Quatre ans après la suspension de délivrance des permis de conduire, la longue attente arrive à son terme. Lors de son intervention sur les antennes de Top Congo FM, le Ministre des transports et voies de communication, Chérubin Okende a annoncé que la nouvelle version du permis de conduire sera disponible au cours du premier trimestre de l’année 2022. Pour le ministre de tutelle, ce nouveau permis de conduire est sécurisé et possède une puce de sécurité.

« Au cours du premier trimestre de l’année prochaine (2022), ce document précieux (permis de conduire) respectant les normes sera mis à la disposition des Congolais », a annoncé le ministre des Transports et Voies de communication.

Ce permis de conduire, à en croire M. Okende, respecte les standards internationaux en règle notamment dans la zone de la SADEC et COMESA. Il se dit heureux car le processus de mise en disponibilité de ce document est en phase finale.

« À ce jour, je suis heureux de vous dire que nous sommes à la phase finale pour que nous puissions avoir le permis de conduire sécurisé avec puce et respectant les standards internationaux, particulièrement dans notre zone de la SADEC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe) et Comesa (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) », se félicite Chérubin Okende.

Le Ministre du transport rassure « qu’il y a eu appel d’offres international, plus de 15 entreprises avaient souscrit. En fin de compte, il doit y avoir qu’un compétiteur qui sortira gagnant. Et nous sommes dans la finalisation de dernières procédures ».

Stéphie MUKINZI



La question du refus des concerts des artistes congolais en Europe a été évoquée, ce jeudi 9 décembre, par la ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, au cours du briefing presse axé sur le thème : culture et arts : inscription de la Rumba au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO.

Pour la ministre Catherine Kathungu Furaha, l'inscription de la Rumba au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO va servir de plaidoyer pour auprès des autorités européennes pour la reprise des concerts des musiciens congolais en Europe. De ce fait, elle a appelé les congolais à se désolidariser "des combattants" qui empêchent les productions des artistes congolais.

"L'inscription de la Rumba constitue une opportunité dans le cadre de recherches des solutions au problème de la reprise des concerts des musiciens congolais en Europe. C'est en France où il y a le siège de l'UNESCO qu'on doit traiter la question de la Rumba, c'est une occasion et un moyen de plaidoyer pour inviter les autorités et les acteurs du monde à s'impliquer et à soutenir, au nom de la solidarité, la RDC. Parce que notre Rumba est appréciée dans le monde. La diplomatie culturelle va être l'arme que nous allons utiliser pour la reprise des spectacles des musiciens congolais en Europe. Mais nos compatriotes peuvent se produire sous d'autres cieux, en Afrique particulièrement. Nous ne sommes pas défaitistes sur cette question. On ne va pas baisser les bras. Nous appelons les congolais à se désolidariser de ces malveillants qui ne veulent pas que notre culture puisse rayonner dans le monde", a-t-elle déclaré. 

Par ailleurs, le ministre de la communication et Médias, Patrick Muyaya a évoqué la possibilité de dialoguer avec les pourfendeurs des musiciens congolais en Europe - les combattants - mais également ainsi qu'avec les autorités Françaises et Belges afin d'obtenir la reprise des concerts dans l'espace européen.

"C'est étrange de savoir que nos artistes musiciens ne peuvent pas jouer en Europe pour des raisons qui sont connues. Mais lorsque nos compatriotes qui sont à l'étranger font des fêtes, c'est avec la même musique qu'ils dansent. C'est à la limite incompréhensible. Comment refusiez-vous que vos compatriotes se produisent et vivent de leur art ! Nous avons décidé au niveau du gouvernement de voir avec les pays où nos artistes doivent se produire parce qu'il faut utiliser la puissance publique pour permettre à nos artistes de faire leur métier. Avant cela s'expliquait par des motivations politiques mais aujourd'hui le président Tshisekedi est au pouvoir. Il n'y a plus des motivations politiques. Nous comptons trouver des mécanismes de dialogue avec ceux qui refusent les concerts mais aussi avec les autorités particulièrement Belges et Françaises pour arriver à déverrouiller ce problème d'ici l'année prochaine afin nos artistes soient en mesure de s'exprimer en Europe comme font les artistes Ouest-africain, nigérians...", a dit Patrick Muyaya.

