La candidature de Jean-Marie Kasamba a été recalée à la présidence de l'UNPC -Union nationale de la presse du Congo- pour défaut de preuve de nationalité congolaise. L'information est confirmée dans un communiqué rendu public vendredi 12 septembre, tard dans la nuit, par le comité préparatoire du 10ème congrès de cette organisation des professionnels des médias de la République démocratique du Congo. 

De ce fait, trois candidats sont restés à la course pour le poste du Président de l’UNPC à savoir : Kamanda wa Kamanda Muzembe, Musangana Muamba Moïse et Shabani Bin Sueni Modeste.

Outre JM Kasamba qui demeure jusque-là président de l'UNPC à Kinshasa, la candidature de Bilari Baudet Jonathan a été également rejetée.

Les candidats non éligibles ont la journée de ce samedi 14 septembre, pour déposer leurs recours. La publication de la liste définitive interviendra ce 16 septembre. La date pour l'élection n'est pas encore fixée.

Grevisse Tekilazaya 



Le comité directeur de l’Union nationale de la presse du Congo(UNPC) a annoncé,  au cours d'un point de presse tenu ce samedi 17 août à son siège  national à Kinshasa, la convocation de son 10e  congrès ordinaire qui se tiendra dans la capitale congolaise du 17 au 19 septembre 2024.       Après une crise qui s’était installée au sein de cette instance d’autorégulation des professionnels des médias pendant 3 ans, le Gouvernement  congolais veut mettre de l’ordre au sein de la corporation des chevaliers de la plume en finançant ce congrès qui réunira les journalistes de 26 provinces de la République Démocratique du Congo ainsi le comité scientifique des experts.

« Vu l’article 24 des statuts de l’UNPC qui stipule que les membres du comité directeur ont un mandat de 4 ans renouvelable une fois et qu’en vertu de cet article le mandat des membres du comité directeur élus lors du congrès du 5 au 7 octobre 2020 tenu à Muanda ( Kongo-Central ) arrive à terme le 7 septembre 2024. Conformément à l’article 10 du règlement intérieur de l’UNPC et consécutivement aux recommandations des états généraux de la communication et des médias, il est convoqué ce jour, le 10e congrès ordinaire de l’UNPC », a argumenté le secrétaire général de l'UNPC Jasbey  Zegbla Wembulu.  

L’ordre du jour du congrès prévoit le rapport des activités de l’UNPC, l'amendement et adoption des textes statutaires et réglementaires de l’UNPC et l'élection des animateurs de tous les organes de l’UNPC. Mais aussi l'installation du comité directeur.

radiookapi.net/CC



Le Commissaire politique du mouvement rebelle, « Alliance Fleuve Congo » (AFC) de Corneille Nanga, David Baraka Elonga a été arrêté dans un camp des réfugiés de Kyangwali, situé dans le district de Kukuube, c’est à l’Ouest de l’Ouganda.

Son arrestation date depuis le 05 septembre 2024 dernier, a confirmé Chimpreport.com, un média en ligne Ougandais, consulté par POLITICO.CD ce vendredi 13 septembre 2024.

David Baraka Elonga a été arrêté dans ce camp alors qu’il recrutait parmi les ces réfugiés des hommes qui veulent rejoindre le marquis en RDC pour renverser le régime de Félix Tshisekedi. Ce dernier relevait directement du commandant de l’AFC Corneille Nanga.

Cette information a été confirmée par Rusoke Kituuma, porte-parole de la police en affirmant que ce dernier recrutait les rebelles dans le camp des réfugiés. Selon lui, Baraka sera remis à l’UPDF, l’armée ougandaise pour une gestion ultérieure.

Contacté au sujet de son collaborateur en Ouganda par le média cité, le rebelle Nanga est resté silencieux. Baraka Elonga avait déjà recruté 32 réfugiés parmi lesquels deux filles.

« Les forces de sécurité ont découvert que Baraka avait déjà recruté 32 personnes, dont quatre jeunes filles. Les réfugiés attendaient un camion un véhicule pour les amener du camp des réfugiés en RDC pour suivre une formation militaire», a déclaré un responsable d’une ONG dans ce camp des réfugiés qui a requis l’anonymat.

