Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de commandant suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale, a inauguré le samedi 8 avril 2023, le nouvel hôpital militaire de la Garde Républicaine du camp Colonel Tshatshi dans la commune de Ngaliema.

Cet hôpital hyper moderne, selon la cellule de communication de la Présidence, est destiné principalement à prodiguer des soins de santé aux éléments de la Garde républicaine et leurs dépendants.

À en croire la même source, cet hôpital accueillera également les populations riveraines qui souhaiteraient s'y faire soigner.

« Ce centre hospitalier construit par la société SAFRIMEX sur financement du BCECO, est doté des équipements modernes pour ses différents services dont l'hémodialyse, le bloc opératoire, l'imagerie médicale, des chambres d'hospitalisation confortables, un laboratoire d'analyses biomédicales et un vaste auditorium », indique notre source dans une dépêche parvenue ce dimanche à la Rédaction de 7SUR7.CD. 

Après la coupure du ruban symbolique, Félix Tshisekedi a visité plusieurs de ces services et il a terminé par la signature du livre d'or du nouvel hôpital. 

4 prises de parole ont ponctué cette cérémonie avec, successivement, les allocutions du Général-major Ephraïm Kabi, commandant de la Garde républicaine, du directeur général du BCECO, Jean Mabi, du docteur Mbuyu, médecin directeur de cet hôpital, et du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le docteur Roger Kamba.

« Tous ont remercié le chef de l'État pour cette œuvre sociale qui contribue à l'amélioration de la santé des militaires en particulier et de la population en général », renchérit la même source. 

Signalons par ailleurs que plusieurs personnalités politiques étaient présentes à cette cérémonie d'inauguration dont le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le vice-premier ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Jephté Kitsita



Le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, a appelé, vendredi 7 avril, à l’action de tous les Congolais pour gagner le pari de la couverture de santé universelle en RDC.

Il a lancé cet lors d'une adresse à la nation à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé.

Le gouvernement congolais se base sur la feuille de route nationale et provinciale pour relever ce défi, a indiqué Samuel-Roger Kamba :

« Pour accélérer la marche de la RDC vers la couverture santé universelle, les efforts que le gouvernement entreprend actuellement sont focalisés sur la mise en œuvre de la feuille de route nationale et provinciale ».

Cependant, a-t-il reconnu, que plusieurs défis restent à relever pour gagner le pari de la couverture de santé universelle en RDC.

Parmi les principaux problèmes qui affaiblissent le système de santé congolais, Samuel-Roger Kamba a cité le manque d’infrastructures et équipements sanitaires, répondant aux normes fixées par l’OMS.

Deuxièmement, il a déploré les déséquilibres dans l’organisation des filières et le manque de répartition équitable dans la formation entre les milieux ruraux et urbains ainsi qu’entre les structures sanitaires.

« Des médicaments, produit fondamental pour des soins de santé de qualité connait toujours des problèmes d’approvisionnement, d’accessibilité financière, de disponibilité de service de qualité et d’utilisation rationnelle, affaiblissant ainsi le fonctionnement du système de santé. Il y a aussi le problème de financement de la santé », a-t-il poursuivi.

Pour le ministre Samba, tous ces problèmes font que l'indice de couverture des services essentiels en RDC soit est encore en dessous de la moyenne africaine.

Placée sous le thème : « Santé pour tous », la journée mondiale de la santé devrait, selon le ministre, servir de tremplin à la RDC pour un saut vers l’avant en matière de couverture santé universelle.

radiookapi.net/CC



La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancée ce jeudi 30 mars à Mbuji-Mayi (Kasai-Oriental). Elle concerne plus d’un million d’enfants de 0 à 59 mois, répartis dans trois cent dix-sept aires de santé.

D’après le médecin chef de division provinciale de la santé, la stratégie adoptée est celle de porte à porte.  Les vaccinateurs vont passer dans des ménages pour vacciner les enfants.

Dr Bonheur Tshiteku demande aux parents de garder les enfants à la maison pendant ces trois jours de campagne de vaccination. 

radiookapi.net/CC



Au total, 6.636 personnes ont été vaccinées contre l'épidémie de choléra en l'espace d'un mois dans la zone de santé de Katuba dans le ville de Lubumbashi, en province du Haut-Katanga. 

Dans un bulletin d'informations de Médecins sans frontières (MSF) rendu public ce mercredi 22 mars 2023 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, c'est depuis le moins de février que cette entité est touchée par cette épidémie. Ce qui a poussé, poursuit le MSF, au lancement des activités de riposte pour y faire face sur base de la stratégie d'intervention CATI (Case-Area Targeted Intervention) dans le but "d'intervenir rapidement dès la notification du premier cas par la prise par la vaccination, le renforcement des mesures d'hygiène et la sensibilisation".

"6.636, c'est le nombre de personnes qui ont déjà reçu une première dose du vaccin contre le choléra par MSF entre le 9 février et le 12 mars dans la zone de santé de Katuba à Lubumbashi", lit-on dans cette correspondance.

Selon MSF, durant la même période, plus de 80 malades ont été soignées dans le centre de traitement de choléra de l'Hôpital général de référence (HGR) de la Kenya à Lubumbashi.

