Fally Ipupa, célèbre artiste congolais, a récemment annoncé sur son compte Facebook qu’il était le premier artiste congolais à atteindre la barre des 100 millions de vues sur YouTube.

Cependant, il convient de noter que l’artiste congolais Innoss’B a déjà dépassé les 220 millions de vues avec son tube « Yope », bien que ces chiffres proviennent de la chaîne YouTube de l’artiste tanzanien Diamond Platnumz.

Le titre « Eloko oyo » de Fally Ipupa, extrait de son album « Tokooos » sorti en 2017, vient de franchir le cap symbolique des 100 millions de vues sur YouTube. Cette chanson, qui mélange des éléments folkloriques et des sonorités contemporaines, a connu un immense succès dès sa sortie, devenant l’un des plus grands succès de Fally Ipupa.

Le clip de « Eloko oyo », réalisé entre Kinshasa et Paris, offre une esthétique visuelle captivante. Fally Ipupa revisite dans cette chanson un air traditionnel du terroir congolais appelé « Anamongo ».
 
Alors que Fally Ipupa se félicite d’être le premier artiste congolais à atteindre les 100 millions de vues sur YouTube, il est important de souligner la popularité de « Yope » d’Innoss’B, qui a accumulé plus de 220 millions de vues sur la chaîne YouTube de Diamond Platnumz.

Il est possible que Fally Ipupa se réfère spécifiquement à sa propre chaîne YouTube, mais il convient de noter que d’autres artistes congolais ont également connu un grand succès sur cette plateforme de streaming vidéo.

Malgré cette controverse, il est indéniable que Fally Ipupa et Innoss’B ont tous deux réussi à attirer l’attention internationale et à accumuler des millions de vues sur YouTube.
 
Leur influence dans l’industrie musicale congolaise et leur capacité à toucher un large public témoignent de la richesse et de la diversité de la musique africaine contemporaine.
 
mbote/CC


Lors de la visite officielle du couple présidentiel à Paris, la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi a tenu mardi 29 avril, des discussions avec une délégation du campus The Land et du Campus France. Ces deux structures collaborent étroitement avec la Fondation DNT pour encadrer les boursiers, et lors de cette rencontre, l’objectif était de faire le point sur l’évolution des étudiants tant sur le plan académique que social.

Au cours de sa visite au campus de Campus France, la Première Dame et la directrice de l’agence, Donatienne Hissard, ont passé en revue les différentes phases de leur partenariat des cinq dernières années. Celui-ci a été jugé satisfaisant, notamment grâce aux excellents résultats académiques des 37 boursiers actuellement accueillis.

Un nouveau contrat a été signé afin d’accueillir 40 boursiers supplémentaires pour la prochaine rentrée de septembre.

À Campus The Land, la délégation conduite par le directeur général Jean-Marc Esnault a présenté les formations dispensées, en particulier le cursus de gestion de projets alternatifs et solidaires suivi par les 27 boursiers Excellentia accueillis depuis 2023. Ceux-ci obtiendraient d’excellentes notes. Satisfaite, la Première Dame Denise Tshisekedi a émis le souhait de renforcer le partenariat avec The Land pour permettre à davantage de lauréats du programme d’en bénéficier.

Ces rencontres ont permis de faire le point sur les résultats positifs des boursiers soutenus par la Fondation DNT et de jeter les bases d’une collaboration future encore renforcée entre les trois institutions, au bénéfice de la formation des jeunes congolais.

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a mis en place l’Académie Internationale de Management Excellentia (AIME). Un contrat a été signé avec le campus The Land pour animer les cours de cette académie.

À ce jour, l’AIME compte deux promotions, la première étant composée de 27 étudiants, tous en L3 à Rennes. La deuxième promotion comprend 13 étudiants qui se trouvent actuellement au niveau B1, tous basés à Kinshasa.

Ézéchiel T. MAMPUYA



Le commandant du service national, le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, a reçu six cents (600) jeunes volontaires du Kasaï oriental dans le cadre de la reconstruction du pays.

Ces jeunes filles et garçons désœuvrés ont été directement acheminés à Kaniama Kasese, où ils vont suivre une formation paramilitaires de cinq à six mois, suivie d'un apprentissage des métiers.

Le général -major Jean-Pierre Kasongo a précisé que depuis quatre ans, plusieurs bâtisseurs qui vont à Kaniama Kasese transitent par la ville de Mbuji-Mayi; mais, en soi, la dite ville n'a jamais offert un seul bâtisseur. 

