Le chef de l'Etat Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, à l'occasion du deuxième forum national en faveur de la vaccination et l'éradication de la poliomyélite le jeudi 21 octobre 2021, annoncé la deuxième phase du Plan Mashako baptisé "Plan Mashako 2.0" (Plan d'urgence pour la relance de la vaccination systématique en RDC).

Ce, dans le but d'intensifier les efforts de la RDC dans la lutte contre cette maladie qui touche les enfants après les progrès réalisés au pays dans la vaccination de plus de la moitié des enfants en seulement deux ans partant de la tenue de la première édition du forum national sur la vaccination et l'éradication de la poliomyélite, à en croire Félix Tshisekedi.

"Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Continuons, redoublons et intensifions nos efforts pour encore plus des résultats. Aussi pour compléter ce travail de vaccination de tous les enfants qui serviront par ailleurs de preuve que la couverture sanitaire universelle est réalisable dans ce pays, pour aller encore plus vite et plus loin, j'annonce la deuxième phase du Plan Mashako baptisé "Plan Mashako 2.0. Au cours des 3 prochaines années, fixons-nous le cap de vacciner 3/4 des enfants congolais", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Etat a, de ce fait, rassuré de l'engagement du gouvernement congolais dans ce combat contre la Poliomyélite comptant sur l'accompagnement des partenaires techniques et financiers de la RDC .

"Lorsque nous y arriverons, ce résultat placera la RDC en position de leadership pour la région dans le domaine de la vaccination. Encore une fois, unissons nos forces pour nos enfants. En ce qui me concerne, je vous garantis que le gouvernement de la République, toutes nos administrations, les gouvernements provinciaux et les équipes de terrain feront tout ce qui est en leur pouvoir pour y arriver. Je compte également sur l'accompagnement de nos partenaires techniques et financiers", a-t-il souligné.

Pour y parvenir, le chef de l'Etat a énuméré quelques actions notamment, le recours à tous les moyens possibles pour atteindre et vacciner tous les enfants de la RDC, procéder à temps à l'acquisition de tous les vaccins nécessaires, et assurer la disponibilité permanente sur l'ensemble du territoire national, et motiver de manière adéquate les équipes de terrain.

Signalons que le deuxième forum national en faveur de la vaccination et l'éradication de la poliomyélite s'est tenu à Kinshasa avec la participation du président de la RDC, les différents organismes internationaux, les ambassadeurs accrédités en RDC, les gouverneurs des provinces de la RDC, les parlementaires et autres officiels. 

Il avait pour but de pousser les participants à renouveler les engagements en faveur d'un financement durable pour la mise en oeuvre des stratégies afin d'améliorer la couverture vaccinale en RDC.

Christel Insiwe



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi, ont reçu le jeudi 21 octobre 2021 dans la soirée, la deuxième dose du vaccin contre la Covid-19. 

Comme tous les requérants, le président de la République et son épouse ont observé scrupuleusement le protocole médical mis en place à la Clinique présidentielle de la Cité de l'Union Africaine : prélèvement des signes vitaux, administration du vaccin et obtention du pass sanitaire.

Occasion pour le chef de l'État d'appeler, une fois de plus, la population de la République démocratique du Congo à se faire vacciner.

"En se vaccinant, on se protège et on peut travailler sans risque de s'exposer à la maladie (...) Cette pandémie a ralenti l'économie mondiale et notre pays en a ressenti le contre- coup", a dit le président Tshisekedi.

Présent à cette cérémonie, le ministre de la Santé, le docteur Jean-Jacques Mbungani, a annoncé qu'en plus de Astra Zeneca, Moderna, Sinovap et Pfizer, la RDC reçoit ce week-end, un autre lot de Johnson.

Pour rappel, c'est en septembre dernier que Félix Tshisekedi et Denise Nyakeru avaient reçu la première dose du vaccin contre le coronavirus. 

Jephté Kitsita



En marge de la vingt-quatrième réunion du conseil des Ministres tenue ce vendredi 15 octobre 2021, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et
Prévention, Docteur Jean-Jacques Mbungani a fait part au gouvernement, de la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo.

En ce qui concerne le Coronavirus, Docteur Jean-Jacques Mbungani, a informé le Conseil de la diminution des nouveaux cas positifs de
46,6% à la quarantième semaine épidémiologique. Au cours de ces trois dernières semaines, le pays a enregistré des faibles effectifs des cas importés au niveau de la surveillance transfrontalière, faisant une moyenne d’environ 3 notifications par semaine.

