A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, le mois d’avril est compté parmi les mois à fréquence élevée des pluies. Ce quatrième mois de l’année marque aussi l’apparition des différents fruits sur le marché. Ce sont des fruits à pépins tout comme ceux à noyau.

Un sondage réalisé par les Nations-Unies, à travers la commission économique pour l'Afrique, sur le taux de consommation des fruits en milieu rural comme urbain en RDC, note une extrême faiblesse de la consommation congolaise. Ce qui permet de penser que les besoins réels en fruits sont loin d'être satisfaits. 

A cet effet, ACTUALITE.CD s'est entretenu avec Evariste Kintoki Makelele. Il est diététicien, nutritionniste et chef de travaux au département de nutrition à l'Université pédagogique Nationale (UPN). Il aborde les questions liées à la consommation des fruits à pépins et à noyau soulignant leurs vertus et bienfaits dans la santé humaine.

D'après Evariste Kintoki, la consommation de fruits à pépins comme à noyau est importante pour l'alimentation humaine, dans la mesure où ils sont riches en fibres alimentaires, en sels minéraux, et en vitamines notamment A et C. Bien plus, cela permet une bonne digestion.

« Les fruits sont très importants dans la consommation alimentaire parce que les fruits sont riches en fibre alimentaire, en sels minéraux et en vitamines. La fibre alimentaire qui est dans le fruit nous aide pour une bonne digestion. Quand vous consommez régulièrement des fruits, vous allez réaliser une bonne digestion. Et en réalisant une bonne digestion,  vous prévenez la constipation, les hémorroïdes voire le cancer », a-t-il fait savoir.

La consommation de fruits prévient aussi plusieurs maladies telles que celles cardiovasculaires.

« Les fruits sont riches en sels minéraux comme le magnésium. Il y a aussi le potassium. Ce sont des minéraux très importants pour le fonctionnement du corps humain et le fonctionnement du cœur. Quand on mange régulièrement des fruits, le cœur aussi va bien fonctionner. Dans les fruits, il y a la vitamine A et C. Ce sont des antioxydants qui rajeunissent les cellules et retardent le vieillissement cellulaire, ensuite ça permet un bon fonctionnement cellulaire. La vitamine A consolide le système immunitaire. Il va prévenir beaucoup de maladies, même les maladies cardiovasculaires parce que la fibre alimentaire diminue la dissolution des glucides (...) », a renchéri M. Kintoki.

Pour ce diététicien,  il faut consommer les fruits de façon régulière au moins 3 fois par jour afin d’avoir une alimentation complète. Par contre, il défend une consommation excessive étant donné que cela peut aussi nuire à la santé.

« Il faut consommer des fruits chaque jour.  Il en faut 3,4 ou 5 par jour. A chaque repas, il faut prévoir un fruit pour avoir une alimentation complète. Dans les fruits, c'est là qu’il y a des vitamines, des minéraux, également la fibre alimentaire. Quand vous êtes à table et que vous ne mangez pas les fruits, c'est que votre alimentation n'est pas complète », dit-il.

Et d’ajouter :

« Il ne faut pas exagérer avec la consommation des fruits parce que si vous consommez une quantité excessive par exemple la banane, en ce moment-là, vous vous exposez à la constipation. La banane est riche en potassium (...). Et si vous consommez  les oranges d'une façon excessive, vous vous exposerez à la diarrhée. Il faut donc manger les fruits avec modération. J'ai dit de consommer 5 fruits par jour, il ne faut pas aller au-delà, 1 le matin, 2 à midi et 2 autres le soir ».

La non habitude de la consommation régulière de fruits expose à la constipation, à la carence des sels minéraux et autres vertus tels que la fibre alimentaire et vitamines A et C, qui sont nécessaires pour le fonctionnement du corps humain. En outre, cette non habitude expose à des maladies cardiovasculaires et autres maladies comme le cancer, le diabète  et l'hypertension. Ce qui prouve à suffisance que la consommation des fruits est très indispensable dans la vie humaine.

Quelques fruits à pépins et à noyau sont la pomme, l'orange, la mandarine, la papaye, la mangue, le pamplemousse, l'avocat, la fraise, la mûre, le kiwi, le citron, le datte, la figue, la  framboise, le Goyave, le Mangoustan, le Melon, etc.

Ghislaine KANDA



Les urines humaines sont devenues de plus en plus rares à Shasha, une agglomération du groupement Mupfuni Shanga, chefferie des Bahunde en territoire de Masisi au Nord-Kivu. Il faut 12.000Fc pour obtenir 20 litres.

Depuis maintenant quelques mois, elles sont vendues à des agriculteurs de cette communauté qui les emploient comme engrais chimiques dans leurs champs, renseigne Paul Kanyama, spécialiste dans cette pratique, également président du comité de santé du centre de santé de Shasha, cité par nos confrères de la Radio Communautaire La Voix de Virunga.

