L’Union européenne dit s’engager aux côtés de la République Démocratique du Congo pour « une meilleure gouvernance économique », en appui au nouveau plan stratégique de la réforme des Finances publiques, présenté mardi 16 novembre à l’hôtel du Fleuve à Kinshasa, par le ministre des finances Nicolas Kazadi, en présence de l’ambassadeur de l’UE au près de la RDC, Jean-Marc Châtaigner.

Dans un communiqué de presse, l’Union européenne salue la présentation du nouveau plan stratégique de la réforme des Finances publiques, du 16 au 17 novembre 2021 et se félicite de la mobilisation des partenaires auprès des autorités congolaises.

Pour JM Châtaigner, la gouvernance économique est l’épine dorsale de la gouvernance politique. Il est donc, estime-t-il, opportun d’améliorer la gouvernance économique en RDC. « Le moment est opportun et favorable à une amélioration notable de la gouvernance économique en RDC : La gouvernance économique, c’est l’épine dorsale de la gouvernance politique. Elle mérite donc une attention particulière en cette période de relance des réformes publiques ; dans laquelle s’inscrit le nouveau plan stratégique de la réforme des Finances publiques présenté ce jour par le Ministre des Finances et ses équipes », a confié Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l’Union européenne en RDC.

Et, toujours lui, d’indiquer que « la création d’un espace budgétaire pour les investissements et les dépenses sociales prioritaires (éducation, santé…) est crucial pour le développement du pays. La RDC a toutes les capacités de mobiliser des ressources fiscales comparables à celles d’autres pays africains ».

À l’en croire, ce nouveau plan stratégique de la réforme des Finances publiques propose un plan d’action précis qui intègre les axes d’intervention détaillés dans le Mémorandum de politique économique et fiscale du programme triennal soutenu par la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et le Fonds monétaire international (FMI).

En appui à cette stratégie, souligne le communiqué de l’UE parvenu à POLITICO.CD, cinq axes ont été identifiés par les partenaires techniques et financiers dans le cadre du Groupe inter-bailleurs en charge des Finances publiques :

  • Transparence minière;
  • Mobilisation des recettes (exonérations, TVA, code des impôts) ;
  • Digitalisation (recettes, passation des marchés, gestion budgétaire, comptabilité) ;
  • Décentralisation financière;
  • Bonne gouvernance budgétaire (contrôle interne budgétaire, compte unique du trésor, exécution du budget).

Cependant, pour accompagner la République démocratique du Congo dans la mobilisation des ressources, étape essentielle pour une juste redistribution et le financement des programmes sociaux, l’Union européenne et plusieurs partenaires vont renforcer leur coordination et leur concertation notamment en matière d’appui budgétaire. La signature du Protocole d’accord d’un cadre permanent de concertation et de suivi des réformes des Finances publiques dès l’ouverture des travaux, s’inscrit dans cette volonté commune portée par le Ministère des finances.

Elle annonce également, poursuit le communiqué de l’UE, la relance de programmes de coopération plus conséquents, définis dans le cadre d’un dialogue politique ouvert avec les autorités congolaises en matière de gouvernance économique.

Ainsi, pour appuyer ces actions, l’Union européenne qui assure, avec la Banque mondiale, la co-présidence du Groupe inter-bailleurs en charge des Finances publiques, a fait de la gouvernance économique une priorité dans ses programmes de partenariat avec la République démocratique du Congo.

Il convient d’indiquer que l’Union européenne agit notamment pour l’interconnexion des régies financières à hauteur de 3 millions d’euros et s’engage dans le cadre de sa coopération pour la période 2021-2027 à renforcer son soutien à la modernisation et la transparence des finances publique au travers du programme Unis pour la prospérité, conclu le communiqué.

Serge Sindani

 


La République démocratique du Congo (RDC) a réalisé une performance de 14% d’excédent budgétaire, soit une mobilisation des recettes de plus de 8 milliards de dollars au lieu de 7 milliards prévus dans le budget 2021. Ce résultat ressort de l’examen à l’Assemblée nationale du collectif budgétaire 2021. 

Répondant aux préoccupations des députés, le ministre du Budget Aimé Boji s’est félicité de cet exploit qui, selon lui, est le premier dans l’histoire de mobilisation des recettes en RDC.  

