Le chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé ce  Jeudi 14 mars 2024 à Kinshasa,la cérémonie de signature du contrat minier revisité avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC). 

Il s'agit du 5è avenant de la convention de collaboration conclue en avril 2008.

Lequel avenant permet à la RDC de disposer de 7 milliards USD pour construire 6.000 km  de routes dans 15 ans en RDC en raison de 400 km par an.

Les travaux de construction seront lancés dans un mois à Kinshasa dans le Grand Équateur, au Kasaï-Oriental, au Haut- Lomami et au Lualaba.

Il est prévu la construction en 2023- 2024 d’une première route reliant
Mbudi,UPN,Kimwenza, N'djili-Brasserie, l'avenue Ndjoko à l'aéroport de N'djili. La deuxième route   partira de la  Gombe le long du fleuve à l'aéroport de N'djili.

 La troisième reliera Mbuji-Mayi,Muene-Ditu, Kaniama,Kalemie, Luena à Nguba.

La quatrième  partira de Mbuji-Mayi,Kabinda, Kindu,Bukavu,Goma et la  cinquième  Akula au grand-equateur.

Il sied de rappeler qu en février 2023,un rapport publié par l’IGF mettait en évidence d’Importants décaissements effectués en faveur des entreprises chinoises établies en RDC, mais de très faibles investissements en infrastructures au profit du pays.L’Inspection générale des finances avait ainsi relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cet accord qualifié de « contrat du siècle ».

Elle notait une "modicité des investissements des infrastructures " et c’est ce qui a amené à la révision dudit contrat.

Alexis Gisaro, ministre d'État, ministre des Infrastructures et Travaux publics a fait savoir que  cet avenant consacrait  aussi la participation de la RDC dans le capital de SICOHYDRO de Busanga à hauteur de 40% et GEC à hauteur de 60%.

La RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC prévoyant l'octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. En 2023, le  chef de l'État Félix Tshisekedi estimant qu'il ne profitait pas aux intérêts congolais  avait demandé sa révisitation.

Junior Ika



Le directeur général de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, prend part aux activités du forum minier international PDAC dans la ville de Toronto au Canada. Le DG de l'ARSP interviendra ce mardi 05 mars au cours d'un déjeuner d'affaires organisé par Mines Africa, qui est la chambre des mines Canada-Afrique, sur la législation de la sous-traitance pour le secteur privé congolais.

PDAC 2024 est un forum minier qui réunit chaque année plus de 25 000 participants, parmi lesquels on trouve les responsables des sociétés principales, les grands groupes multinationaux, les investisseurs en provenance de 125 pays du monde.

Ivan Kasongo



L'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) et l'entreprise Kibali Gold pour le Groupe Barrick ont signé un acte transactionnel qui met un terme aux différends nés des conclusions de la mission de l'ARSP sur le respect de la réglementation de la loi sur la sous-traitance. La société kibali Gold à été répertorié comme l'une des entreprises minières qui ont violée la législation en matière de sous-traitance dans la province de Haut-Uele.

" Tout ce qui a été dit qui n'était pas correct ou réglementaire par rapport à ce travail et dont la recommandation de l'ARSP était la cessation de ce contrat, cela a été certainement fait. C'est à nous d'accepter ces erreurs de les corriger et de l'accompagner, le combat du DG Miguel Kashal c'est un combat noble, nous devons l'accompagner car il s'inscrit dans la vision du Chef de l'État " a reconnu Cyril Mutombo Directeur Général de Kibali Gold Mine. 

Le DG de l’ARSP Miguel kashal s'est félicité d'avoir ce combat noble avec l'appui du Chef de l'État afin d'obtenir gain de cause.

"Je vais tout d'abord féliciter le président de la République avec nos hommages les plus déférents pour son implication personnelle dans le développement de la classe moyenne dont il est lui-même le mentor.Nous avons signé cet acte transactionnel qui stipule que tous les 394 marchés restent obligatoirement en RDC et nous demandons à notre population de faire confiance au Chef de l'État, c'est comme ça que je dis que nous faisons un travail de fond, les entrepreneurs qui seront recommandés doivent être des entrepreneurs qui doivent bien prester et ça passera par les appels d'offres, et les appels d'offres c'est pas l'ARSP qui va publier, c'est kibali qui les lancera et sur le site de l'ARSP et nous ensemble avec la fédération des entreprises du Congo nous allons aider aussi la société kibali à faire une sélection", dit Miguel KASHAL. 