"Les jeunes du Kasaï oriental ont voulu, maintenant, aller librement à la reconstruction du pays", a-t-il fait savoir. 

En clair, ces jeunes veulent également, comme d'autres jeunes avant eux, devenir des bâtisseurs de la nation.

Fadi Lendo



Le procès contre le pasteur responsable de l'église primitive de Kinshasa - Lingwala, Pierre Kasambakana, a repris depuis le lundi 29 avril devant le TGI -Tribunal de grande instance- de Kinshasa/Gombe, siégeant en chambre foraine, à la prison centrale de Makala. La prochaine audience est prévue le 13 mai prochain. 

Pour rappel, son arrestation fait suite à son énième mariage avec une prétendue mineure ressortissante de la province du Kongo-Central, d'après les documents scolaires de la nouvelle mariée.

Il convient de souligner que le pasteur Pierre Kasambakana, son beau-père Mabiala Nzuzi et un officier de l'état civil de la cité de Kinzaumvuete, dans la province du Kongo central, sont poursuivis pour quatres préventions dont le faux en écriture, l'usage de faux et le mariage forcé.

Fadi Lendo



La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appelle au calme la communauté catholique et toute la société civile du Congo face à la demande de l’ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.

Dans un communiqué publié, mardi 30 avril, la CENCO affirme que le dossier est traité « de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux du pays, y compris l’Accord cadre entre la RDC et le Saint-Siège, lequel garantit un régime de collaboration loyale et sincère entre l’Eglise catholique et l’Etat, au service du peuple congolais ».

Interrogé par Radio Okapi, ce mercredi 1er mai, le secrétaire général de la CENCO, Mrg Donatien Nshole estime qu’à ce stade d’une information judiciaire dont a besoin le Parquet, « il n’y a rien à dramatiser ».

Et d’ajouter : « Le Cardinal Fridolin Ambongo n’a jamais refusé de répondre à une invitation de la justice. Mais si ça se transforme en tracasserie, ça va appeler une autre réaction ».

Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde a ordonné, dans une note destinée au procureur général près la cour d’appel de Matete, le 27 avril, d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa.

Il ordonne au procureur général près la Cour d’appel de Matete d'investiguer sur le « comportement séditieux entraînant des faits infractionnels contre le Cardinal Ambongo ».

Selon le procureur général près la Cour de cassation, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, il s'observe dans les comportements du prélat une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et sermons de nature à décourager les militaires des FARDC qui combattent au front. 

radiookapi.net/CC



La France comme partenaire de la République Démocratique du Congo dit tenir au respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Alors que des voix ne cessent de se lever pour exiger des sanctions à l'endroit du Rwanda soutien numéro Un du M23, Emmanuel Macron, président français dit croire encore à l'option de la résolution de la crise par voie de dialogue et diplomatique.

Toutefois, E. Macron a rappelé que son pays la France a eu à condamner déjà publiquement les agissements Rwandais à l'Est de la République Démocratique du Congo et ce à plusieurs reprises depuis la fin 2022. À l'en croire, cette option n'est pas exclue et sera examinée à chaque étape de l'évolution de ce dossier.

« Nous avons aussi pris des sanctions au niveau européen c'est parce que la France a plaidé justement pour le renforcement du régime en vigueur en décembre 2022 que des mesures restrictives individuelles inédites ont été prises six mois plus tard à l'encontre des groupes armés congolais M23 et FDLR et d'un officier Rwandais impliqué sur le terrain au Nord-Kivu. Nous continuerons à explorer cette voie à chaque fois qu'elle sera nécessaire, on a d'ailleurs parlé très précisément de ce sujet avec le Président », a déclaré Emmanuel Macron à l'issue de l'entretien avec son homologue Félix Tshisekedi mardi 30 avril 2024 à Paris.

À lui de poursuivre :

« Pour le moment nous considérons que d'abord on continuera à apporter des sanctions comme ça individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur terrain, notre priorité elle est à l'action DDR à l'égard de tous les groupes armés, reinmplication des Forces régionales Onusiennes reconnues et acceptées par la RDC sur son sol et avec un travail et des engagements que nous demandons au Rwanda et ce faisant nous pensons que le dialogue et la recherche de la solution diplomatique et sécuritaire est plus efficace à ce jour mais rien ne doit être exclu, nous ferons tout ce qui est utile à chaque étape comme nous l'avons fait tous ces derniers mois, ces dernières années ».

