L’entreprise Stever Construct, propriété d’un compatriote congolais, en l’occurrence Mike Etienne Kasenga. Elle a son siège social sur avenue Mont des Arts, dans la commune de Kinshasa. Depuis 2021, cette entreprise a gagné plusieurs marchés publics, dont le du projet d’acquisition et d’implantation de 2.594 kits solaires ainsi que l’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays.

Après plus de 3 ans, rien n’a évolué en termes de réalisation des travaux sur le terrain. Cela suscite un tollé, l’Inspection générale des finances s’est invitée dans le dossier, la presse en parle et des langues se délient et commencent à relater les faits tels qu’ils se sont déroulés.

Les complicités

Un collaborateur de Mike Etienne Kasenga, qui s’est confié à NETIC-NESWS sous le sceau d’anonymat, révèle que le propriétaire de l’entreprise Stever Construct est un proche parent de Nicolas Kazadi, actuel ministre des Finances ressortissant du Kasaï Central. Il est ami François Rubota et Vital Kamerhe, respectivement ministre d’Etat en charge du développement rural et vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale.
Pour conforter ses propos, la source renchérit que son (Mike Kasenga) lien de sang avec Nicolas Kazadi lui a fait gagner 27 millions $ de dommages et intérêts, en mai 2021 dans un procès contre l’Etat congolais qui l’aurait faussement accusé d’avoir mal exécuté un projet de construction d’infrastructures sous Mzee Kabila. Arrêté et jeté en prison, Kasenga bénéficiera d’une complicité pour obtenir une libération avant de s’exiler en Belgique.

Pour ce proche, le flou est que durant les 18 ans de règne de Joseph Kabila, Kasenga n’a pas su obtenir un quelconque dédommagement, encore moins sous le FCC-CACH avec Sele Yalaguli aux Finances. Il a fallu attendre l’avènement de Nicolas Kazadi pour que Mike Etienne Kasenga soit dédommagé en procédure d’urgence. Alors que les prestataires de la Covid-19, les prestataires des 9èmes Jeux de la Francophonie broient encore du noir.

Entreprise-écran

Selon la même source, l’entreprise ne réunissant pas l’expertise nécessaire en matière de construction des forages et d’implantation des kits solaires, marché sans appels d’offres, Stever Construct gagne les deux marchés suivant des combines facilitées par les trois membres du gouvernement, notamment son frère de sang Nicolas Kazadi et ses deux amis Rubota et Kamerhe, suivant une quote-part (rétro-commissions) revenant à chaque acteur dans le dossier.

Sans expertise, Stever Construct va recourir à un autre ami, le Congolo-Guinéen Amadou Diaby, patron Mansa Music qui, lui aussi, le rapproche d’un sujet malien, Samba Bachielli, ayant l’expertise avérée. Aussi ce Malien a mis à contribution son entreprise Sotrad Water qui collabore avec Stever Construct pour réaliser les travaux.

Détournement d’engins !

Après le détournement des fonds opéré systématiquement, la même source révèle un autre détournement des engins entreposés sur un site situé à l’entrée de la bifurcation qui mène vers Bandundu-ville, ce qui aurait pu servir à constituer un autre parc agroindustriel de type Bukanga-Lonzo II. Tous ces engins ont été délocalisés vers le parc Stever Construct situé à Mongata, qui est, en réalité, la ferme de Mme Amida Kamerhe. La même source affirme avoir travaillé au transfèrement de ces engins dans cette ferme.

Par ailleurs, sous Kamerhe dircab du chef de l’Etat, les véhicules de Stever Construct quittaient le port de Matadi, souvent chargés de marchandises des particuliers, sur leurs parebrises était apposée la mention « Laissez passer Maison civile du chef de l’Etat » ; une manière de les exonérer de tout paiement de douane, taxes et frais de péage sur le parcours !

Surfacturation

Selon le contrat conclu entre le gouvernement, via le ministère du Développement rural et Stever Construct, l’entreprise devait construire 1340 forages, soit un coût unitaire de 297.748 USD. Mais selon les techniciens de forage en provinces, impayés depuis octobre 2023, Stever Construct s’est mise à recruter des experts (4) après avoir gagné le marché. Et à la lumière des bon de commandes établis par eux pour acquérir les matériels de travaux, il a fallu un total de 15.633 euros pour l’achat. Et le coût de transport pour acheminer ces matériels en provinces variait entre 5 400 et 8.936 $, ce qui laisse sous-entendre qu’avec environ 25.000 $ alors que Stever Construt facturait une station de forage à 297.748 USD.

