Parmi les promesses électorales, le président de la République, Félix Tshisekedi, a exprimé mardi à Mbuji-Mayi, son engagement à trouver des "solutions urgentes" concernant la Minière de Bakwanga (Miba) et la Société Anhui Congo d’investissement minier (Sacim Sarl).

" Le problème de la Sacim et la Miba, laissez moi m'en charger. Je vous promets plus d'emplois, l'autosuffisance alimentaire, plus de pouvoir d'achat et je vais mettre fin à l'instabilité économique", a dit le président Félix Tshisekedi cité par le correspondant de DESKECO.COM à Mbuji-Mayi.

Poumon économique du Grand Kasaï, la Miba est dans une situation de précarité dans tous ses aspects. Le jeudi 28 septembre 2023, lors de la cérémonie officielle de prise de fonction du nouveau comité de gestion, le Président du Conseil d'Administration avait déclaré : " la Miba est encore récupérable avec ce comité". Il comptait ainsi sur trois atouts majeurs de cette entreprise de l'État, à savoir "son personnel qui jouit d'une longue expérience dans l'exploitation du diamant, ses ressources géologiques variées et la volonté politique clairement affichée par le chef de l'État, déterminé à voir cette société retrouver ses lettres de noblesse".

Quant à elle, la Sacim SARL, deuxième société minière après la Miba en difficulté, n’exploite plus le diamant faute d’approvisionnements en intrants de traitement. Obligée désormais de vendre ses colis de diamants à des acheteurs choisis par le ministère des Mines, cette société chinoise vend actuellement jusqu’à 13.000 USD le carat au moment où son prix de revient est supérieur à ce prix.

Abordant la hausse du prix du maïs, le président a promis de faire une descente sur le marché pour s'enquérir de la situation avant de reprendre son vol pour le Kasaï central. Sur le marché de Mbuji-Mayi, le Service national a revu à la baisse le prix du maïs, passant de 12 000 à 4 150 francs congolais la mesurette, en raison de la production de Kanyama Kasese.

Marie-Jeanne Mupela



Le conseil des affaires d’État chinois a annoncé cette semaine la levée des droits de douane sur les importations de six pays africains, dont la RDC. Cette suppression des tarifs douaniers entrera en vigueur le 25 décembre 2023.

Les pays africains bénéficiaires de cette mesure sont :

  • la RDC
  • l’Angola
  • la Gambie
  • le Mali
  • Madagascar
  • la Mauritanie.

La mesure concerne 98% des produits imposables en provenance de ces pays, comme le café, l’huile de palme, le coton, le cacao, les fruits ou encore les fruits de mer et les épices…

Tous ces produits étaient jusqu’à présents taxés à leur arrivée en Chine. 

Selon la dépêche de l’agence Chine nouvelle, cette politique d’exemption tarifaire vise à « incarner l’esprit d’amitié et de coopération sino-africaine et à faciliter la création d’une communauté sino-africaine de haute qualité et de destin commun ».

Elle devrait, à terme, être étendue à « tous les pays africains les moins avancés avec lesquels la Chine a établi des relations diplomatiques ».

Selon les douanes chinoises, les échanges commerciaux entre la Chine et le continent sur les dix premiers mois de 2023 approchaient les 218 milliards d’euros, dont près de 85 milliards d’euros d’importations de produits africains.

radiookapi.net/CC



La République démocratique du Congo va bénéficier de 65 millions de dollars américains comme appui de ses partenaires internationaux (la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Bezos Earth Fund, le Fonds d’amorçage des Country package qui comprend la France, la Fondation Walton, Conservation international et la Fondation Moore) à sa nouvelle économie du climat. L'annonce a été faite le 2 décembre 2023 à l'occasion du Sommet mondial d’action pour le climat de la COP28. 

La nouvelle économie du climat de la RDC est basée sur la protection des forêts, des tourbières et des zones clés pour la biodiversité, tout en développant une économie durable, afin d’améliorer les conditions de vie et l’emploi pour les communautés du pays.

La couverture forestière de la RDC a un impact important sur les services écosystémiques mondiaux et nationaux. Les forêts de la RDC peuvent générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés nécessaires pour atténuer les impacts des catastrophes et renforcer la résilience des communautés de la RDC, estime le groupe de la Banque mondiale. 

