Le gouvernement provincial de Kinshasa a lancé, vendredi 21 avril, l’utilisation d’un nouveau logiciel numérique pour la collecte des impôts et taxes par la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK).

Ce logiciel est développé par la société OKAB, basée à Dubaï, spécialisée dans le développement des logiciels numériques.

Cette acquisition est le fruit de 8 mois de travail, avec des techniciens de la DGRK. Il est fait sur mesure pour cette direction. OKAB va aussi équiper la DGRK des moyens informatiques modernes.

Pour Félicien Kuluta, ministre provincial des finances, la DGRK, devra désormais utiliser ce logiciel pour collecter les impôts et taxes dus à la ville.  Cet outil vient s’ajouter à un autre, eTax, déjà implémenté par cette régie financière.

Pour sa part, le Directeur général d’OKAB, Armand Franck, a indiqué que ce logiciel permet de manière automatique, de rappeler les assujettis qu'ils sont en retard de paiement. Il respecte les 4 étapes de la collecte des recettes que sont la constatation, la liquidation, l’ordonnancement et la programmation. Tout cela se fera désormais de manière numérique.

Pour Armand Franck, la collecte électronique des taxes permettra de réduire la corruption et d’élargir l'assiette fiscale de la ville.

Mais pour ce faire, OKAB s’est engagé à accompagner la DGRK dans la sensibilisation des citoyens sur la nécessité de payer les taxes et impôts.

Le Directeur général de la DGRK, Eddy Mfumu Koko, s’est réjoui de disposer de ce nouvel instrument. Il s’agit d’une solution qui vient renforcer le processus de collecte des recettes de la ville, a-t-il indiqué.

 radiookapi.net/CC



Le gouvernement prolonge la suspension de la perception de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité, le ciment et l'immobilier jusqu'au 31 décembre  2023. 

Selon un communiqué de la Primature consulté par 7sur7.cd ce lundi, le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a signé, le samedi 15 avril dernier, deux décrets qui portent sur la TVA.

Le premier, indique ce document, c'est le décret n°23/15 du 15 avril 2023 modifiant et complétant le décret n°22/30 du 15 octobre 2022 portant suspension de la perception de la TVA sur les produits de première nécessité. Et le deuxième est le décret n°23/16 du 15 avril 2023 modifiant et complétant le décret n°22/31 du 15 octobre 2022 portant suspension de la perception de la TVA à l'importation et à la vente de certains biens dans les domaines de la cimenterie et l'immobilier.

politico.cd/CC



Le budget des 9èmes Jeux de la Francophonie que la ville de Kinshasa va abriter au mois de juillet prochain est chiffré à 66,9 millions d'euros. 

C'est le directeur du Comité national de ces Jeux, Isidore Kwandja, qui l'a révélé au cours du briefing presse du lundi 10 avril 2023, dans la capitale de la RD Congo.

"Le budget, il est clair, comme je l'ai dit, c'est 66 millions 900, qui avait été adopté et par le gouvernement congolais et par le Comité international des Jeux de la Francophonie, et qui a tout dernièrement été adopté récemment par le Conseil permanent de la Francophonie", a-t-il dit. 

Selon lui, la RDC attend, pour ces Jeux de la Francophonie, 5000 athlètes de 39 pays des pays francophones. 

Pour rappel, les 9èmes Jeux de la Francophonie vont se dérouler dans la ville de Kinshasa pendant 10 jours, soit du 28 juillet au 06 août de l'année en cours.

Prince Mayiro



Le vice-premier ministre et ministre de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo a eu une séance de travail ce lundi 3 mars avec une délégation de l’armée ougandaise. C’était en présence du chef d’état-major général des forces armées de la RDC, le général Major Christian Tshiwewe.

Pas de détails pour le moment sur cette rencontre. Elle intervient cependant au lendemain de l’entrée d’un millier des militaires ougandais sur le sol congolais dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Avec armes lourdes et munitions, ces soldats vont occuper notamment la cité frontalière de Bunagana, laissée par le M23.

Rappelons aussi que le UPDF (Ugandan People Defense Forces) et les FARDC mènent depuis plusieurs mois des opérations conjointes dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri contre les terroristes de l’ADF. D’après la société civile locale, cette offensive a permis de réduire sensiblement la capacité de nuisance de de ces miliciens.

Arsène MPUNGA



Une monnaie locale qui chute, le paiement d'arriérés de salaires des fonctionnaires et des dépenses de guerre ont fait grimper les prix en République démocratique du Congo, dont les habitants ont du mal à se procurer les produits de base.

