Le maïs est en hausse vertigineuse en ville de Kolwezi (Lualaba). Un sac de 25 kilogrammes de ce produit jadis vendu à 30.000, se négocie actuellement entre 70.000 et 75.000 Francs congolais (FC) dans plusieurs marchés. 

Le reporter de 7SUR7.CD à Kolwezi constate sur terrain que les habitants se plaignent de cette hausse de prix. C'est le cas de François Kazal qui regrette que certains exagèrent, en vendant jusqu'à 90.000 FC, le sac de maïs. 

"Le maïs a largement haussé. Aujourd'hui, un sac voûte au-delà de 70.000 francs congolais. Les uns vont même à 90.000 francs congolais", s'inquiète-t-il.  

De son côté, Elysée Mujinga qui se dit également inquiète par la hausse de cette denrée, invite le gouvernement provincial à s'impliquer pour décanter cette situation.

"C'est très compliqué. On ne sait pas à quel saint se vouer. Ici chez nous, le maïs, c'est notre aliment de base. Lorsqu'il y a hausse vertigineuse du prix, ça devient compliqué de vivre", s'indigne Élysée Mujinga, vendeuse au marché Manika. 

Il convient de signaler que jusque-là, le gouvernement provincial du Lualaba et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) section du Lualaba ne se sont pas encore exprimés. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi 



Alors que le franc congolais continue à se déprécier face au dollar américain sur le marché parallèle, le gouvernement de la République a annoncé des nouvelles dispositions pour mettre fin à la spéculation observée sur le marché de change.

Le jeudi 09 mars, le chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé dans ce contexte, une réunion spéciale du Comité de Conjoncture Économique [CCE] centrée sur la situation conjoncturelle liée à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain sur le marché de change.

Selon Aimé Boji, ministre de Budget, cette réunion autour du casse-tête de taux de change de franc congolais a été convoquée à la suite des différents rapports de l’opinion publique.

A l’issue de cette réunion, le CCE qui a tout d’abord rappelé que cette spéculation engendre des conséquences néfastes sur les prix des biens de première nécessité sur le marché, a par conséquent, préconisé des mesures pour apporter la bonne information et surtout mettre fin ce phénomène qui s’observe de plus en plus sur le marché de change. 

« A cet effet, pour fixer l’opinion, il y a lieu de dire que les chiffres nous communiqués par la Banque Centrale du Congo révèlent que le franc congolais est demeuré relativement stable au cours des dernières semaines. Et à la date d’aujourd’hui, le franc congolais s’est échangé à un taux de 2035 francs congolais contre 1 dollar américain sur le marché officiel. Au marché parallèle, on a observé des taux qui varient entre 2250 et 2350 franc congolais pour un dollar américain », a indiqué le ministre du Budget, Aimé Boji. 

Dans le même volet, le ministre du Budget a révélé qu’au sujet de la décélération de la formation des prix intérieurs, le pays fait face à une spéculation qui prend de plus en plus forme.

« Il y a lieu de noter aussi qu’au cours des dernières semaines, on note une décélération de la formation des prix intérieurs. Cette décélération s’observe notamment à Kinshasa, dans la capitale de notre pays, à Lubumbashi, et à Goma. Il va donc s’en dire que nous faisons face à une spéculation qui prend forme autour de la question du taux du franc congolais et c’est pourquoi certaines mesures ont été préconisées pour apporter la bonne information et mettre fin à cette spéculation. Il s’agit notamment de la publication au quotidien par la BCC des taux du franc congolais dans les médias locaux et ensuite la Banque Centrale va procéder à un suivi permanent des taux sur le marché parallèle », a-t-il expliqué.

Présente à cette réunion spéciale, la gouverneure de la BCC, Malangu Kabedi a soutenu que désormais les congolais seront tenus informés régulièrement de taux de la parité du franc congolais par rapport aux autres devises notamment le dollar américain. 

Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, il a été noté une légère décélération du rythme hebdomadaire des prix intérieurs. La gouverneure de la Banque centrale avait aussi indiqué que l’inflation a légèrement ralenti au cours de la dernière semaine du mois de février 2023 se situant à 0,5% contre 0,6% la semaine précédente, portant le cumul à 4,2%.

