Revue de presse du lundi 11 octobre 2021

Le séjour de Félix Tshisekedi aux Emirats arabes unis et le projet de développement de tous les 145 territoires de la RDC figurent a la Une des journaux parus lundi 11 octobre à Kinshasa.  

L’Avenir s’intéresse au séjour de Félix Tshisekedi aux Emirats arabes unis, où il a eu rencontre bilatérale de plus d’une heure dimanche avec Mohamed Ben Zayed Al- Nahyane, le Prince héritier d’Abu-Dhabi et vice-commandant suprême des forces armées émiratis, sur les investissements stratégiques.

« Il a été aussi question de transport et des logements sociaux, le secteur économique, de l’énergie, des mines, urbanisme et habitat, la sécurité et la défense. Un intérêt manifeste de la part des deux parties a été constaté dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays qui entendent créer un partenariat gagnant-gagnant », détaille le journal.

Forum des AS parle d’« un milliard de dollars et des véhicules militaires blindés remis à la RDC ». Au niveau sécuritaire, poursuit le quotidien, « les Emirats ont manifesté la ferme volonté d'aider la RDC dans la lutte contre le terrorisme à l'Est. Outre l'argent, les Emirats Arabes Unis ont fait un don de 30 véhicules militaires blindés tactiques comme soutien au pays de Fatshi dans sa lutte contre le terrorisme dans sa partie Est ».

Dans les 145 territoires

Un autre sujet qui intéresse la presse porte sur le projet de développement de territoires de la RDC. Le Premier ministre Sama Lukonde a lancé le week end dernier le « Programme de développement à la base de 145 territoires» de la République démocratique du Congo, informe La Prospérité, précisant que ce programme s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, qui est celle  de  «Le  Peuple d’abord». Il vise un développement inclusif qui profitera à toutes les couches de la population.

« La ville de Kenge a été le point de départ de cette longue marche » de développement, précise Forum des AS, revenant sur la cérémonie officielle présidée par Sama Lukonde dans la capitale provinciale du Kwango.  

« Les travaux lancés ont principalement porté sur la construction d’un complexe de deux bâtiments devant abriter l’ensemble de l’administration du territoire de Kenge. La restauration de l’autorité de l’Etat dans ce coin du pays passant inévitablement par ces emblèmes. A la construction dudit bâtiment s’ajoute la réhabilitation de 95 km d’une route de desserte agricole sur le tronçon Lonzo –Baringa – Nganzi, reliant les provinces du Kwango et Kwilu », détaille le quotidien.

C’est le premier projet de développement à la base que le gouvernement a lancé dans le Kwango. Tous les autres territoires sont programmés, chacun selon ses besoins, ses priorités et ses urgences, renchérit Le Potentiel.

« C’est un grand projet très ambitieux que nous allons piloter aux côtés des ministres du Plan, du Développement rural et des Infrastructures. La question touchant au développement rural est une question transversale. (…) Il faut donc attendre du concret. Et le chef du gouvernement a été très clair. Il a dit que les économies que nous avons pu réaliser au niveau du gouvernement vont être vraiment orientées vers le développement au niveau des territoires. C’est un programme très ambitieux. Et la population va nous juger par rapport à nos actions », a affirmé le ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, cité par le tabloïd.

Le quotidien Le Journal table sur un tout autre chapitre : « Adèle Kayinda fixe les avantages sociaux des mandataires publics des entreprises de l’Etat ». A la suite aux différents abus constatés par L’igf au sujet de la rémunération des mandataires publics non actifs et faisant suite aux instructions du Premier ministre, poursuit le tabloïd, la ministre de tutelle demande à procéder à la convocation, dans un bref délai, des assemblées générales extraordinaires pour parvenir à fixer les rémunérations des mandataires publics actifs et non actifs.

radiookapi.net/CC



Après participé à une conférence virtuelle organisée le 29 septembre par l’ONG sud-africaine South African ressource watch (SAWR), les experts dans les thématiques des relations sino-congolaises (avec un focus sur les contrats miniers), recommandent au gouvernement congolais de renforcer ses capacités internes à bien gérer ses minerais et surtout son pouvoir de négociation. Ils estiment que la relation entre la Chine et la RDC dans le secteur minier peut être gagnant-gagnant sous certaines conditions.   

Le contrat de la SICOMINES est, selon les experts, assez illustratif de certaines faiblesses congolaises. Il y a d’abord eu un déséquilibre dans la répartition des parts : 32 % réservées à la partie congolaise contre 68 % aux actionnaires chinois.   

Ensuite, les études de faisabilité ont été faites par un cabinet chinois. A cela s’ajoute le fait selon lequel le volet mines a été favorisé au détriment du volet infrastructures. Aujourd’hui, 2 milliards USD doivent encore être mis à la disposition pour la réalisation des infrastructures.   

Ces experts notent aussi que la plupart des contrats ne sont pas signés d’Etat à Etat, mais plutôt entre la RDC et certaines entreprises privées.   