« Les recettes sont en augmentation, et c’est pourquoi le projet de loi des finances améliore les prévisions budgétaires à hauteur de 14%. C’est la toute première fois que la loi des finances rectificatives est revue à la hausse. Les dépenses dans les secteurs sociaux ont été améliorés, notamment santé et éducation, mais aussi dans le domaine sécuritaire. L’amélioration des dépenses en investissement passe de 11 à 16% », a expliqué M. Boji. 

Le ministre Aimé Boji promet de poursuivre des reformes des finances publiques afin de maximiser les recettes de l’état en 2022. 

Abordant les préoccupations exprimées par les députés sur la reddition des comptes du budget, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a fourni des explications sur les divergences, les dépassements ou les faiblesses d'exécution du budget 2020. 

« Ce qui explique cette performance, la qualité de la révision budgétaire. La tendance est toujours d’exprimer des ambitions qui vont au-delà des moyens, et souvent ça se retourne contre nous. Certains services ont l’avantage de consommer plus que d’autres et ça crée des frustrations », a poursuivi Nicolas Kazadi. 

radiookapi.net/CC



Le gouvernement a présenté à l’Assemblée nationale un projet de Loi de finances rectificative à la hausse. Les journaux parus vendredi 12 novembre à Kinshasa saluent ce succès.

AfricaNews fait l’économie de l’allocution du ministre d’Etat, ministre du Budget à l’occasion de la présentation du projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021 à l’Assemblée nationale. « Ce projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021 répond à la nécessité d’ajuster les agrégats budgétaires et de redéfinir la trajectoire des finances publiques au regard des évolutions récentes de la situation politique et socioéconomique de notre cher pays», a signifié le ministre d’Etat Aimé Boji.

«Pour la première fois dans l’histoire des finances publiques de notre pays, on va faire une loi rectificative du budget dans le sens de la hausse. Nous allons passer de 7 milliards USD à près de 8 milliards USD», s’est réjoui le même jeudi dans les médias l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, cité par le journal.

Dans son exposé des motifs, rapporte La Prospérité, Aimé Boji a laissé entendre que ledit projet est essentiellement justifié par « la prise en compte de nouvelles orientations du Programme d’Actions du Gouvernement, investi le 26 avril dernier par la Chambre basse du parlement. A l’en croire, ce projet de loi tient-il compte de la modification apportée à la taille et la structure gouvernementale, qui passe de 65 à 57 membres, entrainant ainsi la fusion de certains ministères, la création ou la suppression d’autres ».

«La loi de finances rectificative de l’exercice 2021 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, chiffré à 16.621,6 milliards de Francs Congolais équivalant à 8,3 milliards de dollars américains, dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de Francs Congolais», a éclairé le ministre d’Etat, ministre du Budget.

Le Potentiel parle d’un « record historique des recettes publiques », expliquant que la relance des finances publiques est effectivement en marche en RDC depuis l’avènement du gouvernement Sama Lukonde et le regard contrôleur de l’inspection générale des Finances.

Ecoles préfabriquées

Sur un autre chapitre, le quotidien Le Journal annonce qu’« après le dossier 100 jours, gratuite de l’enseignement et Bukanga Lonzo », on s’achemine « vers un autre procès sur les 300 écoles préfabriquées ». Après avoir déploré la surfacturation ayant caractérisé le montage financier du projet de 300 écoles préfabriquées, ainsi que le manque des matériaux de construction dans différents sites, le Premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund obtient gain de cause, notamment l’ouverture d’une instruction judiciaire et des poursuites quant à ce. Selon le tabloïd, ce dernier a mis à la disposition de la Justice 61 pièces à conviction.

radiookapi.net/CC



Au cours d'une interview accordée à la presse le week-end dernier sur la baisse des prix des surgelés annoncée depuis le mois d'août de l'année en cours, non-appliquée jusqu'en ce jour par les importateurs, le ministre de l'Économie Nationale Jean-Marie Kalumba Yumba a évoqué l'alternative en cours qui consiste à importer plus de 27.000 tonnes des poissons chinchards de la Namibie à 6 millions de dollars. 

Ces produits seront bientôt livrés à la RDC par les entreprises Namibiennes de pêche ayant signé un accord avec le gouvernement congolais.

"Nous avons procédé à la location des bateaux de pêche. Le gouvernement a également émis la lettre de crédit. Et nous avons un chronogramme de livraison des produits. Nous allons vous le communiquer au moment opportun", a-t-il fait savoir.

