Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a annoncé dimanche 21 novembre que la fin des travaux de construction du marché central communément appelé « ZANDO » interviendront avant l’année 2023. L’exécutif provincial l’a fait savoir lors de son adresse aux fidèles du ministre « AMEN », situé dans la commune de Limete. Cette visite de l’autorité urbaine s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de ses contacts de sensibilisation à l’opération «Kinshasa-bopeto» avec les différentes couches socioprofessionnelles de la capitale.

Profitant de l’occasion, le gouverneur Ngobila, a fait savoir que lesdits travaux ont connu un léger retard à cause du temps consacré à l’étude de faisabilité du projet.

« Il a fourni à l’assistance, toutes les explications possibles sur les raisons qui l’ont poussée à démolir les anciennes infrastructures du Marché central, notamment son inadéquation avec la forte demande actuelle des vendeurs et autres commerçants désireux de s’y installer, son environnement insalubre quasi permanent, ainsi que la vétusté de ses infrastructures », rapporte l’agence congolaise de presse.

Une fois à terme, le nouveau Marché central de trois niveaux aura une capacité d’accueil de plus de 500.000 personnes pour près de 126 toilettes répondant aux normes requises.

Pour le premier citoyen de la ville, l’érection de ce nouveau marché est parmi les défis à relever par l’exécutif urbain dans le cadre des projets à réaliser, liés à l’opération «Kinshasa-bopeto », visant l’assainissement multisectoriel de Kinshasa, y compris le changement des mentalités des Kinois face à l’insalubrité.

Pour rappel, c’est depuis le 18 mars 2021 que les travaux de démolition des vieux bâtiments et magasins de ce lieu de négoce avaient débuté.

Carmel NDEO et ACP/CC

 


La circulation était perturbée cet avant-midi dans plusieurs coins de la capitale, à la suite de la grève décrétée ce lundi 22 novembre par les transporteurs de taxi. 

Les taximen ont pris la résolution d’arrêter le travail pour dénoncer les « multiples tracasseries des policiers et des agents du service de transport ». 

 A la Tshangu dans la partie Est de la ville de Kinshasa par exemple, les habitants de ce coin, désireux de rejoindre le centre-ville, lieux de leur travail, ont fait le pied.  

La situation a été quasi identique dans d’autres coins de la capitale congolaise. Des kinois se retrouvaient regroupés dans des arrêts, attendant désespéramment un transport en commun, sans succès. 

Certains se sont tournés vers les taxis motos. Mais le prix du trajet n’était pas à la portée de tous. En effet, le prix d’une course à moto a été doublé.  

 Les quelques taximan que les reporters de Radio Okapi ont abordé sur la route, affirment n’avoir pas été informé de la « suspension de leur grève » », qui était prévue ce lundi 22 novembre. 

radiookapi.net/CC



La police nationale congolaise a empêché ce lundi 22 novembre le sit-in prévu par le CALCC, MILAPRO, le FCC et Lamuka devant la CENI pour exiger l’indépendance de cette institution d’appui à la démocratie. Les voies menant au siège de la CENI dans la commune de la Gombe ont été quadrillées par les forces de l’ordre. 

Les agents de sécurité ont filtré les entrées dans les périmètres du siège de la CENI. Des véhicules empruntant cette voie étaient aussi contrôlés. Et ce contrôle ont provoqué des embouteillages monstres sur ces artères. 

Le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le ministère des Laïcs Protestants (MILAPRO) ainsi que les Forces sociales et politiques de la nation avaient confirmé le maintien de leur sit-in ce lundi à partir de 9 h devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et dans tous les bureaux de la CENI, dans les provinces de la RDC. 

Et ce, en dépit de « l’interdiction », par l’hôtel de ville de cette manifestation. 

Cette manifestation devrait connaitre aussi la participation totale des parties politiques d'opposition et de la résistance dont le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et Lamuka de Martin Fayulu. Le député national du FCC Fidèle Likinda donne les raisons de leurs implications à cette manifestation. 

