La méga production livrée le 22 juillet dernier au Stade Vélodrome de Marseille par l'artiste français Julien Schwarzer SCH, a remporté le prix du "concert de l'année", à la deuxième édition des Flammes Awards 2024. La cérémonie de remise des trophées s'est effectuée, ce jeudi 25 avril, au Théâtre du Châtelet de Paris.

Ce concert historique a triomphé devant ceux livrés par la superstar française d'origine malienne Aya Nakamura et le Congolais Fally Ipupa, respectivement le 28 mai à l'Accor Arena, et le 25 novembre dernier, à Paris La Défense Arena.

Pour rappel, Fally Ipupa avait raflé une plaque de mérite, pour avoir réuni près de 40.000 spectateurs, dans cette plus grande salle fermée d'Europe. Plusieurs chanteurs étaient montés sur le podium de Paris La Défense Arena, pour accompagner le natif de Kinshasa à la réussite de cette grande fête de la musique. Il s'agit, entre autres, de Youssou N'Dour, Dadju, Naza, Tayc, et Aya Nakamura.

La cérémonie des Flammes, lancée en 2023 par les médias Yard et Booska-P, a été conçue pour dénoncer le manque de représentation de musiques urbaines dans les grandes cérémonies musicales françaises, comme les Victoires de la Musique. Elle vise à offrir une récompense aux artistes et aux rappeurs, qui évoluent en France.

Gratis Makabi

 



Les révélations de Teddy Diso après son départ du label Bibomba Music de Moïse Mbiye auraient placé sa carrière dans un filet de l’oiseleur d’une manière assez particulière.

Dans une sortie médiatique, le jeune musicien a révélé avoir été interdit de chanter les chansons produites par le label Bibomba Music lors de son concert. A l’en croire, toute démarche contraire l’exposerait à des sanctions judiciaires sévères. « J’ai déjà raté un concert en Anglola pour ça. Les gens doivent savoir que je suis jeune et je me recherche […] Je peux faire des A cappella mais pas les chanter sur scène sous peine judiciaire», a-t-il déclaré.

Notons que Teddy Diso avait quitté le label Bibomba Music sous prétexte qu’il ne recevait rien des autorités de l’institution. Le musicien révélait n’avoir perçu que 20$ durant toute la durée de son contrat.

Gaël Hombo



Le président du Groupe parlementaire de l’Opposition, Christian Mwando, a dénoncé jeudi 25 avril le retard enregistré dans le processus d’installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale "pour des intérêts individuels".

Le député Mwando estime que ce retard, qui occasionne le blocage de toutes les institutions du pays, est dû à l’inconscience de certains membres de l’Union sacrée :

« L’insécurité est partout, des problèmes d’eau d’électricité, le bureau provisoire publier la liste (des candidats); car le déroulement de vote va nous prendre encore du temps. On n’aura perdu comme ça sept mois (depuis la tenue des élections générales de décembre 2023)».

Il a par ailleurs invité le chef de l’Etat à s’assumer comme garant du bon fonctionnement des institutions. 

Cette déclaration arrive deux jours après l’organisation des primaires de l’Union sacrée au cours desquelles Vital Kamerhe a été élu candidat président de l’Assemblée nationale. 

Le député Crispin Mbindule de l’Union sacrée explique pour sa part que le retard par le fait que le bureau provisoire de l'Assemblée nationale attendait la publication des listes définitives des députés après correction d'erreurs matérielles par la Cour constitutionnelle.

radiookapi.net/CC



Le coordonnateur provincial de l'ONG Journaliste en danger (JED) de l'Ituri, Freddy Upar, a condamné, vendredi à Bunia, l'agression du journaliste de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), Serge Karba.

Se confiant à Radio Okapi, Freddy Upar a indiqué que ce chevalier de la plume avait été agressé dans la nuit de mercredi à jeudi par des bandits armés non encore identifiés, dans son domicile situé au quartier Bankoko dans la commune de Mbunia dans la ville d Bunia.

D'après les témoignages recueillis par cette structure de défense de droits des journalistes, ses bourreaux l’ont tabassé puis blessé grièvement la machette au bras, après lui avoir dépouillé de ses biens.

" Nous condamnons cet acte barbare dont le journaliste est victime. Quand on commence déjà à toucher les journalistes ça frustre un peu. Cette agression si ce n'est pas ciblé, c'est une menace que nous condamnons parce que ce n'est pas la première fois. Les agresseurs ont laissé même un message dans les murs. Aujourd'hui, nous avons le cas de Serge Karba, qui est le sixième cas ", a dénoncé Freddy Upar.