Et d'ajouter : 

"La Rumba sera consacrée dans les jours qui viennent à Paris. Normalement ça devrait se faire accompagner par des gra​​​ndes productions culturelles de la Rumba".

Notons que le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste des patrimoines immatériels de l’humanité, déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) pourrait aboutir au cours de ce mois de décembre. En effet, la décision sera annoncée lors de la réunion avec des différents chefs d’Etat, selon le programme de l’UNESCO.

Jordan MAYENIKINI



Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a affirmé que les élections de 2023 se tiendront dans le délai constitutionnel.
Cette déclaration, rapporte la presse présidentielle, a été faite jeudi 9 décembre à l'issue de l'audience accordée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux membres du bureau de la CENI.

Avec le Chef de l'Etat, poursuit la dépêche présidentielle, les discussions ont tourné notamment autour du bon fonctionnement des institutions et les besoins de la CENI qui permettront à la centrale électorale d'atteindre ses objectifs.

"Le Chef de l'État a été très réceptif, il tient à ce que nous puissions faire notre travail en toute indépendance et professionnalisme car le pays doit retrouver sa place dans le concert des nations par les élections", a dit Denis Kadima.

Il a affirmé que la position du Président de la République rencontre justement les aspirations de son bureau parce que, « son bureau s'engage à organiser effectivement des élections crédibles en termes de qualité et en terme de promptitude, c'est-à-dire dans les délais constitutionnels. »

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations que le bureau Kadima a initiées auprès des institutions du pays et des acteurs sociaux.

"La CENI s'emploie à rencontrer, pour des échanges, toutes les parties prenantes nationales au processus électoral et les partenaires internationaux", a déclaré à la presse présidentielle Denis Kadima.

Le président de la CENI a, enfin, lancé un appel aux uns et aux autres afin de se tenir prêts pour les échéances de 2023.

radiookapi.net/CC



Dans le cadre du procès en appel du meurtre de Floribert Chebeya, Directeur Exécutif de la Voix des Sans-Voix (VSV) et de son Chauffeur Fidèle Bazana, l’instruction du dossier s’est poursuivie ce mercredi 8 décembre 2021. Le commissaire supérieur adjoint, Paul Mwilambwe, exilé depuis dix ans au Sénégal et condamné en première instance par la Haute Cour militaire de la RDC par contumace, a comparu ce jour.

Devant la Haute Cour militaire siégeant en matière foraine à la prison militaire de Ndolo, Paul Mwilambwe a chargé le Général John Numbi, d’être le commanditaire de ce double meurtre.

Répondant à une question du ministère public, Paul Mwilambwe, l’un des témoins clés dans l’affaire sur le meurtre de deux défenseurs des droits de l’homme tués le 1er juin 2010, a avoué qu’il savait que Chebeya devait être reçu par le Général John Numbi, et non être tué.

Paul Mwilambwe a relaté devant la Cour le contenu d’une conversation téléphonique qu’il a eu avec John Numbi.

« Il m’a dit, ne dit pas tout ce que tu as vu à l’inspection. Moi et le Président [Kabila], allons te protéger. Nous allons te faire sortir du pays. Mais, il ne faut pas dire tout ce que tu as vu à l’Inspection générale de la police», a expliqué Paul Mwilambwe.

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (FIDH-OMCT), et les organisations membres de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et de l’OMCT en RDC, l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO), le Groupe Lotus (GL) et la Ligue des Électeurs (LE) demandent cependant aux autorités congolaises de garantir le droit à un procès équitable dans cette affaire et à ce que justice soit enfin rendue, pour les familles des victimes ainsi que pour toutes les personnes et organisations défendant les droits humains en RDC.

Ces structures rappellent également que la sécurité du témoin Paul Mwilambwe, de retour en RDC après plus de dix années de cavale, doit être assurée par les autorités congolaises pour permettre le bon déroulé des audiences.