Ils estiment qu’il faut renégocier le contrat entre la RDC et les entreprises chinoises, mais pas dans la précipitation.   

« Il faudra au préalable faire une réévaluation de tous les contrats et dépolitiser la négociation des contrats miniers pour laisser cette tâche aux technocrates. Parce que les intérêts économiques des populations doivent primer sur les agendas politiques », recommandent les panélistes à ce forum.  

radiookapi.net/CC



La demande de cobalt est mondiale et devrait encore augmenter avec les besoins en batteries de voitures électriques, mais les "creuseurs" artisanaux de minerai comptent pour une part significative dans son extraction et leurs revendications  doivent être prises en compte, plaide un rapport publié vendredi.

Les principaux gisements de cobalt dans le monde se trouvent en République démocratique du Congo (RDC), indique dans un rapport l'organisation IIED (International institute for environment and development), basée à Londres, spécialisée dans la gestion des ressources naturelles.

Dans ce pays d'Afrique centrale, "l'exploitation minière artisanale représente 10 à 30 % de la production annuelle de cobalt et génère des revenus pour environ 150.000 à 200.000 travailleurs des provinces du Lualaba et du Haut-Katanga", note le rapport, intitulé "Des îlots de responsabilité? L'approvisionnement des entreprises en cobalt artisanal en République démocratique du Congo".

Ce rapport fait part des "frustrations" des mineurs artisanaux du cobalt qui "ne sont pas suffisamment représentés dans les initiatives internationales liées à la chaîne d’approvisionnement". "Les préoccupations locales n’ont jusqu’à présent pas été suffisamment prises en compte dans la conception de ces initiatives", déplore le rapport.

"Nous plaidons en faveur d’un changement structurel (...) permettant de reconnaître les mineurs artisanaux comme des acteurs légitimes du secteur tout en garantissant le soutien à leurs moyens de subsistance et leurs droits", notent ses auteurs.

Le cobalt, rappelle le rapport, "est un élément essentiel des chaînes d’approvisionnement qui stimulent la transition technologique vers les véhicules électriques".

L'entreprise congolaise Générales des carrières et des mines (Gécamines) - partenaire du géant suisse des matières premières Glencore - s'est arrogé le monopole de l'achat de la production artisanale de cobalt, par sa filiale Entreprise générale du cobalt (EGC).

La création de l'EGC aura "un impact considérable sur les mineurs locaux", estime l'IIED. 

"Pour être considérées comme +responsables+, les multinationales doivent écouter les revendications des parties prenantes locales et promouvoir des réformes sectorielles en faveur des mineurs artisanaux", ajoute l'institut. 

En RDC, les mineurs artisanaux tentent de gagner leur vie en revendant à des comptoirs commerciaux les minerais qu'ils parviennent à extraire dans des conditions difficiles et au risque de leur vie.

CC/ACTUALITE.CD et AFP



Félix Tshisekedi a demandé à Alexis Gizaro Muvuni, Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, lors de la vingt-et-unième réunion du Conseil des Ministre, de faire l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à Antoinette Nsamba Kalambayi, Ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur. 

Au cours de la réunion du conseil des ministres de vendredi, le Chef de l’Etat a rappelé le contexte de la signature de ce contrat en 2008: le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures.

« L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière. Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder », a dit Félix Tshisekedi.

Le Président de la République a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions.

Le Contrat Chinois a été arrêté finalement à 6,6 milliards USD dont 3 milliards USD pour les infrastructures et 3,6 milliards USD pour le projet minier. 

Pour rappel, l’ancien ministre de la Communication et Médias, Jolino Makele, avait soutenu  lors de sa conférence de presse sur l’AN 1 du gouvernement Ilunkamba, que la Convention de collaboration signée le 22 avril 2008 entre la RDC et le Groupement des entreprises chinois (GEC) relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures d’une « grande catastrophe contractuelle » que le pays ait connue et qu’il fallait la « remettre sur la table) pour des nouvelles négociations.

actualie.cd/CC

 
 


L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 représente un coût global élevé à 20 682,6 milliards de CDF soit plus de 10 milliards de dollars américains. Un budget en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses.

Présenté le vendredi 10 septembre 2021 lors de la réunion du Conseil des ministres du Gouvernement de la RDC,
cet avant-projet de Loi des Finances enregistre un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14 620,5 milliards de francs congolais (CDF) soit 7,1 milliards USD.

D’après le Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, cet avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation.

« L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population
ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales
 », a fait savoir le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.

D’après lui, l’avant-projet de Loi des Finances met en exergue plus spécifiquement les politiques publiques prioritaires ci-après dans le domaine politique et sécuritaire:

– La pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière et la couverture des frais d’assurance ;

– Le recrutement dans la Police Nationale Congolaise (PNC) et la mise à la retraite des éléments fin carrière ;

– L’identification de la population par l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut National de Statistique (INS) ;

– La préparation des opérations électorales par la Commission Électorale Nationale
Indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023.