« Je confirme la présence active de tous les partis du FCC devant le siège national de la CENI. Aujourd’hui, nous avons un adversaire commun qui bloque le développement de notre pays. En politique, il n’y a pas d’adversaire ni d’ennemi éternel. C’est ainsi que nous avons pris conscience pour attirer nos différents partis politiques pour retrouver l’honneur de la République, sauver le pays qui est dans danger, sauver la population qui est menacée », a argumenté le député Fidèle Likinda. 

« Le chef de la police de Kinshasa a l’obligation constitutionnelle de sécuriser. S’il ne le fait pas, il sera complice. Parce que, l’article 26 de notre constitution, il n’est pas demandé de nous indiquer une zone neutre. Nous ne voulons pas vivre un Yumbi bis, dans cette ville. Nous allons marcher ! », a martelé cet élu. 

Ce sit-in vise à « revendiquer la tenue d'un processus électoral crédible et transparente, la suppression de la taxe RAM, l'amélioration de condition de vie de la population ainsi que l’effectivité de la gratuite de l'enseignement ». 

En dépit de ces assurances, le sit-in n'a pas eu lieu.

radiookapi.net/CC



Le 22 février 2022, c’est la date choisie pour présenter officiellement l’album slam dénommé « Molimo », le deuxième de l’artiste slameur-poète Peter Komondua. Dans cette nouvelle aventure, il a ressorti ce qu’il a pu glaner après l’examen de son âme. Il sera question d’un moment d’introspection qui invite chacun à l’exercice d’examen de son âme. Le single qui annoncera l’album sera lancé en décembre par effet surprise.

« Molimo » est un album slam mais avec d’autres affluences qui viendront embellir l’oralité. Il est essentiellement écrit en français mais met en valeur d’autres langues sortant des 4 points cardinaux du territoire congolais avec du Lingala, du Ngwandi, du Ngombe. C’est aussi pour toucher aux sensibilités des uns et des autres. L’album sera mis en digital dans les prochains jours pour commencer la prévente. Des concerts seront organisés par la suite, après son dévoilement, pour sa présentation devant le public.

« Il n’y a pas un message global en soi parce qu’avant tout, il s’agit d’un examen de l’homme, c’est-à-dire plus on grandit plus on prend conscience, plus on essaye de revenir sur des choses et plus on a besoin de partager son expérience, sa façon de voir le monde, sa façon de dire le monde, sa façon d’approcher le monde. Ça évolue avec le temps aussi parce qu’à chaque fois, on se remet en question, à chaque fois, on prend d’autres armes pour affronter des réalités qui persistent, qui ne changent pas. Il s’agit de dire les choses par rapport à mon évolution, selon l’âge et selon l’expérience dans le temps », a affirmé Peter Komondua à ACTUALITÉ.CD.

Peter traduit le titre « Molimo » comme âme en Lingala, ce qui signifierait également esprit. Malgré cela, il dit vouloir toucher le côté immatériel de l’homme.

« Pour moi, c’était juste question d’évoquer l’immatérialité de l’homme, à quel endroit il se situe. Je pense que pour beaucoup, l’homme se situe à l’endroit de son immatérialité, à l’endroit de l’insaisissable, c’est ce qui permet même la fluidité, la capacité de l’homme à être multiple et à être intemporel, à être à la fois dans le passé, dans le présent et aussi dans le futur. Il s’agit bien d’un examen de l’âme mis en évidence dans le projet », a-t-il ajouté.

Molimo, un projet entre l’utopie, le devoir de mémoire et la sensibilisation pour le climat.

Le nouvel album de Peter Komondua contient, pour l’instant, 10 titres, mais d’autres peuvent être ajoutés ou retirés d’ici février 2022. Il aura différentes connotations, avec des sons utopiques, historiques ou celui sur la sensibilisation pour la protection du climat et de la planète. Le travail d’artiste de Peter est comme une sorte de chronique du quotidien ou du futur, il se projette, réinvente des choses comme il aimerait qu’elles soient ou selon qu’elles devraient être.