La partie orientale de la République Démocratique du Congo reste une zone en proie à l'insécurité due à l'activisme des groupes armés depuis plusieurs décennies. Malgré les opérations militaires contre ces groupes armés et la proclamation de l'état de siège, la situation demeure particulièrement préoccupante, surtout avec la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans la province du Nord-Kivu.

Des initiatives régionales lancées peinent à donner des résultats escomptés sur terrain. En même temps, une bonne partie des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo est toujours entre les mains des rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.

Clément MUAMBA



Les chanteurs Ferre Gola et Serge Beynaud offriront à leur public francilien une soirée musicale exceptionnelle le 11 mai prochain à Saint-Denis.

Les deux icônes de la rumba congolaise et de la soukouss ivoirienne se produiront sur la même scène lors d’un mini-concert commun.

Ce showcase promet d’être une féria pour les mélomanes, avec la promesse d’assister à un show réunissant deux artistes majeurs de l’afrobeat.

C’est l’occasion unique de voir Ferre Gola, fraichement auréolé de deux concerts à guichets fermés à l’Adidas Arena de Paris, partager l’affiche avec la superstar ivoirienne Serge Beynaud.

La connexion entre Kinshasa et Abidjan prendra tout son sens lors de prestations qui permettront d’apprécier la virtuosité des deux Padres.

De quoi ravir les fans des deux communautés qui se donneront rendez-vous en masse pour célébrer la richesse de la musique africaine. Un événement prometteur pour les amoureux de rumba et de zouk.

mbote/CC



Alors que Félix Tshisekedi s'apprête à rencontrer Emmanuel Macron à l'Élysée, les enjeux de paix régionale et la position française face à la crise au Congo sont plus que jamais au cœur des discussions.

Le président congolais, Félix Tshisekedi, est attendu à l'Élysée pour un déjeuner en tête-à-tête avec son homologue français, Emmanuel Macron. Cette visite, prévue dans un contexte de tensions exacerbées dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC), soulève de nombreuses attentes quant à la position de la France et le rôle médiateur potentiel de l'Angola.

Depuis plusieurs mois, la région des Grands Lacs est le théâtre d'une escalade de violence, notamment due à l'activité des rebelles du M23, soutenus ouvertement par le Rwanda. Cette situation alarmante a poussé la communauté internationale, notamment la France, à réaffirmer son engagement pour le rétablissement de la paix, en s'appuyant sur les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Accord-cadre d'Addis-Abeba.

La France, une alliée de poids ?

La France, qui entretient des relations bilatérales fortes tant avec la RDC qu'avec le Rwanda, se trouve dans une position délicate. Nathalie Broadhurst, la représentante permanente adjointe de la France à l'ONU, a récemment souligné la détérioration de la situation sécuritaire, critiquant les actions du M23 et appelant à une mobilisation internationale pour soutenir les efforts de paix.

L'approche française semble axée sur une diplomatie discrète mais ferme, visant à encourager les dialogues sous l'égide de médiateurs africains, notamment l'Angola. Le président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, reconnu pour son rôle actif dans les médiations régionales, a été soutenu par Emmanuel Macron pour sa tentative de rapprochement entre Kinshasa et Kigali.

Un déjeuner à l'Élysée sous le signe de la diplomatie

Le menu du déjeuner entre Tshisekedi et Macron ne se limitera pas à la gastronomie. Les discussions devraient graviter autour de la crise en RDC, mais aussi des perspectives économiques et des projets de coopération bilatérale, surtout dans le secteur des matières premières où la France souhaite promouvoir une exploitation responsable et transparente.

Cette visite est également une opportunité pour Tshisekedi de clarifier la position congolaise sur plusieurs fronts, notamment sa récente décision controversée de rétablir la peine de mort pour les actes de trahison et de terrorisme, une mesure qui a suscité des réactions mitigées sur la scène internationale.

L'Angola en médiateur : une lueur d'espoir ?

Alors que la situation semble dans l'impasse, l'implication de l'Angola en tant que médiateur pourrait être cruciale. Le pays, qui jouit d'une position neutre et respectée dans la région, tente de coordonner une série de rencontres bilatérales, espérant déboucher sur un dialogue constructif entre les parties en conflit.

actualite.cd/CC

 
 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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