"Outre les 6.636 personnes vaccinées, plus de 800 personnes ont également été sensibilisées sur les mesures d'hygiène", conclu ce document.

Le choléra est une maladie bactérienne qui provoque de graves diarrhées et une déshydratation et qui se transmet généralement dans l'eau. Le choléra est souvent considéré comme fatal s'il n'est pas rapidement traité.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Au total, 296 cas dont 6 décès ont été enregistrés dans la zone de santé de Ruzizi dans la partie sud de la province du Sud-Kivu, depuis maintenant un mois.

Selon les professionnels de santé dans cette partie, cette maladie est due notamment au non accès à l'eau potable.

Ils précisent que les plus affectés par cette épidémie sont les réfugiés burundais au niveau du camps de transit de Sange. 

« Depuis la semaine 47 jusqu'à ce jour, cette zone a déjà enregistré plus ou moins 296 cas. La plupart de cas proviennent de l'aire de santé de Nazareno dans le camps de transit de réfugiés. Cela est la conséquence d'un faible approvisionnement en eau potable et le non respect des mesures d'hygiène », a expliqué à la presse locale Togera Étienne, chargé de communication de la zone de santé de Ruzizi.

Il plaide pour la réhabilitation des installations de la Regideso qui ont été endommagées par le débordement des eaux des rivières.

Il sied de signaler que l'épidémie de choléra continue de faire des victimes dans plusieurs coins de la province du Sud-Kivu. La semaine dernière, au moins 5 détenus sont décédés de choléra dans la prison centrale de Kamituga dans le territoire de Mwenga.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



Le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis a indiqué, vendredi 16 septembre que la RDC occupe la première place au monde avec 27 millions de cas des malnutritions.

Il l’a dit au cours d’une conférence de presse, à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.

« Le pays compte 27 millions des personnes qui souffrent de la malnutrition », a souligné Bruno Le marquis.

Comme solution à ce fléau, ce haut fonctionnaire de l’ONU préconise que les partenaires au développement travaillent de manière coordonnée.

« Que les partenaires qui travaillent dans le développement et dans l’humanitaire travaillent de manière coordonnée avec les autorités provinciales pour s’attaquer à certaines des causes qui créent les besoins humanitaires par exemple la question des infrastructures routière, de transformation agricole », a recommandé Bruno Lemarquis.

A l’occasion, le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC a levé l’équivoque en établissant la nuance entre la MONUSCO et les Nations Unies.

Pour lui, la MONUSCO fait partie d’une famille de 24 membres des Nations Unies en RDC.

Il y a deux jours, Bruno Marquis avait échangé avec le vice-gouverneur du Sud-Kivu sur l’avenir des relations gouvernement-MONUSCO dans cette province.

radiookapi.net/CC



Le ministre de la Santé Publique, le docteur Jean-Jacques Mbungani, a informé les membres du Gouvernement lors de la réunion du conseil des ministres du 16 septembre 2022, qu'il envisage de proposer la suppression des tests Covid au départ de la République démocratique du Congo pour l'étranger pour les personnes totalement vaccinées.

Jean-Jacques Mbungani compte aussi faire la même proposition pour les tests Covid-19 au départ des pays en provenance de la République démocratique du Congo.

C'est ce que renseigne le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, dans le compte du Conseil des ministres qui a été présidé par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en présentiel à la Cité de l'Union Africaine.

« Seules les personnes non vaccinées ou insuffamment vaccinées seront obligées d'avoir un test négatif avant de sortir de notre pays », a indiqué le porte-parole du Gouvernement. 

En outre, le ministre de la Santé est aussi revenu sur l'implication de son département dans le soulagement des personnes qui ont été blessées à l'occasion de l'accident malheureux qui a eu lieu le 14 septembre dernier dans la province du Kongo-Central. 

Jephté Kitsita



Cent-quarante-huit cas suspects et confirmés de la rougeole dont cinq décès sont rapportés dans les zones de santé de Kansimba et de Moba, dans la province du Tanganyika, depuis le début de cette année.

Huit aires de santé sur les vingt-cinq que compte le territoire de Moba sont touchées par la rougeole, indique le chef de zone de santé de Moba, docteur Barwine Moma.

Cette situation est principalement due au manque des campagnes de vaccination de masse contre la rougeole dans le territoire de Moba, indiquent des sources locales.

Le médecin chef de zone de santé de Moba et l’organisation internationale, Médecin sans frontière (MSF) reconnaissent que la dernière campagne de vaccination de masse dans cette région avait eu lieu en 2015 et était organisée par l’ONG ‘’The Alliance for International Medical Action (ALIMA).

Depuis lors, aucune autre campagne de vaccination n’a été organisée dans les zones de santé touchées par la rougeole, confirme docteur Barwine Moma.

La même source souligne que la grève des prestataires avait aussi perturbé les activités de vaccination.

L’autre raison qu’il avance, c’est l’inaccessibilité de certains coins du territoire en raison du désenclavement et de manque d’infrastructures routières. Parfois, ils sont butés au manque de barquettes pour atteindre certaines aires de santé.

Les deux zones de santé, Moba et Kansimba en collaboration avec MSF annoncent pour les prochains jours, une campagne de masse dans le territoire de Moba, rassure le médecin chef de zone de santé de Moba.      

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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