Il rappelé en outre que, depuis le début de l'année 2024, sa structure a comptabilisé cinq cas de menaces contre les journalistes :
" Il y a un journaliste qui a été arrêté du côté de Gueti. Il y a deux journalistes de radio Candide qui ont été, à plusieurs reprises, cambriolés dans leurs maisons ".

Face à cette agression à répétition, l’ONG Journaliste en Danger de l'Ituri , sollicite l'implication des autorités provinciales, afin de sécuriser la ville et surtout les journalistes.

Contacté à ce sujet, le commandant urbain de la police, le colonel Abeli Mwangu, affirme que les éléments de la police ont été dépêchés aussitôt alertés pour secourir ce professionnel de média. Mais ils sont arrivés sur le lieu au moment où ces bandits avaient déjà pris fuite.

Une enquête a été diligentée afin d'identifier les auteurs de cet acte, a-t-il précisé.

radiookapi.net/CC



Nommée le 1er avril au poste de Premier ministre, Judith Suminwa continue ses consultations pour la formation du gouvernement. Un travail déjà achevé par le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, lors de sa mission d'information, estiment les Kinoises rencontrées ce jeudi 25 avril dans les rues de la capitale congolaise.

Au regard du temps consacré à cet exercice, Anastase Dibindi, pharmacienne, dit perdre tout espoir quant à l'amélioration du train de vie des Congolais.

La première ministre n'avait pour mission que de venir nommer. Cela fait pratiquement un mois qu'elle est là, tout vacille. Avant ou après la formation de ce gouvernement, ce sera presque pareil. Il n'y a plus rien à espérer, déplore-t-elle. 

Gabriella Banza, assistante à l'UNIKIN, appelle Judith Suminwa à s'exécuter, car l'essor du pays en dépend. 

"Ce n'est pas facile de tomber sur des hommes de confiance. Mais à l'allure où vont les choses, on doit agir dans un bref délai et en toute urgence pour sauver le peuple".

Pour Gisèle Binda, médecin aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, il n'y a pas de délai constitutionnel pour former un gouvernement en RDC. La première ministre doit prendre tout son temps, si c'est pour sauver les intérêts du peuple.

"On est tous impatients, mais on ne doit pas exercer de la pression sur elle. Elle peut poursuivre ses consultations tout en ayant en tête qu'il y a tout un pays qui la soutient et compte sur elle pour son avenir."

De son côté, Rachel Bihoto, étudiante à l'ISTM/Kinshasa, s'interroge sur les causes du blocage de l'annonce de ce gouvernement et tente d'y répondre. 

"La Première Ministre doit être butée à des difficultés énormes et un embarras de choix pour nommer les ministres. » D'un côté, je pense que c'est dû à la taille de la plateforme de l'USN qui compte plus de 300 élus et 30 partis politiques, et de l'autre, au nouveau vent politique que compte apporter Judith Suminwa, avec son vœu de former un gouvernement de 45 membres, dépouillé des chefs des partis et/ou des autorités morales des regroupements politiques. "

Les attentes 

Carine Ndjibu, médecin dentiste, invite Judith Suminwa à revoir encore la taille du gouvernement et à ne nommer que des nouvelles personnes en politique. 

45 membres, c'est encore beaucoup trop. On doit réduire sensiblement la taille du gouvernement et nommer beaucoup plus les jeunes et les femmes qui n'ont pas encore fait de la politique. Les personnes qui maîtrisent donc les souffrances du peuple pour des solutions adéquates

Merveille Masa, étudiante en Polytechnique, attend de Judith Suminwa la nomination de plus de femmes aux postes ministériels clés.

"Comme aux ministères de la défense nationale, de l'économie, de la finance, de l'intérieur, de l'EPST et de l'ESU, parce que les femmes sont les seules personnes au monde capables de relever les défis pour l'intérêt général. "

Un avis partagé par Julienne Ntumba, vendeuse des légumes au Rond-point Ngaba, qui appelle à la nomination des femmes à tous les postes ministériels. 

"Elles peuvent être les titulaires et avoir les hommes comme adjoints. On doit accorder aux femmes de mettre en œuvre leurs expertises et expériences pour le bien-être de tous."

Judith Suminwa aspire à mettre en place un gouvernement réduit, limitant son effectif à 45 membres, y compris les ministres et vice-ministres. Le 22 avril 2024, elle avait reçu des membres de la société civile, les syndicats, le Conseil national de la jeunesse, l'Union nationale de la presse, ainsi que l'association des professeurs dans le cadre de la formation du gouvernement. 

