Le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, a signé, lundi 23 octobre, une nouvelle structure des prix des produits pétroliers. 

Le litre d’essence, par exemple, coute désormais 3.970 francs congolais (1.58 USD) dans la partie Est du pays, alors qu’à l’Ouest, il est fixé à 3225 franc congolais (1.29 USD).

Cette nouvelle structure des prix de carburant était la condition principale posée par les pétroliers de la partie Est avant de rouvrir les stations et entreprendre l’importation de nouveaux stocks des produits.

Les opérateurs économiques du secteur pétrolier dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Haut-Katanga avaient déclenché un mouvement de grève vendredi dernier.

Ces derniers avaient indiqué qu’ils croupissent sous les poids d’énormes pertes et manques à gagner non remboursés par le Gouvernement depuis plus d’une année et de la non-publication de la nouvelle structures des prix.

radiookapi.net/CC



Les pétroliers de la zone sud de la République Démocratique du Congo ont lancé à nouveau un mouvement de grève. Ils ont cessé de vendre des produits pétroliers, arguant que le gouvernement congolais n'a pas tenu ses promesses. Celui-ci avait rassuré les pétroliers quant au paiement du manque à gagner et à l'ajustement de la structure des prix au plus tard le 15 octobre dernier. Depuis lors, les pétroliers affirment avoir alerté à plusieurs reprises, sans obtenir de solution.

C'est dans ce contexte qu'ils ont déclenché un nouveau mouvement de grève depuis vendredi dernier. La ville de Lubumbashi ressent les effets de cette situation, notamment ce lundi. La vente de carburant à la pompe dans les villes de la région du Katanga, en particulier à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, est à l'arrêt, certaines stations-service demeurant fermées.

"Les sociétés pétrolières de la Fédération des Entreprises du Congo qui opèrent dans la zone sud, subissent des pertes énormes et des manques à gagner non remboursés depuis plus d'une année, en plus de l'absence de publication de la nouvelle structure des prix. Face à la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché international, elles n'ont d'autre choix que de cesser la distribution", explique la profession pétrolière de la zone sud de la RDC dans une correspondance.

Cette interruption de la vente des produits pétroliers a engendré de nouvelles perturbations dans le secteur des transports en commun. Les chauffeurs ont sensiblement augmenté leurs tarifs. Certaines lignes ont doublé leurs prix. Le litre d'essence est vendu à plus de 5 000 francs congolais chez les revendeurs.

"Nous avons des difficultés à trouver du carburant. Les revendeurs qui en ont nous le vendent à 5 000 FC le litre, ce qui nous oblige à réviser également nos tarifs pour ne pas subir de pertes financières", a déclaré un chauffeur de la ligne Kamalondo-Centre ville de Lubumbashi à ACTUALITE.CD.

En septembre, lors du dernier mouvement de grève, le gouvernement congolais avait envoyé à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, deux membres, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Économie nationale, Vital Kamerhe, et son homologue des Hydrocarbures, Didier Budimbu. Un accord avait été conclu entre le gouvernement et la profession pétrolière. Le gouvernement s'était engagé à payer les manques à gagner d'ici le 15 octobre, ce qui n'a pas été fait, selon les pétroliers. Ils remettent en cause la mise en place d'une nouvelle structure des prix à la pompe face à la hausse du carburant sur le marché international, c'est la principale raison de ce nouveau mouvement de grève, affirment-ils.

José MUKENDI



Le prix du carburant à Bukavu (Sud-Kivu) varie entre 8000 et 9000 francs congolais (FC) dans de nombreuses stations de la ville. Cette situation découle d'une grève des pétroliers qui sévit à travers toute la région.

Les distributeurs, communément appelés "Kadhafi" dans la région, vendent actuellement le carburant à ces prix exorbitants, et certains d'entre eux prédisent que la situation pourrait s'aggraver si le gouvernement ne parvient pas à trouver une solution rapidement.

Un vendeur de carburant a averti : "Nous vendons entre 8000 et 9000 FC, et lundi sera encore pire si le gouvernement ne trouve pas de solution rapide."

Selon les pétroliers, cette grève n'est pas intentionnelle, mais plutôt une mesure prise en réponse à la rareté du carburant. Urbain Kange, rapporteur des pétroliers du Sud-Kivu, explique : "La grève dont il s'agit ici est contraignante, c'est-à-dire, après avoir constaté que nos différentes stations sont à court de stocks et que nous éprouvons des difficultés à renouveler nos stocks en raison de la montée quotidienne des prix du carburant sur le marché international. C'est pourquoi toutes les stations ont fermé leurs portes."