Par ailleurs, en ce qui concerne le marché de change, elle avait fait savoir que le taux est resté quasi-stable dans ses deux segments. «
Le Franc congolais s’est maintenu à 2.035,9 CDF le dollar américain à l’indicatif et s’est légèrement apprécié de 0,5% au niveau du marché parallèle, situant le cours moyen à 2.308,2 CDF pour un dollar américain », avait-t-elle indiqué dans son rapport hebdomadaire.

Carmel NDEO



Le président français, Emmanuel Macron, a promis, samedi 4 mars, l’aide humanitaire de la France à la RDC estimée à 34 millions d’euros à la suite de la situation de l’Est du pays.

Il a fait cette promesse lors d’une conférence de presse animée conjointement avec son homologue congolais au Palais de la nation à Kinshasa.

« Nous allons débloquer une contribution immédiate de 34 millions d’euro d’aide humanitaire, à laquelle s’ajoutera au montant de près de 50 millions d’euros annoncés par l’Union européenne », a déclaré Emmanuel Macron.

Le chef de l’Etat français a également exprimé la volonté de son pays de mettre en place un pont aérien humanitaire pour acheminer de l'aide humanitaire à Goma en faveur de déplacés.

Pour Emmanuel Macron, cette aide est une réponse à la demande aux situations extrêmes, que vivent des familles de déplacés dans ce coin de la RDC en proie à l’insécurité.

La France se propose également de fournir des moyens de transport pour la mobilité des civils et militaires dans l’Est de la RDC.

« Je vais ici remercier le commissaire européen Janez Lenarcic d’avoir amorcé cette solidarité européenne, qui se concrétisera dans les jours qui viennent par l’acheminement de plusieurs tonnes de matériels humanitaires au profit des populations déplacées dans la région de Goma et dans toutes les régions qui ont été affectées par ces mouvements rebelles et ces groupes terroristes », a conclu le Président français ayant clôturé sa visite kinoise dimanche 5 mars. 

radiookapi.net/CC



Le Ministère de l'Economie nationale a , par un communiqué paru ce lundi 28 novembre 2022, informé que les prix des carburants à la station viennent d'être réajustés sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo

Pour la zone Ouest, le litre d'essence quitte de 2695,00 FC à 2855,00 FC, alors que celui de gasoil revient à 2845,00 FC alors qu’avant il se vendait à 2685,00 FC.

Et pour les zones Nord et Est, le litre d'essence revient à 3400,00 FC alors celui de gasoil coûte 3450,00 FC. S'agissant de la zone d'approvisionnement sud, le litre d'essence se vendra à 3345,00 FC alors que celui gasoil à 3485,00 FC.

Par ailleurs, les nouveaux prix des carburants à la pompe sont fixés de la manière suivante :

1. Pour les carburants terrestres.

• Zone Ouest : 

Essence : 2855,00 FC/litre

Gasoil : 2845,00 FC/litre 

Pétrole : 2450,00 FC/ litre

• Zone Nord

Essence : 3400,00 FC/ litre 

Gasoil :3450,00 FC/litre

Pétrole :2900,00 FC/litre

• Zone Est

Essence : 3400,00 FC/ litre

Gasoil : 3450,00 FC/litre

Pétrole : 2900,00 FC/litre

 

• Zone Sud

Essence :3345,00 FC/ litre

Gasoil :3485,00 FC/litre

Pétrole : 3000,00 FC/litre

2. Pour le carburant d'aviation ( Jet A1)

• Zone Ouest

Vols nationaux : 2855,56 FC/ litre

• Zone Est

Vols Internationaux :2952,64 FC

• Zone Sud 

Vols Internationaux : 3110,05 FC.

Fadi Lendo



A travers une synergie d’actions pour la protection, le suivi et le contrôle citoyen des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, la Société civile congolaise a annoncé, à travers un communiqué le 24 novembre, d’organiser la semaine des mines congolaises pour renforcer les capacités de ses membres du 29 novembre au 1er décembre 2022.

Cet atelier de trois jours se tiendra à Kinshasa plus précisément au Bâtiment territoriale « Paul Panda Farnama », ex Tembe Na Tembe, dans la salle Kahuzi Biega, sur le boulevard Triomphal, en diagonal du Palais du peuple.