Jean-Marie Kalumba a, de ce fait, rassuré la population congolaise sur la baisse des prix précisant que le gouvernement travaille sur des solutions durables face au refus de l'application des prix concertés par les opérateurs économiques.

"Nous sommes arrivés à un compromis. Et nous avons fixé les prix d’une manière concertée, compte tenu de certaines exagérations que nous avions constatées. Mais nous constatons que les procès verbaux que nous avions signés ne sont pas respectés. Nous demandons à la population d’être calme", a affirmé Jean-Marie Kalumba Yuma.

Le patron de l’économie nationale a indiqué que le gouvernement n’a jamais imposé les prix aux opérateurs économiques. D’après lui, ces derniers se sont illustrés dans "les magouilles par de fausses déclarations".

Reconnaissant que les opérateurs économiques demeurent des partenaires du gouvernement congolais, Jean-Marie Kalumba a noté que ce dernier reste ouvert au dialogue pour changer la donne. Toutefois, il a prévenu qu’à l’issue du travail des inspecteurs de l’économie sur le terrain, les coupables devront répondre de leurs actes.

En outre, Jean-Marie Kalumba Yumba affirme avoir changé de méthode de travail, qui consiste à faire moins de discours à la place des actions.

Concernant les festivités de fin d’année, le ministre a précisé que l’idéal est de travailler pour des solutions durables et permanentes. Il espère tout de même que le travail abattu portera des fruits avant la fin de l’année.

Christel Insiwe



A travers une circulaire tablant sur les frais de scolarité 2021-2022 signée lundi 1 novembre, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a décidé la suppression définitive et totale desdits frais pour les classes du cycle primaire des établissements publics de l’enseignement.

« Les frais scolaires ne peuvent, ni être mentionnés sur les arrêtés provinciaux portant leur fixation, ni être exigés aux parents pour quelque motif que ce soit », indique ce document du ministre avant de préciser « qu’il n’existe plus des frais à payer par les parents d’élèves, sous toutes les formes, au niveau primaire des établissements publics ».

En outre, il en est de même pour des frais de minerval, de prime d’assurance scolaire, de participation au TENAFEP et d’identification et suivi informatisé des élèves.

Par ailleurs, aux niveaux maternel, secondaire général, cycle court et des humanités, les frais scolaires sont fixés conformément à l’article 177 de la loi cadre du 11 février 2014 de l’enseignement national qui dispose « les frais scolaires dans les établissements publics de l’enseignement primaire secondaire et professionnel sont fixés par arrêté du gouverneur sur proposition du comité provincial ou urbain de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ».

Il s’agit entre-autres des frais de fonctionnement, de minerval, de bulletin scolaire, d’internat, de participation au jury national du cycle court et à l’examen d’État, pour l’enseignement à distance, de la carte nationale d’identification de l’élève et du carnet de santé.

La fixation de ces frais précités doit prendre en compte, les frais techniques destinés à appuyer le fonctionnement des ateliers et laboratoires dans les établissements publics de l’enseignement technique, un appui pour suppléer aux besoins de l’enseignement et ce, sous le contrôle du comité de gestion de l’école, étant donné que la gratuité ne s’applique exclusivement qu’à l’école primaire.

Dans ce cadre, il est désormais interdit de percevoir les frais de motivation et de pratiquer des clés de répartition supprimés.

Les frais minerval, du bulletin scolaire et de la carte d’identification de l’élève, pour l’année 2021-2022, sont fixés à 1000 FC, par an et par élève, au sein des établissements privés agréés.

En ce qui concerne l’enseignement à distance, les frais sont fixés à 5.000 FC par élève, et les frais de participation au TENAFEP, au TENASOSP, au jury national du cycle court et à l’examen d’État sont fixés par le gouverneur de province, sur proposition du comité de l’enseignement primaire, secondaire et technique, ajoute l’ACP.

Carmel NDEO et ACP/CC



L’expert en appui aux processus de négociations entre l’Initiative de la forêt de l’Afrique Centrale (CAFI) et le ministère des Finances en RDC, Me Augustin Mpoyi, a annoncé que cette institution a approuvé une allocation initiale de 500 millions de dollars américains en provenance de son Fonds fiduciaire sur la période allant de 2021 à 2026.

