Quatre jeunes reporters de l’UNICEF ont encouragé, vendredi 26 avril, des parents de la commune de Lubumbashi (Haut-Katanga) à récupérer leurs enfants en conflit avec le calendrier vaccinal.

Ils l’ont fait en marge de la semaine de la vaccination.

Ces jeunes reporters se sont rendus dans l’aire de santé de Mampala 1, dans la zone de santé de Mubunda, commune de Lubumbashi.

L’un des parents de ce coin de Lubumbashi, Esther Balenga a expliqué les raisons ayant fait que ces enfants manquent leurs vaccins :

« Seulement mes deux enfants qui n’ont pas eu les vaccins. Le garçon a 2 ans et la fille a une année et 6 mois. On était toujours en voyage on n’était pas un endroit pour que je puisse rendre tous les vaccins des enfants ».

Lydie Mbuyi, infirmière au centre de santé Mubunda 2 a demandé aux parents d’amener leurs enfants pour la vaccination :

« Que les mamans viennent avec les enfants au centre de santé pour qu’ils aient leurs vaccins. Vacciner c’est aimer. Nous sommes là pour les recevoir ».

Pour sa part, Katanga Musau, enfant reporter de l’UNICEF invite les hommes à suivre aussi le calendrier vaccinal de leurs enfants:

« Je demande aux hommes d’accompagner leurs femmes à l’hôpital pour la vaccination. Parce que c’est important pour l’enfant et pour leur couple. Quand l’homme regarde l’évolution de l’enfant saura ce qui manque et quel est le problème que l’enfant a. La femme pourra avoir quelque négligence c’est ça que nous avons constaté sur terrain.Mais si l’homme est impliqué l’enfant pourra prendre ça au sérieux ».

La semaine de la vaccination se clôture ce dimanche 28 avril. 

radiookapi.net/CC

 

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L’UNICEF a déclaré, sur son compte X ce 25 avril, qu’il appuie le gouvernement congolais et ses partenaires dans l’introduction du vaccin antipaludique R21/MATRIX-M en RDC.

Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, Plus de 13 millions d'enfants congolais âgés de 6 à 23 mois devraient bénéficier de ce vaccin durant les deux prochaines années.

La demande mondiale annuelle de vaccins antipaludiques est estimée à 40 à 60 millions de doses d’ici 2026 seulement, et à 80 à 100 millions de doses chaque année d’ici 2030. Outre le vaccin RTS,S/AS01, développé et produit par GSK, et fourni à l’avenir par Bharat Biotech, il était prévu qu’un deuxième vaccin, R21/Matrix-M, mis au point par l’Université d’Oxford et fabriqué par le Serum Institute of India (SII), soit également être préqualifié prochainement par l’OMS.

En octobre 2023, l’OMS a annoncé recommander le R21/Matrix-M, pour prévenir le paludisme chez l’enfant. Cette recommandation, qui fait suite aux conseils formulés par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (SAGE) et par le Groupe consultatif sur la politique de lutte contre le paludisme (MPAG) de l’OMS, a été approuvée par le Directeur général à l’issue de sa réunion semestrielle ordinaire qui s’est déroulée du 25 au 29 septembre.

Avec plus de 22,5 millions de cas confirmés et plus de 18 600 décès en 2020, la RDC porte 13,2% des cas et 11% des décès dus au paludisme dans le monde. Le programme national de lutte contre le paludisme ayant noté que cette maladie est une des premières causes de morbidité et de mortalité dans le pays, faire parvenir un vaccin pour la cause soulagerait, notamment pour les femmes enceinte et les enfants de moins de 5 ans.

Thérèse Ntumba



En marge de la journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril, le ministre de la santé, hygiène et prévention a annoncé l’introduction dans les prochains jours en République Démocratique du Congo, du vaccin R 21/Matrix-M recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir le paludisme.

« Ce vaccin dont les effets sont satisfaisants est cité aujourd’hui comme un exemple d’innovation en santé et une avancée scientifique pour tordre le cou à cette endémie chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Cela étant, l’élimination du paludisme constitue un défi majeur devant être relevé par des scientifiques congolais et le personnel de santé engagés dans la lutte contre cette maladie pour atteindre cet objectif fixé à l’horizon 2030. », a indiqué jeudi Roger Kamba, ministre de la santé, hygiène et prévention.