Selon les mêmes techniciens, le contrat prévoyait la construction des forages dans chaque territoire. A Kinshasa, l’équipe dit avoir réalisé 9 forages à Terre Jaune, Kinkole (quartiers Lagos et Manara), Kimpoko (3 forages), Mbenzale (3 forages).

A Kananga, l’équipe a réalisé 12 forages, Mbuji-Mayi 6, Mbankada 16, Mongala 10, Tshopo 11, Kwilu 4 ; sur les 26 provinces que compte le territoire national, les équipes de Stever Construct n’ont construit des forages que dans 7 provinces.

La dernière commande de matériels passée est entreposée dans les installations du port de Matadi depuis plus d’un an.
Dans l’incapacité de dédouaner ses containers, l’entreprise a contacté la DGDA pour dire que les prix ont augmenté au niveau de l’usine, raconte la même source.

De ce fait, Stever Construct sollicite de l’Etat congolais une exonération afin que ces matériels entrent sans payer les frais de douane. Et comme l’Etat n’a pas accédé à cette demande, il y a du retard dans l’exécution du marché. Dans les mêmes circonstances, l’IGF s’est saisie du dossier et a découvert toute la magouille.

Avant de faire cette révélation :« Au moment où je parle, Mike Kasenga et Samba Bachielly ont vu leurs passeports confisqués par la DGM alors qu’ils s’apprêtaient à effectuer un déplacement pour l’étranger ».

Toutes les tentatives d’obtenir la version des faits d’Amadou Diaby et Samba Bachielly sont restées vaines. De même, Mike Etienne Kasenga est hors d’atteinte.

Un communiqué des Finances qui ne contredit rien

Nicolas Kazadi communique pour ne rien démentir. Tenez : l’opinion s’étonne sur la surfacturation criante. Un forage à plus de 297 mille USD, un lampadaire à 5000 USD ; ce qui laisse sous-entendre que le ministère des Finances ne dispose pas d’experts ou n’a pas eu de temps matériel pour contrevérifier le coût de chaque projet alors que tout est aujourd’hui sur le net. Même un adolescent sait vérifier le prix en ligne. Il y a anguille sous roche !

De plus, pourquoi le paiement en urgence pour des projets bidons, qu’est-ce qui urge dans tout cela du moment que des érosions menacent d’engloutir des quartiers entiers dans la ville de Kinshasa et d’autres agglomérations du pays ; les quartiers sous eaux ; des nids-de poule sur plusieurs artères principales de la ville de Kinshasa ; le paiement tardif des fonctionnaires ; etc.

De plus, Nicolas Kazadi et Etienne Kasenga ont boutiqué un projet d’éclairage public au nom de la ville de Kinshasa, sans l’implication de l’autorité urbaine, fait observer un ministre provincial de l’exécutif de Kinshasa.

Est-ce pour ainsi donner raison à cette opinion qui pense que Félix Tshisekedi manque d’argentier honnête ?

 

Christian Ntole


L’artiste congolais Innoss’B vient d’annoncer que le clip de son titre « Chantier » sera dévoilé ce vendredi 19 avril à 18h, sur sa chaîne YouTube.

Extrait de son EP « Calcul », « Chantier » est une chanson de rumba dédiée à Patient Musaka, mécène de longue date du chanteur. Innoss’B y livre une ode à la générosité de cet homme discret.

Si le clip n’a pas encore été dévoilé, l’interprète de « Yo Pe  » a communiqué la date et l’heure auxquelles il sera mis en ligne. Ses fans attendent avec impatience de découvrir à 18h ce vendredi l’univers audiovisuel imaginé pour illustrer ce titre plein d’émotion.

Rendez-vous est pris sur la chaîne YouTube d’Innoss’B pour savourer en exclusivité la sortie imminente de ce nouveau clip.

mbote/CC



Au cours d’une rencontre d’orientation avec les députés provinciaux de l’Union sacrée de la nation en marge des élections des gouverneur et vice-gouverneur et du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, jeudi 19 avril  Modeste Bahati Lukwebo, président de l’AFDC et alliés a annoncé la sanction prise à l’endroit de Guy-Richard Malongo, Secrétaire général de cette famille politique. 

En cause, a-t-il souligné, Guy-Richard Malongo s’est porté candidat vice-gouverneur au nom de l’AFDC - A, sans en avoir reçu le mandat, et n’a pas non plus retiré sa candidature sur demande du regroupement. 