Dominique Malala



Le placement forcé d'enfants métis dans des orphelinats au Congo belge dans les années qui ont précédé l'indépendance ne peut être qualifié de "crime contre l'humanité", a jugé mercredi un tribunal belge, déboutant de leur action contre l'Etat cinq femmes métisses aujourd'hui septuagénaires.

Les plaignantes, quatre Belges et une Française, doivent désormais analyser la décision, mais "on fera plus que probablement appel", a déclaré à l'AFP leur avocate, Michèle Hirsch.

Cinq femmes, nées au Congo de la relation d'un homme blanc avec une femme noire, avaient été arrachées à leur famille maternelle à l'âge de deux, trois ou quatre ans pour être placées dans une institution religieuse, où elles disent avoir été victimes de mauvais traitements.

Les présumés crimes et violations des droits fondamentaux s'étendent de 1948 à 1961, entre la première entrée dans un orphelinat, et le moment où la dernière d'entre elles en est sortie, un an après l'indépendance de l'actuelle RDC.

Ces cinq femmes, devenues grand-mères, ont décidé l'an dernier de poursuivre l'Etat belge notamment pour "crimes contre l'humanité", une première en droit belge pour des faits datant de la période coloniale. Leurs avocats ont dénoncé ces placements comme un "système généralisé" mis en œuvre par l'administration belge et motivé selon eux par le racisme.

Mercredi, le tribunal civil de Bruxelles a considéré que, "tout inacceptable qu'elle soit aujourd'hui, la politique de placement d'enfants métis dans des institutions religieuses pour des motifs raciaux n'était pas, entre 1948 et 1961, considérée par la Communauté des Etats comme un crime contre l'humanité et incriminée comme telle".

En conséquence, poursuit le jugement, selon un extrait transmis à l'AFP, le tribunal "a décidé qu'en vertu de la règle selon laquelle nul ne peut être puni pour un crime qui n'existait pas (au moment des faits reprochés), l'Etat belge ne pouvait aujourd'hui être puni pénalement du chef de crime contre l'humanité pour des faits qui à l'époque n'étaient pas qualifiables d’un tel crime".

Le jugement souligne que l'incrimination du chef de crime contre l'humanité n'est apparue dans le droit belge qu'avec une loi de 1999.

Le tribunal juge aussi, à propos du reproche fait à l'Etat belge de violation des droits fondamentaux, que l'action des plaignantes, "introduite plus de 60 ans après les faits, est tardive".

Les avocats de l'Etat belge avaient insisté à l'audience le 14 octobre sur cet argument de la prescription des poursuites.

S'appuyant sur un régime juridique applicable à l'Etat belge depuis le XIXe siècle, ils avaient assuré qu'une faute supposée de l'Etat ne pouvait lui être reprochée que dans un délai de cinq ans.

Ce procès est le premier en Belgique à mettre en lumière le sort réservé aux métis nés dans les anciennes colonies belges (Congo, Rwanda, Burundi), dont le nombre est généralement estimé à autour de 15.000.

La plupart des enfants nés de l'union entre une Noire et un Blanc n'étaient pas reconnus par leur père, et ne devaient se mêler ni aux Blancs, ni aux Africains.

"Durant la colonisation, le métis était considéré comme une menace pour la suprématie de la race blanche, il fallait l'écarter", avait lancé Me Hirsch devant le tribunal.

Outre le placement forcé et les mauvais traitements à l'orphelinat, certaines plaignantes ont dénoncé "un deuxième abandon" lorsque, après l'indépendance, ces fillettes, contrairement aux religieuses blanches, n'ont pas pu monter dans les camions de l'ONU pour être rapatriées avec les Occidentaux.

Plusieurs d'entre elles, alors âgées de 10-12 ans, disent avoir été victimes de viols de la part de rebelles armés.

AFP et ACTUALITE.CD/CC



Dix (10) artistes visuels congolais de Kinshasa, Lubumbashi et de la diaspora prennent part au projet « Image populaire », porté par le Salon international de la bande dessinée d’Erlangen, le plus grand festival de la bande dessinée d’Allemagne. Ils sont accompagnés d’un critique d’art et 2 curateurs.