Il est prévu au programme un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile axé sur le thème : « Comprendre et s’approprier les véritables enjeux du secteur minier et des hydrocarbures ».

L’objectif général de la semaine est d’abord de renforcer les capacités des acteurs de la société civile afin que ces derniers s’approprient les enjeux véritables dans les secteurs politique, économique, financier et social, pour pouvoir améliorer leurs plaidoyers. Et ensuite d’exiger du gouvernement des actions concrètes contre le pillage de nos richesses au détriment de notre communauté nationale, enfin d’engager les réformes qui s’imposent afin de mettre fin aux abus actuels et prévenir les abus futurs dans le secteur ressources naturelles.

Le déroulement en deux phases

L’atelier se déroulera en deux phases. Dans la première, les participants suivront et interagiront aux exposées des intervenants, destinés à clarifier les informations historiques, juridiques, économiques, commerciales, financières et sociales du secteur ainsi que la connaissance de ses acteurs.

Dans la seconde, un cahier des charges de la société civile sera produit pour des actions de plaidoyer à mener après la rencontre. Des groupes de travail seront constitués pour se pencher sur des problèmes et litiges concrets au sein du secteur notamment une relecture de l’actuel code minier, les cas litigieux emblématiques, les rôles et responsabilités des acteurs publics du secteur privé ainsi que ceux de la société civile. Ce sont des discussions qui vont permettre d’alimenter le cahier des charges et responsabiliser les citoyens.

Intervenants et participants

Les intervenants proviendront du milieu des entreprises minières, des institutions de la République (Présidence, gouvernement, organismes étatiques) et la société civile. Ces derniers ont été sélectionnés sur base de leurs qualités et expertises avérées.

Les participants, eux, proviendront des diverses organisations de la société civile : ONGs, réseaux et plateformes de la société civile, corporations, mouvements citoyens et des personnalités.

Odon Bakumba



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a au cours de la 77ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 18 novembre, insisté sur l’exigence pour les mandataires publics récemment nommés, d’avoir dans leur travail une conduite managériale basée sur la bonne gouvernance.

Lors de sa prise de parole pendant cette réunion du gouvernement, le Président de la République a tout d’abord évoqué la nécessité pour chaque établissement étatique, de jouer un rôle important dans le développement socio-économique de la nation, quel que soit son objet social ou encore sa localisation géographique. Avant d’épingler les résultats du travail régulier et le comportement hautement professionnel qu’il attend de tous les nouveaux mandataires dans l’exercice de leurs fonctions.

Pour Félix Tshisekedi, les résultats du travail acharné attendus des différents mandataires des établissements publics devront se manifester par l’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet, le respect des obligations sociales envers les travailleurs, la transformation réelle du potentiel d’exploitation et de production des actifs de tous genres, l’atteinte des seuils de rentabilité afin d’avoir des marges de trésorerie positives pour accroître leurs actifs et leur capacité contributive au budget de l’État.

Par ailleurs, il a mis en garde les nouveaux mandataires publics quant aux insertions publicitaires et interventions médiatiques intempestives, qui pour lui ne constituent nullement un gage des performances managériales. Ainsi, il a invité Adèle Kahinda, ministre du Portefeuille ainsi que tous les ministres sectoriels ayant sous-tutelle des établissements et des services publics à veiller sur l’intérêt général comme fondement du pouvoir de tutelle, tout en évitant les entraves dans l’exercice des fonctions des mandataires tel que relevé lors de la communication du Président de la République à la 65 ème réunion du Conseil des ministres du 19 août dernier.

Pour rappel, depuis mardi 15 novembre dernier, Félix Tshisekedi a procédé dans une série d’ordonnances, à la nomination de nouveaux mandataires à la tête de 24 établissements publics.

Parmi les établissements publics ciblés par ces nominations y figurent le Fonds national de promotion de service social, le Transport académique (TRANSCADEMIA), la Société nationale d’assurances (SONAS), le Transport du Congo (TRANSCO), la Société nationale des hydrocarbures du Congo (SONAHYDROC), la Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo, le Fonds de promotion de l’éducation et de formation (FPEP), l’Office de voirie et drainage (OVD), la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO), la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA), la Direction générale des corridors de développement industriel (DGCDI), l’Agence des zones économiques spéciales (AZES), la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’État (CNSSAP), l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le Centre d’expertise d’évaluation et de certification (CEEC), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), l’Autorité de régulation de l’aviation civile (ARAC), ainsi que le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).