Celui-ci qualifie de réussite cette pratique qui donne un résultat de production incroyable au point que tous les agriculteurs s'y sont déjà lancés.

« On utilise les urines d'une personne dans nos champs, on conserve ces urines pendant deux semaines, trois semaines ou un mois pour les verser dans le champ improductif, après avoir labouré, on verse quelques urines, une fois fini à planter la culture, on les verse encore et croyez-moi la production devient inimaginable à la récolte » nous confie Paul Kanyama.

Il invite toute personne intéressée par ce projet de venir à Shasha et fournir en quantité ses urines car c'est devenu difficile d'en obtenir en grande quantité.

« Vous regardez, pour avoir un bidon d'urines humaines ce n'est pas facile, pour moi et même les autres, on achète un bidon de 20 litres à 12.000Fc, ça coûte cher mais c'est très très efficace » indique-t-il.

Paul Kanyama sollicite l'appui du gouvernement congolais et des organismes nationaux ou internationaux de venir en aide aux agriculteurs de Shasha afin de développer cette pratique qui ne cesse de montrer son efficacité dans la production alimentaire.

Stella Ungaro



Le ministre de la santé publique, hygiène et prévention a lancé un message à la population congolaise à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du paludisme, ce lundi 25 avril.

En effet, pour cette année, le thème retenu est « innover pour réduire la charge du Paludisme et sauver des vies », qui est une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à innover pour trouver des nouvelles approches de lutte anti-vectorielles, de nouveaux outils de lutte, de produits de diagnostic, des nouveaux médicaments antipaludiques, et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.

« Il découle explicitement de cette thématique, la focalisation d’une attention soutenue sur le paludisme, et les moyens conséquents dans la recherche et le nouveau traitement pour arriver à bout de cette maladie. C’est dans cette logique que s’inscrit le tout premier vaccin recommandé pour lutter contre le parasito-humaine, le RTSS cité aujourd’hui comme un exemple d’innovation en action et une avancée scientifique dans la lutte contre la Paludisme », a dit le ministre Jean-Jacques Mbungani.

L’OMS avait annoncé, le jeudi 21 avril dernier, que plus d'un million d'enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi, ont désormais reçu, grâce à un programme pilote, au moins une dose du premier vaccin antipaludique.

« L’ajout de ce vaccin aux autres outils de lutte contre le paludisme recommandé pourrait permettre d’éviter de millions de cas de paludisme et remettre la lutte antipaludique sur une bonne voie. C’est un défi qui est lancé aux scientifiques congolais engagés dans la lutte contre le paludisme si nous tenons, d’une part à l’atteinte des objectifs fixés à l’horizon 2030 c’est-à-dire l’enregistrement de moins de cas, d’envisager l’élimination ; et d’autres part, matérialiser la couverture de santé universelle », a ajouté le ministre de la santé congolais.

La malaria (autre nom du paludisme), a causé en 2020 le décès de 627.000 personnes dans le monde, selon une estimation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La même année, 241 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dans le monde, selon l'OMS. Le nombre de décès a progressé de 12% sur 12 mois en raison surtout de "perturbations" dans l'accès au soin, liées à la pandémie de Covid-19.

Thérèse Ntumba



Le gouvernement de la République a déclaré officiellement la résurgence de la maladie à virus Ebola dans la province de l'Equateur (Ouest du pays). Il s'agit d'un étudiant (31 ans), hospitalisé en date du 19 Avril 2022 à l'Hôpital Général de Wangata, décédé dans un tableau hémorragique le 21 Avril 2022, dit le communiqué signé par le ministre de la santé. 

"Il s'agit d'un étudiant de 31 ans, hospitalisé en date du 19 Avril 2022 à l'Hôpital Général de Wangata, décédé dans un tableau hémorragique le 21 Avril 2022 au Centre de Traitement Ebola (CTE) de l'HGR Wangata. Un prélèvement sanguin puis un Swab ont été effectués à la même date par l'équipe de l'HGR Wangata, testés à Mbandaka et au CTE Wangata. Les 2 échantillons ont été testés positifs à Mbandaka puis envoyés à l'INRB Kinshasa pour contrôle qualité et le résultat est revenu aussi positif au virus Ebola", a déclaré Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la santé.

A ce stade, le gouvernement note environ 74 cas contacts du nouveau cas confirmé déjà pré listés.

"Les équipes de la Division provinciale de santé et de la zone de santé de Wangata sont déjà sur le terrain pour mener les activités de riposte, notamment le listage et le suivi d'environ 74 contacts à ce jour et la décontamination des formations sanitaires et des ménages est en cours”, a ajouté le ministre. 