Baraka est détenu au commissariat de la Police de Hoima. Certaines sources révèlent que depuis un certain moment, Corneille Nanga recrute discrètement dans les camps des réfugiés en Ouganda pour se renforcer en effectif.

Originaire de Djugu Baraka Elonga était basé à Bunia pour étendre le réseau de la rébellion de Nanga qui menace de prendre le contrôle de l’Ituri. Ce dernier est poursuivi par la Police Ougandaise de trafic d’êtres humains aggravé. Il risque selon nos sources d’être accusé de terrorisme et de trahison.

Azarias Mokonzi

 


« Les réformes dans le secteur de la justice doivent être parachevées afin que nous ayons une justice équitable », a insisté, spécialement,  le Président Tshisekedi, lors d’une réunion hier, jeudi 12 septembre 2024, à la Cité de l’Union Africaine,   mettant autour d’une même table, Vital Kamerhe, le Président de l’Assemblée Nationale, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, le Président du Sénat, Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre et, enfin, Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Nouvelles orientations

Concrètement, le Chef de l’Etat a donné des orientations aux animateurs des 4 principales institutions de la République : l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur le plan économique, le Chef de l’Etat a réitéré sa « détermination de voir notre économie décoller avec notamment, la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo », a rapporté Vital Kamerhe, le Président de la Chambre basse du Parlement. 

Concernant le secteur de l’Education, le Président Tshisekedi a insisté pour que « la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée », a ajouté Vital Kamerhe.

Prévention, un des piliers du système de santé

Au chapitre de la Santé, le Speaker de l’Assemblée nationale a affirmé que « le Président de la République a donné des instructions en termes de   prévention comme un des piliers du système de santé».

Enfin, la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement, dans les de l’Est et de l’Ouest, ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays ont aussi été abordés.

laprosperité/CC



Les travailleurs des maisons de commerce des Chinois, Libanais et Indo-Pakistanais à Kinshasa, ont repris le travail jeudi dernier après la descente de l'équipe de l'hôtel de ville qui a pris en main propre le mémo reprenant leurs quatre revendications, dont l'actualisation du salaire au taux du jour. 

À la tête d'une délégation du gouvernement provincial mercredi dernier au grand marché de Kinshasa, Jésus Noël Sheke, ministre du plan, budget, emploi et tourisme, annonce la mise en place, par le gouverneur de la ville d'un cadre de concertation permanente tripartite gouvernement provincial – Banc syndical – Banc employeurs devant « statuer et prévenir d'éventuels problèmes, pour suivre des résolutions arrêtées et ce, pour proposer des solutions durables », lit-on dans un communiqué ce vendredi 13 septembre 2024, consulté par ACTUALITÉ.CD.

Et, faisant suite à la grève de trois jours, entamée lundi 2 septembre dernier, le gouverneur de Kinshasa Daniel Bumba tiendra une réunion ce lundi 16 septembre à l'hôtel de ville, avec tous les responsables des sociétés privées de placement œuvrant à Kinshasa, les responsables des sociétés de la Sous-traitance œuvrant à Kinshasa, les responsables de la FEC, COPEMECO et FENAPEC, les responsables des établissements et sociétés évoluant dans le secteur du commerce ainsi qu'avec tous les membres de l'intersyndical des Travailleurs dans le Secteur du Commerce. 

À part la question de l'actualisation du salaire au taux du jour, ces travailleurs exigent également la suppression de la sous-traitance, le respect des heures de travail, l'augmentation de leur salaire et la paie des heures supplémentaires.  Lors de leur manifestation en début de semaine, ces employés avaient contraint tous les magasins ouverts à fermer jusqu'à ce que leurs revendications trouvent des réponses. Ce mouvement, disent-ils, sera réactivé si jamais des solutions ne suivent pas.

Samyr LUKOMBO



Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu, ce vendredi 13 septembre 2024, son jugement dans l’affaire du coup d’État manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe.

37 prévenus ont été condamnés à la peine de mort pour des infractions d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme. Parmi eux figurent Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin et Nkele Mbuela Ruffin. L'expert militaire Jean-Jacques Wondo a également été condamné à la peine de mort pour association de malfaiteurs et attentat. Certains des condamnés ont écopé de 20 ans de servitude pénale pour détention illégale d'armes de guerre.