Kange souligne également que les pétroliers se conforment à la réglementation en vigueur dans le secteur : "Il est important de noter que les produits pétroliers sont réglementés par l'État, notamment par le ministère de l'Économie, qui établit différentes structures de prix publiées et applicables à toutes les stations."

Cependant, cette situation a des conséquences pour les résidents de Bukavu, en particulier sur le coût des transports en commun. Les prix ont augmenté de plus de 100 pour cent en raison du manque de produits pétroliers. Une course en moto est passée de 500 à 1500 FC, tandis que le tarif des taxis est passé de 1000 à 2000 FC, voire 3000 FC pour certains trajets.

La population de Bukavu fait actuellement face à une double contrainte : les restrictions imposées par les autorités et la pénurie de produits pétroliers, qui ont conjointement contribué à l'augmentation des tarifs des transports en commun.

Justin Mwamba, à Bukavu.



Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) est actuellement en cours à Kinshasa, dans le but de procéder à l'évaluation de la 5ème revue du programme en cours. De son côté, le gouvernement congolais vise non seulement à finaliser les 5ème et 6ème revues avec succès, mais aussi à entamer des négociations pour un nouveau Programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit. 

À ce jour, le pays a réussi à conclure de manière satisfaisante quatre des six revues prévues, débouchant sur des décaissements d'Appui à la Balance des paiements, représentant plus d'1 milliard de dollars. Ces décaissements ont joué un rôle crucial dans le renforcement des réserves internationales de la RDC.

Cette coopération avec le FMI a ouvert la porte à des appuis budgétaires de la Banque Mondiale, d'un montant total de 750 millions de dollars, avec la perspective de mobiliser davantage de financements au cours de l'année à venir, a déclaré vendredi dernier au cours du conseil des ministres, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi. De plus, la République Démocratique du Congo a obtenu des prêts souverains, notamment de l'Agence française de développement.

Sur le plan technique, les principaux indicateurs macroéconomiques et les critères quantitatifs et repères structurels liés à la cinquième revue sont globalement en phase avec les attentes, a ajouté le Ministre Kazadi. Il a également encouragé tous les ministères et services concernés à participer activement et collaborer dans le cadre de cette revue, conformément au calendrier préétabli. Cette mission du FMI revêt une grande importance pour le gouvernement congolais, car elle vise à renforcer la stabilité économique du pays et à établir un nouveau programme de coopération.

actualite.cd/CC



Les députés nationaux ont déclaré, vendredi 29 septembre, recevable le projet de budget 2024, chiffré à 16,6 milliards USD.

A l’issue d’un débat général de plus de 4 heures, ils ont salué le taux de croissance du projet de cette loi de finances.

Ce projet de loi met l’accent sur « la réorganisation de notre économie avec un accent particulier sur sa diversification vers les secteurs de l’agriculture, la pêche et l’élevage », a déclaré le Premier ministre Sama Lukonde, devant les élus.

Il a également signalé que 12% de ce projet de loi sont consacrés à l’agriculture, un grand record pour ce pays.

Sama Lukonde a souligné les défis de l’organisation de prochaines élections, « sur fonds propres du Gouvernement », et l’exécution progressive du programme de développement local de 145 territoires.

Selon le chef du Gouvernement, ce projet de loi de finances de l’exercice 2024 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40 464 milliards de francs congolais (CDF), soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32 457 milliards de francs congolais (CDF).

Mais, la plupart des députés qui se sont succédé au perchoir ont tout de même dénoncé le fait que ce budget apporte plus de ressources au fonctionnement des institutions plutôt qu’aux secteurs sociaux de base.

Ils ont ainsi plaidé pour une allocation conséquente des ressources dans les secteurs des routes, de l’enseignement et de la santé.

acturdc.com/CC

 


Lors de son speech à la 78 ème Assemblée générale des Nations unies, le Président du Nigeria Bola Tinubu a porté la voix de la République démocratique du Congo qui fait face à une unième agression et multiples conflits armés à cause de ses ressources minières qui fait d’elle, un scandale géologique.

Le Chef de l’État fédéral du Nigeria a rappelé devant la tribune des Nations unies que le quatrième aspect important de la confiance et de la solidarité mondiales est de protéger les zones riches en minerais du continent contre le pillage et les conflits.

« Beaucoup de ces zones sont devenues des catacombes de misère et d’exploitation. La République démocratique du Congo en souffre depuis des décennies, malgré la forte crise, la présence de l’ONU sur place », a déploré le Président nigérian, Bola Tinubu.

Exaspéré de la situation sécuritaire et humanitaire du pays de Kimpa-nvita et de Simon Kimbangu, le Président Nigérian a déclaré que l’économie mondiale doit beaucoup à la RDC, mais ne lui donne que très peu pendant que des entités fortement riches financent des criminels locaux, qui du reste sèment la terreur et participent aux tractations socio-économique du continent africain.