Depuis le début de l'année, le franc congolais s'est déprécié d'environ 15% par rapport au dollar, selon les données officielles et les cambistes, frappant le plus durement les plus démunis. 

Deux mille francs congolais s'échangeaient encore récemment à 1 dollar. Le taux est passé à plus de 2.320 francs pour 1 dollar, selon les derniers chiffres de la banque centrale.

Plusieurs personnes interrogées par l'AFP déclarent que dans certains cas, les prix ont augmenté beaucoup plus, étant multipliés par deux voire plus.

Debout dans la boue d'un marché de la capitale Kinshasa, Bibiche Musabili brandit une botte de feuilles de patates douces, un aliment de base local utilisé dans les ragoûts, appelé "matembele". 

"Avant, nous achetions ce bouquet de légumes à 500 francs congolais (0,25 dollar)", déclare la ménagère. "Aujourd'hui c'est devenu 3.000 francs (1,5 dollar)". "Qu'est-ce qu'on va faire?", se lamente la mère de famille, en affirmant que ses enfants souffrent de la faim.

En RDC, les deux tiers des quelque 100 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté, fixé à 2,15 dollars par jour par la Banque mondiale.

Dollar tout-puissant 

Le Fonds monétaire international a indiqué en février que la RDC avait augmenté ses dépenses en 2022, pour combattre les rebelles du M23 qui se sont emparés de vastes pans de territoire dans l'est du pays, mais aussi pour payer des arriérés de salaires dans la fonction publique.

L'inflation atteignait déjà 13% à la fin de l'année dernière, en partie à cause des retombées économiques de l'invasion russe en Ukraine. 

L'augmentation des dépenses fin 2022 a provoqué un afflux de francs congolais sur le marché et une forte demande de dollars, analyse un économiste, qui préfère rester anonyme.

La RDC, immense pays d'Afrique centrale, a l'une des économies les plus dollarisées au monde, héritage de l'inflation galopante à l'époque du dictateur Mobutu Sese Seko (1965-1997). 

Les dollars sont acceptés partout, dans les restaurants et les magasins, et utilisés pour la plupart des achats importants.

L'économiste explique lui aussi que le surplus de dépenses du gouvernement correspond à des importations probablement liées au conflit dans l'Est ainsi qu'au paiement d'arriérés de salaires.

Effectués en francs congolais, ces paiements ont provoqué une ruée de personnes cherchant à échanger leur argent local contre des dollars. 

"Les banques n'étaient pas capables de fournir assez de dollars, d'où la dépréciation", ajoute cet expert.

L'offre et la demande 

Dans un quartier de change de Kinshasa, les cambistes confirment que le marché a été inondé de francs congolais.

"C'est la loi de l'offre et de la demande", déclare une cambiste, Maman Mireille, assise à côté de liasses de billets. Les clients recherchent des dollars, dit-elle.

Le gouvernement a promis d'agir pour stabiliser la monnaie, mais la perte de valeur du franc a déjà suscité la colère.

Lors de récentes manifestations de l'opposition dans la capitale, les participants brandissaient des pancartes protestant contre le prix du pain, par exemple.

Les tarifs des transports, dans la mégapole d'environ 15 millions d'habitants, ont eux aussi augmenté. 

Attendant un taxi collectif dans le centre-ville, Herdi Lomboto, 19 ans, étudiant en gestion, assure qu'il payait il y a peu 500 francs (0,25 dollar) pour rentrer chez lui. Maintenant, c'est entre 1.500 et 2.000 francs (entre 0,75 et 1 dollar environ).

"Ça fait mal, dit-il, de voir nos parents qui souffrent" pour payer les frais académiques, le transport et tout le reste.

AFP avec ACTUALITE.CD /CC



Le Premier ministre Jean-Michel Michel Sama Lukonde a présidé, lundi 27 mars, en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères à Kinshasa, la cérémonie de signature de l’Accord-cadre pour le lancement de l’étude de prefaisabilité de la Zone économique spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en République démocratique du Congo.

En effet, cette étude de prefaisabilité permettra de concevoir un plan d’exécution et un modèle opérationnel pour la création et l’exploitation de la Zone économique spéciale (ZES) transfrontalière, d’identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière, d’élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir enfin une stratégie de promotion des investissements dédiés à cette ZES.

Un projet modèle

« Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l’Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources », a lancé d’emblée le Premier ministre congolais lors de sa prise de parole.

« Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays », a renchéri Sama Lukonde. Et d’ajouter : « ici, nous avons mis tous les instruments en place, nous avons placé ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c’était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. »

À en croire le Premier ministre, l’idée est de faire venir en RDC un bon nombre de partenaires intéressés à voir ce projet se développer. Il a salué à sa juste valeur cet important projet qui s’inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d’État, en l’occurrence, le Président Félix Tshisekedi et son homologue zambien, Hakainde Hichilema.

Il faut noter que cette cérémonie s’est éffectuée en présence du corps diplomatique et de quelques membres du gouvernement, dont les ministres congolais des Finances et de l’industrie qui ont signé cet accord-cadre avec le ministre zambien du Commerce et des partenaires financiers.

Un forum sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale

Au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la RDC, à travers le Président Félix, s’est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques et des véhicules électriques. Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l’organisation de DRC Africa Business Forum tenue à Kinshasa les 24 et 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Chef de l’État congolais.

Les Chefs d’Etats et des représentants des gouvernements africains présents avaient, lors de ce forum, réfléchi sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l’économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains.

Afin de mettre en œuvre cette industrie, l’on rappelle que la RDC et ses partenaires (CEA, AFC, AFFREXIMBANK, BADEA) ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en RDC, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse-Nickel-Cobal).

Odon Bakumba



Le Bureau central de coordination (BCECO) attend la livraison, par les Agences locales d'exécution (AELE), trois cent treize ouvrages nouveaux intégrés dans deux mois. Son directeur technique, Edouard Koko, l'a annoncé jeudi 23 mars à Kinshasa, lors d'un atelier regroupant le BCECO et les agences locales d'exécution.

Les ouvrages attendus sont constitués notamment des écoles et des centres de santé, selon Edouard Koko.

Le BCECO et les agences locales d'exécution se sont retrouvés dans cet atelier pour évoquer notamment le respect des règles de passation des marchés et le problème de paiement des factures.

«  Nous voulons rappeler la cible, le résultat que nous attendons des PDL. Le problème de paiement des factures, ah ça, c'est très important ! Mais aussi, les règles de passation des marchés. C'est rappel  », a insisté Edouard Koko, parlant de la nécessité de respecter des procédures.

A la fin de ces assises, at-il poursuivi, son collègue chargé d'audits internes devrait intervenir pour «  préciser tous les éléments de retour pour vérifier la manière dont le travail a été effectué, les fonds ont été consommés, et si on a respecté les procédures  ».

radiookapi.net/CC



C’est Guylain Nyembo Mbwizya, directeur du cabinet de Félix Tshisekedi, qui a piloté, ce mercredi à Kinshasa,  la première réunion du processus de revisitation du contrat signé en 2008 entre le gouvernement et le Groupement des entreprises chinoises, infrastructures contre mines.

« Nous avons présenté le dysfonctionnement, les déséquilibres que le gouvernement doit examiner et éventuellement endosser pour entamer les négociations avec la partie chinoise pour arriver à obtenir le rééquilibrage souhaité »,  a dit à la fin de la réunion Jules Alingete, inspecteur général des finances.

Parmi d’autres participants au débat, il y avait également les représentants de la Gecamines et ceux de la SICOMINES, la joint-venture sino-congolaise créée dans la foulée de la signature de la convention entre les deux parties.

« Il y’a la détermination du Chef de l’Etat. Il l’a exprimé plusieurs fois. Il a souhaité que la révision de la convention soit faite eu égard aux déséquilibres constatés. On doit arriver à une révision. Ce n’est pas extraordinaire. La convention elle-même a prévu la revisitation si une des parties estime qu’il y a des choses qui doivent être modifiées ».

Jules Alingete n’a aucun doute sur ce déséquilibre à corriger.

« Les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures. Faudra-t-il encore, dans les 822 millions, qu’on entre en profondeur pour réaliser qu'il n' y a aucune visibilité de cette somme », expliquait-il lors de la publication de son rapport sur l'exécution de ce contrat.

Pour marquer l’intérêt et pour un meilleur suivi, Guylain Nyembo Mbwizya était accompagné au cours de la réunion de ce mercredi de ses trois adjoints: André Wameso, chargé des questions économiques et financières, Nicole Bwatshia Ntumba, chargée des questions politiques, juridiques et diplomatiques, et Olivier Mondonge Mugabe, chargé du Progrès Social. Toute la machine institutionnelle est actionnée avec notamment les représentants du gouvernement dont Alexis Gisaro Muvuni, Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Rose Mutombo Kiese, Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, et Elysé Bokumwana Maposo, vice-ministre du budget.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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