Dr Mbunga qui invite la population de Mbandaka à s'impliquer à la réponse, suggère aussi de mettre en pratique “l'expérience avérée de la gestion de maladie à virus Ebola lors de récentes épidémies” connues dans la même province.

C’est la nouvelle série après les épidémies de 2018 (130 cas) et de 2020 (54 cas) à l’Equateur. Il s’agit de la 14e épidémie d’Ebola connue en République démocratique du Congo depuis 1976.

Clément MUAMBA



 Dans le but d'améliorer l'accès aux outils de dépistage et de soins pour les communautés les plus affectées par la trypanosomiase humaine africaine (THA) (appelée aussi maladie du sommeil) en RDC, 30 centres et postes de santé ont été réhabilités et dotés d'équipements de laboratoire dans 6 provinces endémiques (Kwilu, Maï-Ndombe, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental et Lomami). 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet intitulé : « Appui programmatique pour la mise en œuvre d'activités dans le programme de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine en RDC », arrivé à terme depuis le samedi dernier.

Financé par la Banque Mondiale à travers le projet de développement du système de santé (PDSS), ce projet a ciblé 14 zones de santé reparties dans les provinces précitées. Il a été exécuté pendant près de deux ans par le programme national de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine (PNLTHA) en collaboration avec DNDi (fondation de droit suisse engagée dans des traitements nouveaux contre les maladies les plus négligées). 

« Je salue cette initiative de DNDi soutenue par la Banque Mondiale à travers le PDSS, qui a permis pendant une année et 5 mois de faciliter l'accès au diagnostic et au traitement de la THA auprès des communautés affectées dans les 6 provinces cibles. Ce qui a permis complètement d'augmenter l'utilisation des services de santé offerts grâce à la réhabilitation des structures sanitaires, le renforcement des capacités du personnel de santé par la formation, etc. Après la présentation des résultats que nous venons de suivre avec attention, c'est vraiment une grande satisfaction pour moi. Je réalise les effets positifs de ce projet dans l'atteinte de l'objectif d'interruption de la transmission de la maladie du sommeil d'ici 2030 et je souhaite que des actions de ce genre soient multipliées pour le bonheur des populations affectées non seulement par la maladie du sommeil, mais par les autres problèmes prioritaires dans la communauté vers la couverture santé universelle », a déclaré Body Ilonga, secrétaire général à l'intérim au ministère de la santé publique, lors de la cérémonie de clôture dudit projet, le mardi 19 avril 2022 à Kinshasa.  

Outre la modernisation des infrastructures sanitaires, le renforcement des capacités de système de santé était aussi l'un points clés. À ce sujet, plus de 300 prestataires de santé ont acquis des connaissances sur le diagnostic et le traitement du THA dans les 14 zones de santé d'intervention.  

« Ce projet a donc permis de renforcer la capacité des communautés affectées dans les provinces concernées de se faire dépister, diagnostiquer et traiter de la THA et vise aussi à tirer profit du récent développement en matière des outils du diagnostic et de traitement de la THA afin d'améliorer l'accès aux services de santé liés à cette maladie négligée qui affecte la santé des communautés des zones de santé endémiques. Il s'agit notamment de la formation des prestataires sur l'exécution de TDR et parasitologie, la formation de formateurs sur le diagnostic du THA à l'INRB et la formation des formateurs sur les aspects communautaires, la dotation des 12 motos dont 8 du PDSS et 4 d'autres partenaires notamment ELMA », a souligné le directeur régional de DNDi, Chirac Bolanga. 

Pour sa part, le directeur général du PNLTHA s'est réjoui du fait que ce projet a donné des résultats escomptés. 

« En un temps record, nous avons réhabilité 30 formations sanitaires en les dotant des matériels de laboratoire. Cette première expérience de la mise en œuvre des activités de la lutte contre le PHA avec l'appui de la Banque Mondiale à travers l'unité de gestion PDSS, nous a permis de conclure qu'il est possible avec la volonté et le pragmatisme de ramener des soins auprès de la population abandonnée suite à l'inaccessibilité géographique. En évidence, cette nouvelle approche de réaliser les activités appliquées au développement des communautés touchées par la maladie du sommeil représente pour nous, tout un défi dont la réalisation requiert des moyens énormes. Mais, nous sommes très satisfaits des résultats obtenus avec peu de moyens », a-t-il fait savoir. 

Représentant du coordonnateur du PDSS, le docteur Claude Sese a martelé sur l'importance pour tous les acteurs de multiplier des efforts pour vaincre la maladie du sommeil d'ici 2030. Par ailleurs, il a félicité DNDi pour l'utilisation efficiente des fonds qui ont servi à la réhabilitation des formations sanitaires à de moindres coûts. 

À ce jour, la maladie du sommeil est soignée par Fexinidazole, le tout premier médicament entièrement oral approuvé pour traiter les deux stades de cette pathologie.