Ce protocole signé ouvre donc la voie des opportunités des marchés aux entrepreneurs locaux, lesquels marchés qui étaient jadis détenus principalement par la société tcff et une dizaine d'autres. 

Ivan Kasongo



Le professeur Noel Tshiani constate que les frais des opérations bancaires sont très élevés en RDC. Dans une interview, mercredi 21 février à Radio Okapi, cet économiste et ancien banquier international en a appellé à une plus grande fermeté de l’autorité monétaire qu’est la Banque centrale du Congo, qui, selon lui, doit jouer son rôle de gendarme pour réguler et corriger au moment opportun les activités des banques commerciales établies en RDC.

Noel Tshiani a dénoncé le coût très élevé des frais, charges et commissions des banques prélevés sur les comptes des clients lors des opérations diverses :

« Quand un client fait un dépôt dans son compte épargne à Kinshasa, s’il veut transférer cet argent dans une autre banque dans la même ville à Kinshasa, ce transfert lui coûtera 1% du montant transféré. Si par exemple le transfert dépôt est d’un million USD, les frais de transfert reviennent à 10 000 USD alors que les frais de ce transfert reviennent à 20 USD dans d’autres pays ».

Certains analystes imputent ces frais exorbitants à l’environnement des affaires assez imprévisible en RDC.

Un argumentaire qui ne tient pas la route selon le professeur Tshiani :

« Quand j’ai regardé un relevé qui m’a été remis par une banque où je ne fais que retirer 3 600 USD cash. Et que les frais assortis arrivaient à 50 USD. J’ai demandé au banquier de m’expliquer pourquoi il y avait donc cette charge-là. On m’a dit que dans les 50 USD les taxes reviennent à 6 USD. Et le reste a été divisé en deux catégories : les commissions et les frais qui reviennent donc à la banque ».

C’est pourquoi Noel Tshiani appelle à une plus grande vigilance de la Banque centrale du Congo qui, selon lui, est silencieuse sur cette question.

radiookapi.net/CC



L'ACP -Agence Congolaise de Presse- a informé, ce jeudi 22 février 2024, via son compte X, que deux produits miniers d'exportation de la RDC -République Démocratique du Congo-, ont connu une hausse de prix sur le marché international. Il s'agit de l'étain et du tantale.

Selon ce média, différemment des semaines précédentes, les prix de l'étain et du tantale ont été revus à la hausse, respectivement de 1,82% et 0,09%, durant la semaine du 19 au 24 février courant.

Pour une petite information, l'étain sert principalement à la fabrication des objets et pièces de vaisselle, les pots, les assiettes mais aussi les conduits de bière, les barres à souder, munitions, etc. Le tantale à son tour, est utilisé en grande quantité dans l'industrie chimique, pour ses propriétés de résistance à la corrosion et à la température. Il est également utilisé dans des échangeurs des chaleurs et comme revêtement des tuyaux et réacteurs chimiques.

Notre source renseigne, par contre, que le cuivre, le cobalt, le zinc et l'or sont en baisse des prix, respectivement, de -2,47%, -1,60%, -4,97%, -0,62%. Pendant ce temps, la Commission nationale des mercuriales du ministère de commerce extérieur rassure que le prix de l'argent est resté stable sur le marché pendant cette période sous examen.

Prehoub Urprus

 



Les responsables des provinces éducationnelles de Kinshasa (Proved et sous-Proved) ont été appelés, mercredi 14 février, à s’impliquer dans la campagne de vaccination contre la poliomyélite, une maladie invalidante à vie mais évitable par la vaccination. 

Cet appel a été lancé par le Programme élargi de vaccination (PEV), lors d’une séance de sensibilisation organisée à l’intention de ces Proved et sous proved. Ceci en prélude des campagnes nationales de vaccination prévues aux mois de mars, avril et mai de cette année 2024.

La chargée de la vaccination de routine dans le comité des opérations d’Urgences polio au PEV explique le choix des Proved et sous-Proved dans ce processus de la lutte contre la polio :  

« Nous avons organisé cette séance de sensibilisation avec les Proved et les sous-proved pour les sensibiliser en prélude des journées nationales de vaccination que nous allons organiser. Je sais que ça va concerner tout le pays mais ici nous sommes présentement à Kinshasa pour solliciter leur implication et leur engagement pour ces activités. Parce que nous savons qu’à travers eux, en tant que leaders, ils peuvent facilement communiquer avec les parents, les enseignants pour faire passer le message sur la lutte contre cette maladie, la poliomyélite qui sévît dans notre pays ».