Le gouvernement a ainsi, réitéré son exhortation permanente à la population, afin d’observer scrupuleusement les mesures barrières mais surtout de se faire vacciner avec Moderna, AstraZeneca ou Pfizer, pour une meilleure protection.

Le Ministre de la santé, a également évoqué la situation de l’épidémie de méningite à Banalia. A ce sujet, il a indiqué que la vaccination réactive a été lancée dans 4 des 20 aires de santé de la Zone touchée, et ce, pour une durée de cinq jours.

« Le résultat partiel révèle que plus de 15.889 personnes ont été vaccinées, soit 10,8%
pour la Zone de Santé et 55,3% pour les 4 aires de Santé », rapporte le compte rendu du conseil des Ministres.

S’agissant de la résurgence de l’épidémie de la maladie à virus Ebola dans l’Aire de Santé de Butsili, Zone de Santé de Beni dans la province du Nord–Kivu, Jean-Jacques Mbungani a fait savoir que le
cumul des cas, depuis le 8 octobre 2021, est de deux cas dont deux décès.

Pour briser la chaîne des contaminations, le gouvernement a annoncé que les mesures de riposte sont en cours dans cette partie du pays confrontée à des défis sécuritaires et humanitaires.

Carmel NDEO



Un cas positif de la maladie à virus Ebola a été enregistré à Butili, à Beni (Nord-Kivu), selon une correspondance du ministre de la santé, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani.

Il s’agit d’un patient d’une vingtaine de mois qui est décédé. Le dernier résultat a été confirmé à Kinshasa vendredi 08 octobre. 

Signalée le 7 février 2021 au Nord-Kivu dans la ville de Butembo, Byena, Katwa et Musienene, la 12ème épidémie d’Ebola avait été déclarée vaincue ce le 3 mai 2021 par le ministre Jean Jacques Mbungani. Ce dernier avait insisté sur l’après épidémie notamment en maintenant les mécanismes d’alerte.  

Cette épidémie apparue un an après la 10ème dans la même province du Nord-Kivu avait fait 6 morts parmi les 12 cas testés positifs dans 4 des 34 zones de santé que compte ladite province.

actualite.cd/CC

 
 


Un lot de doses du vaccin Pfizer contre la pandémie de Covid-19 est attendu en République démocratique du Congo ce jeudi 23 septembre 2021. 

C'est le docteur Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de la riposte à la maladie à Coronavirus, qui l'a annoncé ce mercredi 22 septembre au cours d'un point de presse tenu à Kinshasa.

"Et je vous dis également qu'aucun vaccin n'est supérieur à l'autre, d'après mes connaissances. Et donc, moi, j'ai pris AstraZeneca, mais si, pour vous, c'est Moderna qui vous aspire plus confiance, vous prenez Moderna. Et si c'est plutôt Pfizer, je vous dis que Pfizer arrive demain soir. Et vers la fin du mois, ça sera Johnson and Johnson", a dit le numéro un de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB).

Le Dr Muyembe en a profité pour réitérer son appel à la vaccination et au respect des gestes barrières pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 en RDC.

"C'est donc en combinant les deux : vaccination et gestes barrières que nous allons mettre fin à cette pandémie et revenir à notre vie normale. Et ça, nous l'avons observé dans d'autres pays. Vous avez suivi le nombre de cas, le nombre de décès survenus aux États-Unis et maintenant on en parle presque plus, parce qu'on a maitrisé tous ces facteurs et on revient de plus en plus à la vie normale. Et donc, chacun dans son domaine va continuer à poser, à prêcher les mesures que nous devons prendre pour lutter contre cette pandémie. Ça c'est très important", a-t-il martelé.

Signalons que le lot du vaccin Pfizer attendu en RDC est constitué de 250.000 doses, selon le compte-rendu de la 20ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi dernier.

Prince Mayiro



Félix Tshisekedi et Denise Nyakeru ont reçu une première dose du vaccin contre la Covid-19, dimanche 12 septembre 2021 dans la soirée à la clinique présidentielle de la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa. C’était à l’occasion du lancement de la deuxième phase de la campagne nationale de vaccination anti-Covid19.