« Tout est à refaire. Le monde, il est à refaire, sinon à quoi servirait l’utopie ? On ne va pas partir du fait que tout ne marche pas. Evidemment, il y a des choses qui ne marchent pas et il y a celles qui marchent. Les choses qu’on aimerait qu’elles soient et qui ne sont pas encore là. Il faut les convoquer à l’existence. À chaque fois que les choses ne marchent pas, cela nous incite à entrer dans une dynamicité pour que la vie devienne encore palpitante parce qu’on tend vers les choses qui nous échappent pour essayer de trouver des solutions », a dit Peter.

Et d’ajouter :

« Tant que la musique engagée pourrait être celle qui parle à la conscience, à l’âme de l’humain, celle qui interpelle au sujet de l’amour, de l’urgence de s’aimer entre peuples et individus, alors il pense la faire. Un titre dénommé « Échos logiques » représente l’indignation vue ce que l’homme a fait du monde, ce que nous sommes censés léguer à la postérité. Suite à la déforestation de la planète et à l'épuisement de certaines ressources non renouvelables, beaucoup de questions se posent. Lorsque l’on grandit, on commence à faire des enfants, on commence à penser à ce que l’on aimerait léguer à ces enfants. Si c’est un monde inhabitable, des questions commencent à se poser puisque dans l’allure où vont les choses, est-ce que les enfants de nos enfants auront encore de l’eau potable ? Est-ce qu’il y aura encore des stocks d’eaux douces pour les enfants de nos enfants ? Est-ce qu’il y aura un arbre sous lequel s’abriter lorsqu’il y aura un soleil accablant ? C’est toutes les questions qui se lèvent comme ça. C’est vraiment lié au vécu, aux urgences », affirme-t-il.

Peter Komondua est un artiste slameur, poète et écrivain, amoureux des mots depuis son jeune âge. Il est parmi les précurseurs du mouvement slam en RDC, son premier album slam dénommé « Etiké » est sorti en 2016. Il a fait la première partie du concert de Grand corps Malade en 2013, à l’Institut Français de Kinshasa avant de lancer en 2015, Slam House, le premier festival international de slam dans la capitale congolaise, qui se déroule dans des maisons particulières. Il est vainqueur du Prix Lokumu de la poésie 2020, du Prix de jeune leader, catégorie culture, 100 jeunes Pages d'espoir et du Prix de la critique d'art aux Riac, Ateliers Sahm, Brazzaville en 2018.

Emmanuel Kuzamba



Le gouvernement a décidé d’accorder une « prime de gratuité », aux enseignants de l’école primaire dès le mois de décembre 2021.

C’est l’un des compromis trouvés entre le gouvernement et le banc syndical des enseignants après plus de 20 jours des travaux de négociation, clôturés vendredi 19 novembre, à Mbuela Lodges, dans le Kongo Central.

Selon le rapport présenté par les participants, plusieurs recommandations ont été formulées notamment sur la rémunération « des nouvelles unités », des « non-payés », des « désactivés » ainsi que sur la retraite des enseignants et la prime de gratuité.

La prime de gratuité

Elle est accordée en attendant la prise en charge dans le budget 2022 du 2ème et 3ème palier, du solde de la prime de brousse et du montant alloué aux nouvelles unités. Par ailleurs, le même rapport indique que, l’autorité gouvernementale s’engage à payer le 2ème et 3ème palier en faveur des enseignants payés et non payés au quatrième trimestre 2021.

Un autre engagement du gouvernement, c’est celui d’appliquer, au cours de l’exercice budgétaire 2022, le projet de barème des enseignants de l’EPST issu de l’atelier résidentiel de Venus à Bibwa, auquel il a été appliqué la tension normale de 1 à 10.

La question des « non payés » et des « désactivés »

Les 81.509 enseignants non-payés restants, recevront leurs salaires dès la paie du 1er trimestre 2022.

Quant à la question des « désactivés », il faudra convoquer dans « l’immédiat » les travaux de la grande commission chargée d’examiner au cas par cas les recours des écoles, des bureaux gestionnaires et des agents désactivés de sorte que, les cas éligibles à la réactivation soient pris en compte à la paie du mois de décembre 2021 avec effet rétroactif, précise ce rapport.  

La retraite des enseignants.