Par ailleurs, le ministre a révélé que la RDC a observé une stagnation de cas palustres depuis 2015. Il recommande à toute la communauté de mener des actions pouvant conduire l’OMS à retirer la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme

Le R21 est le deuxième vaccin antipaludique recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé, après le vaccin RTS, S/AS01, recommandé en 2021. Selon l’OMS ces deux vaccins permettent de prévenir efficacement le paludisme chez l’enfant.  

Pour rappel, le Programme National de Lutte contre le Paludisme en RDC a, dans son rapport de 2023, souligné que le pays a enregistré 27.657.762 cas et comptabilisé 24.344 décès dus essentiellement au paludisme.

Grâce GUKA



Au moins deux cas de décès dûs à l’épidémie de rougeole ont été enregistrés  la semaine dernière dans la localité de Kainama, située dans le triangle de la mort en territoire de Beni ( Nord-Kivu).

L’information est confirmée à ACTUALITÉ.CD par l’infirmier titulaire adjoint du centre de santé de Kainama, qui alerte que la zone a notifié plus de 70 cas depuis deux mois. La maladie n’est pas totalement prise en charge et elle risque de faire beaucoup plus de victimes indique l’autorité sanitaire.

« Dans le centre de santé de Kainama nous n’avons pas de frigo pour la gestion des vaccins. Cela est à la base de la multiplicité de plusieurs cas de rougeole dans la zone. Aussi, les gens ne payent pas leurs factures. Nous sommes en train de traiter les malades mais honorer les factures, c’est un problème. Que le gouvernement nous vienne en aide en prenant en charge les malades », déclare à ACTUALITÉ.CD Justin Mugisha, infirmier titulaire adjoint du centre de santé de Kainama.

La localité de Kainama est située dans le triangle de la mort, qui comprend également les localités de Mbau et Kamango. Au-delà de ce problème sanitaire signalé, la zone est aussi sous menace des attaques des combattants ADF ce qui rend parfois difficile l’acheminement des médicaments dans cette localité.

En février 2023, une campagne de vaccination contre la rougeole était lancée dans la zone de santé d’Oicha après avoir enregistré 12 cas des morts, mais au début de cette vaccination, la zone avait connu des difficultés sécuritaires pour vacciner plus de 2600 enfants se trouvant dans la localité de Kainama.

Yassin Kombi



Plus de 250 personnes ont succombé à la variole du singe, également appelée monkeypox, en quatre mois dans la province de l'Équateur, a annoncé ce jeudi la division provinciale de la santé. Sur plus de 2 500 cas notifiés, la zone de santé de Lotumbe est la plus touchée, comptant à elle seule plus de 2 120 cas.

Cette maladie contagieuse et mortelle a touché 17 des 18 zones de santé gérées par la division provinciale de la santé de l'Équateur. La zone de santé de Mbandaka enregistre également une augmentation inquiétante du nombre de cas, avec plus de 60 infections et plusieurs décès, dont celui de l'infirmier titulaire de Lingunda, originaire de la zone fluviale de Bomongo.

En réponse à la crise, le gouverneur de la province, Boloko Bolumbu Bobo, a officiellement déclaré une épidémie de monkeypox samedi dernier. Il a exhorté la population à respecter les mesures d'hygiène de base, notamment le lavage des mains au savon et à éviter de toucher ou de consommer des animaux trouvés morts dans la forêt.

La gestion médicale de l'épidémie est compliquée par un manque de médicaments appropriés, ce qui rend la prise en charge des malades difficile. Les autorités locales encouragent la population à signaler immédiatement tout symptôme tel que la fièvre, les maux de tête et les éruptions cutanées aux centres de santé les plus proches.

Face à cette situation alarmante, des organisations de la société civile appellent à une intervention rapide du ministère national de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention, ainsi qu'à un appui technique des partenaires internationaux du secteur de la santé.

Peter Gbiako Ngbala



Les autorités sanitaires de la région de Beni-Butembo et Lubero(Nord-Kivu) ont rapporté, vendredi 12 avril, avoir atteint 100 % d’enfants ciblés par la campagne de vaccination contre la poliomyélite qui s’est clôturée officiellement mercredi dernier. Malgré quelques cas de résistance de certains parents et l’insécurité, tous les enfants de 0 à 59 mois ont été vaccinés, affirme le docteur Michel Tosalisana, médecin chef de la zone de santé de Beni.

Il explique que dans sa juridiction, la campagne de vaccination contre la poliomyélite s’est clôturée officiellement mercredi. Le quatrième jour, jeudi, était considéré comme journée de récupération pour les enfants qui n’avaient pas encore reçu leurs doses.