Dans le cadre des échanges autour de deux projets de loi, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a formulé les recommandations suivantes :

– Relever le niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité ;

– Maîtriser les effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale. Il a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire en adoptant quelques mesures notamment :

– La réduction du train de vie des institutions notamment par la revue des montants alloués aux institutions et ministères au titre de fonctionnement mensuel en les alignant aux crédits
budgétaires votés.

– La rationalisation de la gestion des investissements publics.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangaré, a indiqué que pour la première fois, un projet de Loi rectificatif à la hausse sera présenté au Parlement.

Pour le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, ceci dénote de la détermination du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroître les recettes publiques et ainsi améliorer la taille du budget.

Mitterrand MASAMUNA



Le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a été reçu mardi 7 août 2021 par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Selon la cellule de communication de la Présidence congolaise, les deux personnalités ont signé trois accords notamment sur le tourisme ; la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ; ainsi que la protection réciproque des investissements.

Dans son discours, le président Erdogan a indiqué que ces accords seront bénéfiques pour les deux pays, sans plus de détails.

Les présidents Tshisekedi et Erdogan se sont rencontrés aux alentours de 17h15', heure locale.

Parti depuis le 2 septembre à Rome en Italie, le chef de l'Etat congolais va clôturer son voyage mercredi 8 septembre à Istanbul, avec une Table ronde avec le Turkish Business Community à Maslak Hôtel. Ces rencontres vont se tenir avec 7 compagnies turques. 



Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi sera reçu, jeudi 2 septembre à Roma en Italie par son homologue italien, Sergio Mattarella. Le Chef de l’Etat congolais devra prendre part à la 47e édition du Forum Ambrosetti sur l’économie mondiale. Dans les coulisses du Palais du Quirinal, siège de la présidence de la République italienne, la rencontre entre Tshisekedi et Mattarella s’inscrit dans un cadre « historique et symbolique » en vue du raffermissement des relations de coopération et d’intérêt commun entre la RDC et l’Italie, indique la cellule de communication de la Présidence.

Au Palais du Quirinal, le Chef de l'Etat sera accompagné du vice- premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet adjoint André Wameso, de son conseiller spécial en matière de sécurité François Beya, de son envoyé spécial Patrick Luabeya et de l'ambassadeur de la RDC en Italie.

Félix Tshisekedi est arrivé à Rome mercredi 1er septembre en fin d’après-midi, par l'aéroport   de Rome- Ciampino.

À l'étape de Milan, le Président de la RDC et President en exercice de l'Union Africaine va participer à la réflexion prospective des dirigeants du monde sur le thème « Le scénario d'aujourd'hui et de demain pour les stratégies concurrentielles. »

En tant que porte- voix du continent africain, le président de la RDC prépare aussi sa participation au sommet du G20 prévu au mois d'octobre prochain à Rome, la « ville éternelle. »



 

(Agence Ecofin) - La société japonaise d’automobile Nissan va mettre en place une nouvelle unité commerciale régionale destinée à l’Afrique afin de réorganiser ses opérations sur le continent en les centralisant au sein d’une seule entité. Le groupe espère ainsi mieux pénétrer le marché africain, encore sous-exploité.

Le constructeur automobile japonais, Nissan, veut renforcer sa présence en Afrique. Dans un communiqué publié le mercredi 2 décembre 2020, l’entreprise a annoncé qu’elle va mettre en place une nouvelle unité commerciale régionale, destinée au continent.

Cette mesure vise à centraliser les opérations de l’entreprise sur le continent africain à travers une seule entité. Celle-ci devrait être dirigée par Mike Whitfield, qui occupait le poste de directeur général des unités de Nissan en Afrique du Sud et en Egypte. Grâce à cette stratégie, l’entreprise espère stimuler sa capacité de production et mieux pénétrer le marché africain.

Considérée comme l'un des plus grands marchés d’automobiles neuves non développés du monde, l’Afrique a attiré ces dernières années, de nombreuses sociétés automobiles qui ont annoncé d’énormes investissements pour profiter de la bonne performance du continent en termes de croissance économique.

Selon les statistiques, le continent compte pour à peu près 1% des ventes mondiales de voitures neuves, alors que sa population et sa classe moyenne augmentent. Les grosses firmes comme Nissan, Volkswagen, ou Toyota cherchent donc à bien se positionner sur le continent pour mieux profiter de ses perspectives économiques prometteuses, renforcées notamment par la zone de libre-échange économique africaine.

« Au-delà des améliorations opérationnelles internes, cela permet à Nissan de se concentrer sur l'opportunité massive que l'Afrique représente pour l'organisation au niveau mondial », a indiqué l’entreprise dans le communiqué relayé par Reuters.

Notons que la société Nissan est déjà présente en Egypte, au Nigeria et en Afrique du Sud considérée comme le centre opérationnel de son unité commerciale régionale subsaharienne.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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