourni : la Visite officielle au Palais de l’Élysée suivie du déjeuner en tête -à- tête avec le président de la République française Emmanuel Macron.

A 16h00 (14h00 GMT), une  Table ronde est prévue á Bercy, le siège du ministère des Finances de la France.

Suivra ensuite une heure d’échanges avec plus d’une quarantaine de chefs d’entreprises.

Le président de la RDC compte également accorder 30 minutes à des entreprises particulières bien déterminées à l’avance.

Mercredi á 18h00 (16h00 GMT), le président de la République a prévu de s’adresser à la diaspora congolaise à l’espace Charenton avant de quitter la France.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de la  Première Dame Denise Nyakeru est arrivé, lundi à Paris (France) pour un séjour de travail de trois jours.

La secrétaire d’Etat chargée du développement, Chrysoula Zacharopoulou, a accueilli le couple présidentiel à l’aéroport d’Orlyu.

La sécurité en RDC évoquée à l’étape d’Allemagne

Le Président Tshisekedi et le Chancelier allemand

Le Président Félix Tshisekedi et le Chancelier fédéral Olaf Scholz ont eu un tête-à-tête de plus de 2h, dimanche à Berlin, en Allemagne. Cette rencontre a été suivie d’une réunion de travail avec leurs délégations respectives, a-t-on appris de la Présidence congolaise.

En Allemagne,le président Tshisekedi a invité les dirigeants à condamner l’agression du Rwanda, qui contrôle plusieurs localités sur le territoire congolais.

Les autorités allemandes ont réaffirmé leur attachement à la souveraineté de la RDC et dénoncé la présence des militaires rwandais sur le territoire congolais.

Elles  ont aussi invité les pays de l’Union européenne à «demander au Rwanda  de retirer ses troupes. « Et nous avons souligné que les déclarations c’est bon, mais l’action surtout c’est mieux. Il faut accroître les sanctions vis-à-vis de ce pays », a déclaré Christophe Lutundula  dans une interview accordée à la presse présidentielle congolaise.

ACP/CC



La ville province de Kinshasa aura 8 sénateurs sur les 109 membres que compte la chambre du Parlement congolais. Ces sénateurs ont été élus ce lundi 29 avril 2024 par les députés provinciaux de Kinshasa à l’issue d’une séance plénière élective.

Il s’agit des candidats ci-après :

  • Arlette Bahati (5 voix)
  • Yvan Kazadi Kankonde (5 voix)
  • Jacques Lungwana (5 voix)
  • Mike Kabasele (5 voix)
  • Augustin Kabuya (5 voix)
  • Gérard Mulumba, alias Gecoco (5 voix)
  • Anne Mbuguje (4 voix)
  • Gentiny Ngobila (3 voix)

Au total 172 candidats étaient en course à ce scrutin des sénateurs au sein de la capitale congolaise.

A noter que les 108 membres du Sénat (excepté le sénateur à vie) sont élus pour cinq ans au scrutin indirect de type proportionnel par les Assemblées provinciales. Chacune des 25 provinces vote 4 sénateurs, tandis que la ville de Kinshasa en élit 8.

Mechack Wabeno



Il s'est tenu ce lundi 29 avril, les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans 20 des 26 provinces de la République démocratique du Congo. Les six provinces non concernées par ces élections sont : Équateur, Nord-Ubangi, Nord-Kivu, Kwilu, Maindombe et Ituri. Au terme de ces élections, les députés provinciaux ont élu les nouveaux dirigeants des provinces pour un mandat de 5 ans.

Voici les résultats provisoires par province :

Kinshasa : Daniel Bumba

Maniema: Moïse Moussa
Lualaba: Fifi Masuka
Haut-Lomami: Banza Mulume

Tanganyika : Christian Kitungwa
Haut-Katanga : Jacques Kyabula

Kasaï Oriental: Jean-Paul Mbuebua

Haut Uélé: Jean Bakomito

Tshopo: Paulin Lendongola
Haut Uélé: Jean Bakomito
Kongo Central: Grâce Bilolo

Sud ubangi: Michée Mobonga
Tshuapa : Iyamba Armand
Sankuru : Victor  Kitenge

Daniel Aloterembi



L’album rumba “Formule 7” de Fally Ipupa est certifié disque d’or à l’international. L’annonce a été faite par le Syndicat National de l’Édition Phonographique ce 29 avril 2024.

De l’autre côté, les titres, “Amore” et “Likolo”, en collaboration avec le rappeur français Ninho, viennent d’être certifiés single d’or Export. Ces tubes parues en 2020 viennent s’établir comme la cerise sur le gâteau de la légende congolaise. Fally Ipupa renchérit donc armoire à trophées avec ces nouvelles récompenses.

A Kinshasa, les Warriors surexcités ne cachent pas leur joie.« Nous sommes heureux et fiers d’être Warriors. Fally Ipupa sait donner de la joie et de la fierté à ses fans. Être fan de Fally Ipupa est la meilleure chose qui nous soit arrivée », disaient les fans.

Notons que Fally Ipupa est le musicien africain francophone le plus écouté sur les plateformes numériques. La cote du congolais continue à aller croissante malgré son âge et surtout ses années dans le game.

ActuRDC/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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