Dr Michel Tosalisana, médecin chef de la zone de santé affirme que la cible a été atteinte à 100 %. L’objectif était de vacciner au moins cent seize mille enfants de 0 à 59 mois. Cependant, ajoute-t-il, quelques réticences rencontrées dans les aires de santé comme Butsili et Ngongolio ont été vaincues après échanges avec la communauté.

Par ailleurs, dans la zone de santé de Mangurejipa dans le territoire de Lubero, la campagne de vaccination va se poursuivre jusqu’à dimanche prochain. Le médecin chef de cette zone de santé, docteur Martial Kambumbu justifie cette prolongation par des difficultés des agents vaccinateurs d’accéder à certains villages enclavés.

Il affirme toutefois que jusque-là, les vaccinateurs ont atteint 105 % du nombre d’enfants attendus.

Dans le village d’Egombo où un chef milicien Mai-Mai avait chassé les agents vaccinateurs, les enfants ont été finalement vaccinés, après un plaidoyer des leaders communautaires, ajoute le médecin chef de la zone de santé de Mangurejipa. 

radiookapi.net/CC



Un examen des pratiques d'allaitement, mené par l'UNICEF et l'OMS en collaboration avec le Collectif mondial pour l'allaitement maternel les 10 dernières années, révèle que dans 194 pays, seuls 40 % des enfants de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein (c'est-à-dire qu'ils ont pour seule alimentation le lait maternel) et que seuls 23 pays ont des taux d'allaitement exclusif au sein supérieurs à 60 %. Le Deskfemme d'Actualités.cd a contacté à ce sujet Marie Chantal Kankolongo, sage femme. Elle revient sur l'importance de l'allaitement maternel dans la croissance du nourrisson.

Madame Marie Chantal Kankolongo, quelle importance peut avoir le lait maternel pour la croissance et le développement du nourrisson ?

Marie Chantal Kankolongo Le lait maternel fournit tout ce dont le bébé a besoin, surtout durant les 6 premiers mois de sa vie. Ce lait est riche en vitamines, en graisses, en protéines, en sucre et s'adapte au besoin nutritionnel qui change dans l'organisme du bébé. Il protège également le bébé contre des maladies. Par l'allaitement, la maman transmet ses propres anticorps au bébé, ce qui le protège efficacement contre les microbes. Grâce à cela, avant deux ans, le bébé allaité a en moyenne moins d'otites, d'infections gastro-intestinales ou respiratoires.

Existe-t-il des éléments spécifiques dans le lait maternel qui ne se retrouvent pas dans les laits maternisés et qui sont importants pour le développement du nourrisson ?

Marie Chantal Kankolongo : Pour paraphraser le célèbre pédiatre Paul Gyorgy, qui disait : « Le lait de vache est bon pour le petit de la vache, le lait de femme est bon pour le nourrisson. » Dans le lait maternel, il y a tout ce qui est important pour la croissance et le développement de l'enfant. 

Y a-t-il des avantages à long terme de l'allaitement maternel pour la santé de l'enfant ?

Marie Chantal Kankolongo : une étude scientifique a démontré que les enfants nourris exclusivement au lait maternel grandissent normalement, résistent mieux aux épidémies et présentent moins de problèmes de santé, d'allergie, d'obésité par rapport aux enfants nourris au lait de vache qui font facilement la diarrhée et tombent facilement malades. 

Quels sont les principaux défis et obstacles que rencontrent les femmes qui allaitent ?

Marie Chantal Kankolongo : Les femmes qui allaitent ont plusieurs défis : (i) celles qui travaillent rencontrent des difficultés pour respecter l'allaitement exclusif, (ii) un autre défi est lié au fait que certaines femmes ont des seins avec des crevasses et douloureux ; (iii) celles qui accouchent connaissent des fois le problème de la montée laiteuse qui tarde à venir.

Que peut-on faire pour soutenir les femmes qui allaitent et les aider à surmonter ces défis ?

Marie Chantal Kankolongo Pour surmonter ces défis et obstacles, on conseille aux femmes qui travaillent d'allaiter les enfants plus la nuit et de presser le lait maternel dans une tasse en porcelaine bien couverte pour nourrir le bébé pendant que la maman est au travail. Pour les femmes qui rencontrent des difficultés de la montée laiteuse ou des seins avec des crevasses, on applique les compresses chaudes sur les seins de la femme, soit on utilise un tire-lait ou une seringue pour extraire le lait. On recommande aux femmes depuis les CPN de demander à leurs conjoints de sucer les seins pour préparer la montée laiteuse.