Merveil Molo



L’Afrique connaît sa plus longue période de baisse du nombre de cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas enregistrés chaque semaine régresse depuis 16 semaines, alors que le nombre de décès a diminué au cours des huit dernières semaines, déclare l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué publié jeudi 14 avril.

Selon l’OMS, les contaminations, dues en grande partie à la quatrième vague induite par le variant Omicron, sont passées d’un pic de plus de 308.000 cas par semaine au début de l’année à moins de 20.000 cas au cours de la semaine qui s’est achevée le 10 avril 2022. Au cours de la semaine écoulée, environ 18.000 cas et 239 décès ont été notifiés, soit une baisse respective de 29 % et de 37 %, par rapport à la semaine précédente.

« Malgré la baisse du nombre d’infections, il est essentiel que les pays continuent à faire preuve de vigilance et maintiennent les mesures de surveillance, y compris la surveillance génomique pour détecter rapidement les variants de la Covid-19 en circulation, améliorer le dépistage et intensifier la vaccination. Le virus étant toujours en circulation, le risque d’émergence de nouveaux variants potentiellement plus mortels demeure, et les mesures de lutte contre la pandémie sont essentielles pour riposter efficacement à une recrudescence des infections », a indiqué Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Selon l’OMS, à l’approche de la saison de grande fraîcheur, qui court de juin à août dans l’hémisphère Sud, le risque d’une nouvelle vague de contaminations est élevé. D’une manière générale, les vagues précédentes de la pandémie en Afrique ont coïncidé avec des températures plus basses, lorsque les gens restent à l’intérieur des habitations et souvent dans des espaces mal ventilés.

Avec la diminution du nombre de nouvelles infections, plusieurs pays africains assouplissent les principales mesures de lutte contre la Covid-19, telles que la surveillance et la quarantaine, ainsi que les mesures de santé publique, y compris le port du masque et l’interdiction des rassemblements de masse.

Thérèse Ntumba



Plus de 1 million 600 mille d'enfants de 0 à 5 ans sont attendus pour la campagne de vaccination contre la poliomyélite au Sud-Kivu. Cette annonce a été faite par la Division provinciale de la santé (DPS) lors d'un briefing avec la presse locale, le jeudi 14 avril 2022.

Selon le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la DPS,  cette campagne de vaccination ira du 28 au 30 avril 2022 pour la première phrase sur toute l'étendue du Sud-Kivu.

Il précise que les autorités sanitaires ont décidé de lancer cette campagne de vaccination suite à un nouveau type de poliomyélite rapporté dans la province voisine du Maniema.

« Pour prévenir ce nouveau type de poliomyélite, le ministère de la santé en appui avec ses partenaires a jugé bon de vacciner les enfants dans toutes les provinces autour du Maniema. Déjà 22 cas sont rapportés au Maniema. C'est inquiétant », a-t-il déclaré.

Le docteur Claude Bahizire renseigne que la stratégie pour cette campagne sera celle de « porte-à-porte » pour ainsi atteindre l'objectif. 

Il précise qu'une deuxième phase sera lancée un mois après la première. Ce, dans les 34 zones de santé que compte la province du Sud-Kivu.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



A ce jour, 13.822 personnes ont reçu leurs doses de vaccin à six jours de la fin de la première phase de la campagne de vaccination lancée le 25 mars dernier à Bandundu. Ces chiffres représentent 5 % de la population attendue, selon les autorités sanitaires.

"Sur 272 398  personnes que nous attendons pour la vaccination, nous avons déjà vacciné 13 822 soit 5 % de la couverture. Si la complétude devient à 100%, nous pensons que à la neuvième journée, nous serons déjà à plus de 30% de la population couverte. Il nous reste encore six jours mais nous pensons que la province du Kwilu va atteindre en moyenne plus de 50% de la population qui sera vaccinée. C'est par zones de santé, s'il faut citer les données que nous avons, il y a la zone de santé d'Idiofa qui a plus de 3000 personnes vaccinées, Gungu, suivi de Koshibanda qui est à 2 209 et aussi la zone de santé de Lusanga qui suit. L'évolution est bonne" a dit le médecin coordonateur du programme élargi de la vaccination, Dr Steve Matoma. 

Dr Matoma précise que sur terrain s'observe encore une forte réticence de la population suite aux spéculations distillées sur les vaccins. 

"Nos mobilisateurs sont sur terrain, la communication est en train de se faire pour convaincre tous ceux qui ont encore dans la pensée que la vaccination est un frein à la reproduction", a-t-il rassuré. 

La province du Kwilu compte actuellement trois types de vaccins anti-covid: Moderna, Pfizer et Johnson&Johnson. 

Jonathan Mesa, à Bandundu

 

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Ali Kalonga

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