Les députés provinciaux du Haut-Uélé ont jeté leur dévolu sur Jean Bakomito Gambu  pour présider à  la destinée de la province. C'était  au terme des élections organisées par la CENI ce lundi 29 avril 2024. Il a obtenu 11 voix sur 20 votants devançant  ses trois challengers, le gouverneur sortant Christophe Baseane Nangaa (0), le chef coutumier Constant Lungangbe Mbatanadu (9) et le jeune Serge Madigo (0). 

Jean Bakomito devient ainsi le 3e gouverneur élu de cette jeune province issue de l'éclatement  de la grande Orientale. 

Lors de la présentation de son projet de société, le nouveau gouverneur  avait promis de bâtir une province forte, stable et prospère priorisant le développement et l'amélioration  des conditions de vie de la population. 

Ses priorités  s'articulent  autour de sept axes principaux  notamment :

1. Renforcer l'autorité de l'État, la sécurité, la justice et la bonne gouvernance ; 

2. la valorisation du capital humain et l'accroissement des accès aux services sociaux de base; 

3. la réhabilitation des infrastructures de transport et énergétiques ; 

4. le climat des affaires, l'investissement et la diversification de l'économie ; 

5. le développement et le renforcement des chaînes de valeurs agricoles ; 

6. Le genre, famille et enfant, affaires humanitaires, dynamiques communautaires, jeunesse, sport, loisirs, culture et art et enfin 

7. la protection de l'environnement et la lutte contre le réchauffement climatique.

Joël Lembakasi, à Isiro



Le candidat de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), Daniel Bumba Lubaki est élu gouverneur de Kinshasa aux termes des scrutins qui ont eu lieu ce lundi 29 avril.

Le ticket de la famille politique de Félix Tshisekedi, Union sacrée de la Nation (UNS) a raflé 37 voix sur 48 votants à l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Daniel Bumba sort vainqueur dans une compétition qui a aligné 31 challengers.

Porteur d’un programme visant à rendre la ville de Kinshasa salubre, moderne et sécurisée, présenté et défendu le 27 avril dernier, ce cadre de l’UDPS succède à Gentiny Ngobila. Il aura pour vice-gouverneur Eddy Iyeli du MLC de Jean-Pierre Bemba, en remplacement de Gecoco Mulumba.

Cette élection du chef de l’exécutif provincial de Kinshasa combinée aux sénatoriales pour 8 sièges à la Chambre Haute du Parlement, a eu lieu dans un climat tendu. Ce qui explique une présence remarquable du dispositif sécuritaire de la police nationale congolaise depuis ce matin aux abords du siège de l’organe délibérant.

Daniel Bumba hérite d’une ville de Kinshasa avec d’immense défis notamment l’insécurité et l’insalubrité dans une mégapole de plus de 15 millions d’habitants.

F.Joseph



La CENI a organisé ce lundi 29 avril 2024, l'élection sénatoriale sur toute l'étendue de la RDC. Les résultats viennent d'être rendus publics au Kasaï Oriental. Après vote et dépouillement, l’UDPS, parti au pouvoir et majoritaire à l’assemblée provinciale n’obtient qu’un siège, celui de Guy Kabombo Mwadianvita élu avec 5 voix.

Alphonse Ngoyi Kasanji de l’AFDC-A est réélu sénateur avec également 5 voix, Kalala wa Kalala de l’UVT obtient le même nombre de voix, et José Mpanda Kabangu de A24 qui décroche un siège avec 4 voix.

Actuel ministre des finances, Nicolas Kazadi qui était en course est tombé avec 3 voix, pareil pour Eddy Mundela Kanku qui n'a  obtenu qu’une voix.

Marie Jeanne Molly MUPELA



 

Le célèbre chanteur congolais Koffi Olomide a annoncé son retrait de la course pour le siège de sénateur dans la province du Sud-Ubangi. C’est à travers une vidéo publiée sur sa page Facebook que Koffi Olomide a officialisé sa décision.

Selon l’artiste, certaines manœuvres de la part de partis politiques auprès des députés provinciaux ont influencé son choix. Il considère ce processus électoral comme un « simulacre de vote » et ne souhaite pas y participer.

Koffi Olomide avait initialement postulé pour devenir sénateur dans sa province natale du Sud-Ubangi. Mais il estime désormais que les conditions ne sont pas réunies pour une élection juste et transparente. Il préfère donc se retirer de cette course électorale.