Une dizaine de personnes, 13 au total, ont été acquittées, les faits d'association de malfaiteurs, de terrorisme et de financement du terrorisme n'ayant pas été prouvés. Parmi elles, on retrouve les prévenus dits de "l’hôtel Chez Momo", notamment la propriétaire de l’établissement, Mata Maguy, son mari Ephraïm Mugangu, ainsi que leurs employés, Judith Mukela Mukubu et Mbayo Adolphe. Figurent également parmi les acquittés les convoyeurs et chauffeurs des bus ayant transporté les prévenus, le gérant Faustin Egwake, ainsi que la nettoyeuse du Palais de la Nation, Mbemba Ndona Mado.

Quant au prévenu Tikimo, il a bénéficié de circonstances atténuantes et a été déclaré non coupable.

Dans leurs plaidoiries, plusieurs des prévenus ont affirmé avoir été contraints de participer aux attaques, un argument qui n’a pas convaincu le tribunal. Ce dernier a relevé que ces prévenus n'avaient pas cherché à se retirer lorsque Christian Malanga avait été éloigné et qu’ils avaient été vus armés, célébrant la victoire du New Zaïre ou encore scandant des slogans tels que "Ingeta".

actualite.cd/CC



Nathalie Kayembe, épouse de Jean-Jacques Wondo, l'expert militaire belgo-congolais emprisonné, a exprimé publiquement sa profonde inquiétude pour la santé de son mari, détenu depuis plus d’un mois et demi à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Lors d’un témoignage bouleversant, elle a supplié le président de la République d'intervenir, évoquant la détérioration rapide de l’état de santé de son époux, qui nécessite des soins médicaux urgents.

« Je vous implore, Monsieur le Président, la santé de mon mari se dégrade chaque jour. Il a perdu 15 kilos. Il a besoin de soins et d’un régime strict après une opération chirurgicale. Nous sommes sans nouvelles directes de lui, nous ne savons même pas s'il est encore en vie », a déclaré Nathalie Kayembe, les larmes aux yeux. « Il est innocent. Il n’a rien fait de ce dont on l’accuse. Laissez-le sortir pour qu’il puisse se faire soigner », a-t-elle ajouté.

Jean-Jacques Wondo est accusé, aux côtés d’autres prévenus, de tentative de coup d'État, d'association de malfaiteurs, d’attentat et de financement du terrorisme, dans le cadre de l'attaque de la résidence de l’ancien directeur de cabinet de la présidence, Vital Kamerhe. L’affaire, jugée devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, a suscité une large attention médiatique, et la peine de mort a été requise contre plusieurs des accusés.

Le fils de Jean-Jacques Wondo a également pris la parole, ajoutant à la détresse de la famille. « Mon père a toujours servi le Congo avec intégrité. Il s’est toujours battu pour un avenir meilleur pour notre pays. Ce dont on l'accuse est faux, c’est un mensonge », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin de lui. Nous avons besoin qu'il revienne en bonne santé ».

La défense de Jean-Jacques Wondo a rejeté en bloc les accusations portées contre leur client. Les avocats de M. Wondo ont souligné que l’accusation se basait sur des preuves insuffisantes, notamment des photos de leur client en uniforme militaire publiées dans ses ouvrages. Ils ont également remis en question la validité des rapports d’experts utilisés par le ministère public, soulignant que ceux-ci ne contiennent ni le serment ni la signature, deux éléments essentiels pour leur validation légale.

Le ministère public accuse Jean-Jacques Wondo d’avoir joué un rôle central dans la préparation de l’attaque contre la résidence de Vital Kamerhe, mais les avocats de la défense affirment qu’il n’existe aucun lien concret entre M. Wondo et les autres co-prévenus. Ils contestent également le rapport d’enquête concernant le véhicule de Wondo, affirmant que l’accusation n’a pas été en mesure de prouver que sa voiture avait servi lors de l’attaque.

actualite.cd/CC



Kinshasa accueille un spectacle dénommé Kin la Rumba - Kin la Sape, ce vendredi 13 septembre, à l’espace culturel Ndaku ya la vie est belle, situé à Matonge dans la commune de Kalamu. Sous la direction artistique de l’artiste comédien S. Konde, cette performance s'inspire du recueil "Ngalaka, la Belgicaine : la vie n’est pas une poésie tranquille" d'Élodie Ngalaka.