Me Augustin Mpoyi l’a dit dans la présentation du communiqué conjoint et la « Lettre d’Intention » (Loi), au cours de la réunion de restitution organisée lundi par le ministère des Finances, au Cercle Elias dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

L’objectif de cette rencontre, a-t-il dit, consistait à recueillir des avis des parties prenantes provenant des institutions publiques, du secteur privé, des ONGs et des médias sur le Projet de Loi entre la RDC et CAFI à Glasgow à la 26ème Conférence des Parties de la Convention- Cadre des Nations Unies sur le Climat.

La signature interviendra mardi, au cours de cette messe climatique entre le Chef de l’Etat de la RDC et le Premier ministre britannique pour le compte de CAFI.

Me Augustin Mpoyi a fait savoir que CAFI a également déployé des efforts quant à la mobilisation des financements conséquents, pour couvrir les engagements pris par la RDC pour la période correspondante, conformément à la « Déclaration de la Commission des forêts de l’Afrique » (COMIFAC) pour un Accord équitable en faveur des forêts du Bassin du Congo, signé le 26 août 2021.

Pour un développement vert

La RDC, a-t-il poursuivi, s’est engagée à œuvrer, en partenariat avec CAFI, dans l’objectif d’arrêter et d’inverser la perte des forêts et la dégradation des terres d’ici 2031, tout en assurant un développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive.

Cela, a-t-il ajouté, sera concrétisé sur la base de financements conséquents, additionnels, nouveaux et prévisibles, de stabiliser et, le cas échéant, de réduire la perte annuelle de couvert forestier, et de compenser les pertes résiduelles du couvert forestier par la régénération naturelle ainsi que le boisement-reboisement et l’agroforesterie.

« La COP26 permettra aux deux pays de renouveler et de revitaliser leur partenariat, qui sera une véritable source d’inspiration au niveau mondial, notant que CAFI reconnaît la redevabilité e la responsabilité de la RDC dans l’atteinte des objectifs et des jalons identifiés secteur par secteur dans la lettre d’intention signée entre parties », a souligné Me Mpoyi.

La lettre d’intention portant sur le renouvellement et l’élargissement d’un partenariat pour un développement vert dans le cadre de CAFI sur la période 2021-2031, a-t-il signalé, servira d’instrument pour la mobilisation des financements additionnels tant publics que privés, domestiques, bilatéraux et multilatéraux pour pousser la RDC à atteindre ses ambitions de développement vert.

Selon cette lettre d’intention, a rapporté l’expert Augustin Mpoyi, la mobilisation des financements après 2026 dépendra de l’évaluation indépendante du partenariat et de la disponibilité des fonds. C’est en fonction des financements engagés à partir de 2027, que les objectifs à l’horizon 2031 pourraient être réajustés, lit-on dans cette lettre.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Le prix de la tonne de cuivre connait une hausse de prix sur le marché international en se négociant à 10.266,10 (dix mille deux cent soixante-six, dix cents) USD, contre 9.325,20 (neuf mille trois cent vingt-cinq, vingt cents) USD, au cours de la période du 25 au 30 octobre, indique la Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur reçu jeudi à l’ACP.

Selon ce communiqué, le cobalt, le zinc et l’étain connaissent également une hausse de prix sur le même lieu de négoce et se vendent au cours de cette période respectivement à 55. 549,00 (cinquante-cinq mille cinq cent quarante-neuf) USD, contre 52.879,00 (cinquante-deux mille huit cent soixante-dix-neuf) USD la tonne ; 3.654,20 (trois mille six cent cinquante-quatre, vingt cents) USD contre 3.115,40 (trois mille cent quinze, quarante cents) USD la tonne et 38.730,00 (trente-huit mille sept cent trente) USD contre 37.025,00 (trente-sept mille vingt-cinq) USD la tonne.

La même source relève que l’or et l’argent connaissent une baisse de prix sur le marché international au cours de la période sous examen, en se négociant respectivement à 57,63 (cinquante-sept, soixante-trois cents) USD contre 58,19 (cinquante-huit, dix-neuf cents) USD et 0,76 (soixante-seize cents) USD contre 0,84 (quatre-vingt-quatre cents) USD le gramme.

Le prix du tantale, selon la Commission nationale des mercuriales, est resté stable au cours de la même période sous examen en gardant le prix de 237,00 (deux cent trente-sept) USD.