Cet abandon de dernière minute par une personnalité aussi connue que Koffi Olomide soulève des questions sur l’intégrité du processus électoral dans cette région de la République démocratique du Congo.

mbote/CC

 
 
 
 


Deux membres du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et un ancien ministre ont été interdits de sortir du territoire congolais, a renseigné une correspondance adressée samedi à la Direction générale des migrations (DGM) par la Cour de cassation, qui a ouvert une enquête judiciaire à leur charge.

« Mon office a ouvert une enquête judiciaire à charge des personnes ci-après : Nicolas Kazadi,  ministre des Finances ; François Rubota, ministre du Développement rural et Guy Mikulu, ancien ministre du Développement rural (Gouvernement FCC-Cach) », a indiqué Firmin Mvonde, Procureur général.  « Dans le but d’empêcher que les susnommés ne puissent se soustraire des poursuites judiciaires engagés contre eux, je vous enjoins d’instruire tous vos services œuvrant aux postes frontaliers d’interdire ces derniers de sortir de Kinshasa où ils sont tenus de répondre devant l’organe de la loi et du territoire de la République démocratique du Congo », a-t-il écrit.

Le ministre des Finances qui revenait samedi de Mbuji-Mayi où il a battu campagne pour les élections sénatoriales a été  débarqué le même jour à l’Aéroport de N’Djili, de l’avion qui devait l’amener en Europe en compagnie de son épouse, selon des sources aéroportuaires.  Les trois personnalités sont impliquées dans un scandale financier de surfacturation présumée dans des contrats de forages et de lampadaires. 

Les ministres sont invités ce lundi à l’office du Procureur général près la Cour de Cassation pour éclairer la justice sur deux projets surfacturés dans les dossiers de forages (Développement rural) et des lampadaires (Ville de Kinshasa).  Le premier contrat (de forages), signé par le prédécesseur du ministre Nicolas Kazadi, selon ce dernier, prévoyait un premier paiement de 80 millions USD pour lesquels  il a déjà  payé 71 millions à Mike Kasenga, PDG de Stever Construct, entreprise chargée d’exécuter ce projet et qui  serait « son frère ». 

Le ministre des Finances a révélé, quant au contrat sur l’achat des lampadaires,  que le compte ouvert était au nom de la mairie de Kinshasa, avec comme signature celle du gouverneur de la ville.   Selon lui, ce marché, qu’il avait jugé surfacturé par rapport aux autres, ne prévoyait que 30 % du montant versé aux prestataires locaux et 70 % aux fournisseurs étrangers, dans le but de minimiser la fraude.

ACP/CC



Le Président congolais Félix Tshisekedi entame ce lundi 29 avril une visite officielle de deux jours en France. D’après son porte-parole, Tina Salama, les relations privilégiées entre les deux Etats, la situation conflictuelle dans la partie Est de la RDC, mais aussi la question de l’aide budgétaire au développement, seront au menu de cette visite.

« Cette visite rentre d’abord dans le cadre du renforcement des relations privilégiées entre les deux pays. Il y a également le règlement de la crise dans la région des Grands lacs qui sera à l’ordre du jour. La France étant, vous le savez, un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et qui pourrait proposer des résolutions relatives à la situation dans l’Est du pays. Il sera également question de faire le point sur les principaux dossiers de coopération depuis la dernière visite du Président Macron à Kinshasa », a annoncé Tina Salama.

Selon elle, il est prévu un tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat à l’Elysée.

« Le président sera également reçu au Sénat et à l’Assemblée nationale par les présidents des deux chambres. Alors quelque chose également prévue ici c’est la visite de l’Ecole de guerre de Paris, car la France intervient déjà dans la formation de nos bataillons de combat en jungle. Il y a aussi ce partenariat que nous avons avec la France sur la formation des instructeurs à l’Ecole de guerre de Kinshasa qui concerne les officiers congolais », a-t-elle ajouté.

Les deux Chefs d’Etat évoqueront aussi l’aide au développement avec des accords budgétaires de près de 500 millions d’Euros à travers l’Agence française de développement.

Enjeux de la visite

Diplomatie et économie sont au cœur de cette visite officielle du Président Félix Tshisekedi en France.

Le volet diplomatique sera marqué par la crise dans l’Est du pays. Dans son communiqué publié le 20 février dernier, le ministère français des Affaires étrangères avait appelé le Rwanda à cesser tout soutien au M23 et à se retirer du territoire congolais.

Mais les mots ne suffiront pas. Il en faut beaucoup plus pour faire fléchir Kigali, notent des observateurs.  

Sur l’aspect économique, un Business forum RDC-France est prévu le 30 avril en présence du président Tshisekedi. Il est organisé à Bercy, siège du ministère français de l’Economie par le MEDEF, patronat Français et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour booster les relations économiques entre ces deux pays.