Nancy Clémence Tshimueneka



Me Jules Bongombe, l'avocat de Nico Kabund, garde du corps du feu Chérubin Okende, a confirmé ce vendredi 26 avril à ACTUALITE.CD que le dossier de son client a été transféré à l'auditorat militaire depuis le 5 avril 2024. Il précise que son client a été "épargné" de l'accusation d'assassinat de Chérubin Okende, mais qu'il est désormais poursuivi pour violation des consignes. C'est suite au rapport des conclusions du parquet annonçant que la mort de M. Okende était un suicide. Ce qui justifie le changement d'accusation contre le garde du corps de l’ex-ministre des transports.

"Il est toujours en détention à la prison centrale de Makala, on l'a épargné en ce qui concerne l'assassinat. Là, il est poursuivi pour violation des consignes, ce sont des infractions militaires. Le dossier a été transféré à l'auditorat depuis le 5 avril 2024", a dit à ACTUALITE.CD Me Jules Bongombe.

Contexte 

La famille du feu Chérubin Okende a de nouveau déposé ce lundi 15 avril une plainte au parquet général près la cour d'appel de Kinshasa/Gombe, afin d'établir les circonstances ayant conduit à la mort de l'ancien ministre des transports Chérubin Okende. Selon l'avocat de la famille, Me Laurent Onyemba, l'audio publié sur les réseaux sociaux et attribué à l'ancien ministre Modero Nsimba, et dans lequel certaines personnalités sont citées comme responsables de la mort de Chérubin Okende, apporte de nouveaux éléments qui contredisent les conclusions du parquet près le tribunal de Grande Instance, lequel a évoqué un suicide. 

Papy Nkanga, le chauffeur du regretté Chérubin Okende, a été libéré le mardi 3 octobre dernier après avoir bénéficié d'une liberté provisoire. Cette mesure a été prise par le Parquet près le tribunal de grande instance de la Gombe. Cependant, Nico Kabund a vu sa détention prolongée jusqu'à ce jour.

Ivan Kasongo



La chanteuse Barbara Pravi s’est confiée sur les réseaux sociaux au sujet de sa rencontre avec Ferre Gola à Kinshasa et de leur prestation commune ce week-end.

Dans un bilan rétrospectif de son année 2023 publié ce mercredi sur Instagram, la jeune femme n’a pas caché sa joie d’avoir partagé la scène de l’Adidas Arena avec la star congolaise dimanche dernier, pour interpréter le titre « Regarde-moi ».

Elle a qualifié Ferre Gola « d’artiste qu’on adore et qu’on a eu la chance de rencontrer à Kinshasa », lors de sa venue pour les Jeux de la Francophonie. Cette rencontre a certainement tissé des liens durables entre les deux chanteurs.

Par ailleurs, Barbara Pravi a annoncé être en pleine préparation d’un nouvel album qu’elle souhaite finaliser prochainement. Selon certaines rumeurs, Ferre Gola pourrait d’ores et déjà prendre part à ce projet prometteur.

mbote/CC



Le calendrier pour l'élection du bureau définitif de l'Assemblée nationale pourra être connu d'ici la fin de cette semaine. C'est ce qu'a indiqué le député national Eliezer Ntambwe Mposhi, qui pense que le blocage n'existe plus, et ce, après les primaires organisées au sein de l'Union sacrée, pour la désignation du candidat au perchoir du bureau définitif de la chambre basse du parlement .

Joint par votre rédaction, le président national de l'ACR -Action commune pour la République- n'exclut nullement l'organisation des primaires au niveau de partis ou regroupements politiques concernés par l'occupation des postes au sein du bureau définitif.

"Nous aurons bientôt le calendrier pour l'élection du bureau définitif. C'est sur ça que le bureau provisoire est en train de travailler. Je suis sûr que si tout va bien, avant la fin de cette semaine, le calendrier sera connu. Les primaires ne se feront pas qu'à l'Assemblée nationale, mais pourront se faire aussi dans des regroupements concernés par l'occupation d'un poste au sein du bureau définitif", a-t-il indiqué.

D'après ce membre du regroupement politique 4AC, la question relative au poids politique sera notamment de mise au nom de la démocratie. 

"La grande famille de l'Union sacrée va devoir confier à chaque regroupement qui mériterait, un poste au bureau de l'Assemblée nationale. Dans une démarche démocratique, c'est le poids politique qui compte. Sinon, le reste se passe à l'approximation de l'autorité", a indiqué le président national de l'ACR.

L'élu national Eliezer Ntambwe précise, par ailleurs, que le poste de premier vice-président au sein bureau définitif, revient à l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-. Le Secrétaire général Augustin Kabuya a promis de révéler sous peu le nom de leur candidat.

Grevisse Tekilazaya

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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