Baisse du prix de cacao sur le marché international

La Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur a, par ailleurs relevé que le prix d’un kilogramme de cacao connait une baisse sur le marché international en se négociant à 1.37 (un, trente-sept cents) USD contre 1,42 (un, quarante-deux cents) USD le kilogramme, au cours de la période du 25 au 30 octobre 2021.

Cette même Commission nationale des mercuriales a indiqué que les prix moyens des autres produits agricoles et menus forestiers, à savoir le café Robusta, le café Arabica, le caoutchouc, la papaïne , les écorces de quinquina, la poudre de totaquina, le sel de quinine et le Rauwolfia sont restés stables sur ce marché au cours de la même période en s’établissant respectivement à 2,07 (deux, sept cents) USD ; 3,65 (trois, soixante-cinq cents) USD ; 0,8 (huit cents) USD ; 15,12 (quinze, douze cents) USD ; 1,75 (un, soixante-quinze cents) USD ; 51,60 (cinquante et un, soixante cents) USD ; 87,17 (quatre-vingt-sept, dix-sept cents) USD ainsi que 1,46 (un, quarante-six cents) USD le kilogramme.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Neuf (9) organisations de la société civile membre du Réseau ROSCEVAC-RDC (Réseau des Organisations Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique Centrale, Branche RDC) saluent la 2ème phase du partenariat entre la République démocratique du Congo et L'Initiative pour la Forêt d'Afrique Centrale (CAFI). Elles encouragent les deux parties à poursuivre les négociations jusqu'à la conclusion effective de l'Accord, envisagée à Glasgow (Royaume Uni), à l'occasion de la COP 26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021.

Dans une déclaration commune, les 9 organisations promettent de s'impliquer à fond pour la réussite de cette deuxième phase.

" Allons résolument nous impliquer dans la réussite de ce nouveau partenariat, en restant dans notre rôle de plaidoyer pour améliorer la conception et la mise en oeuvre des réformes ciblées par ce nouveau Partenariat ainsi que dans le contrôle citoyen de l'ensemble du dispositif, pour nous assurer de la conformité des actions entreprises aux engagements des uns et des autres", dit la déclaration Commune.

Par la même occasion, ces ONG ont demandé à chacune des parties de respecter ses engagements.

"Appelons, dès lors, les deux parties au strict respect des engagements pris, en raison de l'impact positif considérable que leur mise en oeuvre pourrait avoir dans le sens de (d): () consolider les acquis déjà obtenus lors du premier Partenariat 2016-2020): () accroître la contribution de la RDC à la lutte globale contre les changements climatiques, (ii) améliorer la gouvernance inclusive et multipartite de différents secteurs à incidence sur les forêts et la biodiversité congolaises; (v) renforcer les différents systèmes nationaux pour répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et du développement national: (v) amoindrir la part de l'arbitraire et les risques de corruption", conclut le communiqué.

Les organisations signataires de cette déclaration sont : le Conseil pour Défense Environnementale par la Légalité et la Traçabilité (CODELT), Organisation Congolaise des Ecologistes et Amis de la Nature (OCEAN), CONGO WATCH, Association des Magistrats pour la Protection de l'Environneme (ASMAPE), Dynamique des Groupes des Peuples Autochtones, (DGPA), Action pour la justice Environnementale et le Développement Durable (AJEDD), PREMICONGO, Groupe d'Action pour Sauver l'Homme et son Environnement (GASHE), Centre pour le Traitement de l'information Environnementale (CTIE).

En effet,  il y a des avancées dans les négociations. CAFI a accédé à la demande de la RDC d’augmenter l’enveloppe de 190 millions à 1 milliard de dollars américains pour la période allant de 2021 à 2030. Cette enveloppe doit apporter des résultats concrets avec des indices vérifiables, souhaite Eve Bazaiba.

Le premier partenariat RDC-CAFI scellé en avril 2016 qui est arrivé à échéance en décembre 2020, a permis la capitalisation du FONAREDD et la mise en œuvre de 17 programmes de qualité pour une enveloppe globale de 200 M USD.

Malgré ce financement, qui a servi de déclic pour un développement harmonieux, le gap par rapport au Plan d’Investissement REDD+ estimé à 1,1 Milliards USD, soit 900 M USD n’a fait que s’élargir car les pressions sur les forêts ne font qu’augmenter.

Auguy Mudiayi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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