La RDC est actuellement le 107è partenaire commercial de la France, selon les données du ministère de l’Economie française.

Des opportunités d’affaires de la RDC seront présentées aux investisseurs français dans trois secteurs : les minerais stratégiques, l'énergie et les infrastructures.

La relation France-RDC se nourrit par ailleurs d’un lien privilégié fondé sur la Francophonie et la culture. La France dispose en RDC de quatre antennes de l’Institut français : à Kinshasa, à Lubumbashi, à Bukavu et à Goma, ainsi que de deux lycées français.

Visite à Berlin

Auparavant, le chef de l'Etat Congolais s'est rendu à Berlin dimanche 29 avril où il a entamé une visite officielle axée "la coopération économique et la sécurité", selon la porte-parole adjointe du gouvernement allemand Christiane Hoffmann. Les échanges ont porté sur a voie à suivre "faire bénéficier davantage la RDC d'investissements privés", a ajouté la même source.

radiookapi.net/CC



La justice de la République démocratique du Congo (RDC) a ordonné l’ouverture d’un dossier judiciaire à charge du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque catholique de Kinshasa pour ses homélies et prises de position critiques contre la gestion politique et sécuritaire du pays.

« Je vous ordonne d’ouvrir un dossier judiciaire à charge du prélat susvisé qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir à travers des faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines », déclare le procureur général près la cour de cassation Firmin M’vonde dans un courrier.

L’ordre formel est donné à l’un des deux principaux, menace le procureur dans le même courrier, d’être poursuivi pour « complicité et déni de justice » en cas d’inaction contre le cardinal. Le procureur affirme avoir invité le cardinal Ambongo le 22 avril dernier à son office, mais ce dernier « a décliné l’invitation », regrette le magistrat.

Le cardinal et ses services n’ont pas immédiatement répondu à nos sollicitations de réactions à cette information que les médias locaux ont traité de « coup de tonnerre ».

L’archevêque influent avait critiqué lors de la messe de Pâques le pouvoir en place (NDLR de Tshisekedi) de mauvaise gestion et de poser des actes qui inciteraient des citoyens à rejoindre la rébellion du M23 (mouvement du 23 mars) dans l’Est du pays. Une agence de presse catholique lui a récemment attribué des propos accusant le gouvernement congolais d’armer des rebelles Hutus rwandais (FDLR) et des miliciens Wazalendo dans l’Est pour faire face à l’avancée des rebelles du M23.

Membre du cercle très restreint autour du pape François (C9), le cardinal Fridolin Ambongo est la plus importante personnalité de l’Eglise catholique en Afrique.

Il préside depuis 2023, le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (SCEAM).

Pascal Mulegwa



Quatre jeunes reporters de l’UNICEF ont encouragé, vendredi 26 avril, des parents de la commune de Lubumbashi (Haut-Katanga) à récupérer leurs enfants en conflit avec le calendrier vaccinal.

Ils l’ont fait en marge de la semaine de la vaccination.

Ces jeunes reporters se sont rendus dans l’aire de santé de Mampala 1, dans la zone de santé de Mubunda, commune de Lubumbashi.

L’un des parents de ce coin de Lubumbashi, Esther Balenga a expliqué les raisons ayant fait que ces enfants manquent leurs vaccins :

« Seulement mes deux enfants qui n’ont pas eu les vaccins. Le garçon a 2 ans et la fille a une année et 6 mois. On était toujours en voyage on n’était pas un endroit pour que je puisse rendre tous les vaccins des enfants ».

Lydie Mbuyi, infirmière au centre de santé Mubunda 2 a demandé aux parents d’amener leurs enfants pour la vaccination :

« Que les mamans viennent avec les enfants au centre de santé pour qu’ils aient leurs vaccins. Vacciner c’est aimer. Nous sommes là pour les recevoir ».

Pour sa part, Katanga Musau, enfant reporter de l’UNICEF invite les hommes à suivre aussi le calendrier vaccinal de leurs enfants:

« Je demande aux hommes d’accompagner leurs femmes à l’hôpital pour la vaccination. Parce que c’est important pour l’enfant et pour leur couple. Quand l’homme regarde l’évolution de l’enfant saura ce qui manque et quel est le problème que l’enfant a. La femme pourra avoir quelque négligence c’est ça que nous avons constaté sur terrain.Mais si l’homme est impliqué l’enfant pourra prendre ça au sérieux ».

La semaine de la vaccination se clôture ce dimanche 28 avril. 

radiookapi.net/CC

 
 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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