Initialement, ils devaient effectuer un déplacement pour se rendre en Erlangen (Allemagne) en juin 2020 afin de participer à l’exposition « Image populaire », qui a été reportée au prochain Salon en 2022 suite à la pandémie de Covid-19.

L’équipe curatoriale a mis en place un blog dans lequel sont publiés régulièrement des contenus écrits, des images ou des vidéos comme étant une exposition digitale en attendant la réalisation proprement dite du projet en 2022 si les conditions sanitaires s’améliorent. Le projet calé sur 2 ans voit son temps prolongé dans ce blog développé pour servir de plate-forme numérique, à un échange artistique et culturel expérimental.

L’approche conceptuelle de ce projet est liée aux influences culturelles, qui se réfèrent souvent les unes aux autres dans les productions artistiques en termes techniques, esthétiques et narratifs. Dans ce domaine de tension entre l’individu et le collectif, ce projet tentera, par le biais de contributions multimédia individuelles, de développer des perspectives, des approches et des récits innovants, accessibles à un public international. L’objectif est d’établir un lien entre l’art contemporain et la bande dessinée contemporaine et de mettre en évidence les interfaces entre l’art et la bande dessinée dans le but de souligner les aspects artistiques des œuvres présentées.

Ce projet tente de promouvoir un discours ouvert et à plusieurs niveaux qui combine les attributs théoriques de l’art tels que l’intention artistique, le matériel, les instruments picturaux et les récits ainsi que de nombreux autres aspects de la création artistique. L’accent est donc mis sur la diversité des individus, les différents points de vue et l’aspect artistique de la bande dessinée en général.

Le titre du projet « Images Populaires » fait référence à l’orientation des artistes sélectionnés vers une production d’images qui vise à rendre les discours sociaux accessibles à un large public et qui est donc d’orientation populaire. Le terme et le concept de populaire se réfèrent ici à un type spécifique de production d’images : cette méthode de travail « populaire » se caractérise par des processus de collaboration particuliers, qui, en tant que stratégie artistique, vise à un échange direct entre le public et l’artiste et en même temps à travailler ensemble sur une œuvre artistique.

Le café Littéraire de Missy (CaLM), la plateforme de promotion de la littérature congolaise, participe également à la réalisation du projet. Missy Bangala, son initiatrice et responsable culturelle, s’est entretenue avec Hilaire Mbyie, professeur à l’Université pédagogique nationale (UPN) et spécialiste de la bande dessinée. Ils ont parlé de l’histoire de la bande dessinée congolaise, des acteurs clés et de sa vision de l’avenir de la scène de la bande dessinée congolaise. Vous pouvez suivre cette interview ici

Ci-dessous, la liste de 10 artistes qui participent au projet :

1. Alain Mata Mamengi alias Al’Mata : Il est Co-fondateur de l’OAR (Organisation des Artistes Réunis pour la défense et la promotion de la bande dessinée). En 1998, il est vainqueur de « Calque d’or » qui récompense les meilleurs caricaturistes des médias de Kinshasa et en 2000 il reçoit le Prix de la presse au 3ème Salon africain de la bande dessinée à Kinshasa. Il collabore actuellement avec plusieurs organes de presse congolais.

2. Asimba Bathy : Il est né à Watsa et a grandi à Kinshasa, où il vit encore aujourd’hui en tant qu’artiste et journaliste de bande dessinée autodidacte. Il a fondé en 2007, le label de bande dessinée « Kin Label », dans le cadre duquel plusieurs magazines et publications collectives tels que « Congo 50 » et « Chaleur tropicale » ont été publiés.

3. Baruti Kandolo Lilela alias Barly Baruti : Il est né à Kisangani et vit et travaille à Overijse, en Belgique. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des bédéistes africains les plus célèbres en Europe.

4. Judith Kaluaji Jashita : Elle a obtenu son diplôme en peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en 2013. Elle travaille comme illustratrice, publie des bandes dessinées auto-produites et est considérée comme une des jeunes actrices les plus prometteuses de la bande dessinée congolaise.

5. Jaspe Saphire Mfumu’Eto : Il est l’un des fondateurs de la « bande dessinée populaire », un style basé sur la peinture populaire de la République démocratique du Congo.