« Le vaccin reste la solution la mieux indiquée pour l'instant face à la covid 19 », a déclaré le Chef de l’Etat.

Félix Tshisekedi était fortement critiqué pour sa non implication dans la campagne de vaccination et pour ses propos anti-vaccin et surtout anti-asrazeneca.

De son côté, le Dr Roger Kamba, Conseiller spécial du Président de la République en charge de la couverture maladie universelle, a confirmé la présence en RDC de plus 250 mille doses du vaccin Moderna ainsi que l'arrivée imminente de plusieurs milliers de doses des vaccins Johnson & Johnson, Astrazeneca et Pfizer.

 
 actualite.cd/CC


(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - Le Conseil administration de la Banque africaine de développement a accordé, le 25 novembre à Abidjan, un don de 20,55 millions de dollars américains au Burundi afin de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 2,7 millions de personnes installées dans trois provinces du nord du pays.

L’appui financier de la Banque au Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B) se compose d’un premier don de 12,83 millions de dollars, issu des ressources du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la Banque et d’un second d’un montant de 7,72 millions de dollars provenant du Pilier 1 de la Facilité d’appui à la transition (FAT).

Le projet, qui doit être déroulé sur une période de cinq ans, entre 2020 et 2025, prévoit notamment la réhabilitation de 1390 hectares de marais, l’aménagement de 3024 hectares de bassins versants et la mise en place de 800 hectares d’irrigation collinaire et de collecte des eaux de pluie. La lutte contre la chenille légionnaire, l’appui à la restauration et au relèvement de la fertilité du sol (engrais), la certification foncière, l’appui à la nutrition au profit de 23 010 ménages et l’achat de 10 800 chèvres et 630 truies ainsi que la construction d’une unité de fabrique d’aliment de bétail et d’une écloserie aquacole de grandes capacités figurent également au nombre des activités du PADCAE-B. De même, le projet intègre les objectifs du Programme technologies pour la transformation de l'agriculture africaine (TAAT) qui vise à déployer des technologies en vue d’augmenter la productivité et les productions agricoles et animales des chaînes de valeur agricole et animale ciblées.

Afin d’accompagner le gouvernement dans son vaste programme de réforme dans le secteur agricole, sept centres communaux agropastoraux seront créés et un appui apporté à la structuration et la professionnalisation des coopératives par la mise en place de 17 égraineuses utilisant l’énergie solaire. En outre, le projet appuiera la formation des agri-multiplicateurs de semences, tout en assurant une production et une distribution de 3 000 plants des nouvelles cultures d'exportation (macadamia et anacarde).

Le projet introduit une innovation en appliquant un système de suivi‑évaluation digitalisé qui permettra une remontée d’informations depuis le terrain jusqu’au niveau central facilitant ainsi le monitoring du projet en temps réel. Enfin, le projet contribuera à la promotion de l’entreprenariat de 3000 jeunes et femmes le long des différents segments des chaînes de valeurs sélectionnés et à travers la formation et la mise en place de fonds d’appui à l’employabilité.

La zone d’intervention du projet PADCAE-B comprend les provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi, au nord du Burundi. Elle s’étend sur dix-huit collines reparties à travers neuf communes : dans la province de Kirundo, Busoni, Vumbi, et Bwambarangwe ; dans la province de Ngozi, Gashikanwa, Kiremba et Tangara ; dans la province de Muyinga, Giteranyi, Gasorwe et Gashoho. Ces trois provinces figurent parmi celles ayant les densités les plus élevées du pays, avec une estimation de 553 habitants au kilomètre carré.

Le projet profitera directement à 138 060 personnes, dont 56% de femmes, et, de façon indirecte, à l’ensemble des 2 743 366 habitants des trois provinces, soit un quart de la population nationale.

« En s’appuyant sur le développement des communautés de base et l'utilisation de technologies ainsi que de systèmes résilients au changement climatique, et en favorisant l’employabilité des jeunes et des femmes dans le secteur agricole, le PADCAE-B contribuera à consolider la résilience du pays en créant les conditions d’une croissance forte et inclusive, en conformité avec les objectifs du gouvernement et du Plan national de développement (2018-2027), soutenus par la stratégie de la Banque au Burundi (DSP 2019-2023) » a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque au Burundi.