Enfin, le gouvernement s’engage à allouer des « ressources financières suffisantes », pour assurer une retraite honorable aux enseignants, souligne le rapport de Mbuela lodges.

radiookapi.net/CC



Le Président de la République Félix Tshisekedi a réitéré son attention particulière dans le dossier relatif à la restitution et au rapatriement du patrimoine culturel congolais. C’est dans cette optique qu’Il a instruit lors du conseil des ministres du vendredi 19 novembre, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde de créer une Commission nationale de politique commune sur le rapatriement du patrimoine culturel Congolais.

Selon les instructions u chef de l’Etat, cette Commission devrait inclure toutes les parties prenantes, notamment : les Ministères impliqués, des Experts, des scientifiques, des Chefs Coutumiers, des autorités traditionnelles, Monarques, etc.

Dans cette même perspective, le Président de Félix Tshisekedi a souligné l’opportunité d’aborder la question de recouvrement de du patrimoine congolais notamment avec le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren qui selon compte rendu du conseil des ministres, « regorge une grande quantité d’une valeur inestimable de plus belles œuvres de la République Démocratique Congo.

« Le retour de ces œuvres redonnerait non seulement aux Congolais mais aussi aux Africains l’affirmation de leurs identités. Il encouragera la compréhension mutuelle et permettra d’animer un dialogue interculturel et intergénérationnel », a dit le chef de l'Etat insistant sur la nécessité de voir ce processus de rapatriement se libérer de toute passion et s’inscrire sur une nouvelle politique culturelle fondée sur le respect mutuel.

Tout en saluant la coopération des autorités belges, Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de voir ce processus de rapatriement se libérer de toute passion et s’inscrire sur une nouvelle politique culturelle fondée sur le respect mutuel.

Il faut dire que la création de cette commission ainsi que le rapatriement du patrimoine culturel congolais vont s’inscrire en quelque sorte dans le thème de son mandat à la tête de l’Union africaine qui s’intitule « Art, culture et patrimoine : Levier pour construire l’Afrique que nous voulons ».

Pour rappel, le gouvernement belge a présenté en juillet dernier une feuille de route pour restituer à la RDC des milliers d'objets culturels acquis abusivement, particulièrement lors des violences commises sous le règne de Léopold II entre 1885 et 1908. Aucun calendrier n’est encore avancé.

Carmel NDEO/CC



Plus de 60 gouvernements se réunissent pour lancer les programmes de repas scolaires et aider à ré-ouvrir les écoles à travers le monde. Le président français Emmanuel Macron, le président Felix-Antoine Tshisekedi de la République démocratique du Congo, en sa qualité de président de l’Union africaine, le ministre finlandais pour la Coopération au développement et du Commerce extérieur, Ville Skinnari, et le directeur exécutif du Programme mondial alimentaire, David Beasley, ont participé aujourd’hui, à la célébration du lancement de la Coalition pour les repas scolaires durant une cérémonie tenue en ligne.
 
La nouvelle coalition mondiale veut s’assurer que chaque enfant ait l’opportunité de recevoir un repas sain et nutritif à l’école d’ici 2030, en aidant les pays membres à mettre en oeuvre des programmes de repas scolaires nationaux efficaces. Plus de 60 pays et 50 autres partenaires venant d’universités, de groupes de réflexion, d’ONG et d’agences des Nations unies ont adhéré à la Coalition pour les repas scolaires, dont le travail s’étendra jusqu’en 2030.
 
La Coalition pour les repas scolaires a été lancée à un moment de grand péril pour beaucoup d’enfants dans le monde. La pandémie de la COVID-19 a en effet touché les “écoles à travers le monde, et beaucoup d’entre elles demeurent fermées. Au moment le plus fort de la pandémie, en avril 2020, les fermetures d’écoles ont fait que 370 millions d’enfants n’ont pas pu assister à leurs classes et n’ont pas pu recevoir le repas quotidien sur lequel ils pouvaient compter avant la pandémie. Ceci a eu un impact dévastateur sur l’éducation des enfants, surtout les plus pauvres, et par conséquent, leurs chances dans la vie. Ré-ouvrir les écoles en toute sécurité est crucial et apporter des repas scolaires nutritifs est parmi l’un des moyens les plus efficaces d’attirer les enfants à l’école et de les y retenir.  
 