6. Shekinah Kashama Mfumba alias Rocky : Il est né à Lubumbashi et vit et travaille à Kinshasa depuis 1978 en tant qu’éditeur et scénariste. Il est diplômé en éducation de l’Institut pédagogique de Ngiri-Ngiri.

7. Santa Fatuma Kakese : Elle vit et travaille à Kinshasa. Titulaire d’un master en communication visuelle de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, elle travaille en tant que dessinatrice, caricaturiste et illustratrice.

8. Trésor Tshibangu Tshamala alias Tétshim : Il est né à Kinshasa et a grandi à Lubumbashi, où il vit encore aujourd’hui et travaille comme graphiste, dessinateur de bande dessinée, illustrateur et peintre.

9. Thembo Muhindo Kashaurie alias Thembo Kash : Il est bédéiste, caricaturiste et illustrateur publicitaire. Grâce à ses dessins politiques, il est considéré comme le dessinateur le plus connu de la RDC.

10. Yann Kumbozi Lugemba : Il est scénariste, illustrateur, dessinateur et graphiste. Au cours de ses études en communication visuelle à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, il réalise ses premières histoires de bande dessinée et a travaillé comme graphiste dans des agences de publicité.

Emmanuel Kuzamba



La Cour de cassation a accordé, lundi 6 décembre, une mise en liberté provisoire à l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Il avait été condamné en appel à treize ans de prison pour des faits de corruption. 

Condamné en appel à treize ans de prison pour corruption et détournement de fonds, Vital Kamerhe a bénéficié ce lundi 6 décembre d’une remise en liberté provisoire sur décision de la Cour de cassation. L’information a été confirmée par sources judiciaires et par plusieurs proches de Félix Tshisekedi.

Arrêté le 8 avril 2020, il avait été condamné à vingt ans de prison en première instance, le 20 juin 2020. La justice congolaise l’avait reconnu coupable du détournement de plus de 48 millions de dollars destinés à la construction de logements sociaux dans le cadre du programme présidentiel dit des « cent jours ». À l’époque puissant directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Kamerhe avait été condamné avec l’entrepreneur libanais Samih Jammal, son principal co-accusé, et Jeannot Muhima Ndoole.

« Affaire politique »

Incarcéré à la prison de Makala, il avait quitté le pénitencier le 23 août 2020 pour des raisons sanitaires. Depuis, le patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC), l’un des partis alliés de Félix Tshisekedi, purgeait sa peine à la clinique Nganda, où une poignée de proches collaborateurs et de membres de sa famille avaient accès à lui. En coulisses, Kamerhe, qui a maintenu un canal de discussion avec le président Tshisekedi, est d’ailleurs resté actif pour tenter d’obtenir une évacuation sanitaire.

Dénoncé comme une « affaire politique » par les soutiens de Kamerhe, le procès « des 100 jours », retransmis en direct à la télévision congolaise, avait engendré de nombreuses tensions au sein de la majorité. L’UNC a exigé à plusieurs reprises la libération de son président, menaçant même de conséquences politiques en cas de maintien de ce dernier en détention.

 et 



Le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a rendu les derniers hommages à M. Alpha Ntumba Katala, chef du protocole de la Maison civile du Chef de l’État, décédé dans la matinée du samedi 27 novembre dernier, des suites d’un incendie. Cela a eu lieu ce lundi 6 décembre 2021 à l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa.

Le Chef de protocole de la Maison civile du Chef de l’État est mort calciné dans son domicile situé dans la commune de Ngaba, avec toute sa famille notamment son épouse, ses trois filles et ses trois fils.

Félix Tshisekedi a assisté, juste après avoir déposé la couronne de fleurs, à un culte de suffrages dit en la mémoire de la famille disparue.

Juste après ce culte, le Chef de l’État congolais a effectué une visite de travail à Brazzaville, en République du Congo, afin de prendre part ce même lundi, aux travaux de la tripartite RDC-Angola- République du Congo, pour la signature de protocole de collaboration énergétique entre les trois pays. Ces travaux se dérouleront au hall du Palais du peuple, à Brazzaville, précisément dans la commune de Mongali.

Christian Malele

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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