« (…), au niveau de l’AFDC - A, nous avions demandé à l’un de nos camarades, de surcroît secrétaire général de notre parti de se retirer parce qu’il n’avait pas reçu mandat de nous autres pour aller nous représenter, et puisque il a pris du temps pour se décider, nous étions obligés de prendre une sanction à son endroit. Déjà lors de la réunion d’hier. Nous avons pris la sanction à l’égard du camarade Guy-Richard Malongo », a-t-il fait savoir.

Dans la foulée, le président du sénat  a invité les élus provinciaux à la discipline, gage de l’harmonie et de la concordance au sein du parti politique. 

« Nous ne devons pas être comme des chauves-souris, nous ne devons pas avoir plusieurs positions. Vous avez la liberté d’expression, la liberté de pensée mais nous tous ici sommes tenus par la discipline. En commençant par nous vos leaders, nous nous soumettons à la discipline du parti ou du regroupement », a-t-il souligné. 

Le président fédéral de l’AFDC - A a ainsi appelé les députés provinciaux de l’Union sacrée à demeurer dans la solidarité et l’unité autour des tickets alignés par leur plateforme politique, à savoir : Daniel Bumba Lubaki et Eddy Iyeli Molangi aux élections gouvernorales, Levi Mbuta à la présidence du bureau définitif de l’APK et tous les autres membres désignés aux différents postes. 

L’assemblée provinciale compte 48 députés repartis de la manière suivante:
1. UDPS : 14
2. ⁠ACP : 9
3. ⁠AFDC-A : 6
4. ⁠A4C : 6
5. ⁠MLC : 6
6. ⁠ANB : 2
7. ⁠AACGP : 1 
8. ⁠4 chefs coutumiers cooptés 

Pour être élu gouverneur au premier tour, il faut obtenir la majorité absolue (la moitié plus une voix soit 25 députés). 

Christian Dimanyayi



Dans une interview  accordée mardi à 7SUR7.CD, le directeur général du Cadastre minier (CAMI), Popol Mabolia Yenga, a fait savoir que pour maintenir la validité du titre minier ou de carrières, il faudrait payer la totalité des droits superficiaires au CAMI et à la direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), conformément aux prescrits du Code Minier

Le DG du CAMI a renseigné que la validité du permis est maintenue lorsqu’on paie la totalité de toutes les taxes, dans le cas d’espèce, 50% vont au trésor public et 50% autres au Cadastre minier.

Pour le patron du CAMI, les pratiques du passé n'étaient pas conformes à la loi, et donnaient l'impression des détournements.

« Nous avons remarqué que les gens s’acquittaient beaucoup plus du côté cadastre minier, et laissaient la DGRAD qui est chargée de collecter la partie pour le trésor public. Et donc on donnait des certificats en pensant qu’on avait rempli toutes les obligations, alors que ce n’était que 50%», a-t-il souligné.

Et à Popol Mabolia d'ajouter :« Pour nous, il est clair qu’il faut remplir 100% des obligations. Souvent, on remarque que le maximum n’est pas rempli, c’est-à-dire que la DGRAD est à 38% alors que de l’autre côté, nous sommes à 100%; ça donnait l’impression qu’il y avait des détournements», a-t-il dit.

Pour rappel, la campagne de perception des droits superficiaires, exercice 2024, a pris fin le 31 mars, et les titulaires non en règle, auront pour sanction l'arrêt de validité de leurs permis et autres autorisations.

Grâce Kenye



Dans le cadre d’une visite de travail de quatre jours en RDC, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk a échangé avec le Fond National des réparations des victimes de violences sexuelles( FONAREV) et la commission nationale des droits de l’homme, jeudi 18 avril.

Les parties prenantes ont abordé le point relatif à la situation des droits de l’homme en RDC et de la voie à suivre pour mieux protéger les droits de l’homme du peuple congolais, en présence de la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la RDC, Bintou Keita.

Volker Türk s’est dit satisfait de la mise en place d’une institution de réparation des victimes en RDC et des efforts du gouvernement congolais à réparer les victimes.

« Je recommande vivement au FONAREV de s’approcher de la Colombie, qui est un modèle réussi en matière de réparations », a-t-il confié.

Il a aussi suggéré une collaboration avec d’autres pays africains qui ont également mis en œuvre des mesures de justice transitionnelle, tels que la Côte d’ivoire et le Mali.Le FONAREV, symbole de la volonté politique du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, ainsi que du gouvernement congolais, vise à réparer les victimes de violences sexuelles et de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.

Représentée par son directeur général Lucien Lundula Lolatui, cette structure a fait part de ses projets, comme une collaboration avec les Nations Unies grâce à son expertise d’œuvrer dans plusieurs pays ayant connu des conflits.