Cet ouvrage publié aux éditions du Net, présente une recette, en 151 pages, divisée en huit chapitres. L’auteure met en scène dans les différentes pages, l’état d’âme d’une femme qui effectue éperdument ses voyages dans deux pays qui ont une histoire liée par la colonisation et la culture. Il s’agit de la Belgique et la RD Congo. Élodie Ngalaka qui incarne son propre personnage exprime transversalement à l’écrit les sentiments de son histoire au passé, au présent et se projette vers la postérité.

« Tout mon ouvrage prouve que je suis une kinoise et mes textes reflètent ce que j’ai vécu à Kin en tant que kinoise et ce que j’ai vécu en Belgique en étant belgicaine. Dans ces textes, les lecteurs retrouvent non seulement Kinshasa, mais aussi et surtout un peu d’eux-mêmes », s’exprime Élodie Ngalaka, l’auteure de l’ouvrage.

S. Konde explique vouloir dire la rumba à travers la Sape, démontrant leur lien indissociable. Il dit sentir une impulsion de la capitale congolaise à travers le livre d’Elodie Ngalaka, qui décrit presque à la perfection les réalités kinoises.

« On avait mis en place un projet sur “comment lire dans la rue”, après je suis tombé sur les textes d’Élodie Ngalaka, auteure d’un recueil de poèmes explorant la beauté de Kinshasa. En lisant son ouvrage, je me suis dit de l’adapter à mon projet et pourquoi ne pas monter un spectacle pour faire raisonner tout ce qui peut identifier le kinois », indique-t-il.

Dans "Kin la Rumba - Kin la Sape", S. Konde met en lumière le lien indissociable entre la rumba et la sape, deux emblèmes culturels de Kinshasa. « La rumba et la sape sont l’âme du Congo, et S. Konde a su révéler la musicalité cachée dans mes textes », déclare Élodie Ngalaka, écrivaine et déclameuse. Le spectacle dépasse la simple célébration musicale et vestimentaire pour aborder des faits de société et d’histoire, offrant une réflexion sur la vie kinoise.

Élodie Ngalaka, une voix entre deux mondes

Mme Ngalaka est une écrivaine engagée, dont les œuvres explorent la complexité de l'identité biculturelle. Son recueil "La Belgicaine" reflète ses expériences entre la Belgique et le Congo, offrant une introspection sur la nostalgie, l'amour, et les défis d'une vie partagée entre deux mondes.

Ecrivaine et performeuse, Élodie Ngalaka, exprime, dans ses œuvres une dualité culturelle. Née à Kinshasa d’un père métis néerlandais et d’une mère congolaise, elle s’installe très jeune en Belgique, pays qui deviendra sa terre d’adoption. Son recueil "La Belgicaine" est un voyage littéraire entre la Belgique et le Congo, où elle mêle souvenirs et réalités, exprimant son identité biculturelle avec profondeur et émotion.

Au-delà de ses écrits, Ngalaka s’investit activement dans la promotion de la littérature congolaise et africaine. Co-fondatrice du collectif littéraire Bookutani et du Prix Emilie-Flore Faignond, elle œuvre pour soutenir les jeunes écrivains de la diaspora congolaise. « Je puise dans ma passion des mots la force de vivre loin de mon pays natal », confie-t-elle, déterminée à partager son amour des lettres et à apporter une forme de bonheur par ses écrits.

Par son travail, Élodie Ngalaka offre une fenêtre sur l’âme de la capitale congolaise, tout en transcendant les frontières grâce à sa plume poétique et engagée. Par son écriture et son engagement, Élodie Ngalaka contribue à la valorisation de la culture congolaise. Elle incarne une voix moderne et authentique, capable de toucher des publics variés tout en rendant hommage à ses racines.

Le spectacle "Kin la Rumba - Kin la Sape" est bien plus qu'une représentation artistique ; c'est une célébration de l'identité congolaise et de la richesse culturelle de Kinshasa. La rumba et la sape sont des symboles forts de l'identité congolaise. La rumba, avec ses rythmes entraînants, est une musique de résistance et de joie, tandis que la sape est un art de vivre pour les Congolais, une manière d’affirmer leur élégance et leur créativité. 

James Mutuba

A Propos

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