Le Docteur Lusamba Babanga, médecin épidémiologiste, représentant des agences de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la polio, a mis un accent particulier sur l’importance des campagnes de vaccination synchronisées qui sont en train d’être menées avec les pays limitrophes de la RDC comme l’Angola, la Zambie, la République centrafricaine et le Congo en vue d’une lutte plus globalisante contre la polio qui touchent tous ces pays.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé un financement de 123,5 millions de dollars en partenariat avec quatre banques locales - EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank - pour régler une partie importante des arriérés de subventions pétrolières. Cette démarche vise à renforcer la stabilité des finances publiques et accélérer les réformes structurelles dans le secteur pétrolier.

Ces avancées s'inscrivent dans le cadre des efforts entrepris pour assainir et rationaliser les subventions pétrolières, dans le but de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques. Les récentes mesures s'inspirent des recommandations issues d'un audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) réalisé en 2022 par le cabinet Mazars, dont les conclusions ont été rendues publiques en mai 2023.

Dès avril 2022, le gouvernement avait entrepris des mesures proactives pour maîtriser les dépenses publiques, notamment en excluant le secteur de l'aviation internationale du dispositif de subventionnement. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, représentant près de 20% des manques à gagner.

L'objectif à long terme est de réduire progressivement les écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail, afin de parvenir à une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, explique le gouvernement. 

La création d'une nouvelle parafiscalité et la mobilisation de fonds substantiels auprès des banques locales pour refinancer une partie des arriérés de subventions reflètent la volonté du gouvernement de restaurer la confiance dans le secteur pétrolier, dit le ministère de Finances. Cette initiative, soutenue par le consortium des banques susmentionnées, contribue à éviter toute rupture dans l'approvisionnement en carburant.

« 40% du prix de carburant que vous consommez est payé par l’Etat. Lorsque le carburant prend de l’ascenseur, tout prend de l’ascenseur. Lorsque nous nous attelons à contenir le prix du carburant, nous contribuons dans le quotidien des ménages », expliquait Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias.

Pour le Fonds Monétaire International (FMI), qui a conclu avec le gouvernement congolais un programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC), ce système de subvention aux prix des carburants doit être réformé, afin d’en limiter le coût et de le remplacer par des aides ciblées au profit des ménages les plus nécessiteux.  « Côté dépenses, les efforts doivent continuer pour les orienter vers les plus utiles à la population, telles que les dépenses de santé, d’éducation et d’investissements dans les infrastructures indispensables », disaient Mercedes Vera-Martin et Gabriel Léost, respectivement Cheffe de mission du FMI pour la RDC et ancien Représentant Résident en RDC pour le FMI, dans une une op-ed sur ACTUALITE.CD

actualite.cd/CC



Equity BCDC et trois autres banques commerciales opérant en RDC ( First Bank DRC, Ecobank et Standard) s'associent pour aider le gouvernement congolais à mobiliser 123, 5 millions USD à payer aux compagnies pétrolières au titre d'arrièrés de subventions convenues. 

Selon le communiqué de presse qui l'annonce, parvenu à notre rédaction ce mardi 13 février 2024, cette "syndication historique" de 123,5 millions $  est réalisée grâce à un accord de collaboration appelé " Club Deal", signé entre les quatre banques commerciales et les ministres de l'Economie, des Hydrocarbures et des Finances. 

Le communiqué indique que l'objectif principal de cette collaboration est le refinancement des arriérés des subventions sur les prix pétroliers accordées par l'Etat afin de préserver le pouvoir d'achat de la population, en particulier, pendant la période de grande volatilité des prix des produits pétroliers en 2022, suite à la crise en Ukraine. 

Equity BCDC se félicite de prendre part à cette louable initiative qui, souligne la banque, va jouer un grand rôle dans la stabilité économique du pays et le bien-être des citoyens. 

Cet accord, souligne le communiqué, apporte un soutien vital aux entreprises pétrolières et logistiques. Il permettra non seulement la redynamisation de leurs activités, mais aura également des répercussions positives sur des secteurs interdépendants tels que le transport et l'industrie. 

Rappelons que, pour éviter la flambée des prix du litre de carburant à la pompe avec ses répercussions sur le coût de la course, le gouvernement congolais  s'est engagé à compenser le manque à gagner des compagnies pétrolières à travers une subvention. 

ODN

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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