Si elles ne sont pas protégées, la perte de 40% de leur étendue actuelle pourrait signifier que le secteur de l'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCATF) de la RDC deviendrait une source nette de carbone et non plus un puits. Le coût total pour le monde d'une telle perte de stock de carbone - et donc de la capacité des forêts à fournir des services de séquestration du carbone - serait d'environ 95,3 milliards de dollars.

actualite.cd/CC



L'Argentier rd-congolais s'est livré à l'exercice de redevabilité. Le ministre des Finances était devant le peuple via la presse. Nicolas Kazadi a présenté le "bilan économique chiffré" de l'action gouvernementale du tandem Tshisekedi-Sama, assorti des perspectives pour les années à venir. En gros, un bilan largement positif. Les chiffres en témoignent. Malgré le contexte de morosité due à la cohabitation, à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine, le Gouvernement a réalisé des performances économiques indélébiles. Tenez, partie de 5,8% en 2018, la croissance a atteint 6,2% en 2023. Le taux d'inflation, qui était à 7,23% en 2018, s'est établi à 22,6% en 2023, dans un contexte de haute inflation importée. Toutefois, malgré ce contexte, le pic d'inflation de la période 2019-2023, situé à 22%, est meilleur comparé à celui de la période 2012-2018, ayant atteint 54,75%. La dépréciation monétaire a été plus ou moins maîtrisée, les réserves de change, elles, passées de 819 millions USD en 2018, à 4 milliards 721 millions USD. Sans parler du Budget qui est resté en constante augmentation. Autant des performances du cadre macro-économique qui nécessitent d'être préservées en termes des acquis, pour continuer sur la même lancée durant le prochain quinquennat, dans l'optique de l'émergence du Congo de Lumumba. Quoi de plus normal que le souverain primaire renouvelle sa confiance à l'administration Tshisekedi. Car, on ne change pas l'équipe qui gagne, dit-on.

Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, et celui  de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ont, face à la presse, présenté, mardi 28 novembre 2023, le bilan chiffré de l'action du Gouvernement Sama Lukonde, sous le thème  "Bilan économique et perspectives".

Dès l'entame de son intervention, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a présenté les principales évolutions du cadre macro-économique.

Au sujet de la croissance économique, Nicolas Kazadi a insisté sur la résilience dont a fait preuve l'économie du pays, durant ces cinq ans du mandat du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cinq années dont deux étaient marquées par la cohabitation, une année par la pandémie de Covid- 19. 

De 2018 à 2023, a dit Nicolas Kazadi, la croissance  est partie de 5,8% à 6,2% en 2023.
 
Ici, il faut noter les efforts de préservation du pouvoir d'achat, dans un contexte de hausse inflation importée, avec les conséquences de la guerre en Ukraine et la Russie.

" Si en 2018, le taux d'inflation était à 7,23%, il s'est établi à 22,6% en 2023", a-t-il ajouté.

Nicolas Kazadi a, au cours de cet exercice de redevabilité, comparé le pic d'inflation entre le précédent régime et celui du Président  Tshisekedi.

De cette comparaison, il importe de noter que pour la période de 2012-2018, le pic a atteint 54,75%, alors que durant la période allant de 2019 à 2023, le pic est à 22%.

Quant au taux de change, le ministre des Finances 
Nicolas Kazadi a souligné que la dépréciation monétaire est plus ou moins stabilisée, en dépit de quelques soubresauts en 2023, dans un contexte de prix élevé du dollar et de hausse d'inflation au niveau international.

Au sujet de réserves de change,  Nicolas Kazadi  a  souligné "qu un record historique jamais réalisé depuis l'accession du pays à l'indépendance. En effet, parties en 2018 à 879 millions USD, les réserves de change sont à 4 milliards 721 millions USD".

Et d'ajouter: " le budget est en constante augmentation en milliards de dollars américains. S'il était à 5,7 milliards USD, le projet de budget 2024 est chiffré à 16,1 milliard USD".

La pression fiscale, a-t-il conclu,  est partie de 9,0% en 2018 pour une projection de 13,2 en 2024.

Serge Mavungu 



Revue de presse du mardi 21 novembre 2023

L’Agence congolaise de presse (ACP) revient ce mardi, sur les prix des ingrédients de grande consommation vendus à Kinshasa qui sont en hausse sur les différents marchés de la ville pour la période allant du 20 octobre au 20 novembre 2023. Ces résultats, rapporte l’agence, sont obtenus à a suite d’une muni enquête initiée par sa rédaction.

Selon l’ACP, cette hausse est consécutive à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain et au délabrement  des  routes de desserte agricole auquel sont confrontés les transporteurs.

Et dans ces conditions, Forum des As peint la situation difficile des fonctionnaires.

Sur le front du budget, note le journal, le projet de loi des finances fait toujours la part belle au fonctionnement des institutions régaliennes. Aux  secteurs sociaux de base (éducation, santé, logement…), aux rémunérations des fonctionnaires de l’Etat et à l’investissement, on réserve des miettes.

Et c’est ce projet de loi des Finances pour l’exercice 2024 que le Sénat a voté en seconde lecture, renseigne Africanews. Sur 109 membres composant cette Chambre du Parlement, 83 ont participé à la plénière, 81 ont voté par oui, 2 ont été contre ce projet de loi et aucun sénateur ne s’est abstenu, détaille de tri hebdomadaire.

radiookapi.net/CC



L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a entamé lundi une mission d’audit visant à examiner le budget opérationnel des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Cette mission est principalement axée sur le contrôle du budget opérationnel, évalué à environ 20 millions d'euros, et elle est dirigée par la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina.