Aussi, une collaboration sur l’élaboration de référentiels des barèmes pour évaluer les préjudices subis en vue des réparations en faveur des victimes de violences en RDC.

En marge, de l’organisation de la prochaine assemblée générale des Nations-Unies, qui est une commémoration pour les 30 ans des violences et d’atrocités en RDC. Cela met en lumière l’importance de la justice et de la répartition. De ce fait, le FONAREV propose la création d’un Side Event lors de ladite assemblée.

Par ailleurs, Lucien Lundula a évoqué la présentation, devant la haute hiérarchie des Nations Unies lors d’une audience, des travaux intensifs de cartographie des conflits et de certification réalisés dans 10 provinces pilotes.

De cet échange émane une détermination et le souhait de faire avancer cette cause essentielle au sein de la communauté internationale. C’est aussi un moyen de sensibiliser sur la concentration sur la justice transitionnelle en RDC.

Rebecca NUMBI



Initialement prévu le 18 avril 2024, le procès opposant Augustin Matata Ponyo et ses co-accusés au Ministère public dans l’affaire du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo a été reporté au 22 juillet prochain.

Selon une ordonnance de renvoi, la Cour Constitutionnelle, par le truchement de son Président, Dieudonné Kamuleta, précise que cette décision est motivée sur le fait que la charge incombant à la Haute Cour appelée à examiner le contentieux des candidatures et des résultats aux élections sénatoriales, qui requièrent célérité avec un délai contraignant, faits constitutifs d’un cas de force majeur.

« Ordonnons le renvoi de la cause inscrite sous RP 0002 prévue initialement le 18 avril 2024, à l’audience publique du lundi 22 juillet 2024 à 10 heures du matin», a-t-on lu dans cette ordonnance de renvoi de la Haute Cour.

L’ex-chef du gouvernement, Matata Ponyo est accusé de détournement des deniers publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Il est poursuivi aux côtés de Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits, et d’un ressortissant sud-africain, Grobler Christo, gérant d’une société sud-africaine.

Silas MUNGINDA



Une vidéo viralement partagée ce matin dans les réseaux sociaux fait état d'une arrestation de la Secrétaire générale de l'EPST -Enseignement primaire, secondaire et technique-, Christine NEPA NEPA, pour détournements sur fond d'un mandat d'amener. 

La Cellule de Communication du Ministère de l'EPST apporte un cinglant démenti et indique qu'il s'agit d'une vieille vidéo datant de 2023, prise par des hors-la-loi lorsque la patronne de l'Administration de l'EPST était menacée, agressée et injuriée par une clinique des délinquants appelée Syndicat TJS, habituée à vandaliser et diffamer sans mandat les autorités de l'EPST. 

"Christine NEPA NEPA, un haut cadre de l'Administration a été suspendue par le Vice-premier Ministre et Ministre de la Fonction publique en cette période d'expédition des affaires courantes sur base d'un caprice d'une jeune femme, Directrice de l'Agence Française de Développement. Elle a introduit son recours gracieux et attend la réponse", apprend-t-on. 

Nepa Nepa ni interpellée ni mise aux arrêts à ce jour

La Cellule de Communication indique qu'il s'agit d'une fausse information fabriquée dans les laboratoires qui tentent par tous les moyens de salir Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'EPST, après avoir échoué de le déboulonner par toutes sortes de mensonges, d'intox, de désinformation et de diffamation ou calomnie à son égard.

opinion-info/CC



La secrétaire général du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Christine Nepanepa a été arrêtée dans la matinée de ce vendredi 19 avril pour détournement de fonds.

D’après nos sources au sein de ce ministère, Christine Nepanepa aurait donc détourné plus de dix millions de dollars américains sous la bénédiction de son patron de l’EPST Tony Mwaba Kazadi. « C’est une honte pour une femme de se trouver au cœur d’un système de destruction d’une si grande échelle. Le mal est partout dans ce pays », a dit notre source.

Les fonds volés étaient affectés à la construction des écoles sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre du projet 143 territoires. « C’est des millions qui sont allés dans les poches de certains individus au détriment de la jeunesse qui se meurt aujourd’hui. Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’aura sûrement aucun bilan à présenter en continuant à travailler avec des telles personnes », a-t-il ajouté.

Christine Nepanepa devra faire face à la justice pour prouver son innocence, mais pour l’instant tous les éléments brandissent son visage comme responsable du détournement déniché au ministère de l’EPST.

Gaël Hombo

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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