Selon vous, quelles sont les actions les plus importantes à mener pour promouvoir et encourager l'allaitement maternel ?

Marie Chantal Kankolongo Pour promouvoir l'allaitement maternel, il faut sensibiliser les femmes depuis les CPN et leur parler des dix bonnes raisons pour allaiter le bébé, à savoir : 

1. Le bébé aura une nutrition parfaite 2. Le bébé sera mieux protégé contre les épidémies et les maladies  3. Le bébé aura un développement cognitif considérable. 4. Le lait maternel est prêt et portable, ça ne demande aucune manipulation. 5. La taille du sein n'a pas d'incidence sur la qualité du lait maternel. 6. Pour les mères, l'allaitement maternel est aussi un moyen contraceptif qui participe à la planification familiale. 7. Ça protège les femmes contre les cancers des seins et des ovaires (l'allaitement réduit à 28 % le risque de cancer chez les femmes), le diabète et les maladies cardiaques. 8. Le lait maternel favorise un établissement d'une relation spéciale entre la mère et le bébé. 9. Le lait maternel est bon pour la planète, il ne nécessite pas d'emballage pouvant polluer l'environnement. 10. Le lait maternel permet à la famille de réduire les dépenses et d'économiser. Il faut savoir que le lait maternel est constitué à plus de 80 % de l'eau, les autres nutriments comprennent le reste du pourcentage. Il y a donc suffisamment d'eau dans le lait maternel pour la croissance et le développement du bébé. Il faut donc encourager les femmes depuis les CPN à donner exclusivement le lait maternel au bébé les six premiers mois en leur expliquant les bienfaits du lait maternel.

Avez-vous un message à transmettre aux femmes qui envisagent d'allaiter ou qui allaitent déjà ?

Marie Chantal Kankolongo : nous encourageons les femmes qui allaitent déjà à continuer et à persévérer dans cette pratique, car elle contribue au développement de l'enfant. Aux femmes qui refusent d'allaiter pour garder la poitrine en forme, il faut privilégier le bien-être de l'enfant. Si on aime son bébé, on doit par moment s'oublier. 

Propos recueillis par Nancy Clémence Tshimueneka



Médecins Sans Frontières (MSF) signale une hausse alarmante des cas de choléra dans ses centres de prise en charge, soulignant une inadéquation criante entre les réponses humanitaires actuelles et les besoins croissants en eau, hygiène et assainissement, au Nord-Kivu. La situation est particulièrement préoccupante dans les camps de déplacés autour de Goma, exacerbée par les conflits récents qui ont poussé des milliers de personnes à l'errance, les forçant à trouver refuge dans des conditions sanitaires déplorables.

Selon Jimmy Matumona, chef de mission adjoint de l’organisation, les installations sanitaires insuffisantes, notamment un manque flagrant de latrines et de douches, ainsi que des problèmes persistants d'accès à l'eau potable, ont conduit à une augmentation des cas de choléra. En réponse à cette urgence, MSF a intensifié ses efforts, établissant des unités de traitement du choléra et engageant des actions ciblées pour combattre l'épidémie, notamment dans les aires de santé de Buhimba et Kanyarutshinia où plus de 525 patients ont été traités au cours des cinq dernières semaines.

Face à la propagation rapide de la maladie, aggravée par la consommation d'eau non traitée et des conditions d'hygiène précaires, MSF appelle à une mobilisation massive des acteurs humanitaires et des autorités pour répondre efficacement à la crise. L'organisation souligne la nécessité urgente de construire des infrastructures sanitaires adéquates, telles que des latrines et des douches, et d'assurer un approvisionnement régulier en eau potable.

MSF a déjà réalisé des progrès significatifs, avec la construction de plus d'un millier de latrines, près de 500 douches, et l'installation de stations de pompage et de traitement de l'eau près des lacs, ainsi qu'une station pour le traitement des déchets fécaux. Ces mesures visent à offrir un accès permanent à l'eau potable et à améliorer les conditions d'hygiène pour les populations vulnérables vivant dans des conditions extrêmement difficiles.

Toutefois, malgré ces efforts, MSF note un désengagement de certains acteurs humanitaires, en particulier dans la région nord de Goma, et insiste sur la nécessité d'une réponse coordonnée et multisectorielle pour éviter une catastrophe sanitaire. L'évaluation des besoins se poursuit, et MSF reste pleinement engagé à adapter et à renforcer sa réponse opérationnelle dans les territoires affectés, y compris Masisi, Rutshuru, et au Sud Kivu, où les besoins médico-humanitaires restent importants.

actualite.cd/CC

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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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