Cette mission survient dans un contexte délicat marqué par les récentes déclarations du ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi. 

Selon les affirmations de ce membre du gouvernement, le budget initial prévu pour l'organisation des Jeux, estimé à 48 millions de dollars, aurait connu une augmentation significative pour atteindre un montant astronomique de 324 millions de dollars.

Le ministre Kazadi a précisé que "le budget des opérations avait grimpé de 12 à 78 millions de dollars, tandis que les dépenses liées aux infrastructures avaient explosé, passant de 36 à 246 millions de dollars. De plus, la période de préparation pour ces Jeux s'était étendue de quelques mois à environ trois ans, révélant ainsi des erreurs de planification et de gestion."

Cependant, la direction du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF) a vigoureusement réagi aux déclarations du ministre des Finances. Selon le CNJF, le ministre Kazadi, en tant que membre et vice-président du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie, était pleinement conscient du budget alloué à l'organisation des Jeux, distinct du budget destiné aux infrastructures. Ce budget avait été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais via le Comité de pilotage des Jeux, en présence du ministre des Finances, avant d'être entériné par le Conseil Permanent de la Francophonie, a affirmé la direction du CNJF.

Elle a souligné que le budget validé par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux s'élevait à 66,9 millions d'euros, un montant qui avait été approuvé par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La direction du CNJF a également mis en lumière le fait que le Ministère des Finances n'avait pas encore versé la totalité de cette somme, entraînant des créances impayées.

La direction du CNJF a également mentionné que la gestion des dépenses du CNJF avait fait l'objet d'une surveillance attentive de la Brigade financière de l'Inspection Générale des Finances (IGF), qui avait rendu un rapport à ce sujet lors d'une communication conjointe.

Elle a conclu que la confusion découlant des déclarations du ministre des Finances résulterait de la confusion entre les fonds alloués à l'organisation des Jeux et ceux destinés à la construction des infrastructures. Elle a insisté sur le fait que ce dernier volet budgétaire ne relevait pas de la compétence du CNJF, mais plutôt des ministères des ITP et des Finances, qui sont responsables de la construction, de la réhabilitation et de l'aménagement des infrastructures.

En outre, la direction du CNJF a suggéré que ces deux ministères seraient mieux placés pour expliquer l'affectation des 324 millions de dollars que le ministre Kazadi aurait déboursés pour les Jeux.

actualite.cd/CC



Les députés nationaux ont adopté, ce mardi 24 octobre, le projet de loi de finances de l’exercice 2024. 

Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 40.534.856.291.177 FC (Quarante mille cinq cent trente quatre milliards huit cent cinquante six millions deux cent quatre-vingt-onze mille cent soixante-dix-sept Francs Congolais). Lorsqu’on y applique le taux de change moyen de 2518 pour 1$, cela fait en dollars américains 16 milliards USD.

Ce chiffre représente un accroissement de 24,9% par rapport à celui de l’exercice 2023 chiffré lui à 32.455,8 milliards de FC.

La loi de finances de l'exercice 2024 repose sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques suivants :

• Taux de croissance du PIB: 6,4%;

• Déflateur du PIB: 10,6% ;

• Taux d'inflation moyen: 10,9%;

• Taux d'inflation fin période: 10,4% ;

• Taux de change moyen: 2.518,3 FC/USD;

• Taux de change fin période: 2.535,5 FC/USD;

• PIB nominal :179.338,3 milliards de FC;

•Pression fiscale: 13,5%.

 Sur 351 députés qui ont pris part au vote, 350 ont voté pour , un seul a voté contre et aucun ne s’est abstenu, selon les chiffres du bureau de l’Assemblée nationale. 

Cette adoption s’est faite in globo sur proposition du bureau de la Chambre basse du parlement.

Le texte sera envoyé au Sénat, chambre sœur, pour y subir une seconde lecture. S’il est voté en des termes identiques, il sera envoyé au Président de la République pour promulgation. S’il est voté en des termes non-identiques, une commission mixte paritaire sera mise en place pour aplanir les divergences. Si à l’issue des travaux celle-ci n’y arrivait toujours pas, la version de l’Assemblée nationale l’emportera selon les textes.

Le projet de loi de finances était déclaré recevable le 29 septembre 2023 et envoyé à la commission Écofin pour un examen approfondi.

Berith Yakitenge 



Toutes les stations-services de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) ont rouvert ce mardi matin 24 octobre après la hausse du prix du litre d’essence par le Gouvernement.

Le prix du litre d’essence à la pompe coute désormais 3.970 francs congolais (1.58 USD), selon la nouvelle structure des prix signée lundi 23 octobre par le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe.

Toutefois, le prix du transport en commun n’a pas encore changé dans la ville de Bukavu. Cette nouvelle structure des prix de carburant était la condition principale posée par les pétroliers avant de rouvrir les stations et entreprendre l’importation de nouveaux stocks des produits.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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