« Des entités étrangères qui sont encouragées par des criminels locaux, qui aspirent à devenir de petits chefs de guerre ont réduit des milliers de nos citoyens en servitude pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources. Des milliards de dollars destinés à améliorer la nation alimentent désormais d’innombrables entreprises violentes», a-t-il asséné.

Dans la même perspective, le Président Bola Tinubu a accusé les multinationales de « criminelles financières ». Pour lui, cette situation menace la paix et met la sécurité nationale en grave danger.

« Compte tenu de l’ampleur de cette injustice et des enjeux élevés que cela implique, de nombreux Africains se demandent si ce phénomène est accidentel ou intentionnel », s’est-il questionné.

Ainsi, le Président nigérian a demandé aux pays membres de réagir en travaillant avec les Présidents africains pour dissuader leurs entreprises et nationaux de ce pillage des richesses du continent au XXIe siècle.

Samuel Nakweti



Les organisations de la société civile du secteur des ressources naturelles ont recommandé, vendredi 16 septembre, au Président de la République, Felix Tshisekedi d’ordonner la mise en place d’une commission mixte pour évaluer le partenariat entre les miniers SAKIMA et Primeira Gold.

Ces ONG dont la LICOCO, Ne touche pas à mon cobalt et CENADEP ont publié cette recommandation lors d’une conférence de presse, vendredi, à Kinshasa.

L’objectif de cette commission mixte que réclament ces ONG serait d’examiner les revendications des entités administratives qui s’estiment être lésées par ce partenariat minier commercial entre la SAKIMA et Primeira.

Ces ONG affirment avoir reçu des plaintes des opérateurs miniers et de la population des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema concernant ce partenariat.

Vendredi dernier, cette question du monopole dont bénéficierait l’entreprise minière Primeira Gold dans l’exploitation et l’exportation de l’or en RDC s’est invitée à la rentrée parlementaire.

En marge de la cérémonie d’ouverture de la session de septembre, l’organisation Congo Enyanya a manifesté au Palais du peuple, à Kinshasa, dans le but d’alerter les élus du peuple sur « le danger des 25 ans de monopole de fait » accordé, selon elle, à l’entreprise arabe Primeira Groupe RDC.

Pour cette ONG, l’Assemblée nationale doit interpeller le Gouvernement afin d’obtenir la re-visitation du contrat Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA)-Primeira Gold.  Elle estime que ce contrat défavorise la RDC et les autres exploitants congolais de l'or dans le Sud-Kivu notamment.

Le coordonnateur de Congo Enyanya, Moise Chumusa Aden, invite donc l’Assemblée nationale à programmer en urgence la question orale avec débat du député Alfred Maisha qui dénonce le caractère léonin de ce contrat signé entre Sakima et Primeira Gold.

radiookapi.net/CC



La Cour de comptes a lancé l’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass en République Démocratique du Congo. L’annonce a été faite à ActuRDC par des sources concordantes ce jeudi 31 août 2023.

« L’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass vient d’être lancé», avertit, le magistrat Tonduangu Kongolo, directeur de cabinet du premier président de l’institution de contrôle des finances et biens publics en RDC, Jimmy Munganga Ngwaka.

D’après Jimmy Munganga Ngwaka, « Il s’en suivra d’autres audits dans le secteur des industries extractives. L’audit des recettes judiciaires et celui de la gestion des soins médicaux à l’étranger sont pratiquement à la fin».

En outre, la Cour assure que «la ville province de Kinshasa a déposé son projet d’édit sur la reddition des comptes et ne figure donc plus sur sa liste noire».

En effet, « la Cour des comptes a reçu les projets d’édit portant reddition des comptes pour le budget du dernier exercice de 21 provinces sur 26. C’est un exploit jamais réalisé », se félicite le juge Tonduangu.

« S’agissant des gouvernements provinciaux qui n’ont pas encore transmis à la Cour des comptes leurs édits portant reddition des comptes du budget du dernier exercice, celui de 2022, le premier président de la Cour des comptes a déjà saisi leurs assemblées provinciales respectives afin que des sanctions idoines soient prises à l’encontre des gouvernements provinciaux défaillants. Il s’agit des provinces ci-après : Kwango, Maï-ndombe, Mongala, Nord-Ubangi et Tshuapa», énumère-t-il.

Par ailleurs, «la Cour des comptes rappelle aux gouvernements provinciaux qu’elle demeure dans l’attente de transmission des éléments d’exécution de leurs budgets en cours au premier semestre. Le délai fixé au 15 août étant déjà dépassé. Toutes les provinces seront contrôlées sans exception. Cela se fera progressivement», précise-t-il.

Actu RDC/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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