Le 30 juin 2020, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Burundi comprenait 19 projets du secteur public en cours d’exécution, totalisant un engagement de 387,39 millions de dollars. La répartition sectorielle du portefeuille était le suivant : transports (58,47%), agriculture (4,24%), énergie (33,03%), secteur social (3,24%), et multisecteur (1,02%).

Agence ecofin



 

Les premiers résultats sur l’efficacité de plusieurs vaccins anti-Covid-19, actuellement en phase de tests, laissent espérer l’arrivée prochaine sur le marché de produits performants. Mais dans les pays en développement, l'inquiétude de ne pas y avoir suffisamment accès est bien présente.

Lors d’une conférence de presse le 19 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a détaillé comment l’Afrique se préparait à l'arrivée d'un vaccin, notamment à travers la plateforme Covax, une initiative pilotée par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l'Alliance pour les vaccins (Gavi) et l'OMS.

Selon les données officielles, le Covid-19 a contaminé plus de deux millions de personnes et fait plus de 48 000 morts sur le continent. Bien que les essais sur les potentiels futurs vaccins ne soient pas encore terminés, l’Afrique s'y prépare déjà.

Le continent a l’habitude d’organiser des campagnes de vaccination de grande ampleur. Le procédé est connu, les personnels formés et mobilisables. Mais il reste de nombreux défis à relever, selon l’OMS, que ce soit en termes de logistique pour pouvoir conserver ces vaccins à des températures très basses ou en matière de communication pour que les populations acceptent ces vaccins.

Deux milliards de doses

Mais la première difficulté, pour les pays en voie de développement, reste l’accès aux vaccins. Au total, 94 pays pauvres dans le monde, notamment en Afrique, comptent sur la plateforme Covax. Ils y mutualisent leurs ressources et les aides internationales pour être capables d’entrer en compétition avec les pays riches sur ce marché très disputé.

L’OMS affirme que des négociations sont déjà engagées avec le laboratoire Moderna. Des discussions avec Pfizer devraient également débuter pour obtenir des doses dès que les premiers vaccins seront commercialisés.

« Soyons réalistes, tempère la directrice de l’OMS Afrique, le docteur Matshidiso Moeti. Il n’y aura pas assez de doses pour tout le monde, l’objectif de l’OMS est donc de vacciner 20% de la population des pays à faibles revenus d’ici fin 2021. » Cela représente deux milliards de doses à acheter et à répartir en priorité aux personnels soignants, aux personnes à risque et éventuellement dans les secteurs essentiels à l’économie comme les transports ou le tourisme.

Pour acheter les vaccins et organiser les campagnes d’injection, 5,1 milliards de dollars ont déjà été récoltés au sein de la plateforme Covax. Il manque 4,2 milliards pour atteindre ces objectifs, selon le docteur Moeti.

Deuxième vague ?

Après des semaines de baisse, le nombre de cas de Covid-19 augmente à nouveau dans 19 pays d’Afrique depuis un mois, notamment dans les pays du Maghreb, au Kenya, au Ghana ou en Afrique du Sud, principalement dans les grands centres urbains. Selon le Centre de prévention et de contrôle des maladies, l’Africa CDC, de l’Union africaine, on a noté entre le 2 et le 8 novembre, une augmentation de 13% des cas sur l’ensemble du continent. 

Pour le docteur Matshidiso Moeti, s’il est encore trop tôt pour parler de deuxième vague, il faut quand même s’y préparer. « Dans certains cas, la hausse du nombre de cas est liée à la météo par exemple, quand l’hiver s’installe, explique-t-elle. Les gens se rassemblent en intérieur sans prendre de précautions, comme on l’a vu en Europe. C’est lié parfois à des événements spécifiques. Il y a une élection et les gens se réunissent dans des meetings ou alors il y a des pressions de la part de groupes religieux car les gens en ont assez de prier de manière isolée. »

« On doit donc anticiper dès maintenant ce qu’on peut appeler une deuxième vague car les économies s’ouvrent à nouveau, les gens circulent et en ont assez de cette distanciation sociale, poursuit Matshidiso Moeti. Et les fêtes de fin d’année pourraient exacerber cette situation. Avant tout, on doit pouvoir localiser les cas. Le dépistage est fondamental. On doit pouvoir agir de manière ciblée, localement et rapidement, et on doit remobiliser la population et l’informer pour contenir cette deuxième vague dans nos pays ».

RFI

 
 
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Ali Kalonga

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