Au cours de son allocution à la cérémonie de lancement, le président français Emmanuel Macron a déclaré: “Notre objectif est de fournir à tous nos enfants d’ici 2030, les repas dont ils ont besoin pour apprendre et grandir bien à l’école…Je suis très heureux aujourd’hui d’annoncer le lancement de la Coalition pour les repas scolaires. Cette Coalition avec le PAM est essentielle. Alors Rejoignez-nous! “
Plus de quinze ans de recherche ont démontré que les programmes de repas scolaires renforcent la nutrition des enfants, leur apprentissage, leur bien-être à long terme et leur santé. Les programmes contribuent à l’égalité de genre en aidant les filles à étudier et à obtenir leur diplôme, et peuvent servir de tremplin pour la transformation du système alimentaire, ce qui soutient l’agriculture locale et rend les communautés plus résilientes.
 
En rejoignant la Coalition pour les repas scolaires, l’Union africaine a renforcé sa volonté politique d’étendre les programmes locaux de repas scolaires.
 
Felix-Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine en 2021, a déclaré : « Les programmes de repas scolaires sont une contribution significative à la promotion d’une éducation inclusive et de qualité, ainsi qu’à des résultats positifs en matière de nutrition, de santé et d’agriculture. Les avantages des programmes de repas scolaires impliquent le développement du capital humain, la construction d’un avenir plus avantageux pour l’Afrique et le monde, la production agricole, l’emploi local et les marchés. »
 
La Finlande gère l’un des programmes de repas scolaires les plus brillants au monde. Celui-ci a commencé en 1948, et les repas scolaires sont gratuits pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans.
 
Ville Skinnari, Ville Skinnari, ministre finlandais de la coopération au développement et du commerce extérieur, a déclaré : « Les programmes de repas scolaires signifient beaucoup plus que seulement fournir de la nourriture. Ils peuvent transformer des vies et des communautés, soutenir l’agriculture locale, promouvoir l’égalité de genre et enseigner aux enfants comment s’alimenter d’une meilleure manière, créant ainsi des habitudes qu’ils peuvent conserver pendant toute leur vie. Ils jouent un rôle essentiel pour convaincre les enfants, plus particulièrement les filles, à venir à l’école et les y retenir ».
 
David Beasley, directeur général du Programme alimentaire mondial, qui organise le programme de repas scolaires, a déclaré : « En seulement quelques mois, 60 gouvernements et 50 organisations autour du monde se sont mis d’accord pour soutenir le plan ambitieux de la Coalition qui veille à ce que chaque enfant puisse avoir des repas scolaires sains d’ici 2030. La pandémie de la COVID-19 a détruit une décennie de progrès réalisés, concernant l’accès aux repas scolaires des enfants les plus vulnérables du monde. C’est notre chance de nous remettre sur la bonne voie ».
 
La Coalition pour les repas scolaires contribuera à ce que les pays partenaires intensifient leurs programmes de repas scolaires, pendant qu’ils surmontent les obstacles et les retards. Certaines initiatives de la Coalition pour les repas scolaires ont déjà été présentées cette année-ci, lesquelles ont pour objectif d’aider les gouvernements à élargir et à améliorer leurs programmes de repas scolaires. Ces initiatives impliquent :
 
— Un consortium de recherche : celui-ci est dirigé par l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, et établira un programme de recherche sur dix ans pour montrer l’impact des repas scolaires. Les résultats seront largement diffusés pour soutenir la prise de décisions et améliorer l’étendue et la qualité des programmes.
— Un groupe de travail multisectoriel pour le financement de la santé et l’alimentation en milieu scolaire : Le groupe de travail a été créé sous la direction du Forum mondial sur l’éducation pour améliorer l’organisation des donateurs, l’efficacité des accords de financement mis en place en ce moment, aider les pays à augmenter leur capacité fiscale grâce à des solutions innovantes, et contribuer à mobiliser les ressources.
 