Monge Junior Diama

 

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Face à la hausse des prix sur le marché, la majorité de Congolais n'a de choix que de réduire ses dépenses pour survivre. c'est que renseignent les résultats d'une enquête quantitative menée au niveau national par le cabinet TARGET, présentés lors d'un webinaire, le 28 octobre 2022, par Serge Mumbu, directeur général de la structure et Jehovela Ndombele, data analyst.

Selon cette enquête, afin de conserver une gestion équilibrée des revenus, 51% de Congolais sont
favorables à adapter certaines de leurs dépenses contre 35%
qui garderont leurs consommations inchangées face à la
hausse des prix (c'est beaucoup plus les adultes de 45 ans et
plus).

L'étude indique que des Congolais sont disposés à revoir leurs dépenses, principalement dans les domaines de l’habillement (25%), de la recharge téléphonique, Internet, abonnement câble /Netflix (18%), ainsi que de l’alimentation (18%). 

En d'autres termes, martèle l'enquête, un Congolais sur deux compte adapter ses dépenses dans cette période de hausse des prix. Les secteurs de la mode, de
télécommunication, télévision payante et l’alimentation seront les plus impactés.

Cette étude met en lumière, par exemple, la priorité que des Congolais accordent aux différentes catégories de dépenses régulièrement effectuées.  Elle indique 
 que les personnes interrogées placent l’alimentation largement en tête des dépenses prioritaires en cette période de crise (54%), suivie de de la recharge téléphonique, Internet, abonnement câble /Netflix (22%) et la santé (8%).

De huit (8) régions sondées, rapporte cette étude, sept (7) se déclarent favorables à la réduction des dépenses, sauf dans le Kasaï où 48% préfèrent ne rien changer et 35% font le choix d’en diminuer certaines.

Target SARL a mené une enquête quantitative au niveau national, afin de percevoir l’attitude des Congolais face à la hausse des prix observée sur l’ensemble du pays. L’étude s’est déroulée du 28 septembre au 8 octobre 2022 , autour d’un échantillon de 1.540 personnes choisies 8 zones géographiques de la RDC (Equateur, Kasaï, Katanga, Kinshasa, Kongo Central, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Province Orientale).

Rappelons que selon le bulletin d’information du Programme alimentaire mondial (PAM) du mois de juillet 2022, de juillet 2021 à juillet 2022, le prix du panier alimentaire en RDC a augmenté de 26%.

D'après la Banque Mondiale, d’autres produits de base ont aussi connu une hausse de prix durant la même période, de suite de plusieurs facteurs dont les conflits géopolitiques (guerre en Ukraine), la résurgence de la pandémie Covid-19, et autres facteurs locaux comme les mauvaises récoltes dans les provinces du Kivu et l’augmentation du prix du carburant.

Orly-Darel Ngiambukulu



Invité spécial de la 8e édition du forum Makutano, le chef de l’État, Félix Tshisekedi va présider, ce jeudi 27 octobre, la cérémonie de clôture de ce forum annuel d’affaires à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental.

Les travaux sur terrain se poursuivent avec succès et la mobilisation de la population ainsi que des opérateurs économiques est très visible. Environ une soixantaine de Km de route est en construction tout comme des écoles modernes et hôpitaux.

D’après la fondatrice de ce réseau, Nicole Sulu, cette activité entend promouvoir plusieurs secteurs d’activités dans ces deux provinces, notamment l’agriculture et l’agro-business

Placé sous le thème général Infiniment territoire, ce forum sera lancé à Kinshasa, ce lundi 24 octobre, par le premier ministre Sama Lukonde. Durant ces deux jours de travail, les participants vont tabler sur les secteurs de l’agri-business, de l’énergie électrique, des infrastructures comme le levier du développement de la RDC à partir de la base.

Pour rappel, La 7e édition de ce rendez-vous d’affaires s’est tenu au Pullman Hôtel, à Kinshasa, le 7 décembre dernier, autour du thème Out of the box, traduisez en français, sortir des sentiers battus.

mediascongo.net/CC

 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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