Don Bundy, professeur d’épidémiologie et de développement à l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, a déclaré : « Des menus conçus correctement à l’école peuvent aider à créer des comportements alimentaires qui évitent l’obésité et réduisent le risque de maladies cardiovasculaires et d’autres maladies non transmissibles plus tard dans la vie. »
 
Liesbet Steer, directrice exécutive de la Commission de l’éducation, a déclaré : « Les enfants en bonne santé non seulement participent aux activités scolaires mais ils sont aussi, beaucoup plus performants. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, chaque dollar investi dans l’alimentation scolaire signifie 9 dollars en retour social, car les enfants éduqués et en bonne santé seront des adultes plus productifs. »
 
Son Excellence le Dr Tariq Al Gurg, PDG de Dubai Cares, a déclaré : « Une approche holistique de l’éducation est l’un des facteurs les plus importants pour le développement à long terme des enfants. C’est pourquoi, guidés par cette conviction, nous avons donné la plus grande importance à la santé et à l’alimentation dans les écoles, et c’est un des piliers fondamentaux pour atteindre l’objectif de développement durable 4. »

Dépêche PAM



Dans l’affaire des sujets chinois tombés dans le filet de la justice congolaise pour traite des personnes, l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des personnes (APLTP), a appelé le Gouvernement, ce mercredi 17 novembre 2021 lors d’un point de presse tenu à son siège central à Kinshasa, à accélérer le traitement du projet de loi relatif à la traite des personnes, lequel va doter la justice congolaise, des lois spécifiques devant trancher le cas sous examen.

« Nous profitons de la présence de la presse, pour lancer un appel pressant au Gouvernement à travers le Premier Ministre, de transmettre au Parlement le projet de loi contre la traite des personnes pour examen en procédure d’urgence. Ce qui nous permettrait de mieux travailler avec la justice et les autres services techniques pour démanteler les réseaux criminels et protéger les victimes et les témoins », a déclaré la Coordinatrice de l’APLTP, Cécille Rebecca Meta Kasanda.

Après cela, la Coordinatrice de l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des personnes, a révélé en relatant le scénario ayant conduit à cette prise, qu’il y a plus de trois mois, l’APLTP avait reçu une dénonciation et une notification de l’existence de certaines résidences dans la commune de la Gombe et de boites de nuits, où les services sexuels étaient proposés et le paiement se faisait chez les propriétaires des lieux. « C’est grâce à la collaboration de l’APLTP à travers sa Commission technique restreinte que tous les services concernés ont été alerté et des enquêtes ont été menées en toute discrétion, afin de remonter la filière et n’agir qu’au moment opportun », a-t-elle confié à la presse.

« Le procès des victimes chinoises est une illustration type de l’exploitation de la prostitution d’autrui en vue de bénéficier des gains financiers. Les filles chinoises sont recrutées par un réseau des trafiquants chinois, installés dans notre pays pour une activité économique ou professionnelle bien déterminée et en vertu de laquelle, un visa et un permis de travail leur est accordé par les services compétents. Ces trafiquants se sont familiarisés avec les agents des certains ministères dont les affaires étrangères, le travail, l’intérieur, etc. Ces fonctionnaires congolais leur facilitent l’obtention de certains documents », a fait savoir la Coordinatrice Meta Kasanda.

Par ailleurs, elle a noté que le procès de ces sujets chinois intervient au moment où le Gouvernement congolais vient d’adopter au cours de sa réunion du 12 novembre dernier, le projet de loi contre la traite des personnes dont elle appelle la célérité dans le traitement. Ce projet de loi, annonce Madame Meta Kasanda, devrait être transmis au parlement pour vote, avant sa promulgation par le Président de la République.

Il sied de rappeler que 27 sujets étrangers et un congolais, sont poursuivis certains pour trafic et exploitation des personnes à des fins sexuelles, tandis que d’autres pour séjour irrégulier. Ces informations découlent de l’audience du 15 novembre dernier après que la justice congolaise ait démantelé ce réseau. Ces sujets étrangers constitués essentiellement des femmes chinoises ont été sexuellement dans les maisons de tolérance depuis plusieurs années par un proxénète arrêté au cours de cette enquête.

Hervé Pedro

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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